Publié par Guy Millière le 24 novembre 2018

La cote de popularité d’Emmanuel Macron est en chute libre. Elle se situe à 25 % aujourd’hui. Il est vraisemblable qu’elle tombera encore plus bas.

J’ai, pendant la campagne qui a mené à l’élection de ce piètre personnage, souligné qu’il était un produit fabriqué.

J’ai souligné aussi que nombre de ses déclarations étaient si grotesques ou si monstrueuses qu’elles montraient une absence d’intelligence, une cuistrerie et une détestation de la France et de la civilisation occidentale qui auraient dû le conduire vers la porte de sortie, avant qu’il ne soit trop tard.

J’ai dit que ceux qui qualifiaient Macron de “libéral” semblaient ignorer le sens des mots, et que Macron était fondamentalement socialiste.

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J’ai aussi dit qu’il y avait chez lui une dimension psychopathologique inquiétante.

Tous ces points n’ont cessé, au fil des mois, de se confirmer.

Moins de deux ans après l’élection qui l’a porté au pouvoir, dire que Macron a déçu et suscite un mélange de colère, de mépris et de dégoût, est une litote.

Aucune de ses décisions n’a redonné le moindre dynamisme à l’économie et à la société française, qui s’enlisent dans le délitement.

Ses ministres accumulent les déclarations aussi ineptes que les siennes.

Nombre d’entre eux ont déjà quitté le navire en perdition, et l’un d’eux, Gérard Collomb, a récemment décrit un pays au bord du chaos et de la guerre civile.

Cela n’empêche pas Macron de faire preuve d’une extrême arrogance, tant vis-à-vis de la population française que vis-à-vis du reste du monde.

Le fait que cette arrogance soit stérile le rend ridicule et souvent odieux.

Dire à des gens sans emploi qu’il suffit de traverser la rue pour trouver du travail et ce, dans un contexte de chômage élevé, est insultant pour des millions de chômeurs.

Dire ou faire dire que les taxes sur les carburants ont été choisies aux fins de ne pas taxer davantage le travail relève d’un crétinisme absolu.

Les véhicules automobiles sont largement utilisés pour le transport de marchandises et de personnes, et taxer les carburants revient à taxer le travail de ceux qui utilisent des véhicules automobiles pour leur travail ou pour se rendre au travail.

Invoquer aux fins de justifier les taxes susdites la lutte contre le réchauffement global anthropique qui n’existe pas (mais qui le dit encore en France ?) est inepte. Tout particulièrement dans un contexte où le gouvernement français multiplie les embouteillages en asphyxiant la circulation : accroître le temps d’utilisation d’un véhicule accroît considérablement la pollution résultant de l’usage dudit véhicule, car cela accroît la consommation de carburant.

L’arrogance de Macron peut le rendre insultant.

Sa façon de parler des dirigeants européens qu’il qualifie de populistes, en parlant de “lèpre” ou en évoquant le spectre du fascisme des années 1930, est un crachat sur ces dirigeants et sur les peuples qui ont voté pour eux.

Sa façon de parler de Trump et des États-Unis en plaçant ceux-ci dans la catégorie des ennemis possibles d’une “armée européenne” qui n’existe pas et n’existera sans doute jamais est un crachat plus immense encore sur un pays qui a libéré la France et l’Europe occidentale du nazisme, puis libéré l’Europe centrale en faisant tomber l’empire soviétique, et qui a assure encore très largement jusqu’à ce jour la défense de l’Europe.

Donald Trump a réagi de manière acerbe et a remis Macron à sa place de minable.

C’est vraiment le moins qu’il pouvait faire.

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En lisant la presse internationale, on voit très vite que quasiment plus personne ne prend Macron au sérieux.

On remarque que, s’il crache sur Viktor Orban, Matteo Salvini, Donald Trump, les États-Unis, il ne désigne quasiment jamais le danger islamiste, et on trouve cela très suspect. A juste titre.

On n’oublie pas la succession d’épisodes qui ont avili l’image de la présidence de la république française : Gay Pride à l’Élysée pour la fête de la musique, affaire Benalla (accompagnée de la désormais célèbre phrase, “Alexandre Benalla n’est pas mon amant”), photo avec deux délinquants noirs en sueur, et avec doigt d’honneur, à Saint-Martin.

Je ne suis pas du tout certain que le mouvement des “gilets jaunes” soit le début d’une insurrection généralisée du peuple français, mais c’est indéniablement le signe d’une révolte assez large et très légitime.

Cette révolte ne mènera sans doute pas au départ de Macron, et ne le conduira vraisemblablement pas à changer d’attitude.

Elle montre néanmoins que le rejet de Macron par les Français a atteint le niveau de l’irréversible.

Elle montre un désespoir que la nomenklatura régnante, méprisante et infiniment méprisable ne veut pas entendre.

Elle rend cette nomenklatura que j’exècre plus méprisable encore.

Guy Millière
Adapté d’un article publié sur le site les4verites.com

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