Si on suit un cours en Sciences Politiques sur la Tunisie, la théorie selon laquelle les partis politiques laïcs seraient plus ouverts et modernistes que les partis de tendance islamique est une approche en chute libre. Car c’est uniquement ici que l’on verra un mouvement islamique prônant à la fois la diversité et la tolérance alors que les forces laïques sont ouvertement contre.
Un membre de la communauté juive, René Trabelsi, a été nommé ministre du Tourisme par le chef du gouvernement tunisien, ce lundi 12 novembre 2018, lors d’un remaniement difficile. Ce nouveau ministre a été désigné avec l’appui des islamistes réformateurs, malgré l’opposition des forces laïques au Parlement.
Ce professionnel du tourisme juif a dit que sa nomination est une fierté pour la communauté (juive). Dans les rangs de sa profession, sa nomination est accueillie aussi avec une certaine forme de soulagement. Le tourisme fournit en Tunisie 310 000 emplois dont 85 000 emplois directs, soit 11,5 % de la population active.
René, 56 ans, est de longue date un défenseur passionné de la cohabitation entre juifs et musulmans en Tunisie où il co-organise chaque année le pèlerinage annuelle sur l’île de Djerba (sud). Il est le fils du président de la synagogue de la Ghriba.
Le chef d’un gouvernement tunisien, Youssef Chahed 43 ans, a défié les laïcs antisémites du pays, notamment dans son propre parti Nidda Tounes, qui ne voulaient pas voire un israélite au gouvernement. Plusieurs bloggeurs juifs comme Elie Trabelsi, le frère du nouveau ministre et Jakoub Perez ont été ravis de ce choix.
Mais le plus important est que le bloc du parti d’inspiration islamiste Ennahdha, qui est la plus grande formation politique au pays, a validé cette nomination par un vote inhabituel au Parlement tunisien pour encourager le « Vivre-ensemble ».
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Le bloc parlementaire Nidda Tounes, la plus importante formation laïque du pays dirigé par Hafedh Caïd Essebsi, le fils du président tunisien était absent, le 12 novembre, lors de la séance du vote de confiance à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Avec ce remaniement, “j’ai assumé mes responsabilités en tant que chef du gouvernement et selon les prérogatives que me donne la Constitution“, a déclaré à la presse locale le chef du gouvernement, laissant entendre qu’il s’était affranchi de la tutelle du président Béji Caïd Essebsi, chef de l’Etat, qui veut avoir le dernier mot sur les questions des nominations.
La Présidence a réagi par la voix de sa porte-parole, qui a indiqué que “le président de la République n’est pas d’accord avec cette démarche (…) caractérisée par la précipitation et la politique du fait accompli“.
La décision de chercher un ministre juif au Tourisme a provoqué une scission entre des partis politiques laïques qui sont contre et le parti islamiste modéré Ennahdha, qui a encouragé cette initiative très rare pour un pays musulman.
Le parti des réformistes musulmans de Tunisie promet que dans le prochain gouvernement, il y aura des chrétiens et aussi des noirs qui sont jusqu’ici discriminés par les forces laïques.
Les voix de la démagogie et de l’intolérance viennent des laïcs en Tunisie
La majorité des forces politiques laïques en Tunisie a un autre avis concernant la nomination de René en tant que ministre du Tourisme et ils l’ont considérée comme une traitrise. Ces voix critiques ont fustigé particulièrement le parti Ennahdha accusé de normalisation avec Israël.
Le dimanche, 11 novembre 2018, des militants de partis politiques laïcs et des associations politiques pro-palestiniennes ont organisé une manifestation contre la nomination d’un juif au poste de ministre du Tourisme et de l’Artisanat. Lundi 12 novembre, ils se sont réunis devant le parlement tunisien, exhortant les députés à renoncer au gouvernement de normalisation avec les sionistes.
Des groupes laïcs anti-israéliens ont estimé que cette nomination est une normalisation avec l’entité sioniste. Pour eux, René (comme on peut le voir dans la vidéo ) est connu pour son attitude sioniste.
