Publié par Gaia - Dreuz le 26 novembre 2018

La société de transport en commun publique flamande De Lijn a décidé que ses bus ne s’arrêteront plus aux arrêts de la gare du Nord, annonce-t-elle vendredi matin.

L’entreprise avait déploré des nuisances liées à la présence de migrants en transit autour de la gare et avait demandé à la Région bruxelloise de résoudre ces problèmes. Des arrêts provisoires autour de la station vont être aménagés. Dès lundi, les voyageurs ne devront plus se rendre en sous-sol (niveau -1) où la société constate de nombreuses nuisances, comme la saleté, des déjections ou des dortoirs improvisés. Une trentaine de lignes de la compagnie va ainsi connaître de légères modifications du point de départ ou du terminus.

Des arrêts temporaires “plus sûrs” vont être créés. Les passagers pourront ainsi descendre place du Nord/rue du Progrès, le long de la gare, en surface, devant le bâtiment de BNP Paribas. L’arrêt de départ a lui été installé place Rogier, à 500 mètres de la gare.

La boutique De Lijn, située en sous-terrain également, va fermer ses portes temporairement. La société renforcera ses guichets d’Alost, Louvain et ses dépôts de Dilbeek et Grimbergen.

Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

La décision de De Lijn ne constitue pas une surprise. La société avait sollicité une intervention de la Région bruxelloise. “C’est dommage que la Région ne soit pas intervenue pour faire face aux nuisances à la gare du Nord”, a commenté le patron de la compagnie, Roger Kesteloot, qui parle d’une mesure temporaire. “Un accord datant de 1995 stipule clairement que la Région doit prendre ses responsabilités ici. On a décidé d’agir dans l’intérêt de nos clients et de nos collaborateurs”, a-t-il ajouté.

voir tous les détails ici

Rudi Vervoort en a profité tout de même pour rappeler l’autorité exercée par la Région dans ce dossier.

La situation était devenue impossible à la gare du Nord pour De Lijn

Le ministre flamand de la Mobilité, Ben Weyts, a défendu vendredi la décision prise par la société de transport en commun publique flamande De Lijn de ne plus faire temporairement s’arrêter ses bus à la gare du Nord à Bruxelles, en assurant qu’aucune solution n’était possible. “Nous ne pouvions simplement pas faire autrement. La situation est impossible en ce qui concerne la sécurité et l’hygiène, c’est valable tant pour nos chauffeurs que nos voyageurs”, a-t-il affirmé lors de l’émission De Ochtend de la VRT-radio.

La décision de De Lijn ne constitue pas une surprise. La société de transport en commun publique flamande avait donné vendredi dernier jusqu’au 23 novembre à la Région bruxelloise pour s’attaquer aux “nuisances” aux abords de la gare du Nord, sans quoi elle déplacera ses arrêts à partir du lundi 26.

M. Weyts (N-VA) a abondé vendredi dans le même sens, rappelant que la Région bruxelloise est, selon lui, responsable de la sécurité et de l’hygiène autour de la gare routière, en vertu d’un accord datant de 1995, alors que la police locale doit se charger de l’ordre public.

Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

Selon lui, la sécurité de la gare ferroviaire incombe par contre à la police des chemins de fer, qui dépend du ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA) – alors que la Région bruxelloise estime que celle-ci doit aussi assurer la sécurité de la gare des bus.

“A Bruxelles, ils voient quand même la différence entre un bus et un train?”, a lancé M. Weyts, en rappelant que la police des chemins de fer se chargeait des quais et des trains et non des arrêts de bus.

Source : Lalibre

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading