Publié par Isa Normand le 4 décembre 2018

Monsieur Macron, ne déclarez surtout pas : « je vous ai compris ! ». Vous n’avez rien compris !

Vous croyez encore pouvoir contenir le ras-le-bol des Français par des atermoiements lamentables : « Ne vous inquiétez pas, chers citoyens, on ne vous achève pas dans quinze jours, mais dans six mois ! »

Le ras-le-bol, ce n’est pas seulement celui des sur-taxations imbuvables, même si les Français ressentent qu’on leur sert un bien perfide prétexte « écolo » pour les leur faire avaler.

Ce qu’ils ne gobent plus :

  • les émoluments de 2 millions de fonctionnaires en trop (dans les administrations), avec, en parallèle un manque chronique d’agents de l’État dans des services vitaux: police, CRS, gardiens de prison, infirmières,… j’en passe. Les fonctionnaires en trop ne produisent rien, sauf de la paperasserie, des tracasseries, des strates de normes et taxes aberrantes et deviennent de fait des « ponctionnaires » comme les a désignés un lecteur de Dreuz. Ils ne servent que leur ventre, pas la France.
  • Le kidnapping des charges sociales payés par les Français qui travaillent, au profit de centaines de milliers (millions ?) d’assistés chroniques, experts en racket d’allocs. C’est du banditisme organisé, sous couleur de « solidarité ». Les GJ transis de froid et prêts à tout les sacrifices pour se faire entendre posaient la bonne question : « où va l’argent ? ». Les retraités aussi posent la même question: on les ponctionne encore et encore, après qu’ils aient déjà été ponctionnés durant des décennies.
  • Le détournement de ces charges, impôts et taxes, qui devraient revenir à la France qui travaille et qui paie (ou qui a longtemps travaillé et payé), vers des centaines de milliers de familles d’immigrés (des millions ?), qui n’ont aucune envie de s’intégrer, juste de profiter de la généreuse manne des gouvernements de gauche, lesquels espèrent se constituer ainsi un électorat de remplacement.

Cela, ce n’est qu’un rappel de ce qui ne cesse d’être dit, et cela ne date pas d’hier. On en est juste à la goutte qui a fait déborder le vase.

Il y a plus lourd, plus grave, Monsieur Macron, même si ce n’est que confusément formulé parce cela s’est infiltré sournoisement du temps de vos prédécesseurs, visiblement du temps de Hollande, de manière criante avec vous. On dépossède les Français de leur pays, et ils le ressentent dans leur quotidien.

Vous pratiquez, vous et vos comparses européens, une politique volontaire de remplacement de la population, avec un mépris affiché des populations autochtones. Vous anéantissez les unes après les autres les racines culturelles, historiques et religieuses de ce pays millénaire qu’est la France au profit d’une vague islamique dont les valeurs affichées sont anti-démocratiques, sexistes, racistes et mortifères, tout ce que la Gauche prétendait abhorrer !

Il se passe quelque chose que vous n’avez pas compris, Monsieur Macron: les français ont peur, pas seulement pour eux-mêmes, mais pour leurs enfants. Ils sont en colère parce que vous les asphyxiez, eux et leurs enfants ! Ils sont enragés parce que vous saccagez un pays qui leur appartient, à eux-mêmes et à leurs enfants.

Vous ne parlez pas le même langage et spoliez leur héritage. Cela, c’est une première dans l’Histoire. C’est pourquoi vous ne trouverez pas la réponse adéquate dans le manuel du parfait petit dirigeant énarque car le livre n’a jamais été écrit.

Vous n’êtes plus devant des syndicats vindicatifs qui descendent dans la rue pour servir leurs adhérents et arracher des avantages sociaux, fût-ce au détriment des autres Français, comme cela le fut presque toujours. Avec eux, vous pouviez vous comprendre. Entre comparses qui parlent le même langage, on s’arrange toujours. C’est fini: ils voudraient bien récupérer le mouvement GJ, mais ils ne le pourront pas.

Vous n’êtes pas devant des partis politiques rompus aux grands discours, que vous saviez comment manier. Les beaux discours, les Français n’en veulent plus. Aucun parti politique ne pourra récupérer ce mouvement.

Vous êtes, Monsieur Macron, devant la France, un pays que vous ne connaissez pas, vous êtes devant les Français, des gens que vous ne connaissez pas. Eux vous voient maintenant tel que vous êtes, un énarque gonflé de son importance, qui cumule bourdes sur bourdes et qui n’a cessé de dévoiler sa morale nauséabonde, ses mœurs corrompues, et des actes derrière lesquels on devine aisément des visées tortues. Les Français vous exècrent, car vous avez souillé la fonction présidentielle et que vous discréditez la France dans le monde entier.

Vous voulez jouer au président qui aurait encore des solutions miraculeuses dans son chapeau, mais vous n’en avez pas. Vous pouvez avancer des promesses mirobolantes.

Plus personne ne vous croira.

Pour gagner du temps, vous essayez de mettre Édouard Philippe en première ligne, comme fusible. Mais c’est de vous, Monsieur Macron, dont les Français ne veulent plus. Vous avez kidnappé la France au profit de votre caste, la France vous vomit, vous et votre caste.

Dans une lettre ouverte précédente je vous conjurais de partir avant qu’il ne soit trop tard. Maintenant, c’est déjà trop tard. Je crois que c’est tout le système qui va s’effondrer avec vous.

N’entendez-vous pas ? La France entière (hormis votre bande de complices et quelques utopistes) crie « démission » ! Si vous ne le faites pas immédiatement, avec vos ministres et tous vos députés béni-oui-oui, je crains que bientôt, toute la France soit à feu et à sang. Et ce n’est ni l’Armée que vous avez si bien bafouée, ni les CRS, ni les policiers que vous avez laminés, qui vous protégeront. Ils ont un cœur pour la France, eux !

Mais je le sais, nous le savons tous hélas, vous êtes incapable de lâcher le Pouvoir. Vous vous en êtes enivré et vous êtes addict. Pourtant, on peut le présager, ce sera bientôt la débandade parmi ceux qui vous soutiennent. Ils se retourneront contre vous, dans l‘espérance de sauver leur propre peau. Nicolas Hulot et Gérard Colomb en sont juste les prémices, mais leur écœurement était palpable.

Plus vous tentez de gagner du temps, plus l’effondrement sera dramatique. C’est prévisible.

On pourrait s’en réjouir en pensant que vous l’aurez bien mérité. Non, il n’y a pas de quoi s’en réjouir, car c’est la France qui risque de se retrouver en miettes, et les Français dans un marasme dont ils mettront sans doute longtemps à se remettre.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Isa Normand pour Dreuz.info.

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