Il lui reproche de donner une interview à une télévision israélienne, en incitant selon eux, contre les partis de gauche tunisiens qui sont contre la normalisation avec Israël et l’impérialisme américain. Selon eux, René avait lancé des accusations implicites contre les partis de gauches d’être à l’origine de l’attaque d’une synagogue lors des manifestations sociales en janvier 2018. Pour eux René est un Ministre des sionistes dans un gouvernement à la solde des Américains.
L‘Association des jeunes Avocats de Tunisie a même considéré qu’on a dépassé en Tunisie le stade de la normalisation avec Israël pour arriver avec cette nomination au stade du soutien du sionisme. Cette association a attaqué les députés avocats qui ont trahi la cause Palestinienne en votant pour la nomination de René, accusé d’avoir des relations avec les entités sionistes.
Un groupe d’avocats laïcs anti-israéliens fera appel contre la nomination de René. Ils présenteront des demandes pour destituer ce ministre juif. L’Instance nationale de soutien à la résistance arabe, à la lutte contre la normalisation et le sionisme a annoncé avoir déposé devant le Tribunal administratif une demande de jugement en référé contre la nomination.
Cette ONG antisémite a souligné que rejoindre le gouvernement tunisien et travailler sous sa bannière “est un honneur accordé aux Tunisiens nationaux qui s’engagent pour la défense de sa souveraineté et de la dignité de son peuple et pour la protection de sa sécurité”, estimant que cette condition n’est pas remplie par René Trabelsi “qui détient la nationalité israélienne l’engageant à servir Israël sous la bannière de l’État israélien sioniste”.
Les réformateurs de Ennahdha plus progressistes que les laïcs
En dépit de leur apparence de modernité, les laïcs en Tunisie ont un grand décalage de maturité par rapport aux islamistes réformateurs du parti Ennahdha qui ne prônent pas la discrimination d’obédiences ou de sexes.
- En mai 2018, les forces laïques de ce pays magrébin ont refusé qu’une femme soit la première magistrate de la capitale. Ils ont exigé un candidat mâle et surtout un musulman. Pourtant ce sont les islamistes de Ennahdha, qui ont été avant-gardistes, en présentant Souad Abderrahim, une candidate non voilée aux Municipales et qui est devenue la premiere mairesse de la capitale tunisienne. Contrairement au parti Ennahdha, les gauchistes laïques du Front populaire ne comptent pas de femmes leaders et activistes.
- Courant avril 2018, le parti Ennahdha avait présenté un candidat israélite sur sa liste islamique pour les municipales dans la ville portuaire et touristique de Monastir. Les laïcs du parti Nidda Tounes qui ne comptent aucun non musulmans dans leurs rangs ont critiqué ce choix
- Le 12 novembre 2018, Ennahda crée l’évènement, dont même la presse israélienne en parle, avec ce vote inédit au Parlement pour un membre de la communauté juive au gouvernement tunisien, une initiative qui a été saluée par la presse de l’État hébreu comme un signe d’ouverture. Quelques jours avant le compte en langue arabe, du ministère israélien des Affaires étrangères, s’est félicité pour ce choix. Les militants laïcs accusent alors les islamistes de Ennahdha de normalisation avec “l’entité sioniste” et la “trahison de la Palestine “.
- Le parti islamiste Ennahda modéré a exprimé son regret que son adversaire laïque, Nidda Tounes, s’est abstenu de voter au Parlement. Le mouvement a également exprimé sa satisfaction quant à la confiance accordée, entre autre, à René Trabelsi.
- Le président du Parlement tunisien, Mohamed Al-Nasser, qui est considéré comme un laïc s’est abstenu lors de la séance de confiance de voter pour le nouveau ministre juif du tourisme proposé lors du remaniement ministériel. Par contre, le deuxième vice-président du Parlement, Abdul Fattah Mourou, qui est dirigeant au sein du parti islamiste Ennahda a voté pour accorder la confiance à tous les ministres proposés y compris le candidat non musulman.
