Depuis juin 2017, 19 personnes ont été mordues par des coyotes dans plusieurs arrondissements de Montréal. La réaction de la mairesse, fraîchement élue, Valérie Plante (que certains ont surnommée « Mme Plante Verte » parce qu’elle est une gauchiste-écolo) a été de rappeler que le coyote « contribue à l’écosystème et peut aider à gérer la population d’autres animaux sur l’île de Montréal ». Cette semaine la Ville de Montréal a dévoilé un plan de « gestion » des coyotes.
En juillet dernier, le quotidien La Presse rappelait qu’il n’y a pas que des enfants qui ont été mordus par des coyotes à Montréal : deux adultes, dont une dame de 75 ans, ont vécu la même expérience, selon des données compilées par Urgences-santé à la demande du journal. La police de Montréal avait fait état de trois enfants mordus en une semaine par des coyotes dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville
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Toutefois, la mairesse Valérie Plante, toujours armée de son sourire niais, a tenu à souligner qu’il serait illusoire de penser se débarrasser de ces nouveaux canidés urbains. Mme Plante Verte continue de croire que le rôle de la Ville consiste à « gérer la cohabitation ».
« Il faut se le dire, les coyotes sont là. On ne peut pas tous s’en débarrasser. Au contraire, ça créerait d’autres problèmes, et ils vont revenir de toute façon ».
Les autorités municipales ont rappelé aux gens, cet été, de ne pas nourrir les coyotes afin que ceux-ci continuent à fuir l’être humain.
D’après La Presse, l’approche est la même dans la plupart des grandes villes nord-américaines, de New York à Chicago en passant par Vancouver, Toronto et Los Angeles. Les coyotes urbains font partie du paysage depuis longtemps là-bas, et les administrations municipales gèrent la cohabitation au lieu d’essayer d’éliminer l’animal.
Le plan de la Ville de Montréal consiste à utiliser des méthodes d’effarouchement et de « conditionnement négatif » pour « réapprendre la peur de l’humain » aux coyotes avant même que ceux-ci ne développent des comportements agressifs.
Pour repérer les espèces problématiques et les effrayer par du bruit ou des menaces, des équipes « spécialisées » sillonneront des secteurs définis comme prioritaires par la Ville, à raison de 4h par jour sur toute une semaine.
Cette période pourrait être prolongée, en fonction des besoins, a prévenu la Ville. Celle-ci offrira d’ailleurs des formations aux citoyens, d’ici les prochains mois, pour les informer sur les meilleurs comportements à adopter s’ils rencontrent un animal agressif.
« Notre plan, c’est autant de travailler sur les comportements problématiques des coyotes que des citoyens », a-t-elle laissé entendre. « Ce sont des animaux sauvages, ils font partie de la biodiversité. On doit surtout travailler sur les facteurs à l’origine des conflits. »
L’administration Plante étudiera un projet de marquage des coyotes qui faciliterait la gestion ou la capture de l’animal, notamment « par la pose d’étiquettes de couleurs voyantes aux oreilles » de certaines espèces dans des secteurs ciblés.
Mise en place en avril 2017, la ligne Info-Coyotes a reçu 608 appels de signalement, en date du 23 octobre, l’an dernier.
Le chef de l’opposition formée par le parti Ensemble Montréal, Lionel Perez, a qualifié le plan de gestion de la Ville de « loufoque ». « L’administration nous ressort les mêmes stratégies inefficaces qu’elle utilise depuis un an. Il est temps de jeter un regard nouveau sur le problème des coyotes », a-t-il expliqué. Les bridages d’effarouchement, selon lui, ne fonctionnent pas.
Un candidat au poste de conseiller dans le district de Saint-Michel, Josué Corvil, a estimé qu’on ne peut pas prendre au sérieux une administration « qui considère le coyote non pas comme un animal sauvage potentiellement dangereux […] mais comme un symbole évocateur d’une biodiversité urbaine riche ». « C’est ce qui écrit dans le plan, et franchement, je suis abasourdi. Demandez aux familles de Saint-Michel, qui ne fréquentent plus les parcs de peur de se faire mordre par un coyote, ce qu’elles pensent de ces soi-disant ambassadeurs », a-t-il lancé.
Le candidat dit considérer ce plan comme « une déclaration d’amour au coyote urbain montréalais » et comme une preuve de la déconnexion de Projet Montréal (le parti de la mairesse Plante) par rapport à la réalité.
Conclusion
Bon, les coyotes, ces prédateurs, charognards qui se nourrissent de petits rongeurs, d’oies sauvages, de lapins, de cerfs, de fruits et plus encore, sont bien mignons mais si Montréal était envahi par des serpents, Mme Plante Verte trouverait-elle qu’eux aussi font partie de la biodiversité ? Et les moustiques ? Et les cafards ou les punaises de lit qui infestent certains appartements, ils font aussi partie de la biodiversité ? Alors, pourquoi payer des exterminateurs ? Les coyotes ont droit à un traitement spécial parce qu’ils sont des mammifères ?
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources :
De ce côté de l’océan, les coyotes se trouvent dans l’écran TV.
“… si Montréal était envahi par des serpents, Mme Plante Verte trouverait-elle qu’eux aussi font partie de la biodiversité ? Et les moustiques ? Et les cafards ou les punaises de lit qui infestent certains appartements, ils font aussi partie de la biodiversité ?” Vous pouvez parier n’importe quoi que le maire ‘Vert’ de Montréal répondrait : “Bien sûr !”
