Dans l’Islam, l’une des définitions de l’asabiyya, la « cohésion sociale », chère à Ibn Khaldoun, est une forme de solidarité sociétale intouchable qui s’exerce au sein du groupe politique (nationalisme), social (éducation, niveau économique, relations) ou familial. C’est dans ce dernier univers qu’elle prend son sens le plus « tribal ». À notre époque moderne, le terme peut être synonyme de solidarité, toutefois, il a souvent une connotation négative car il place les règles de fonctionnement du groupe au-dessus des lois, des circonstances et des événements qui, dans d’autres sociétés, s’agissant de la famille, seraient considérés comme faisant partie de la sphère privée.
Au sens négatif, le terme signifie « clanisme » ; au cours des dernières années il a souvent été utilisé dans les pays du Proche et du Moyen-Orient, mais on le retrouve aussi dans le contexte politique, économique et social en Tunisie, en Algérie et au Maroc. Dans ces pays musulmans dont les ressortissants disent pratiquer un Islam « modéré » par opposition à l’Islam « radical », strictement issu du même Coran, pratiqué notamment par l’Arabie Saoudite et le Qatar, et l’Islam terroriste, pratiqué par… les mêmes.
Il existe donc Bien une forme de Sharia que, par opposition à « dure » nous pouvons qualifier de « douce », – culturelle et sociale, mais non létale – paradigme d’une culture modelée par la religion depuis quatorze siècles. Cette Sharia « douce », soigneusement entretenue, est maintenue au premier plan par une majorité d’hommes à différents étages de la société, même les plus élevés. Bien qu’ils s’en défendent, ils restent les tenants d’une morale passéiste souvent réductrice pour la – vraie – liberté des femmes.
Pour les « français » originaires d’Afrique du Nord, « L’Asabiyya », exprime également l’idée, malgré une modernité affichée – mais au fond pas assumée -, qu’une femme qui se considère libre – veuvage, divorce ou célibat – si elle n’est pas animée d’un grand courage moral pour se libérer des contraintes culturelles et cultuelles, n’aura bien souvent aucune chance de s’opposer à la volonté de son entourage masculin, père, frère ou fils, voire cousin ou voisin, membres omnipotents du clan. Elle restera dès lors confinée dans ce rôle de femme soumise, imposé par l’influence récurrente de la religion dans la construction et le développement socio-culturels, même si elle est engagée dans une véritable et sincère quête identitaire universelle ; comprenez Occidentale. Seules quelques-unes réussissent cette prouesse avec ce courage moral évoqué plus avant, mais en général avec la conséquence de l’exclusion, parfois la violence. S’exposer de la sorte, même en France dans les cercles sociétaux musulmans, signerait pour celles qui voudraient s’émanciper aujourd’hui, au mieux une mise à l’écart discrète, au pire une « fatwa » et les violences physiques qui vont parfois avec, comme on a pu le voir à diverses reprises dans l’actualité récente avec des crimes « d’honneur ».
Dans cette nouvelle société occidentale dévoyée que l’on veut nous imposer, les exemples de femme musulmanes ou occidentales converties sont nombreux qui mettent en exergue cette influence sournoise qui se manifeste à tout moment, inconsciemment ou volontairement, par une auto censure de certains comportements pourtant tout à fait normaux. Ces comportements, dans la culture musulmane, pourraient en effet entraîner l’opprobre ou un jugement négatif des proches de même confession quand il s’agit d’un mariage mixte. Cette influence bride, voire interdit toute velléité de liberté parfaitement assumée, malgré une posture affichée comme moderne dans la forme, mais qui, considérant le fond, est continuellement et partout assujettie aux dogmes de cette Sharia « douce ». Ce mode de vie dual est trompeur car constamment mis en résonance avec l’image de la société faussement occidentalisée de laquelle il ne peut jamais s’extraire. Dans le cercle familial, amical ou social, l’agrégat culturel et confessionnel reste présent chez la majeure partie des musulmans. Cela favorise en tout temps des comportements qui entraînent mensonges, dissimulations ou faux-fuyants – pour rester dans le périmètre strict du culturellement et du cultuellement correct claniques – qui obèrent souvent la qualité des relations humaines avec les autres cultures et qui deviennent problématiques, voire impossibles en fonction du degré de croyance et de pratique de la religion.