- A la faveur du dernier remaniement gouvernemental en Tunisie, Ahmed Galloul, une personnalité de haut rang du parti islamiste modéré et qui est favorable à la normalisation avec les sportifs juifs a été désignée au ministère des Sports, pour faciliter les échanges internationaux.
- Aujourd’hui des réformateurs du parti Ennahdha promettent qu’après les législatives de 2019, ils vont continuer les signes d’ouvertures envers ce qui reste de la communauté juive locale qui est victime de discrimination et qu’ils vont appuyer, par exemple, le projet de musée juif pour préserver le Patrimoine de ceux qui ont quitté le pays, par vagues à partir de 1967, après qu’ils y furent victimes d’actes de rejet en Tunisie.
- Plusieurs analystes pensent aujourd’hui que les islamistes en Tunisie protègent la démocratie et les laïcs le menacent comme cet article en arabe. D’autres pensent que les islamistes modérés de Ennahdha doivent servir de modèle, pour le reste des pays musulmans comme cet article en anglais publié récemment sur The Christian Science Monitor. D’autres parlent carrément de success story vers la démocratie, réalisée par le chef du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi.
- Monica Marks, de l’Université d’Oxford, a mentionné l’ampleur des changements apportés par le parti tunisien Ennahda lors de son 10ème congrès national en 2016. Elle constate une évolution de cette tendance d’inclusion pragmatique qui montre qu’Ennahda dans son ensemble – et pas seulement son leadership central comparativement progressiste – a réalisé un apprentissage politique considérable au cours des quatre dernières années.
Pour cette spécialiste de la Tunisie il est claire que Ennahdha se dirige vers le pragmatisme et la modération après qu’ils ont réalisé des révisions intellectuelles approfondies qui leur ont permis de rester une force politique de premier ordre et d’épargner le pays un sort similaire à celui des autres pays musulmans.
- Enfin il est possible de constater que les réformateurs de Ennahdha sont plus disponibles et ouverts au dialogue que les laics lorsqu’il s’agit des échanges d’opinions sur le conflit israélo-palestinien. Alors que les chefs des formations politiques laics sont majoritairement des populistes anti-israéliens, les responsables du parti du parti Ennahdha sont plus mûres et s’abstiennent le plus souvent de marchander avec la question palestinienne.
Le vraie visage du plus grand parti laïc de Tunisie, Nidda Tounes , a été révélée lorsque le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, avait exhorté, le mois dernier, la célèbre militante anti-israélienne Ahed Tamimi à continuer sa lutte encourageant ouvertement le meurtre d’Israéliens juifs.
Tous les autres chefs des partis laics se sont précipités aussi pour prendre des portraits photos avec cette forcenée palestinienne, ainsi que la puissante centrale syndicale UGTT. Le parti d’Ennahda qui soigne correctement son image à l’international n’est pas tombé dans le piège Tamimi.
Des partis laïcs tunisiens contre le nouveau ministre juif désigné
Par méconnaissance réelle et ignorance délibérée des dizaines de partis politiques laics ont exprimé leur condamnation unanime à la nomination de René Trabelsi comme ministre, car selon eux il est un agent sioniste et il est possède de nationalité Israélienne. Il ont déploré son lien avec l’entité sioniste, le qualifiant “de crime”. Pour eux le patriotisme se mesure au soutien aveugle aux Palestiniens et la défense systématique des positions anti-israéliennes.
Comme l’écrivait l’auteur anglais Samuel Johnson, « le patriotisme est le dernier refuge de la crapule ». On peut se montrer prompt à invoquer le patriotisme pour justifier toute la haine possible contre les juifs. Ces marchands sans scrupules de la question palestinienne sont des impitoyables antisémites.
Parmi eux on note entre autre :
- Tout d’abord le Front Populaire une coalition de gauche anti-occidentale qui estime, dans son communiqué, que le geste de nommer un juif est acte provocateur et constitue une violation grave de la souveraineté nationale et un prélude à la reconnaissance officielle de l’entité sioniste.
