Les élections municipales israéliennes sont terminées dans la plupart des villes d’Israël et l’heure est aux premiers bilans.
A Tel-Aviv:
La liste de Jonathan-Simon Sellem, « Tel-Aviv Ehat » (NDLR Tel-Aviv Unie), soutenue par Aleinu, a largement séduit Israéliens et Franco-Israéliens. Non seulement le maire a été élu dès le premier tour (il fallait 40% pour être élu au premier tour), mais en plus, jamais il n’avait atteint un pareil nombre de conseillers municipaux (7)… et ce, alors même que le jour des élections, l’opposant Assaf Zamir était donné favori des sondages. La raison de cette victoire est à chercher du côté des Franco-Israéliens, qui se sont largement mobilisés en faveur de Jonathan-Simon Sellem.
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De fait, Tel-Aviv compte 20,000 inscrits franco-israéliens. Si l’on considère qu’ils sont 50% a être allé voter (comme le pourcentage de participation général), alors cela fait 10,000 votants. Or donc, la liste russophone d’Olivier Rafowicz n’a obtenu que 2,200 suffrages, dont au moins 1500 russophones (alors que la liste avait fait 5,000 voix lors des législatives, ce qui démontre l’échec patent de M. Rafowicz). L’autre francophone candidat à Tel-Aviv, Mickael Bensoussan, a fait à lui tout seul au moins 1,000 ou 1,200 voix (sur les 4,000 obtenus par son parti). Si l’on retire quelques votes disséminés auprès des religieux du Shass et d’autres listes, on peut aisément calculer qu’au moins 7,500 Franco-Israéliens ont voté pour la liste de M. Sellem, soit 75% d’entre eux. Quant au maire, il a dû obtenir au moins 85% des suffrages (il n’y avait que 4 candidats à la mairie et Ron Huldaï était le moins pire d’entre eux). En d’autres termes: grâce aux voix gagnées par Jonathan-Simon Sellem, le maire a gagné l’équivalent de 1,8 siège au conseil municipal… Au final, c’est un plébiscite pro-Sellem qui a été donné lors des élections de mardi dernier. Jonathan-Simon Sellem devient donc le conseiller du maire, comme ce dernier l’avait assuré dans une vidéo pendant la campagne.
Ailleurs:
Le taux de participation national était de 57%, soit une forte augmentation par rapport au scrutin précédent ; mais il faut rappeler que pour la première fois, cette journée de votation était chômée.
Jérusalem:
Quatre candidats à la mairie s’étaient distingués:
Ofer Berkovic (parti traditionaliste),
Moshe Leon (soutenu par Lieberman et Dery),
Ze’ev Elkin (soutenu par Netanyahu),
Yossi Deush (parti religieux).
Il y aura un second tour à Jérusalem mais Moshe Leon est sorti vainqueur avec plus de 33% des suffrages au premier tour.
Au conseil municipal, les francophones Dan Illouz et Dan Marciano ont été élus. L’autre Franco-Israélien Sam Kadosh n’a pas été élu (il lui manque quelques voix).
Haïfa:
Anat Kalish Rotem a battu le maire sortant Yona Yahav.
Netanya:
Myriam Fayernberg a été élue au premier tour pour un 5e mandat, face à Yoni Chetboun qui était un candidat sérieux de la communauté francophone.
Avi Slama, Yoni Chetboun et Liora Lévy, trois francophones liés au mouvement Aleinu, ont été élus au conseil municipal, ce qui représente 10% du conseil municipal.
Ashdod:
Réélection attendue de M. Lasry et arrivée du Rabbin David Touitou au sein du conseil municipal. Même s’il y a des accords de rotation dans certains partis, donc d’autres francophones devraient entrer au conseil de la ville d’ici la fin du mandat.
A Bat Yam:
Zvika Brot tient tête au maire sortant Yossef Bachar et un second tour sera organisé. Odely Gonzalez n’a malheureusement pas été élue au conseil à quelques voix manquantes, mais sa présence auprès de Zvika Brot pourrait être décisive dans les années à venir.
Au total, près de 10 francophones ont été élus en Israël dans ces élections. Ce qui représente une révolution politique… Et qui permet d’imaginer que lors de la prochaine Knesset, au moins 1 ou 2 francophones pourraient être élus.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Michaël Katz pour Dreuz.info.
Bonne nouvelle de Tel-Aviv.
Et pour Haïfa ? Bonne nouvelle aussi ?
être francophone…. un gage de quoi?
quand on sait qu’ils ont élu une dame d’un pays qui a abandonné le français au profit de l’anglais…
pour ne rien dire de la politique officielle de la france au moyen orient!
Vive les Francophones !
Enfin la culture Française va rayonner de tout son éclat, demandez à un Israëlien s’il est fier d’être né en France, vous verrez !
🐓🐓🐓🔯🔯🔯
Qui etes vous MICHAEL KATZ …???
Pourquoi apparaitre ici pour diviser…Francais contre Russes…???
C’est un faux probleme, quel est votre interet..??
Ce genre d’article de votre part est anti- Sioniste.
Je doute de votre participation dans la concretisation de l’etat d’Israel…
Peut etre nouvel immigrant, occupe a chercher des patisseries francaises a Natanya…
Qu’avez vous fait pour ce pays, avez vous au moins fait l’armee.
Marc DAVID
@PILPEL,
Tout comme vous je me demande qui ce Michael Katz et pourquoi on se laisserait influencer par un total inconnu ?
Et tout comme vous je n’apprécie pas du tout le clivage qui est fait par cet article, mais alors pas du tout !
Bravo pour Jonathan-Simon Sellem, mais à mes yeux, laissant ou encourageant un tel article, il se discrédite pour moi, alors que je l’aimais bien. Tous les coups ne sont pas honorables, même en politique, et lui commence à peine – Cela promet…
@ Pilpel
Sauf erreur, Michael Katz est anglophone, et ne lit pas Dreuz.
Bonjour
Le clivage Russes/Français existe bien, il ne faut pas se voiler la face.
On ne peut nier que la alya des Juifs de France est différente de celle des Russes.
Si les uns et les autres sont de droite, patriotes et partagent le même souci sécuritaire, les Russes pour le moment ne montrent pas un réel attachement au Judaïsme (ouverture de boutiques le shabbat, vente de porc). La liberté d’accord, la dejudaisation du pays non.
J’ai même entendu un pourcentage étonnant de non Juifs dans cette alya.
Enfin, n’oublions pas qu’ils tiennent les reines du pouvoir, et favorisent les leurs.