Par exemple, une femme, en Afrique du Nord ou dans la communauté nord africaine en France, veuve et financièrement autonome, libre selon nos critères universels, qui pourrait vivre une deuxième vie, comme « un automne flamboyant » (C/f titre du livre de la romancière marocaine Anissa Bellefqih), qui souhaiterait sincèrement profiter de son dernier parcours dans la sérénité, quelles que soit la force de sa détermination, restera soumise à la Sharia « douce ». Dans une grosse partie des sociétés marocaine, algérienne et tunisienne, pour ne citer qu’elles, après avoir assumé son rôle d’épouse et de mère, une femme veuve n’aura d’autre rôle que celui de grand-mère, à l’exclusion de toute autre possibilité, sous le regard vigilant et réducteur des membres mâles de son entourage familial. Aucune nouvelle relation sentimentale ne sera adoubée par ces membres, surtout s’il s’agit d’un « koufar » dans la mesure où ils restent les seuls éléments masculins (en dehors des enfants et petits-enfants mâles) dignes de recevoir les attentions de cette femme dont, par ailleurs, ils assurent la tutelle morale quand elle n’est pas aussi juridique comme c’est le cas dans certains autres pays musulmans comme l’Arabie Saoudite.
Il s’agit donc Bien de la Sharia et, pour « douce » qu’elle soit, elle est tout aussi moralement violente et liberticide dans la société que la « dure », celle qui est mise en œuvre dans les régions du monde qui occupent aujourd’hui l’actualité. Comme « l’Islam modéré » qui intègre les gènes de l’Islam « pur », cette Sharia « douce » porte en elle les gènes du fonctionnement archaïque d’une société restée profondément patriarcale et passéiste. Souvent en accord avec une partie de la société féminine soumise – même s’il existe des exceptions notoires – ces sociétés maintiennent la femme sous une domination machiste sournoise essentiellement issue de l’interprétation stricte du Coran dont la Sharia est l’un des fondements religieux essentiel.
C’est la raison pour laquelle il apparaît important de dénoncer aussi cette Sharia « douce » qui s’applique dans la plupart des « clans » présents dans les pays Occidentaux, infiltrant insidieusement notre culture qui, depuis longtemps, a donné aux femmes la liberté essentielle dont elles sont en droit de profiter dans nos sociétés qui sont, à ce jour et pour longtemps encore espérons-le, les plus modernes au monde.
La reconnaissance sociale telle que nous la pratiquons, travail, responsabilités politiques et sociales, mais également les arts, peinture, musique écriture, poésie, et bien d’autres activités nobles sont les armes qui peuvent, elles aussi, servir ce combat d’un féminisme constructif face à l’intolérance des sociétés musulmanes. Les femmes courageuses qui se lèvent contre l’obscurantisme musulman, comme on le voit en Algérie ou, depuis peu en Iran, pèseront dans l’évolution de ces pays vers des constitutions civiles débarrassées des scories religieuses comme il semble que ce soit le cas en Tunisie depuis la déclaration du président Béji Caïd Essebsi le 18 août dernier « La religion, le Coran et ses versets ne nous concernent pas. Nous n’agirons que dans le cadre de la Constitution, en dehors du Coran. Dire, dans ce contexte, que la Tunisie possède une référence religieuse est une grave erreur ». Espérons que cette déclaration sera suivie d’effets, malgré la religion, toujours en embuscade en Tunisie comme je l’écrivais en 2014. N’oublions pas ici également le dur combat mené par les femmes Yezidis contre l’Etat Islamique en Irak et celui de la victime collatérale involontaire de l’intolérance musulmane, Asia Bibi au Pakistan, jeune chrétienne menacée de pendaison pour avoir bu l’eau d’un puit réservé aux musulmans.
Celles qui ne sont pas dans un état d’esprit constructif et évolutif, la très large majorité, il faut le souligner, incluant les européennes converties à l’Islam seront, espérons-le, beaucoup plus avisées pour le futur de leurs enfants que les hommes à qui elles se donnent qui se tiennent à l’écart d’une religion gynocide omnipotente dans les pays musulmans et de plus en plus en Occident du fait de la permissivité des édiles politiques et de la naïveté d’une partie de la population.
L’Islam continue inlassablement d’œuvrer à la dégradation dangereuse des sociétés Occidentales quant, pour seule réponse, elles se couvrent insidieusement ou naïvement d’un voile pudique tissé du fil solide des pratiques sociétales et religieuses d’un autre âge. Gardons-nous plus que jamais d’un angélisme tolérant et dangereux pour notre Histoire, notre culture et l’avenir de nos filles, de nos petites filles et des générations de femmes qui suivront.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Louis Chollet pour Dreuz.info.
