Un sociologue qui dénonçait l’emprise des théories « racialistes » sur son unité de recherche s’est vu évincé. Un phénomène rarissime dans le monde universitaire.
Au lendemain de la publication, dans Le Point, de l’appel de 80 intellectuels sur « le décolonialisme, une stratégie hégémonique », Stéphane Dorin, sociologue cité dans cette tribune qui dénonce « la stratégie d’entrisme des militants décolonialistes dans l’enseignement supérieur », a été évincé de son laboratoire, le groupe de recherches sociologiques sur les sociétés contemporaines (Gresco). « Je viens d’être exclu aujourd’hui de mon labo à l’université de Limoges, le même jour où l’on apprend la nomination de l’amie de Houria Bouteldja, la députée Danièle Obono, au conseil d’UFR de science politique de Paris-I », a publié le chercheur sur Facebook, dans un message où il affirme avoir été remercié « pour non-compatibilité scientifique ». Ce départ, s’il n’est pas directement imputable à la publication de cette tribune, intervient sur fond de tensions, en particulier autour du virage décolonial pris par certains enseignants-chercheurs dans cette unité.
Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.
Les premières crispations sont apparues publiquement l’année dernière, à l’occasion d’un « séminaire d’études décoloniales » organisé à l’université de Limoges. Les organisateurs de ce rassemblement de chercheurs y avaient invité la fondatrice du Parti des indigènes de la République (PIR), Houria Bouteldja, personnalité notoirement connue pour ses thèses racialistes et ses obsessions antisionistes. C’est à cette occasion que le sociologue Stéphane Dorin avait publié une lettre ouverte, citant quelques déclarations de la militante politique : « La blanchité est une forteresse, tout Blanc est bâtisseur de cette forteresse », « Si la femme noire est violée par un Noir, c’est compréhensible qu’elle ne porte pas plainte pour protéger la communauté noire », ou encore « L’homme arabe qui fait son coming out, c’est un acte de soumission à la domination blanche ». Ce courrier rendu public avait suscité de vives réactions, dont celle de la ministre de la Recherche Frédérique Vidal : « J’appelle les universités à la vigilance. Quand des thèses racistes et antisémites sont propagées en leur sein, c’est notre pacte républicain qui est menacé. » Le séminaire, d’abord défendu par la présidence de l’université, avait fini par être annulé.
Exclusion
Une ancienne prof de Limoges témoigne sous le couvert de l’anonymat : « J’ai constaté dans cette fac une radicalisation du militantisme bourdieusien chez certains profs. J’ai vu des gens proches du marxisme se transformer en partisans des réunions non mixtes, se mettre à défendre l’idée que l’antisémitisme des banlieues était une invention ou devenir obsédés par l’islamophobie. » L’enseignante évoque un « militantisme camouflé, cherchant à s’affranchir de l’esprit des Lumières, de la modernité, et cherchant à instaurer une relecture de l’histoire sur des critères de race ». Aujourd’hui rattachée à une autre université, elle déplore que la recherche soit « devenue un produit marketing comme un autre ». « Les études décoloniales offrant un peu de visibilité aux petites universités, cela pourrait expliquer leur succès. »
Stéphane Dorin – qui était en congé maladie lorsque l’assemblée générale s’est réunie et qui n’a donc pas pu présenter sa défense – affirme avoir subi des pressions croissantes depuis l’affaire Bouteldja de l’année dernière. Il avait demandé à changer de laboratoire, avant de se raviser. Alors même qu’il avait retiré sa demande et que ses collègues, comme l’autorité de tutelle, en étaient informés, son départ a malgré tout été soumis au vote… Ce qui revient à l’exclure, un phénomène rarissime dans le milieu universitaire. « L’assemblée générale n’a fait qu’acter cette situation pour éviter un enlisement », avance au Point Choukri Ben Ayed, codirecteur du centre de recherche, qui évoque « les mensonges figurant dans le message {Facebook} de M. Dorin ». Pourtant, un témoignage écrit relatant l’assemblée générale fait état d’une nette volonté de trouver un moyen légal d’exclure Stéphane Dorin : « M. Ben Ayed argue du fait que la rétractation de M. Dorin n’a aucune valeur juridique, car elle a été faite par mail et que le courrier prévaut sur le mail », précise le document.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
Harcèlement moral
Dans un échange de mails, la présidence de l’université de Limoges qualifie le vote de l’assemblée générale du laboratoire de « prise de position ». Ce vote ne faisait que « répondre à la sollicitation de monsieur Dorin de quitter ce laboratoire par courrier le 24 avril 2018 », sollicitation qui a été néanmoins « retirée par la suite », consent le président de l’université de Limoges, Alain Célérier, qui précise : « La position de l’équipe est un élément qui permettra au conseil académique restreint d’éventuellement poursuivre la procédure de changement de laboratoire, dès que nous aurons pu nous entretenir avec M. Dorin à la fin de son congé. »
Les avocats de Stéphane Dorin dénoncent le harcèlement moral dont fait l’objet le sociologue. « L’assemblée générale qui a pris cette décision d’exclusion n’avait pas compétence pour le faire et il apparaît que le communiqué diffusé aujourd’hui par l’université semble démontrer qu’elle cautionne cette démarche », explique Grégoire Weigel, qui prévoit d’enclencher une procédure devant le tribunal administratif de Limoges pour faire suspendre la décision d’éviction de monsieur Dorin.
