Publié par Jean-Patrick Grumberg le 29 novembre 2018

Durant sa campagne, Emmanuel Macron a promis d’ouvrir plus grand les portes de l’immigration, parce qu’il fait partie de ce courant idéologique qui remplace la compréhension par des concepts imposés, et considère que remplacer une population aux racines judéo-chrétiennes (même si pour son malheur elle les rejette) par une population d’origine islamique (dont le livre saint ordonne la conquête du monde) est une chance immense que la France ne doit pas laisser passer.

Le militantisme des “sans frontière” est le nouveau nom de l’internationale communiste, terme qui a été planqué dans les tiroirs lorsque les peuples ont commencé à comprendre – merci à Aleksandr Solzhenitsyn et la révélation des 100 millions de morts du communisme, que cette idéologie est une abomination.

Comme la plupart des dogmes socialistes, l’immigration d’aujourd’hui est destinée à profondément changer la nature humaine, considérée comme foncièrement répugnante parce qu’elle tourne autour de soi, de sa famille et de ses proches et non du groupe et du leader. La théologie de la gauche a pour but de fabriquer un homme nouveau, un être humain conforme et obéissant à des principes qui ont échoué partout où ils ont été imposés.

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Les idéologues

Chaque fois que vous entendez un intellectuel tenir des propos illogiques et qui contredisent le bon sens, vous pouvez être certain que vous avez affaire à un idéologue. La télé les adore. Il y en a à gauche et à droite. Ce sont des gens, aussi éduqués qu’ils soient, aussi éloquents qu’ils soient, et même aussi intelligents qu’ils soient, qui vivent dans des prisons mentales avec le mot dogme gravé sur le front. Ils ne possèdent presque plus de faculté de penser par eux-mêmes. Ne leur reprochez pas de s’obstiner sans se soucier des dégâts qu’ils causeront : ils ont perdu toute faculté de questionner quoi que ce soit de leurs croyances. Douter, remettre en cause, s’interroger, toutes ces choses qui font partie de l’équipement de l’intellectuel les ont quitté.

“Historiquement, nous autres, les êtres humains, nous n’aimons pas ‘les autres’, les gens venus d’autres pays. C’est dans une partie profonde de notre cerveau. Chaque fois que nous voyons des étrangers arriver dans notre pays, nous avons une réaction négative. C’est quelque chose que nous devons consciemment détruire pour nous connecter avec nos semblables. Parce que ce sont des êtres humains”, expliquait hier un activiste de gauche sur Fox News.

Cela les autorise à peindre un tableau en noir et blanc et se lancer dans une politique de division raciale. Les gens qui ne veulent pas d’immigration ne sont pas des racistes. Ce n’est pas du racisme que de ne pas vouloir que son pays change sous l’effet d’une immigration massive. Ce n’est pas du racisme que de ne pas vouloir que sa culture et ses traditions soient diluées sous le poids d’une culture islamique dominatrice, intolérante et exclusive, contrairement à la culture occidentale, tolérante, ouverte et bienveillante.

Dans leur sagesse, les populations sont contre l’immigration. Un récent sondage effectué au Mexique à l’occasion de l’arrivée de la caravane de milliers de migrants venus du Honduras montre que 70% des Mexicains sont hostiles à leur présence. Les peuples occidentaux comprennent, peut-être intuitivement, le danger que représente l’islam. Ils voient ou vivent la dégradation de leur qualité de vie, la montée de la violence, la radicalisation des revendications, et surtout, l’atrocité des attentats commis au nom d’Allah.

Lorsque les dirigeants et les médias se moquent et insultent la majorité de la population qui ne croit pas dans les bienfaits de l’immigration, ils déclenchent un phénomène de rejet qui ne peut que devenir violent.

C’est, aussi étrange et improbable que cela puisse paraître, le message que John Kerry et Hillary Clinton ont exprimé au Guardian ce mois-ci.

Hillary Clinton a expliqué (1) que “L’Europe doit ralentir l’immigration pour lutter contre la progression de l’extrémisme politique.” John Kerry est allé encore plus loin, et a déclaré, toujours au Guardian (2), que “L’Europe a été écrasée par l’immigration, ce qui a provoqué des instabilités en Allemagne et en Italie”.

Clinton a encore dit que “ce rythme de changement démographique donne naissance à des politiques extrémistes”.

C’est bien la première fois que je le dis, Clinton et Kerry ont raison. Lorsque les dirigeants politiques ignorent la population et la démocratie, les peuples recherchent d’autres moyens pour se faire entendre, et cela déclenche des réactions extrêmes.

Pourquoi c’est important

Nous vivons dans un climat de mensonge permanent sur l’immigration.

Le premier mensonge consiste à affirmer que les migrants sont foncièrement meilleurs que les blancs. Que les blancs sont profondément mauvais, racistes et xénophobes. Que tout ce que l’Europe a créé est foncièrement mauvais et pervers, que la culture des migrants est supérieure à celle de l’Ouest.

Si un seul, ne serait-ce qu’un seul de ces préétablis était vrai, c’est vers les pays africains que l’immigration s’opérerait : les blancs fuiraient l’enfer européen tel qu’il est décrit par les médias, pour émigrer vers les paradis africains, culturellement et humainement supérieurs aux Etats fascistes d’Europe.

Mais la réalité est exactement l’inverse.

Si les Européens sont si racistes, si intolérants ; si le colonialisme a fait des Européens un peuple essentiellement abominable, pourquoi les Noirs et les Arabes d’Afrique et du Moyen-Orient viennent-ils vivre en Europe ? Les immigrationnistes ne peuvent pas l’expliquer. Ils ne peuvent pas répondre à cette simple question. Alors ils font ce qu’il faut pour empêcher qu’elle soit posée. Mélenchon vient d’exclure de son parti des cadres laïques qui posent des questions sur l’entrisme syndical et le prosélytisme des musulmans.

Mais les journalistes sont devenus des militants pro-immigration.

Aucun d’entre eux n’est autorisé à formuler la moindre question sur l’immigration sans risquer des sanctions, une mise au placard, un licenciement immédiat puis la mort sociale. Alors ils deviennent hargneux, agressifs, et insultent les Français pour les faire taire et les forcer à obéir à la classe dirigeante.

Les Français ont revêtu des gilets jaunes parce qu’ils en ont ras le bol d’être pris pour des vaches à lait halal. Ils n’ont pas encore parlé d’immigration. Cela ne saurait tarder.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

(1) The Guardian
(2) The Guardian.com/John Kerry Europe

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