Les dons à la Fondation Clinton ont fait un bond gigantesque lorsqu’Hillary Clinton est devenue secrétaire d’Etat. Puis ils ont chuté de 90% lorsqu’elle a quitté ses fonctions.
Ils ont de nouveau explosé lorsqu’elle est devenue candidate à la présidentielle, pour de nouveau s’écrouler lorsqu’elle a perdu les élections. A partir de ce moment, pourtant, Clinton disposait tout son temps pour s’occuper de la fondation et lever des fonds pour ses œuvres caritatives.
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Tout cela sent la corruption à plein nez, l’argent contre des avantages que le pouvoir confère, et, cela m’attriste de le dire, également l’absence de justice de mon pays, ou plutôt, une justice à deux vitesses : une pour les personnalités Démocrates, une pour les autres Américains.
- Le 24 août 2016, Associated Press livrait les conclusions de ses enquêtes sur la Fondation Clinton (1) :
“Plus de la moitié des personnes extérieures au gouvernement qui ont rencontré Hillary Clinton alors qu’elle était secrétaire d’État ont donné de l’argent – personnellement ou par l’intermédiaire de sociétés ou de groupes – à la Fondation Clinton.”
- Le 8 septembre de la même année, Associated Press supprimait son article, puis, face aux protestations, le republiait (2) et tentait de se justifier (3).
- Le 22 août, Judicial Watch publiait (4) des emails échangés entre Hillary Clinton et sa collaboratrice et confidente Huma Abedin, qui montraient qu’Abedin “a fourni aux donateurs influents de la Fondation Clinton un accès spécial et accéléré à la secrétaire d’État. Dans de nombreux cas, le traitement préférentiel accordé aux donateurs l’a été à la demande expresse de l’exécutif de la Fondation Clinton, Douglas Band.”
Je n’ai pas le moindre doute, et je suis loin d’être seul dans cette position, que si Clinton était au parti Républicain, elle serait déjà en prison pour corruption.
Trois lanceurs d’alerte, cependant, dont l’ex-directeur financier de la fondation, ont transmis des documents explosifs non seulement au FBI, que l’on sait être corrompu par la politique, mais aussi au fisc.
Examinons les faits nouveaux
- Le 6 janvier 2018, Associated Press indiquait que le FBI enquêtait afin de savoir si la Fondation Clinton avait accepté des dons en échange de faveurs politiques pendant qu’Hillary Clinton était secrétaire d’Etat. L’enquête, cela ne surprendra pas, a semble-t-il stagné.
Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que le moindre hoquet du président Trump est publié dans la presse francophone, tandis que la corruption des Clinton est passée sous silence.
Je continue…
- Début décembre, trois personnes ont présenté des milliers de pages de la Fondation Clinton prouvant des actes potentiellement répréhensibles, y compris des allégations de détournement de fonds et de promesses de contrepartie faites aux donateurs pendant le mandat d’Hillary Clinton comme secrétaire d’État, a déclaré le député Républicain Mark Meadows à Fox News la semaine dernière (6).
M. Meadows, le chef du caucus conservateur à la Chambre des représentants, est également président du sous-comité de surveillance des opérations gouvernementales de la Chambre. Son comité s’apprête à tenir une audience d’investigation sur l’état d’avancement de l’enquête sur la Fondation.
- L’an dernier, le procureur américain John Huber a été chargé d’enquêter sur la fondation Clinton par le procureur général de l’époque, Jeff Sessions.
- The Hill a rapporté (7) la semaine dernière que les procureurs travaillant pour Huber ont récemment demandé des documents à un cabinet d’enquête privé qui s’est également penché sur la fondation. Le cabinet, MDA Analytics LLC, aurait contacté l’IRS [NDT Fisc américain], le ministère de la Justice et le bureau du FBI à Little Rock avec des preuves issues de sa propre enquête.
- The Hill a également rapporté qu’un lanceur d’alerte a remis en août 2017 au FBI et à l’IRS plus de 6000 pages de documents, dont des contrôles juridiques internes que la Fondation Clinton a effectués entre 2008 et 2011. Ces examens ont soulevé des préoccupations au sujet de la conformité à la loi et du mélange inapproprié d’affaires personnelles et d’affaires de bienfaisance.
- Les documents de MDA indiquent pour leur part que la Fondation Clinton s’était livrée à des activités illégales et qu’elle pourrait être tenue responsable de millions de dollars en impôts et pénalités impayés.
- L’examen interne effectué en 2011 par le cabinet d’avocats Simpson Thacher a soulevé des préoccupations similaires au sujet de la conformité juridique des activités de la fondation, et a noté que les vérificateurs en 2009 et 2010 avaient relevé des “faiblesses importantes”, comme l’absence de réunions du conseil d’administration et des procès-verbaux non signés.
Selon ce rapport, certains employés de la fondation auraient “abusé de leurs privilèges en matière de dépenses” et d’autres auraient été en conflit d’intérêts, d’autant plus que la fondation avait sollicité des dons importants de pays ayant des intérêts commerciaux avant Hillary Clinton au département d’État. “Il semble que les conflits ne soient pas divulgués en temps opportun” et “lorsque le personnel prend conscience des conflits, il n’est pas certain de la façon de les soulever et de les régler”, met en garde le rapport.