Source : Lepoint
tous ces gens qui disent la vérité sont exécutés!
ensuite peut être iront ils au goulag?
On en revient au temps des soviétiques. Mais cela ne concerne que de pitoyables sociologues inutiles dans la société, précisément. Ce secteur a toujours été le refuge des médiocres qui ne se consolent pas de ne pas être des scientifiques, en adoptant une attitude tout à fait antiscientifique: l’affirmation du dogme, au contraire du doute permanent quji anime le vrai scientifique.
Je conseille à M.Dorin de reprendre des études de mathématiques et de revenir chez les gens sèrieux. Les sociologues, laissez-les mourir. Ceux qui sont compétents surnageront, les autres mourront et c’est très bien.
“l’on apprend la nomination de l’amie de Houria Bouteldja, la députée Danièle Obono, au conseil d’UFR de science politique de Paris-I ”
De quelles sciences parles t’on ??, voila 2 grognaces qui vont effectivement ramenés leurs sciences de racistes qu’elles sont mais c’est scientifique n’est ce pas ?? au fait c’est qui qui payes ces 2 plaisanteries???
J’ai eu récemment l’occasion d’échanger avec une jeune fille soucieuse de son avenir qui s’imaginait pouvoir “être utile à la société” (sic) en embrassant des études de sociologie.
Le bon sens commande de ramener sur terre ces jeunes endoctrinés dès le lycée, qui se nourrissent de certitudes idéologiques et ignorent tout de la “belle ouvrage” du citoyen attelé à une noble tâche (“alimentaire” diront les pseudo élites) de production de biens matériels ou de services concrets assurés pour la collectivité.
Ce qui est noble c’est de ne pas vivre aux crochets des actifs de la société. L’Enseignement supérieur a conquis ses lettres de noblesse naguère en formant des élites destinées à encadrer les effort de tous , et non à disserter sur des antagonismes à l’origine d’affrontements sociaux exacerbés par ces Diafoirus de la politique .
C´est ignoble et il faut le dire, ce sont toujours les mêmes qui foutent leur merde partout où on les voit ou entend! Pôvre France!
Enseignement supérieur noyauté par les marxistes.
Délire de la non-sélection, aboutissant à des Universités surchargées de gens n’ayant pas le niveau, et qu’il faut bien occuper par d’improbables études de “sociologie”, lesquelles ne sont que le moyen d’endoctriner les étudiants en faveur du dé-colonialisme et autres billevesées.
Et tout ça, avec l’argent du contribuable.
Et après, on s’étonne que les dépenses publiques atteignent 57% du PIB, en pure perte la moitié du temps.
Privatisation des Universités, qui reviendront d’elles-mêmes à la sélection, et à des formations vraiment qualifiantes, dans l’intérêt de tous.
On peut constater que les noirs ont colonisé presque toute la surface de la terre et que pour monter en grade dans la mondialisation, ils adoptent l’islam.
Il est grand temps qu’absolument tous retournent en Afrique cultiver leur jardin, suivre des cours de torture des bébés à Prétoria et y apprendre à voler l’ame et les forces vitales des bébé en les mutilant et pratiquer leur activité favorite, la fabrication de crème solaire. On y espère que l’ame animiste africaine saura faire disparaître les illégitimes dans un grand festin pour que le corps africain retrouve son essence et s’enflamme.