- Ammar Amroussia, un député de cette coalition gauchiste laïque a dit qu’ aujourd’hui est un jour noir et le plus grand désastre que ce gouvernement va dans le sens de la normalisation avec l’entité sioniste.
- Mbarka Aouiniya Brahmi, membre du Front populaire et une députée proche du Hezbollah a estimé que la nomination d’un sioniste au gouvernement est une trahison pour l’axe de la résistance. Accusant le chef du gouvernement de « normalisation avec l’entité sioniste», à cause de la désignation du ministre du Tourisme René Trabelsi, elle a renouvelé l’engagement de la lutte contre ce gouvernement de sionistes.
- Hamma al-Hammami, le Porte parole Front populaire est allé plus loin dans son délire en estimant que : “le mouvement Ennahdha a soutenu René Trabelsi non pas amour, mais à cause de sa peur de Donald Trump et de son besoin de protection internationale et du sionisme“. Elie Trabelsi, le frère du ministre du Tourisme avait déjà décrit le Front Populaire comme un mouvement extrémiste et raciste qui cherche uniquement à nuire aux progrès du pays. En janvier 2018, deux synagogues ont été visées par des tentatives d’incendie par des militants du Front Populaire. Les députés du Front Populaire, bien que laïcs, soutiennent le Hamas, le Hezbollah et le régime meurtrier de l’Iran et Syrie. Ils ont un respect indéfectible envers Hassan Nasrallah qui a condamné récemment les efforts de rapprochements avec Israël.
- Le Mouvement du Peuple, cette formation de gauche a refusé, dans une réunion spéciale, le choix de ce ministre juif au tourisme. Son chef, Zuhair al-Maghzawi, a dit que le nouveau ministre tunisien du tourisme est un citoyen israélien et il est proche du parti islamiste Ennahdha. Il a considéré comme déshonorante cette nomination parce qu’elle illustre l’aliénation devant le sionisme. ll a lancé que «nous allons affronter les sionistes musulmans, comme les juifs.»
- Le Secrétaire général du Parti Républicain, Issam al-Shabi, déplore le role des islamistes dans cette nomination d’un sioniste au gouvernement. Dans un communiqué, ce parti a considéré l’attribution de la confiance au nouveau ministre juif du Tourisme constitue une violation des dispositions de la Constitution et des constantes du peuple tunisien en faveur de la cause palestinienne et du rejet de la normalisation avec l’entité sioniste.
- Le Mouvement de Lutte Nationale estime que le fait d’assigner le ministère du Tourisme à une personnalité juive, qui a toujours exprimé en paroles et en actes que sa première loyauté est envers l’entité sioniste, vient dans le cadre l’accord du siècle américano-sonniste pour liquider la cause palestinienne et que cette nomination a mis en lumière le fait que «Printemps hébreu» veut avorter la cause centrale de la nation arabe qui est la Palestine.
Ce mouvement raciste laïque estime que le danger du retour des théories de différenciation entre judaïsme et sionisme, n’a aucun effet en réalité puisque le ministre du Tourisme a été désigné malgré sa nationalité israélienne et son rôle dans l’avènement des sionistes de la Palestine occupée en Tunisie chaque année à Djerba.
- Le Courant Populaire a estimé, dans un communiqué, que le parti Ennahdha travail pour le compte des lobbies sionistes. Il a jugé que le faite d‘accorder la confiance à un ministre sioniste est un scandale politique et moral pour la majorité parlementaire, une trahison des valeurs de la révolution et du sang des martyrs, ainsi qu’une annonce pour entrer dans le pays au stade de la soumission complète au sionisme.
- Le Courant Démocratique a exprimé, dans une déclaration, son soutien au droit palestinien et sa condamnation des objectifs de la normalisation en Tunisie. Il a estimé que le choix de ce ministre juif comporte une empreinte de normalisation avec l’entité sioniste.
Shukri al-Jalasi, chef du parti Courant Démocratique a écrit : « Nous avons exigé la criminalisation de la normalisation et ils nous viennent avec un ministre » sioniste « à la tête du ministère du Tourisme.»
