Trois citations de Johann Wolfang von Goethe (1749-1832) qui peuvent vous éclairer alors que la colère vous emporte.
“J’aime mieux commettre une injustice que de souffrir un désordre.”
Le 20 septembre 1792, Goethe participa à la bataille de Valmy en tant qu’assistant du duc Karl August de Saxe. Comme François-René de Chateaubriand, il considérait que la révolution française était un péril pour l’Europe.
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Le 13 octobre 1806, sa maison de Weimar fut saccagée par les soudards de Bonaparte. La rapine remplaçait la logistique au sein de l’armée française. C’est après ce drame qu’il trouva cette phrase qui allait devenir une citation.
Le recours à un militaire va se poser avec acuité si le chaos s’installe un peu partout en France car le gouvernement fantoche des énarques prendra la poudre d’escampette au premier coup de feu tiré sous leurs fenêtres. Ces gens sont sélectionnés sur leur duplicité et non point sur leur courage.
“Quel est le meilleur gouvernement ? Celui qui nous enseigne à nous gouverner nous-mêmes.”
Goethe donne la réponse aux égarés qui s’interrogent sur la suite à donner à leur ras-le-bol fiscal.
Prenez votre destin en main en sortant de la sécurité sociale ! J’en fis la demande officielle à mon ministère des Affaires Étrangères. La direction des affaires juridiques me répondit que la sécurité sociale était obligatoire pour tout le monde en France. Quelques années plus tard, le monopole de la sécurité sociale fut déclaré illégal par l’arrêt BKK du 3 octobre 2013 de la Cour de Justice de l’Union européenne.
Laurent C est un Français courageux. Il a tenu un blog incitant les gens à sortir de la Sécurité Sociale. Il a aussi écrit un livre « Je quitte la Sécu. »
Le 22 février 2018, le tribunal correctionnel l’a condamné à cinq ans de prison avec sursis et 30.000 € de dommages et intérêts pour avoir incité les gens à quitter la sécurité sociale. C’est le code de la sécurité sociale qui prévoit cette peine. La sécurité sociale est à la fois juge et partie ! La France n’est pas un État de droit. Les 30.000 € de dommages et intérêts ont été versés au RSI (régime social des indépendants) et à l’ACOSS (agence centrale des organismes de sécurité sociale) qui se sont porté partie civile. Bien qu’il ait déjà dépensé 10.000 € pour ses frais d’avocat, Laurent va faire appel de cette condamnation ignominieuse contre la liberté individuelle. Qui se soucie de son combat solitaire ?
“Les pauvres gens ne soupçonnent jamais le diable, quand même il les tiendrait à la gorge.”
Dans l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, le psychiatre italien Adriano Segatori donna un entretien à un journal suisse sur la dangerosité du candidat Macron. Selon lui, il est un dangereux psychopathe. Quand j’ai averti des amis, personne n’a voulu m’écouter. Pire, certains ont rompu toute relation avec moi en raison de mes opinions politiques.
Le lendemain du vote, je fus choqué de découvrir que Macron avait été élu avec 66.10 % des suffrages exprimés. Ce n’était pas tant le score qui m’affligeait mais sa proximité avec le chiffre 666, celui de la bête décrit dans l’Apocalypse de Jean de Patmos, déjà présent dans le livre du prophète Daniel durant la captivité du peuple juif à Babylone sous Nabuchodonsor II.
Le chiffre 6 désigne quelque chose d’incomplet ou de défectueux du point de vue de Dieu ; il est aussi associé à ses ennemis.
En revanche, le chiffre 7 représente ce qui est complet ou parfait. Le monde a été créé en sept jours dans la Genèse ; la semaine contient sept jours.
Le nombre 666 souligne clairement qu’aux yeux de Dieu, les gouvernements ont complètement échoué. Ils sont incapables d’apporter la paix et une sécurité durables. Surgi de nulle part, Macron a été élu en jouant une opération de séduction auprès des bobos.
“Les braves gens ne savent pas ce qu’il en coûte de temps et de peine pour apprendre à lire. J’ai travaillé à cela quatre-vingt ans, et je ne peux pas dire encore que j’y sois arrivé.”
Après avoir lu mon article sur les gilets jaunes, l’internaute Fox69 écrit : « Monsieur Martoïa, vous êtes un prétentieux. J’espère ne plus vous revoir sur Dreuz. »
Je vais suivre son conseil en retournant à la lecture laborieuse de la Montagne Magique (Der Zaubergerg) de Thomas Mann avec mon vieux dictionnaire Langenscheidts qui n’a plus de couverture et dont les pages sont écornées. Après avoir abandonné la langue de Goethe pendant un quart de siècle, j’ai eu beaucoup de mal à m’y remettre.
Une neige fine comme de la farine tombe sur les carreaux de mes fenêtres. C’est sans doute la faute du réchauffement anthropique.
