Publié par Guy Millière le 29 novembre 2018

Quand Macron est apparu sur la scène politique, j’ai tout de suite écrit que c’était un produit frelaté. Bien peu m’ont écouté à l’époque.

Aujourd’hui, le produit frelaté se révèle d’une toxicité absolue. J’ai noté aussi qu’il y avait une dimension psychopathologique inquiétante chez Macron, et on m’a dit que j’exagérais. La dimension psychopathologique de Macron est désormais flagrante.

Depuis son arrivée au pouvoir, par le biais d’une série d’opérations frauduleuses (élimination de François Fillon, propagande médiatique intensive et hégémonique, diabolisation de Marine Le Pen), l’homme qui a épousé sa mère adoptive et qui se prend pour Jeanne d’Arc se conduit d’une manière telle qu’on peut penser qu’il ne se calmera que lorsqu’il aura réduit le pays à un champ de ruines.

Il avait dit vouloir libérer l’économie (certains, sans rire, l’ont même défini comme un libéral !). Il n’y a rien changé du tout, s’est comporté en socialiste, et a remplacé des taxes par d’autres taxes et les contraintes bureaucratiques par d’autres contraintes bureaucratiques. Chômage et pauvreté sont toujours aussi élevés et, au-delà de subterfuges statistiques, s’accentuent. La croissance est nulle. Une vraie misère gagne du terrain.

Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

Il avait dit vouloir ramener la sécurité. L’insécurité continue à exploser (vols avec violence, agressions sexuelles et viols se font nettement plus nombreux) et il ne se passe pas cinquante jours sans qu’éclatent des émeutes.

Il n’avait pas promis de juguler l’islamisation et l’immigration clandestine, et islamisation et immigration clandestine se poursuivent. La soumission accentuée à l’islamisation du pays est même, à l’évidence, l’un de ses objectifs obsessionnels. Et des agressions au couteau ont lieu chaque semaine, tandis que des bidonvilles dignes du tiers-monde se sont créés en de multiples endroits du pays, et jusque dans Paris.

Son obsession majeure est, clame-t-il, de “sauver la planète” qui ne lui a rien demandé et qui n’a nul besoin d’être sauvée (le réchauffement global anthropique n’existe pas, je reviendrai sur le sujet) et son obsession sert de prétexte à la chasse à l’automobile et à l’automobiliste, à une asphyxie accentuée des voies de circulation, à une répression sans précédent vis-à-vis de quiconque touche un volant, et à un matraquage fiscal qui ne cesse de s’accentuer (taxes sur les carburants, alourdissement des contrôles techniques et du prix des contraventions).

Depuis que désespoir et colère ont poussé des Français vers le mouvement des gilets jaunes, il jette un peu davantage le masque, montre sa haine pour le pays et son dédain envers le peuple français. Il joue la lassitude et la résignation aux fins que la révolte s’éteigne, demande à ses hommes de main d’ajouter l’insulte à l’arrogance, utilise les casseurs gauchistes pour accuser “l’extrême droite”, tente de faire peur avec une “menace fasciste” qui n’existe que dans sa tête malade, et reste sourd et aveugle tout en montrant qu’il prend ceux en qui il voit des lépreux pour des imbéciles à renvoyer chez eux manger les quignons de pain qui leur restent.

Les propos de Darmanin, Griveaux, Castaner ces derniers jours ont été répugnants. L’attitude de Macron dans son discours de mardi a été plus répugnante encore : ce personnage immonde n’a aucun milligramme de compassion, aucun sentiment humain visible pour des gens dont il pense sans doute qu’ils puent.

Il ne leur adresse pas la parole. Il les ignore et les écrase avec une froideur robespierriste. Il parle “réchauffement global” (qui, je répète, n’existe pas) et “transition énergétique” (inutile et coûteuse) comme un robot programmé et n’en a absolument rien à faire des douleurs de ceux censés passer sous son rouleau compresseur écologiste qui n’est qu’un prétexte fallacieux.

Parce qu’il est un robot technocrate, il crée un comité technocratique inutile de plus. Il espère anesthésier en promettant un dialogue avec des exécutants de seconde main tout en disant que le rouleau compresseur ne va de toute façon pas s’arrêter.

Il ne reconnait aucune opposition politique et compte régner en disant qu’entre lui et les “factieux” censés se tenir dans l’ombre derrière les lépreux, il n’y a personne.

Il dit vouloir conjurer la “fin du monde” en balayant les “fins du mois” (en une seule phrase). Il ne conjure rien du tout, et il le sait, car la “fin du monde” n’est pas plus proche aujourd’hui qu’elle l’était hier. Par contre la fin du mois est plus difficile chaque mois pour des millions de Français. A cause de lui.

Il prétend incarner la “vérité”. Il se comporte en dictateur et est décidément imprégné d’une dimension totalitaire de plus en plus nette.

On verra samedi prochain si ceux qui veulent son départ très souhaitable auront encore assez de détermination en eux pour rester debout ou s’ils baisseront les bras. J’ose espérer qu’ils ne baisseront pas les bras, même s’ils ont des forces immenses contre eux.

S’ils baissent les bras, je ne veux pas penser qu’ils s’avoueront vaincus.

Je veux penser que l’attitude abjecte de Macron ne sera pas oubliée par eux et qu’ils se dresseront à nouveau, qu’ils voteront pour faire tomber Macron et sa clique infâme (la France en est à un point tel que je dis : n’importe qui, sauf Macron et sa clique, l’important dans l’immédiat étant qu’ils s’en aillent, tous) et pour que l’édifice européen soviétoide au service duquel Macron s’est placé tombe lui-même et que le remplace une Europe des nations souveraines : celle que définissait Margaret Thatcher en son temps.

Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

J’aimerais, sans trop y croire, voir survenir une forme de révolution de la liberté faisant tomber les grilles qui conduisent des millions d’Européens vers la mort de leur propre civilisation (celle que j’évoque dans mon livre Comment meurt une civilisation*).

J’aimerais, sans trop y croire, la chute rapide et brutale de Macron l’imposteur.

Je pense avec tristesse aux millions de Français qui n’ont plus d’argent pour finir le mois et qui voient leur vie réduite à un long crépuscule.

Je comprends leur désespoir. Je partage leur colère.

Le rôle d’un gouvernement dans une société libre est de garantir le droit de chercher le bonheur, pas d’enfermer la population dans le malheur, et un peuple laminé par des gouvernants indignes et tyranniques a le devoir moral de les renverser.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

* En achetant le livre avec ce lien, vous soutenez Dreuz qui reçoit une commission de 5%. Cette information est fournie pour assurer une parfaite transparence des conséquences de votre action, conformément à la recommandation 16 CFR § 255.5 de la Federal Trade Commission.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading