Publié par Jean-Patrick Grumberg le 20 novembre 2018

Les législateurs suédois vont voter la semaine prochaine sur une proposition islamophobe : la répression du mariage des enfants.

La mesure fait écho aux mesures prises par certains pays à la suite de l’arrivée massive de musulmans en Europe, pour qui le mariage avec des fillettes est conforme à la charria, du fait que leur prophète a épousé une fillette de 6 ans – mais il est important de préciser qu’il a attendu qu’elle ait 9 ans pour le consommer.

L’interdiction actuelle des mariages pour les personnes de moins de 18 ans serait étendue, si le projet de loi est approuvé, pour invalider les unions d’étrangers réalisées à l’étranger. Les couples qui souhaitent rester ensemble devront attendre jusqu’à 18 ans pour se remarier, parce qu’il est évident que les fillettes ne subissent aucune pression familiale, et qu’elles décident librement et en toute indépendance d’esprit de rester ou pas avec les maris qui leur ont été imposés.

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Le projet de loi et d’autres sont largement considérés comme le reflet des défis que pose l’intégration des millions de migrants musulmans qui sont arrivés en Europe depuis 2015 : doit-on accepter leur modèle de société, ou devenir islamophobe et leur imposer de renoncer à ce qui correspond à leur religion.

“Nous devons laisser les enfants être des enfants, qu’ils viennent de Suède ou d’un autre pays”, a déclaré My Hellberg, de TRIS, ou de la Young Women’s Rights Society (YWRS), qui gère des refuges et des campagnes contre la violence domestique et les crimes d’honneur pour laver la honte aux familles.

Le mariage des enfants affecte essentiellement les filles, et il augmente leurs chances d’abandonner l’école, de vivre dans la pauvreté et de devenir victimes de violence domestique, constate YWRS.

Le nombre de demandeurs d’asile, de réfugiés, et de migrants illégaux mineurs et mariés à travers l’Europe n’est toutefois pas connu, et les groupes de défense des droits estiment que de nombreuses unions ne sont pas enregistrées.

La plupart des pays européens autorisent encore le mariage avant l’âge de 18 ans dans certaines circonstances, comme le “consentement” parental ou l’approbation d’une autorité judiciaire ou gouvernementale.

  • Aux États-Unis, le Delaware est devenu cette année le premier État à interdire le mariage à toute personne de moins de 18 ans sans exception.
  • Au cours des trois dernières années, les Pays-Bas, le Danemark et la Norvège ont soit interdit le mariage des enfants, soit étendu leur interdiction au mariage des jeunes étrangers mariés à l’étranger.
  • Un législateur britannique a également déposé un projet de loi visant à interdire les mariages de moins de 18 ans en Angleterre et au Pays de Galles.

Le législateur suédois devrait voter sur cette proposition ce mercredi.

En 2016, l’Agence suédoise des migrations a déclaré qu’elle avait identifié 132 cas d’enfants qui se sont déclarés mariés sur des demandes d’asile, mais a reconnu qu’il y en avait probablement davantage.

La même année, plus de 1 400 enfants étrangers mineurs étaient mariés en Allemagne, selon le Registre central des étrangers du pays.

En 2017, l’Allemagne a interdit tous les mariages de personnes de moins de 18 ans. Depuis le début de l’année, le nombre officiel d’étrangers mineurs mariés a chuté à moins de 300, mais l’organisation de défense des droits des femmes Terre Des Femmes a déclaré que le nombre réel était probablement beaucoup plus élevé.

“Nous craignons que de nombreuses filles qui viennent maintenant en Allemagne mentent sur leur âge ou prétendent qu’elles ne sont pas mariées pour que leur mariage ne soit pas déclaré nul”, a déclaré Monika Michell, experte sur le drame des crimes d’honneur pour Terre Des Femmes en Allemagne.

“Ce serait une bonne chose pour le gouvernement suédois de montrer au monde que nous protégeons les enfants contre le mariage des enfants”, a déclaré Sara Mohammad, dont le frère l’a menacée d’une Kalachnikov sur la tempe pour la forcer à épouser un homme qu’elle n’avait jamais rencontré et qui a réussi à fuir l’Irak la veille de son mariage.

Les médias ne le mentionnent jamais, car ils veulent réserver le qualificatif dégradant d’islamophobie à ceux qui sont opposés à l’immigration, mais forcer les musulmans à renoncer à ces traditions relève ce la plus vile supériorité colonialiste, qui consiste à décider que les valeurs occidentales sont supérieures à celles de l’islam, et les obliger à y renoncer.

Tout honnête défenseur de la diversité et d’un monde multiculturel et sans frontière devrait s’abstenir d’imposer ses traditions aux migrants, et accepter leurs règles : décapitation et mutilation des membres des voleurs comme en Arabie saoudite, mise à mort des homosexuels comme en Iran, excision des filles comme en Algérie et la plupart des pays musulmans d’Afrique, mariage avec des fillettes comme au Moyen-Orient, la polygamie, l’inégalité entre hommes et femmes devant l’héritage, et bien entendu le voile intégral pour la modestie des femmes.

Le contraire, je le répète, est de la pure islamophobie. Pouah !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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