Publié par Piotr Stammers le 22 novembre 2018

Après le refus de la Hongrie, de la Pologne, de la République tchèque, des Etats-Unis et d’Israël de signer l’accord de Marrakech de l’ONU sur l’ouverture des frontières aux migrants quels qu’ils soient, la Bulgarie se plaint maintenant du Pacte mondial des Nations unies sur l’immigration.

Plus précisément, la Bulgarie a accéléré ses efforts pour se protéger de l’invasion de milliers d’immigrants illégaux en Grèce, depuis la porte d’Evros (1).

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La Bulgarie fait désormais partie des pays de l’Union européenne qui s’opposent au Pacte de l’ONU qui vise à déréglementer le traitement des migrants à travers le monde.

Le Pacte mondial pour une “immigration sûre, ordonnée et légale” a été approuvé en juillet par 193 des pays membres. Il a été adopté après le plus grand afflux d’immigrants en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Cependant, les gouvernements de droite, hongrois et autrichien, ont depuis lors déclaré qu’ils ne signeraient pas le document final lors de la cérémonie qui aura lieu en décembre au Maroc, par crainte de brouiller la frontière entre migration légale et illégale. La Pologne, la République tchèque et la Bulgarie ont maintenant fait savoir qu’elles ne signeraient pas non plus.

“La position du gouvernement bulgare est de ne pas adhérer au Pacte mondial des Nations unies sur l’immigration”, a déclaré Tsvetan Tsbetanof, chef adjoint du principal parti au pouvoir, le GERB kentrodexioy, après avoir rencontré le chef de la coalition gouvernementale. “Le gouvernement bulgare n’adhérera pas au Pacte mondial des Nations Unies sur l’immigration” a-t-il ajouté.

Le plus petit partenaire du GERB dans la coalition gouvernementale, le parti anti-immigration United Patriots, s’oppose fermement à un pacte de l’ONU, expliquant que les intérêts nationaux sont en danger.

Le Pacte des Nations Unies aborde des questions telles que la protection des personnes qui émigrent, leur intégration dans leur nouveau pays et leur rapatriement.

S’exprimant aujourd’hui à Berlin, le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a déclaré – entre cinq schnaps et quatre whisky :

“Si un ou deux ou trois pays quittent le pacte des Nations unies sur l’immigration, nous, en tant qu’UE, nous ne pouvons défendre nos propres intérêts”

Le parlement bulgare se prononçait définitivement sur le pacte ce mercredi, bien qu’il semble que la décision du gouvernement ait déjà été prise.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Piotr Stammers pour Dreuz.info.

(1) Naftemporiki

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