- L’Union Populaire Républicaine a publié un communiqué dans lequel il met un doute dans la loyauté de ce ministre de confession juive. La formation politique dit qu’ elle ne pourrait passer sous silence les interrogations de la nomination de Mr René Trabelsi et qui méritent une réponse claire et rapide du gouvernement. Mr Trabelsi est-il d’abord de nationalité israélienne? A-t-il déjà visité Israël? A-t-il eu des intérêts en Israël? Sachant que chacune de ces questions, dans le cas où la réponse est positive, ne constitue un délit en droit tunisien.
- Le Front National du Salut, a dénoncé les islamistes de Ennahdha, en les accusant de nommer un israélien au gouvernement.
La position des forces laïques en Tunisie est une anomalie
Cette polémique ne va certainement pas se terminer entre les laïcs antisémites et les islamistes réformateurs de Ennahdha! Le pays assiste, impuissant, aux manœuvres politiques en cours des forces de la gauche laïque pour menacer la diversité et la démocratie.
Les politologues sont invités à analyser et à interpréter ce phénomène dans les départements de science politique des universités. Cette situation ne reflète cependant pas ce qui se passe dans le reste des pays musulmans.
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Les positions des forces laïques en Tunisie sont une anomalie qui peut faire l’objet de suivi dans les recherches de la politique comparée et les thèses de doctorat consacrées à la question du pragmatisme politique.
Ici l’approche traditionnelle et parfois étroite des sciences politiques par rapport aux partis islamistes a cédé la place à une autre davantage axée sur l’engagement de l’ouverture et sur le progressisme politique.
L’avenir de la démocratie en Tunisie doit pouvoir compter sur les islamistes réformateurs de Ennahdha car ils sont les mieux adaptés aux nouveaux paradigmes de la politique nationale ou internationale.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.
Jusqu’à preuve du contraire, je continue à dire que ce n’est que l’application de: “respecte la main que tu ne peux pas mordre”… pour le moment.
Ne vient pas algerie en reste a Djerba au sidi Mansour hotel pourri parmi les tiens la ou même la discrimination est faite même Envers les tunisiens et européennes que de mauvais souvenir
Je cite : “Les voix de la démagogie et de l’intolérance viennent des laïcs en Tunisie “.
Idem concernant les laiquatds en ‘France”.
Je cite : « Les voix de la démagogie et de l’intolérance viennent des laïcs en Tunisie « .
Idem concernant les laiquards en ‘France ».
il reste donc une poignée de juifs en tunisie et la taqiya du parti en nahda s’en sert comme d’un bouclier pour prouver sa soif de démocratie!
On peut s’interroger sur la stratégie d’Ennahda à promouvoir un Juif au pouvoir tunisien ! ??? Un musulman, de quelque tendance qu’il soit, sera toujours antisémite ! L’islam est né de ce terreau raciste envers les Juifs. Quant aux laïcards comme Essebsi, il fait partie des vieux pontes issus de la période bourguibiste qui ressassent toujours la même litanie contre Israël et le peuple juif !
Pourtant, beaucoup de sang juif coule dans les veines tunisiennes ! En Particulier, à Sfax, la ville la plus prospère et la plus laborieuse du pays qui, avant l’arrivée des muzz, était un fief entièrement juif ! Le saint patron de la ville était un israélite mais la plupart l’ignore ! Nous sommes à l’heure des tests ADN et les Tunes seraient bien étonnés d’apprendre leur pourcentage de sang juif !
Cette nomination, c’est l’arbre qui cache la forêt.
Mais peu importe les dessous de cette nomination, réjouissons nous qu’elle soit.
Ne prenons que ce que nous pouvons y prendre. Avec les changements attendus au Proche Orient – en Palestine – sous l’action du Donald, allez savoir ce qui peut se passer dans le monde arabe. Comme le dit ci avant un internaute, “ils serrent les mains qu’ils ne peuvent couper”. Quand ils ont faim, ils sont moins moins cons… Les loups se font agneaux…
Pour le reste ne nous faisons guère d’illusions.