Publié par Jean-Patrick Grumberg le 27 novembre 2018

Lorsque des étrangers se présentent à la frontière américaine pour réclamer l’asile politique, ils ne jettent pas des pierres sur les agents de l’immigration, ils n’arrivent pas en agitant le drapeau de leur pays, et ils ne laissent certainement pas leurs femmes et enfants derrière eux dans le pays qu’ils fuient.

C’est à ces signes qu’il est facile pour tout témoin honnête de constater que la caravane de migrants n’est certainement pas composée de réfugiés politiques et demandeurs d’asile.

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Les agents de la police des frontières ont révélé lors d’entretiens télévisés que les migrants qui ont pris d’assaut la frontière entre les États-Unis et le Mexique ce week-end se servaient de femmes et d’enfants comme boucliers humains lorsqu’ils lançaient des pierres sur les agents.

La patrouille frontalière a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule de migrants qui tentaient de traverser la frontière à Tijuana, au Mexique, dimanche. Selon l’agent Rodney Scott, chef de la patrouille frontalière de San Diego, les agents n’ont utilisé les techniques de dispersion qu’après que les migrants eurent frappé plusieurs agents à coup de pierres.

Quarante-deux migrants de caravanes sont entrés par effraction aux États-Unis et ont été arrêtés dimanche, tandis que les organisateurs poussaient des femmes et des enfants à l’avant de la mêlée, a déclaré à CNN un haut responsable de la patrouille frontalière.

“Quarante-deux [migrants] ont traversé la frontière et ont été arrêtés… il y avait de nombreuses personnes qui ont réussi à traverser la frontière”, a déclaré Rodney Scott, agent de patrouille en chef pour le secteur San Diego de la frontière.

Les organisateurs de la caravane ont poussé les femmes et les enfants à l’avant de l’affrontement, a déclaré Scott :

“Ce que je trouve inadmissible, c’est que des gens emmènent intentionnellement des enfants dans cette situation. Ce que nous avons vu encore et encore hier, c’est que le groupe, la caravane comme nous l’appelons, poussait les femmes et les enfants vers l’avant et commençait, essentiellement, à attaquer nos agents.”

Scott a dit que ses agents n’ont pas dirigé les gaz lacrymogènes vers les femmes et les enfants qui ont grimpé vers le mur :

“Nous essayons de cibler spécifiquement les instigateurs, les personnes qui agressent les agents. Mais comme vous l’avez vu, une fois que ce produit chimique est libéré, il passe dans l’air… J’en ai inhalé une bonne partie hier.”

…/…

“La grande majorité [des personnes de la caravane] sont des migrants économiques. S’ils étaient vraiment des demandeurs d’asile, ils auraient marché les mains en l’air et se seraient rendus [aux agents d’immigration].”

Le président du Conseil national de la patrouille frontalière, Brandon Judd, a déclaré lundi sur Fox News :

“La façon dont ces gens se sont précipités sur la frontière était absolument monstrueuse. Ils ont poussé des femmes et des enfants sur le devant, et en se plaçant derrière ces femmes et ces enfants, ils ont commencé à lancer des pierres, des briques de ciment, ils ont commencé à jeter des bouteilles sur nos agents de la police des frontières.

Nous avons été forcés d’agir et nous avons tiré des gaz lacrymogènes dans la zone pour forcer la foule à se disperser.”

Conclusion

Il me paraissait important de vous faire partager ces témoignages, car les médias, qui ont pris le parti de défendre l’idée de frontières ouvertes et d’immigration illimitée, contre la volonté de l’écrasante majorité des populations concernées, ne vous ont certainement pas présenté cette réalité.

Tout comme je doute qu’ils vous aient rappelé qu’en 2013, le président Barack Obama a lui aussi fait utiliser des gaz lacrymogènes contre des migrants illégaux – sans soulever la moindre remarque des médias.

Selon le San Diego Tribune (1) :

“Un groupe d’environ 100 migrants s’était présenté à la frontière à San Ysidro et a lancé des pierres et des bouteilles sur les agents des frontières en novembre 2013. Les agents ont réagi en tirant des gaz lacrymogènes dans la foule et en les forçant à retourner au Mexique.

Mary Beth Caston, une porte-parole de la patrouille frontalière, avait déclaré à l’époque qu’un agent avait utilisé des gaz au poivre pour se défendre lorsqu’il a été confronté à un groupe d’agresseurs étrangers. Au fur et à mesure que le groupe avançait à la frontière, les agents ont utilisé d’autres “dispositifs de recours à la force” pour les arrêter.

Le même jour, la patrouille frontalière avait utilisé la force pour repousser les migrants.”

Le 25 novembre 2014, le président Barack Obama a exprimé le besoin de créer une frontière plus sûre et mieux protégée, et a exhorté le Congrès à travailler sur une réforme de l’immigration :

Là encore, aucun média n’a réagi. Personne n’a critiqué Obama. Les mots qu’il employait étaient similaires à ceux du président Trump, qualifié de raciste pour tenir les mêmes propos.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

(1) The San Diego Union-Tribune

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