La société de transport en commun publique flamande De Lijn a décidé que ses bus ne s’arrêteront plus aux arrêts de la gare du Nord, annonce-t-elle vendredi matin.
L’entreprise avait déploré des nuisances liées à la présence de migrants en transit autour de la gare et avait demandé à la Région bruxelloise de résoudre ces problèmes. Des arrêts provisoires autour de la station vont être aménagés. Dès lundi, les voyageurs ne devront plus se rendre en sous-sol (niveau -1) où la société constate de nombreuses nuisances, comme la saleté, des déjections ou des dortoirs improvisés. Une trentaine de lignes de la compagnie va ainsi connaître de légères modifications du point de départ ou du terminus.
Des arrêts temporaires “plus sûrs” vont être créés. Les passagers pourront ainsi descendre place du Nord/rue du Progrès, le long de la gare, en surface, devant le bâtiment de BNP Paribas. L’arrêt de départ a lui été installé place Rogier, à 500 mètres de la gare.
La boutique De Lijn, située en sous-terrain également, va fermer ses portes temporairement. La société renforcera ses guichets d’Alost, Louvain et ses dépôts de Dilbeek et Grimbergen.
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La décision de De Lijn ne constitue pas une surprise. La société avait sollicité une intervention de la Région bruxelloise. “C’est dommage que la Région ne soit pas intervenue pour faire face aux nuisances à la gare du Nord”, a commenté le patron de la compagnie, Roger Kesteloot, qui parle d’une mesure temporaire. “Un accord datant de 1995 stipule clairement que la Région doit prendre ses responsabilités ici. On a décidé d’agir dans l’intérêt de nos clients et de nos collaborateurs”, a-t-il ajouté.
Rudi Vervoort en a profité tout de même pour rappeler l’autorité exercée par la Région dans ce dossier.
La @STIBMIVB continuera à desservir la #GareDuNord. Il n’y a aucune zone de non-droit où nos services publics ne se rendent pas. Faire croire le contraire est irresponsable. On invite les navetteurs à utiliser le réseau bruxellois de transport en commun. (1/2)
— Rudi Vervoort (@rudivervoort) 23 novembre 2018
La situation était devenue impossible à la gare du Nord pour De Lijn
Le ministre flamand de la Mobilité, Ben Weyts, a défendu vendredi la décision prise par la société de transport en commun publique flamande De Lijn de ne plus faire temporairement s’arrêter ses bus à la gare du Nord à Bruxelles, en assurant qu’aucune solution n’était possible. “Nous ne pouvions simplement pas faire autrement. La situation est impossible en ce qui concerne la sécurité et l’hygiène, c’est valable tant pour nos chauffeurs que nos voyageurs”, a-t-il affirmé lors de l’émission De Ochtend de la VRT-radio.
La décision de De Lijn ne constitue pas une surprise. La société de transport en commun publique flamande avait donné vendredi dernier jusqu’au 23 novembre à la Région bruxelloise pour s’attaquer aux “nuisances” aux abords de la gare du Nord, sans quoi elle déplacera ses arrêts à partir du lundi 26.
M. Weyts (N-VA) a abondé vendredi dans le même sens, rappelant que la Région bruxelloise est, selon lui, responsable de la sécurité et de l’hygiène autour de la gare routière, en vertu d’un accord datant de 1995, alors que la police locale doit se charger de l’ordre public.
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Selon lui, la sécurité de la gare ferroviaire incombe par contre à la police des chemins de fer, qui dépend du ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA) – alors que la Région bruxelloise estime que celle-ci doit aussi assurer la sécurité de la gare des bus.
“A Bruxelles, ils voient quand même la différence entre un bus et un train?”, a lancé M. Weyts, en rappelant que la police des chemins de fer se chargeait des quais et des trains et non des arrêts de bus.
Source : Lalibre
ils ont aussi des zones de non droit en belgique, seuls les flamants s’en rendent compte?
Ici à Bruxelles la situation n’est pas la même qu’en France. Chez nous les communautés des nouveaux belges vivent et s’étendent d’abord dans les arrondissements (ici on dit “communes”) historiques de la ville. Ce ne sont pas à mon sens des zones de non-droit: ils sont chez eux avec l’accord et la complicité des politiciens (francophones de gauche) locaux. Exemple: la célèbre commune de Molenbeek que le monde entier nous envie. Les réfugiés bleu – blanc – belges, eux, quittent Bruxelles par dizaines de milliers par an pour la périphérie Sud (Brabant wallon) ou Nord (Brabant flamand).
Mais la ville de Bruxelles déborde et la diversité commence à se répandre tant au Sud qu’au Nord… je fais un parallèle entre Bruxelles et ce que je sais de Washington DC: une zone sécurisé où se situent les grandes institutions (maison blanche pour l’une , communautés européennes pour l’autre) et pour le reste… un coupe-gorges.
Et ça ne va pas s’arranger suite aux élections communales d’octobre…
Pour ceux qui connaissent cet endroit mal famé, il est normal qu’une société de transport flamande ne veuille plus la desservir ! Drogue, alcool, migrants, bandes urbaines et le cortège de tous les maux qu’ils entraînent sont un danger permanent pour les chauffeurs et le mobilier roulant ! Rudi Vervoort (PS) exhorte les gens à prendre les transports en commun de la STIB ( appelée “société des transports islamiques de Bruxelles”) ! C’est encore pire ! Bruxelles devient un coupe-gorge ! Et ce n’est pas prêt d’aller mieux…à côté, dans l’exécrable Molenbeek, Catherine Moureau,la fille du muzz PS Philippe Moureau, devenue maire, a désigné ses échevins : Abdallah Achaoui, Jamel Azaoum, Amet Gzanaj et Houria Ouberri ! Même dans mes pires cauchemars, je n’aurais pas pu prévoir ça ! Ajoutez à cela, la victoire des Ecolo islamo-collabos… Bruxelles est foutue !!!
Brel doit se retourner dans sa tombe!