Allah a dit DANS le coran… pour les femmes etc…
Le juridique sociétal, familial est basé sur les conditions de vie du prophète et de ses révélations hypnotiques. C’est entré dans les moeurs et la vie quotidienne de chaque musulman (avantages) et de chaque musulmane qui doit considérer l’homme comme un modèle mahomet. Sans l’homme muzz les femmes n’ont aucun droit… Cela vous l’avez bien décrit ci-dessus. C’est tellement lié aux versets coraniques que c’est IMPOSSIBLE de le changer, c’est devenu un genre de cancer incurable pour ces pays.
Par contre en occident laisser faire la charia douce ou dur est une erreur monumentale, incommensurable pour les femmes. Le retour à l’obscurantisme et enclenché. La seule issue de l’occident interdire le juridique à deux vitesses loi de l’Homme et la loi divine ou coranique pour/contre les femmes.
LA RELIGION EST UNE AFFAIRE PERSONNELLE ENTRE SON CRÉATEUR ET SOI-MÊME ET NE DOIT SOUS AUCUNE CONSIDÉRATION FAIRE L’OBJET DE L’ESCLAVAGE DE CEUX ET CELLES QUI NE VEULENT PAS S’Y CONFORMER ET CE PEU IMPORTE LE TYPE DE SECTE.
cancer incurable ??? LA médecine à fait d’énormes progrés!!!! alors il n’y a plus de cancer incurable sauf…. si on laisse faire! alors courage qu’elles consultent§!
Personnellement je ne suis pas pour une ingérence exagérée.
Nous n’avons pas à nous immiscer dans les cultures étrangères quand elles sont vécues en dehors de notre pays, ni même pour quelques traditions, quand ce n’est pas dans l’espace public français.
Bien sur certains Droits de l’Homme (et de la Femme orientale en particulier), sont à défendre, bec et ongles.
vous vous contredisez… vous ne pouvez pas défendre le droit des femmes sans aller contre la culture et les coutumes des musulmans…
@othon,
Vous avez peut-être raison. Mais il existe plus d’un milliard de musulmans, et tous ne sont pas des extrémistes, même si en ce moment de nombreux rendent la vie quasi-impossible, aux quatre coins de la terre…
Mais pour les autres, bien entendu que la condition des femmes est intolérable, et même si cela ne semble pas être notre problème, il me semble que nous devons lutter pour les aider…
Il y a d’autres multiples choses dans la charia qui sont aussi choquantes. Certaines méritent aussi que l’on s’en mêle…
Mais l’Islam ce n’est pas que cela, et je parle d’ingérence quand c’est un mode de vie (à pratiquer chez eux, ou en privé).
Mais tout ceci est complexe, et il est possible que je me contredise. Rien n’est tout noir ou tout blanc. Je ne pense pas avoir de solution, et ce n’est pas la soi-disant bienveillance des gauchistes qui aiderait les musulmans qui aimeraient que leurs Lois soient moins barbares…Au contraire ces bisounours encouragent les extrémistes et savent très bien qu’il est difficile dans un milieu hostile de se montrer un opposant.
S’ils le font (Il en est qui ont essayé) qui les défend ? Aucun “bienfaiteur auto-proclamé” des musulmans, surtout des terroristes.
femme orientale !!??? vous êtes sur!!
Il n’y a ni charia douce ni charia dure : il n’y a que la charia que l’on applique plus ou moins strictement.
Question : Combien de personnes sont capables de courir le marathon ? Combien de personnes sont capables de courir un marathon par jour ? Jusqu’à quel âge les rares qui courent un marathon par jour peuvent-ils encore le faire ?
Il en est de même pour la charia qu’il sera demandé d’appliquer toute sa vie. Donc ou met en place des évitements et des mensonges pour faire croire qu’on est un marathonien quotidien. L’islam, c’est la tromperie instituée.
charia douce ou sévère! foutaise! seule l’application du texte doit être retenue!
2:224 vos femmes sont pour vous un champ labouré, approchez vous d’elles comme vous voudrez
2 : 229 les femmes ont des droits semblables à ceux des hommes mais les hommes ont un degré de prééminence sur elles (qu’on m’explique cette logique!)
2 : 228 à 238 (divorce; droits de lhomme de répudier mais rien sur les droits de la femme de divorcer)
3 : 16 ceux qui craignent allah se trouvent auprès de leur seigneur des jardins , ils y demeureront éternellement; il s’y trouvera aussi des conjointes purifiées
4 : 4 épousez 2, 3 ou 4 femmes (rien sur la polyandrie!)
