La Grande-Bretagne a refusé l’asile à Asia Bibi, une chrétienne pakistanaise injustement accusée de délit de blasphème et condamnée à mort, par crainte que des musulmans ne causent des problèmes de sécurité et des troubles dans certaines parties de la communauté pakistanaise.
The Guardian, premier média de gauche britannique, équivalent en Grande-Bretagne du Monde et du New York Times, est furieux (1) – et pour une rare fois, je suis d’accord avec lui – que le droit d’asile, qui a été inventé par les nations démocratiques pour sauver des vies humaines menacées à l’étranger – exactement le cas d’Asia Bibi – ait décidé de renoncer à ce principe humanitaire fondamental.
Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.
Vous l’aurez sans doute remarqué, les médias français sont restés d’une discrétion totale. Pas un mot.
La névrose médiatique a atteint un niveau où ils font leurs gros titres pour un militant antisioniste à qui l’entrée en Israël a été refusée, et pas une ligne pour une chrétienne condamnée à mort pour blasphème, et qui s’est vue refuser l’entrée en Grande-Bretagne !
Dans leur folie schizophrénique destinée à innocenter l’islam quel qu’en soit le prix, ils sont allés jusqu’à renoncer à faire leur métier, et ont tous décidé comme un groupe dépendant les uns des autres de ne pas parler du scandale.
Dans Libération, l’un des seuls qui évoquent le sujet (2), Jacques Pezet est tombé dans la bêtise la plus crasse en accusant ses confrères du Telegraph (3) et du Huffington Post (4) de tricher – simplement pour ne pas reconnaître l’intolérance et le danger que représentent les musulmans pakistanais britanniques. Et bien entendu, dans sa malhonnêteté intellectuelle, il ne fait aucune référence au coup de gueule du Guardian – à moins qu’il ait été trop fainéant pour le lire.
Au-delà de la trahison par les médias de gauche des valeurs qu’ils disent défendre – après tout, ils nous assènent à longueur d’année que nous devons accepter les milliers de migrants en danger, et si nous osons affirmer qu’ils ne sont pas vraiment en danger, alors nous sommes des racistes – cette jeune femme dont la vie est menacée nous conduit naturellement à faire un tragique constat :
Lorsqu’on accepte dans son pays une communauté dont une partie d’entre-elle, même ultra-minoritaire, rejette totalement nos valeurs, sous peu nous finissons par abandonner nos propres valeurs, fussent-elles largement supérieures à celles des nouveaux arrivants.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
(1) The Guardian
(2) Libération
(3) The Telegraph
(4) Huffington Post
Il est fort probable que la CEDH(*) désapprouverait tout pays européen qui serait désireux d’accueillir Asia Bibi; ceci en raison d’une probable flambée de violence émanant de la communauté musulmane.
L’Aquarius serait en route pour le Pakistan. A confirmer…
(*) Et surtout, ne dites pas que le prophète était pédophile
https://www.dreuz.info/2018/10/26/la-charia-vous-y-etes-la-cour-europeenne-juge-quinsulter-le-prophete-mohammed-nest-pas-protege-par-la-liberte-dexpression/
les anglais autrefois phares de la liberté en sont là:
mettre en prison tommy robinson qui osa dénoncer les crimes des gangs pakistanais
refuser l’asile à asia bibi
élire un maire de londres musulman
etc
La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force.
G. Orwell – Roman 1984
Allons, allons, JPG, pas de gros mots ! Oui ! Vous avez dit “supérieur” ! C’est intolérable ! Et la sacro-sainte égalité ?
Cf… votre chute “… , fussent-elles largement supérieures à celles des nouveaux arrivants.”
Le titre du Guardian dit “Pakistan mob” ce qui se traduit plutôt par “la populace pakistanaise” ou “la foule pakistanaise” que par “la mafia pakistanaise” .
Le mot italien “mafia” se dit également “mafia” en langue anglaise.
Il fut un temps où l’Angleterre était forte et courageuse et osait faire face vaillament à l’adversité. J’ai regardé avec beaucoup d’émotion le film “Dunkerque” et au plus profond de mes tripes, je me sentais anglais. Je me sentais encore proche des sujets de sa gracieuse Majesté, lorsque le gouvernement britannique a prodigué tout ce qui était nécessaire et indispensable pour protéger Salman Rushdie d’une fatwa mortelle à l’époque des “Versets Sataniques”. Nous sommes en 1989 et l’honneur n’était pas un mot vain. De nos jours, sous les coups de boutoirs du politiquement correct, de la démission de nos politiques plus intéressés à faire du clientélisme, nous ne connaissons plus que la périphrase qui se veut accommodante avec le plus grand nombre, mais surtout avec les minorités les plus agissantes. Ajoutez-y une pincée des droits de l’homme à la sauce progressiste et vous aurez un goût assez précis de ce que représente la soumission avec son corollaire de complaisance et de duplicité.
L’Angleterre a capitulé sur ses valeurs fondamentales au motif d’un modèle du vivre-ensemble qui annihile toute critique à l’intérieur de la bien-pensance et du camp du “Bien”.
En s’interdisant de défendre BIBI pour des motifs honteux et bassement électoraliste, l’Angleterre vient d’offrir un enterrement de première classe à la civilisation occidentale en léchant le cul du diable.