Les écologistes de son acabit, persuadés d’avoir découvert les secrets de la création et du fonctionnement de la planète Terre, se sont arrogé le droit exclusif d’en effectuer l’entretien et la maintenance – quoique ladite planète ne leur ait rien demandé. Et tant pis s’ils provoquent des ravages dans la nature et risquent la sécurité et la vie de leurs frères humains : ce ne sera jamais leur faute, comme ce n’est jamais celle des gens ignares et arrogants qui croient tout savoir.
N’importe quoi cette maire… Je lisais recemment un récit sur la migration des coyotes. C’est un animal opportuniste qui vient du Sud Ouest des états unis et a étalé son territoire au fil des ans, souvent grâce aux colons qui “fournissaient”, contre leur gré, poulaillers, agneaux et autres animaux de ferme. Le coyote n’appartient pas du tout à la région de Montréal, et de ce fait, aurait plutôt tendance à détruire la biodiversité locale. C’est un immigrant illégal! Très difficile à éradiquer, surtout dans les zones où il est le seul prédateur.
Chez nous ce sont les loups et ceux ci ne font que croitre car la régulation qu’il faudrait mettre en oeuvre est impossible par idéologie pure.
Les loups sont déjà aux portes des villes dans le département des alpes-maritimes et du var. Des loups ont été authentifiés cette année par les autorités prefectorales dans le parc technologique de Sophia-Antipolis. Les élevages d’ovins et caprins sont décimés dans les alpages. Récemment un veau de 80kg a été dévoré près d’une ferme du Var à Caillans. Les animaux sauvages disparaissent littéralement des massifs des alpes-maritimes. Le beau travail qu’a réalisé l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (état) et la fédération des chasseurs ces dernières décennies pour augmenter et diversifier les populations de chevreuils, mouflons, chamoix et cerfs et réduit en cendre. Même les sangliers sont attaqués et trouvent plus de tranquilité sur le littoral.
Il va nécessairement y avoir des drames.
Peut-on encore crier “au loup” ?
Peut-on encore crier “au loup?”
NON car c’est un “appel a la haine”
CQFD
Cet article là ! est ahurissant de *bêtise humaine* , l’anthropologue Plante n’a été élue ! que dû à la paresse & le proscrastionisme de Coderrre lors de leur dernière campagne électorale.
Paûvres montréalais …,vous êtes peut être, dûs pour un maire anglophone ou ethnique , la classe politique municipale est bien faible pâlotte.
Montréal a ses “oiseaux rares” , les Paons Solidaires …. .
S.V.P pas de discrimination raciale envers cet animal .Si il n’est pas jugé menacant, agressif, dangereux, laisser le vivre comme il l’entend.
Je caricature a peine les arguments de ma mairesse.
Je connais ce secteur de Montréal ou vivent les coyotes.Les maisons,les habitations pour les personnes retraités, les parcs,la riviere…un secteur champetre calme et sécuritaire.
Mais depuis l’arrivée des coyotes en ville la sécurité est en train de foutre le camp.
Idéologie oblige la mairesse s’entete a nier l’existence du probleme
A chaque fois que je me rends dans ce secteur pour tout simplement contempler la beauté des lieux, je transporte avec moi du poivre de cayenne en aérosol.
J’en ai rien a cirer des recommandations affiché sur les pancartes du genre, levé les bras pour lui faire peur si il se montre menacant .Le fixer dans les yeux..Ne lui tournez pas le dos.Ne courez pas.
Ce n’est pas compliqué il s’approche de moi et je sors mon aérosol.Point barre.
Ma mairesse va sans doute m’accusé de délit de facies (sic) j’assume pleinement.
Dans ce dossier il n’y a qu’une solution pour la raisonner…un recours collectif contre elle par tout ceux et celles qui ont été victimes
Il ne reste plus que cette solution pour enfin ne plus entendre le bip bip du coyotte en ville. 🙂
Chez nous au Colorado, les coyotes sont des animaux “nuisibles” et peuvent être chassés toute l’année sans limite de quantité.
On est moins bornés que les libéraux Canadiens!
Annika
Vous m’avez fait bien rire avec : C’est un immigrant illégal! Très difficile à éradiquer.
J’ai déjà fait un peu de trappe dans mon jeune temps et en ai aussi chassé, les animaux nuisible ne sont pas ceux que l’on crois si je me fait comprendre; le coyote a en fait son utilité mais là il commence a muter car le coyote s’accouple maintenant avec les loups dans certaines régions , c’est pas une farce que je dis j’en ai vu mais pas a Montréal et je peux vous dire qu’il est plus impressionnant mais moins que le loup. Je ne vais dans les bois jamais sans un bon fusil au cas ou. Pour finir, je préfère les coyotes a certains politiciens
Ça devient de plus en plus gênant d’être humain, au propre comme au figuré, et même au deuxième et troisième degré! (un être humain aime être humain…😃)
Ah! Bienpensance quand tu nous tiens! Pourquoi ne pas réintroduire la peste et le choléra question d’être des écolos de terrain.
La réimplantation artificielle de loups dans les Alpes fut une abominable connerie. Ici, nos coyotes vont recevoir une formation professionnelle et un diplôme fluo à l’oreille… Faudra faire pareil avec les pittbull qui ne sont pas aussi agressifs que les caniches comme chacun sait… N’importe quoi!
Bouuuuuu la Plante Verte!