Publié par Bernard Martoia le 4 décembre 2018

C’est par cette boutade que le regretté professeur d’histoire économique Jacques Marseille (1945-2010) décrivait son pays. Il était un libéral convaincu dans une université française dominée par le Marxisme.

Comme disait le président Woodrow Wilson, seul celui qui nage à contre-courant connaît la force de celui-ci. Je suis bien placé pour le savoir.

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Le parallèle historique ne trompe pas les observateurs étrangers

L’Union Soviétique est née de la deuxième révolution en Russie le 25 octobre 1917. Elle s’est effondrée comme un plancher vermoulu le 9 novembre 1989 avec la chute du mur de Berlin. Ce régime anachronique sur un plan économique a duré 72 ans mais au prix de souffrances terribles pour le peuple russe.

Le régime communiste français a été mis en place en deux temps forts : pendant la guerre par le décret-loi du cégétiste René Belin du 14 mars 1941 instaurant le système de retraite par répartition, après la guerre par les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 du haut-fonctionnaire Pierre Laroque instaurant la sécurité sociale.

En prenant comme point de départ du régime communiste français la deuxième ordonnance de la Sécurité Sociale du 19 octobre 1945, cela fait  73 ans que ce régime social anachronique perdure. Il a déjà survécu un an de plus que l’Union Soviétique mais la fin approche à grand pas. Les gilets jaunes sont en train d’écrire l’histoire mais ils ne savent pas laquelle.

Au risque de me répéter, la France représente moins de 1% de la population mondiale mais concentre 15% des dépenses sociales de la planète. Cherchez l’erreur. C’est ce que ne veulent point voir les Français et leurs élus. C’est la raison essentielle pour laquelle les politiques et les journalistes sont incapables de raisonner et d’apporter une réponse adéquate au ras-le-bol fiscal exprimé par les gilets jaunes dont certains sont contraints de dormir la nuit dans leur voiture. Les logements sociaux sont pour les envahisseurs, les chouchoutés de la gauche, pas pour les Français de souche.

“Le moment le plus dangereux pour un mauvais gouvernement est d’ordinaire celui où il commence à se réformer.” Alexis de Tocqueville

Emmanuel Macron est à la France ce que Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchiov fut à l’Union Soviétique. Tous deux sont des apparatchiks adoubés par le parti communiste pour sauver le régime. Gorbatchiov a obtenu un diplôme de droit en 1955. Macron est sorti de l’ENA en 2004, le sésame pour entrer dans la nomenklatura française.

Gorbatchiov est devenu le secrétaire général du comité central du parti communiste de l’Union Soviétique le 11 mars 1985. Macron est devenu le président de la république le 7 mai 2017.

Gorbatchiov a lancé sa réforme par deux slogans : perestroïka (restructuration) et glasnost (transparence) Les Soviétiques l’ont pris au mot et ils lui ont demandé de vraies réformes économiques. Ce qui lui était demandé était impossible à réaliser car cela mettait en péril l’économie planifiée sur laquelle repose le communisme.

De son côté, Macron a lancé sa campagne présidentielle avec le slogan de la république en marche. Cela sous-entendait que la république antérieure était à l’arrêt, et qu’il entendait la bousculer pour y parvenir, quitte à insulter régulièrement les Français de souche qu’il considère comme un obstacle à son désir patent de multiculturalisme. Il ne se sent bien qu’avec les gens de couleur avec qui il s’exhibe sous les cocotiers ou lorsqu’il organise une gay pride (homosexuel noirs dépravés) à l’Élysée. En revanche, il a vite remis à sa place un petit blanc en lui demandant de l’appeler “Monsieur le Président.”

On relève la même morgue de la bouche de la secrétaire d’État à la transition écologique, Brune Poirson, qui a recadré l’ancien ministre Gérard Longuet en lui rétorquant qu’il devait l’appeler Madame LA Ministre et non pas Madame LE Ministre. La féminisation au forceps des mots donne des résultats grotesques dans la belle langue de Molière. Qu’importe ! C’est la doxa  féministe et progressiste à laquelle tout le monde est contraint de se plier.

Si Gortbachiov avait des taches de vin sur le crâne, cela ne le rendait pas pour autant antipathique. Bien au contraire ! Il arborait un large sourire qui plaisait tant aux journalistes occidentaux.  Son épouse Raïssa avait le charme slave fait de retenue et d’élégance. Elle était toujours impeccablement habillée lors de cérémonies officielles ou de galas à l’étranger. Que dire de Brigitte Macron avec ses jupes trop courtes qui ne masquent pas ses genoux cagneux et ses talons à aiguille qui font ressortir ses jambes frêles ?

A un conseiller qui lui disait que le peuple n’avait plus de pain, la reine Marie-Antoinette de Hasbourg aurait répondu “Qu’on leur donne de la brioche !” C’est une contre-vérité historique propagée par la franc-maçonnerie pour salir sa réputation et celle de la monarchie. En revanche, une chose est certaine aujourd’hui. Alors que beaucoup de Français ne savent plus comment boucler leur fin de mois, les Macrons ont décider de dépenser 300.000 € de l’argent des contribuables français pour remplacer la moquette du palais de l’Élysée. C’est le propre de la nomenklatura d’être complètement déconnectée du peuple.

Les Gorbatchiov donnaient une excellente image d’un régime abominable. De leur côté, les Macrons donnent une image frelatée d’un régime qui veut s’en tirer par une pantalonnade. Sondage après sondage, il ressort que les Français sont les gens les plus pessimistes de la planète.

Gorbatchiov démissionna de son poste de président de l’Union des républiques sociales soviétiques le 25 décembre 1991. Macron démissionnera-t-il le 25 décembre 2018 ? Le pari est lancé.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Bernard Martoia pour Dreuz.info.

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