4 : 12 un garçon aura autant que la part de deux filles
4 : 35 les hommes sont les gardiens des femmes parce qu’allah a fait que les uns surpassent les autres
4 : 177 un homme aura en héritage autant que la part de deux femmes
7 : 190 c’est lui qui vous a créé d’un seul être, la femelle et qui a tiré son autre moitié afin que le mâle put trouver la tranquillité en elle
27 : 32 dites aux croyantes qu ‘elles restreignent leurs yeux et veillent sur leurs parties intimes; elles ne doivent pas exposer leur beauté naturelle et qu’elles tirent sur leurs poitrines les voiles dont-elles se couvrent la tête
30 : 22 allah a créé des épouses pour vous
33 : 34 restez avec dignité dans vos maisons et ne vous embellissez pas dans le style de l’embellissement des jours de l’ignorance d’autrefois
33 : 60 dis à tes épouses et à tes filles et aux femmes des croyants qu’elles doivent ramener sur elles une partie de leurs vêtements extérieurs de la tête par-dessus le visage; il est plus probable qu’elles puissent ainsi être distinguées et ne soient pas importunées
65 : 2 les femmes ne doivent pas partir de leurs habitations d’elle mêmes à moins de commettre une indécence manifeste
78 : 34 (pour les pieux) des jeunes filles aux seins bien formées
Vous citez la sourate 4, intitulée LES FEMMES.
Savez-vous quels en sont les premiers mots ?
Ô, HOMMES !
L’islam a toujours infantilisé la femme la réduisant à une éternelle irresponsable ! J’avais noté un axiome qu’on enseignait dans les unités antiterroristes : “Tirez d’abord sur les femmes car elles sont plus létales ! Elles ont plus de choses à prouver et sont plus fanatiques, moins susceptibles d’éprouver des doutes ou des arrières-pensées que leurs alter-ego masculins ! Elles sont plus déterminées à aller jusqu’au bout! Lorsqu’une femme prend une arme et pose le doigt sur la détente, il y a de fortes chances que le corps de quelqu’un se voie gratifié d’un trou supplémentaire!”
Ces pauvrettes soumises qui se couvrent d’un voile pudique et se prosternent sous les ordres des barbus sont en réalité des vipères lubriques !
lubrique??? juste en rêve alors de toute mannière nous ne nous aimons pas et faisons semblant de nous supporter
Ma foie CETTE SECTE-Lè DOIT DISPARAITRE
J’adhère à la conclusion de cet article très intéressant, mais allez faire comprendre la menace qui pèse sur nous à des personnes qui ne croient que les médias propagandistes.
Personnellement, j’essaie d’expliquer autour de moi le danger que nous courons, ainsi que nos filles et petites-filles. Je ne récolte que de l’indifférence ou de la résignation, voire encore des réactions irritées
ET oui car de mon cotè même constat risque même de perdre des “””ami-es””” qui ne comprennent pas mon inquiétude et me tance sommes en totale opposition ce qui n’était pas avant CE problême c’est grave car ça fou la zizanie de partout et c’est ce qu’ils désirent
On perçoit l’arrivée d’une force qui va faire disparaître de la surface de la terre tous les suppôts de l’islam.
Ca sera peut-être l’excommunication de ce genre par le Pape .
La victoire des votes populistes qui devront faire face à la violence immédiate des illégitimes en Occident avec à leurs têtes les islamo-gauchistes encore dans les ténèbres de leurs impunités.
La puanteur de leurs mœurs qui va mettre en colère les femmes européennes qui diront à leur maris de se comporter en homme.
On peut déjà voir parmi les gilets jaunes beaucoup de jeunes européennes. C’est le retour des walkiries pour défendre la gentille vie judéo-chrétienne et garder le droit à la minijupe.
L’islam est foutu, les mahométans vont pas tarder à s’entretuer pour prouver qu’ils sont convenables pour rester. Il n’en restera pas beaucoup. Avec leur besoin de tuer, en l’espace d’une nuit ils peuvent passer de 1000 000 000 à 500 000 000. La culture arabo-musulmane ferait là une bonne surprise d’héroïsme écologique et on valoriserait leur sens de l’écologie les encourageant à persévérer.
Le concept hautement laïque de la Bible dit simplement que ce qui n’est pas conforme à l’évangile soit maudit, malédiction ce dit “alla” en hébreu.
Que les écoles enseignent l’obscurantisme va provoquer d’avantage de famine.
IL ne faut pas laisser prendre racine….. lorsque lecture faite, on ne peut que vouloir foutre dehors ces principes.. suffit pas d’écrire de dire NON maintenant il faut soutenir toute personne voulant éradiquer ce fléau.