Le rapport évoquait même la possibilité que les donateurs s’attendaient à des faveurs de l’État ou des relations gouvernementales de l’ancien président en échange d’argent.
Andrew Kessel, directeur financier de la fondation
“Je sais où sont enterrés tous les cadavres”
Le directeur financier de la Fondation Clinton, croyant “rencontrer une vieille connaissance professionnelle”, a admis aux enquêteurs de MDA que l’organisation caritative avait de nombreux problèmes de gouvernance, de comptabilité et de conflits d’intérêts, et que Bill Clinton mélange depuis longtemps ses dépenses professionnelles et personnelles, rapporte John Solomon, dans un article publié sur le site de gauche The Hill.
John Solomon a longuement enquêté sur la fondation. Dans un article très détaillé publié pour The Hill (8), il cite une entrevue que MDA a menée avec Andrew Kessel, le directeur financier de la fondation, comme ayant déclaré qu’il était incapable d’empêcher l’ancien président Clinton de “mélanger” les affaires personnelles et les activités de bienfaisance au sein de la fondation et qu’il “sait où sont enterrés tous les cadavres”.
“Il est probable que la Fondation Clinton ait enfreint les règles de l’IRS concernant les organismes de bienfaisance exonérés d’impôt, et qu’elle ait agi de façon incompatible avec son objectif déclaré. La Fondation devrait faire l’objet d’une enquête pour toutes les irrégularités susmentionnées. Les règles fiscales, les codes, les lois et la primauté du droit devraient et doivent être appliqués dans ce cas.”
Des sources actuelles et anciennes de la Fondation Clinton confirment que le directeur financier Kessel a rencontré les enquêteurs de MDA à la fin de 2016, et a ensuite été interviewé par des agents du FBI en 2017. Mais ils insistent sur le fait qu’il n’a impliqué ni l’ancien président Clinton ni la fondation dans aucune illégalité.
Ils reconnaissent que les examens internes cités [par MDA] sont authentiques et qu’ils ont en fait mis en évidence les problèmes que la Fondation a tenté de régler, y compris les principaux changements de gouvernance rendus publics en 2013.
Kessel a déclaré à ces enquêteurs que “l’un des plus gros problèmes était le fait que M. Clinton ait mélangé et utilisé les affaires et ses dépenses personnelles”, selon le rapport du lanceur d’alerte.
“Il n’y a pas moyen de contrôler Bill Clinton. Il fait tout ce qu’il veut et engage des dépenses incroyables avec les fonds de la Fondation”, peut-on lire dans une note d’entretiens.
“Bill Clinton mélange ses affaires personnelles avec celles de la fondation. Beaucoup de gens au sein de la fondation ont essayé de le mettre en garde à ce sujet, mais il ne les écoute pas, et il n’y a vraiment pas moyen de lui parler,” ajoute le mémo.
Le mémo confirme que Kessel a dit aux enquêteurs privés que des avocats du secteur privé ont examiné les pratiques de la fondation – une fois en 2008 et l’autre en 2011 – et qu’ils ont tous constaté des problèmes généralisés de gouvernance, de comptabilité et de conflits d’intérêts.
“J’en ai déjà parlé et, laissez-moi vous dire, je sais où tous les cadavres sont enterrés”, a affirmé Kessel à celui qu’il croyait être une ancienne relation professionnelle.
Dennis Nathan Cain
Le 19 novembre 2018, des agents du FBI ont fait une descente au domicile de Dennis Cain, un autre lanceur d’alerte qui a remis au département de la Justice des documents concernant la Fondation Clinton et ce qui est pour beaucoup considéré comme le scandale Uranium One, où Les Etats-Unis d’Obama ont vendu 20% de l’uranium américain à la Russie dans des conditions douteuses. Cain a été reconnu et protégé par la loi sur la protection des lanceurs d’alertes. Il a remis au ministère de la Justice des documents concernant la Fondation Clinton et Uranium One, selon son avocat.
L’inspecteur général du ministère de la Justice a été informé que les documents montrent que les fonctionnaires fédéraux n’ont pas enquêté sur des activités criminelles potentielles concernant l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, la Fondation Clinton et Rosatom, la société russe qui a acheté Uranium One.
Les documents remis montrent également que Robert Mueller, alors directeur du FBI, n’a pas enquêté sur les allégations de comportement criminel concernant Rosatom et d’autres entités du gouvernement russe liées à Uranium One. Il s’agit du même Mueller qui est maintenant le conseiller spécial chargé d’enquêter pour savoir si la campagne de Trump a été menée de concert avec la Russie lors des élections de 2016.
L’avocat de Cain, Michael Socarras, a déclaré qu’il considérait le raid du FBI comme un “mépris scandaleux” de la protection des lanceurs d’alertes.
Seize agents sont arrivés chez Dennis Nathan Cain, un ancien du FBI, le matin du 19 novembre et ont fait une descente à son domicile d’Union Bridge, dans le Maryland, a déclaré M. Socarras au Daily Caller (9). Un agent spécial de la division de Baltimore du FBI, qui a mené le raid, a accusé Cain de posséder des biens fédéraux volés et a exigé l’entrée dans sa résidence privée.
