Publié par Gaia - Dreuz le 22 novembre 2018

Après l’étude de l’origine de sa fortune et celle de son soft power nous publions la troisième partie des bonnes feuilles de l’ouvrage de Pierre-Antoine Plaquevent consacré à George Soros aux éditions Le Retour aux sources.

L’Open Society Foundations et l’immigration : quels moyens ?

Parmi les champs d’action des réseaux Soros, la question migratoire est l’une des priorités des activités de l’Open Society Foundations. Le but de George Soros et de ses réseaux étant d’arriver à refondre le système politique international et l’Union européenne sur les principes de la société ouverte, les leviers de l’immigration et les déplacements massifs de population constituent les moyens les plus efficaces pour parvenir à cette fin. Une perspective qui peut paraître démesurée sauf si on y investit les moyens nécessaires. Ce que fait l’OSF depuis maintenant des années.

Comme l’indiquait le rapport que l’OSF consacrait à son budget pour 2017, la question migratoire est au centre de ses activités internationales : « Notre mission est de renforcer les institutions et les pratiques qui maintiennent les sociétés ouvertes (…) Il n’y a pas de meilleure illustration de la manière dont nous concevons cette mission que la priorité que nous donnons dans notre budget à la migration. » Une mission pour laquelle l’Université d’Europe Centrale (CEU) a aussi été mise à contribution dans la perspective de l’intégration des migrants : « Nous avons aussi invité l’Université d’Europe Centrale à nous proposer de quelle manière elle pouvait guider un plus grand effort afin de fournir une meilleure éducation pour les réfugiés, que ceux-ci vivent dans des camps ou des communautés d’accueil. » (1)

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La lecture de ce rapport donnait ensuite les détails des moyens financiers qu’emploie l’OSF pour influer sur la question migratoire. Ainsi, sur son budget total pour 2016, qui était de 930,7 millions de dollars, l’OSF déclarait alors en utiliser 20,8 millions pour les problématiques liées aux migrations. En 2017, sur son budget qui a augmenté de 1,1 % pour atteindre 940,7 millions, l’OSF en consacre désormais 32,6 millions de dollars pour la seule question migratoire. Ce qui constitue une augmentation de plus de 50 % en une année. Des sommes qui peuvent paraître colossales mais dont ce rapport indique qu’elles n’incluent même pas les investissements privés auxquels Soros a fait appel dans le cadre du plan qu’il a soumis à l’union européenne en septembre 2015 :

« Nous avons commencé 2016 avec 20,8 millions de dollars investis dans cette tâche, mais le montant pour 2017 est de 32,6 millions, ce qui signifie une augmentation de plus de 50 %. (…) Les 32,6 millions n’incluent pas le plan annoncé par George Soros en septembre 2016, d’investir 500 millions de dollars de placements en actions dans des investissements qui bénéficient aux migrants. » (2)

L’OSF et les migrations en Méditerranée

La suite du rapport financier de l’OSF est explicite et démontre la responsabilité immense des réseaux Soros dans la crise migratoire en Méditerranée. Une responsabilité qui n’est bien évidemment jamais évoquée dans les médias de masse alors même que ce rapport est disponible sur le site de l’OSF pour n’importe quel journaliste un peu curieux : « En février 2016, bien avant d’annoncer les investissements privés en vue, George Soros a publiquement promis 25 millions de dollars sur plusieurs années afin d’aider et de déployer les Syriens au Liban et en Jordanie, ainsi que les membres de leur communauté d’accueil et aussi de fournir une assistance juridique aux centaines de milliers de réfugiés fuyant la guerre. » Le rapport de conclure ainsi la partie consacrée à l’immigration : « Sur ce sujet comme sur les autres, le budget 2017 reflète une synthèse de leadership partant du haut avec des programmes initiés au niveau local ». Selon la thématique chère aux mondialistes du “glocalisme” : fusion du global et du local. Investir le champ local et s’impliquer sur le terrain dans des problématiques bien réelles, inonder de moyens financiers colossaux des associations et ONG qui sont en fait autant de relais salariés de son projet de société, telle est la méthode Soros sur la question migratoire comme ailleurs.

500 millions de dollars pour le budget investissements

Le budget 2018 de l’OSF confirme s’il en était besoin la centralité de la question migratoire dans les activités en cours de l’OSF et reprend les grands axes déjà évoqués en 2017. Ainsi est-il précisé que la part dévolue à la question migratoire va encore augmenter, ce qui était déjà le cas du budget de 2017 par rapport à 2016 :

« Cette année verra un doublement des fonds que nous consacrons afin de travailler sur la question migratoire. Nous avons travaillé sur la migration depuis de nombreuses années afin d’améliorer le traitement des travailleurs migrants en Asie centrale, en Amérique latine, en Asie du Sud et dans les pays du Golfe ; de plaider pour une meilleure politique d’asile commune en Europe ; d’affronter les conditions de détention difficiles pour les migrants dans de nombreux pays ; et de défendre les communautés de migrants contre un large éventail d’attaques xénophobes en Afrique, en Asie, en Europe et États-Unis. Nous avons commencé l’année 2017 avec 30,2 millions de dollars budgétisé pour ce travail, mais le montant pour 2018 est au final de 63,3 millions de dollars. Nous avons également invité l’Université d’Europe Centrale (CEU) à étudier la manière de mener un effort plus large pour fournir un enseignement supérieur aux réfugiés, que ces réfugiés vivent dans des camps ou dans des communautés hôtes. Enfin, les montants indiqués n’incluent pas le plan annoncé par George Soros en septembre 2016 de 500 millions de dollars dans des participations d’entreprises qui bénéficient aux migrants. » (3)

Des investissements privés dont nous reparlerons plus loin. Et l’OSF de préciser : « Il s’agit des investissements les plus importants liés à des programmes et des missions jamais réalisés par l’OSF » (4)

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L’Open Society, plus de moyens que Frontex

Pour avoir une idée de la puissance de l’Open Society en matière d’immigration, on comparera les sommes investies par l’OSF avec le budget de “Frontex” (l’agence pour la surveillance des frontières européennes) qui est évalué quant à lui à 300 millions d’euros pour 2017 (5). L’ensemble des pays européens investissent donc moins pour la défense de leurs frontières maritimes que les moyens mis en œuvre par Soros, l’Open Society Foundations et l’ensemble de leurs soutiens privés. On voit donc les États européens être débordés par les investissements privés et les organisations non gouvernementales dans la gestion des flux migratoires en Méditerranée. (…)

L’Europe traverse depuis des années une catastrophe migratoire sans précédent qui, si elle ne cesse pas, modifiera l’identité culturelle de notre continent pour longtemps. Face à ce chaos migratoire qui menace de tout emporter, discerner les responsabilités est fondamental. Celle de l’oligarque globaliste George Soros permet de comprendre qu’il n’y a pas de fatalité en politique : sans son intervention et son influence sur cette question, la politique migratoire européenne pourrait être tout à fait différente.

Notes

  1. opensocietyfoundations.org
  2. opensocietyfoundations.org
  3. opensocietyfoundations.org
  4. opensocietyfoundations.org
  5. frontex.europa.eu

La bande annonce du livre

Pierre-Antoine Plaquevent, Soros et la société ouverte, Le Retour aux sources éd. octobre 2018, 366p, 25 €. Site de l’éditeur : leretourauxsources.com

Source : Ojim

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