Auf Wiedersehen !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Bernard Martoia pour Dreuz.info.
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Monsieur Martoïa j’apprécie cet article, ou texte sur Goethe…
Il est vrai que je n’avais pas beaucoup aimé celui sur les gilets jaunes…
Mais ce serait dommage de ne plus revenir sur Dreuz…
De toute façon, on ne peut plaire à tout le monde…
Et certains sujets sont plus délicats que d’autres…
Au plaisir de vous retrouver sur Dreuz…
Bien à vous
Texte évidemment très intéressant. Bien vu. Merci M. Martoia de la part d’un autre Bernard. Le chiffre 6 est une énigme et 666 est cité dans l’Apocalypse selon St Jean qui a inspiré de nombreux artistes dont Iron Maiden pour son “Number of the Beast”, dont le chanteur est un croyant qui vous dira: “Dieu est là à nos côtés, c’est clair. Il n’y a pas de doute. Mais qui est-ce et que veut-il, c’est autre chose”. Le six et ses multiples nous viennent des Babyloniens (24 heures dans une journée, 360 degrés pour le cercle, 60 minutes dans une heure, 60 secondes dans une minute etc.). C’est un chiffre étrange.
Question: peut-on quitter la sécurité sociale et le système de retraite, tous deux voleurs de vies basés sur le ponzisme pyramidal? Si oui, alors cela veut dire pratiquement plus d’impôts sur le revenu. Qu’en est-il?
Moi, j’espère vous revoir sur Dreuz. Vos articles sont toujours très intéressants.
“Le 22 février 2018, le tribunal correctionnel l’a condamné à cinq ans de prison avec sursis et 30.000 € de dommages et intérêts pour avoir incité les gens à quitter la sécurité sociale. C’est le code (actualisé aurait-il fallu précisé) de la sécurité sociale qui prévoit cette peine.”
Oui, la loi qui apportait cette condamnation a été signée notamment par Alain Madelin… un libéral !!!!
“En revanche, le chiffre 7 représente ce qui est complet ou parfait.”
Nous avons une expression locale qui dit “être ensepté !”
Elle est relative à un score duquel l’on n’arrive pas à sortir, en d’autres termes d’une perfection dont on serait prisonnier.
Je contrôle sur internet si on fait état d’ensepté. Je note alors que le mot existe dans l’ouvrage “La boule de fort par noms et par mots”.
Ensepté, ée adj. (mot du patois angevin, de en et de sept)
Jeu de boules de fort
Etre ensepté : à la boule de fort, avoir 7 points.
Syn. Etre dans le puits
Je suis du bassin de Rennes où l’on utilise ce mot dans le sens d’être dans le puits.
Je pense alors à une autre expression que je n’ai entendue que de la bouche de ma mère s’énervant : “Ah mais le diable les chie”, cela pour dire qu’il y en a en abondance, que cela ne s’arrête pas. Et là de me souvenir que le zéro avait été qualifié de chiffre du diable lors de son réintroduction en Europe par Leonardo Fibonacci, chiffre du diable car il permettait de faire des opérations sans lui juger impossible, opération sur les grands nombres (Leonardo Fibonnaci voulait calculer le nombre de lapin obtenue avec une lapine, cela au bout d’un certain temps, avec la duplication des lapins que l’on connait).
Et là, je m’interroge “Pourquoi la langue de Goethe”, de ces allemands dont le nom même veut dire “errants” (ainsi la prédilection de Merkel pour les migrants ?) alors que notre patois regorge de ressource restées inexploitées ?
Tiens, Bernard, ce commentaire trouvée sur le dernier post de Charles Gave, lequel désigne aussi un bouc émissaire, mais quid de l’approche de René Girard alors ?
Commentaire signé Francis : ” Les Gilets Jaunes que j’ai vus à l’entrée des autoroutes ce we, n’avaient rien à voir avec les entrepreneurs internationaux de la charcuterie, ou les séducteurs bêtement heureux ou encore moins avec les partenaires d’une affaire financière, ils m’avaient l’air d’être de vrais mélenchoniens, des pro de la contestation qui pourraient manifester contre le jaunissement des feuilles de vignes en automne.
Ceux-là même qui d’ordinaire demandent toujours plus d’impôts…..à prélever aux autres.
Baisser les impôts, c’est baisser la dépense publique, donc revoir les fameux acquis sociaux. Avec un tel programme, mieux vaut ne pas trop compter sur le soutien des gilets jaunes.” https://institutdeslibertes.org/une-immense-decouverte-de-lidl/
Version sonore de votre lien :
https://www.youtube.com/watch?v=XvrJaFTWpl0
Monsieur MARTOIA,
Vous suscitez des commentaires variés et c’est ce qui fait la richesse d’une réflexion.
La devise du mensuel Causeur est: ‘Surtout si vous n’êtes pas d’accord’. Adoptez-la !
Bleib hier, bitte.