Publié par Magali Marc le 11 décembre 2018

Durant les funérailles de l’ancien président George H.W. Bush, les médias on fait semblant de lui rendre hommage, mais ont saisi toutes les occasions d’attaquer Donald Trump.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit ce texte d’opinion de Larry O’Connor, paru dans le Washington Times, jeudi le 6 décembre.

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Le nouveau respect des médias envers Bush 41 n’effacera pas le passé

Pendant les funérailles de l’ancien président George H.W. Bush, le torchon gauchiste, Slate, a publié un article refusant toute réaction émotive devant l’image stupéfiante de son chien d’assistance, Sully, couché à côté du cercueil recouvert du drapeau, projetant une image de respect triste pour son maître et ami.

« C’est un peu fou de projeter un chagrin déchirant sur la décision d’un chien de s’allonger devant un cercueil », a commenté Ruth Graham, la journaliste de Slate, accompagnant ses remarques d’une série de questions rhétoriques.

« Sully est-il ” héroïque ” d’apprendre à obéir à des êtres humains qui lui ont appris à accomplir certaines tâches ? La photo dit-elle quelque chose de spécial sur la loyauté ou le jugement particulier de ce chien, ou est-il seulement là sans raison ? Si les chiens font l’objet de louanges pour avoir obéi à leurs maîtres, que faisons-nous des animaux de compagnie qui mangent les cadavres de leurs maîtres (ou même qui s’évanouissent) ? »

Oui, elle a osé évoquer l’image macabre d’un chien mangeant le cadavre de son maître pour faire comprendre que même le chien de M. Bush ne mérite pas notre sympathie ou notre respect. On pourrait se demander si ce genre de commentaire serait entendu si hypothétiquement, un président décédé avait une fois dans sa vie mangé de la viande de chien pendant sa jeunesse en Indonésie. Mais cela est hors sujet.

On peut dire ce qu’on veut concernant cet article odieux de Slate, au moins il est cohérent avec l’attitude des médias gauchistes à l’égard de M. Bush lorsqu’il était président et vice-président.

Mais en regardant la couverture médiatique des funérailles de Bush et les paroles élogieuses qui ont été prononcées concernant son sens politique, son leadership et sa dignité, on se demande à juste titre : «Au nom du Ciel, où étaient vos louanges quand il était au pouvoir ? Où était votre soutien quand il en avait vraiment besoin ? »

Au lieu de cela, quand ce grand leader américain a marché parmi nous et a occupé le Bureau ovale, les médias ont décidé de le salir et de le calomnier à chaque fois parce qu’il n’a pas mis de Ray-Bans et joué du saxophone à l’émission d’Arsenio Hall, ou qu’il n’a pas fait quelque chose du genre.

Comme Rush Limbaugh l’a dit à Shannon Bream de Fox News cette semaine, « Le fait est qu’ils n’ont jamais traité George W. Bush ou George H.W. Bush (…) de cette façon. Ils ont montré autant d’animosité pour Bush 41 et Bush 43 que pour Trump, pour des raison différentes. »

M. Limbaugh sait de quoi il parle. C’est lui, Avec Brent Bozell du Media Research Center, qui a ouvert la voie à la critique des médias à la fin des années 1980 et au début des années 1990, en cataloguant les attaques scandaleuses contre M. Bush et son refus de riposter.

Michael Goodwin a déclaré dans le New York Post que les médias gauchistes ne respectent les Républicains que lorsqu’ils sont morts. Et, ne vous y trompez pas, les médias se sont rués sur M. Bush avec abandon à son époque. Non seulement la Grey Lady (NdT: surnom du New York Times) a soutenu Michael Dukakis contre M. Bush en 1988, mais, comme l’a écrit M. Goodwin, en 1992, elle a soutenu Bill Clinton qui a « démoli la gestion économique de Bush en la qualifiant d’«exaspérante» et ses positions sur les droits individuels d’«enrageantes». Ils l’ont également accusé d’attiser la haine raciale et d’être un «extrémiste» pro-vie.

Ça vous dit quelque chose ? Ça devrait. C’est la critique prévisible et vitriolique que j’ai entendue de la part des dirigeants des gouvernements du monde entier au cours de ma vie d’adulte, et non pas quelque chose qui a commencé avec M. Trump.

Le fait est que M. Bush était un grand Américain et un leader plein de dignité. C’est pourquoi nous avons été nombreux à voter pour lui.

Si les médias commencent à peine à se rendre compte qu’ils sont passés à côté de ces constats la première fois, cela pourrait peut-être devenir l’occasion pour eux d’un moment de réflexion sur la façon dont ils couvrent notre président actuel.

S’ils admettent avoir mal évalué M.Bush il y a 30 ans, pourraient-ils se tromper en évaluant M.Trump aujourd’hui ? Y aura-t-il une prise de conscience dans 30 ans après le décès de M. Trump ?

Peut-être que les médias réévalueront M. Trump s’il y a un président républicain à ce moment-là et qu’ils voient une occasion de marquer des points politiques contre lui. Parce que même le jour des funérailles de M. Bush, alors que les médias faisaient semblant de rendre hommage à un grande personnage américain, ils ne pouvaient toujours pas s’en empêcher.

Malgré les avertissements de la famille Bush à l’encontre des attitudes lamentables lors des funérailles du sénateur John McCain plus tôt cette année, les médias ont concentré une grande partie de leur énergie non pas sur POTUS 41 mais sur POTUS 45.

M. Trump est demeuré discipliné toute la semaine et n’a pas attiré l’attention sur lui, ni sur Twitter, ni dans la vraie vie. Les orateurs de la cathédrale nationale de Washington ont fait preuve de discipline en parlant en termes grandioses et intimes de la vie et de l’héritage de M. Bush et en ne tirant pas à boulets rouges sur le commandant en chef actuel.

Il n’en va pas de même pour les informations diffusées sur le câble et la télévision. Même s’ils prétendaient aimer et respecter la mémoire de M. Bush, ils n’ont pas respecté la volonté de sa famille de voir la procédure se dérouler dans la dignité et se concentrer sur leur patriarche.

Au lieu de cela, les médias ont été obsédés par la façon dont Trump est entré dans la cathédrale et par comment il a été accueilli par d’anciens présidents et premières dames. Ils ont même critiqué la façon dont il a récité le Credo de l’Apôtre. Les funérailles de Bush sont rapidement devenues une autre occasion d’attaquer Donald Trump.

Ce qui, en fin de compte, était une dernière manifestation de leur manque de respect pour M. Bush et sa famille en deuil, sans parler de la nation en deuil. En fin de compte, ils auraient dû arrêter de faire les hypocrites et produire plus de reportages sur le chien.

* Larry O’Connor écrit sur la politique et les médias pour le Washington Times.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : traduction © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source: Washington Times

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