M. Cain a alors informé l’agent qu’il était un lanceur d’alertes protégé et reconnu en vertu de la Loi sur la protection des dénonciateurs de la communauté du renseignement, et que l’inspecteur général du ministère de la Justice, Michael Horowitz, avait reconnu son statut, selon M. Socarras.
“Le fait que le FBI se présente au domicile de M. Cain pour suggérer que les mêmes documents que ceux contenus sur la clef USB qu’il a remise au département de la Justice et au Congrès sont des biens fédéraux volés, puis qu’il saisisse des copies de ces mêmes documents après qu’on lui ait dit à la porte de la maison qu’il est un lanceur d’alertes légalement protégé, constitue une violation scandaleuse de la loi”, a ajouté l’avocat.
M. Cain avait découvert les informations potentiellement explosives alors qu’il travaillait pour un entrepreneur du FBI.
La loi sur les lanceurs d’alertes vise à les protéger au sein de la communauté du renseignement, y compris le FBI.
“La [communauté du renseignement] s’est engagée à fournir à son personnel les moyens de signaler les violations de la loi”, selon une directive de 2016 de la communauté du renseignement. “La [loi sur la dénonciation] autorise les employés des entrepreneurs à prendre les biens du gouvernement et à les remettre aux deux comités de renseignement en toute confidentialité”, a rappelé Socarras au Daily Caller.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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(1) AP report
(2) AP report
(3) Blog AP
(4) Judicial Watch
(5) AP News
(6) Fox News
(7) The Hill
(8) The Hill
(9) Daily Caller
il faut l’admettre que le procureur john huber fait un très bon travail pour protèger le clan clinton car normalement 3 sonneurs d’alerte qui ont travailler a l’interne et qui donne au fisc et au FBI 7000 documents …. normalement il y a une suite …. normalement il y a la prison
C’est bien joli tout ça mais quand est-ce que ça leur pète à la figure ????
Il n’ya pas à dire, les socialos sont tous les mêmes, quel que soit le pays dans lequel ils sévissent…..
La version américaine des Thénardier en beaucoup plus riche mais c’est le même fond de chiottes
Le plus triste, c’est qu’elle peut être encore bien plus corrompue que Pablo Escobar, Arafat et Mahmoud Abas réunis, pour la gauchosphère il reste tout à fait naturel que cette peste soit élue présidente.
À quand le cachot ?
Mouis… Dans nos médias ce jour, l’accent est plutôt sur la condamnation de Michael Cohen, les prétendues turpitudes de Trump et même, de nouveau, des rumeurs d’impeachment, et de prison pour Trump une fois fini son mandat présidentiel…
@ Oliange , on est ok
Mais Trump ne bouge pas
Ni
– sur le mensonge avéré de Clinton en commission d’enquete
– ni sur le département de la Justice
– ni sur l’accord uranium av la Russie, qui est une forfaiture (et je ne suis pas russophobe)
– ni sur Benghazi (assassinat de l’ambassadeur)
– ni sur la destruction PC par Clinton (les mels se sont retrouvés chez le mari de Huma Abedin et chez Podesta ).
– ni sur la magouille électorale
– ni sur les réseaux pédophiles du Deep State
– enquête sur l’assassinat de Rick ? Membre du PD et probable lanceur d’alerte ?
– ni sur la preuve que Trump a été mis sur écoute et espionné sur l’ordre de l’administration Obama
Le faux dossier monté contre lui (Mc Cain)
RIEN
2 options
– on se rassure : un patriote hyper-intelligent
– Il a trop sur les bras dans tous les sens , pare au plus pressé mais ne gère pas avec une vision d’ensemble
Réponse entre les deux ?
Au train ou ca va, il y a de fortes chances que l’on aie la peau de D. TRUMP,
Je ne le souhaite pas mais je crains. Il est la CIBLE de tous les chefs d’États
et surtout de la Chine qui elle aussi ASPIRE A LA DOMINATION DU MONDE
il y a des dizaines de milliers D’ESPIONS dans les universités et entreprises de pointes
dans les pays les plus avancés du point de vue technologique et au niveau communication en particulier HUAWEI L’INSTRUMENT PAR EXCELLENCE DE L’OBTENTION DE RENSEIGNEMENTS SENSIBLE,
Attendez voir ce qui va suivre face a la retenue au Canada de la principale femme numéro 2 de l’entreprise liée au parti communiste chinois et son gouvernement.
déja que 2 ressortissants canadiens sont retenus comme otages dans ce dossier en attendant son extradition vers les USA. Gageons que le gouvernement TRUDEAU
pliera face aux menaces chinoise et cherchera a se dédouaner en la libérant. Le Canada en paiera un prix très élevé dans le cas contraire.
Excusez-moi
J’AI OUBLIÉ DE VOUS SOUMETTRE CE REPORTAGE DE GRANDE QUALITÉ
ET CRÉDIBLE sur mon commentaire.
https://www.youtube.com/watch?v=XNpnULe7tkQ