La professeure s’en est pris au président de la République après son intervention télévisée. Elle a été reçue jeudi par sa hiérarchie pour lui rappeler son obligation de réserve.
« Emmanuel Macron est terne, Emmanuel Macron est vieux, Emmanuel Macron n’est pas un président. Emmanuel Macron est un commercial arrivé au pouvoir par le pouvoir des urnes funéraires.» Ces phrases ont valu à une enseignante de Dijon (Côte-d’Or) d’être convoquée par son rectorat. Sophie Carrouge, professeure de lettres au lycée Le Castel, a été reçue par sa hiérarchie ce jeudi après-midi pour s’expliquer sur le contenu d’une tribune critiquant le chef de l’État.
Publié le 12 décembre sur le site Dijoncter. info et intitulé « le grand chef blanc a parlé », le texte revient sur l’intervention télévisée du locataire de l’Élysée deux jours plus tôt. « Les jeunes Indiens sont sommés de ranger leurs flèches dans leur carquois au plus vite sinon ils finiront empalés sur le totem de justice et le grand chef blanc les enduira de goudron et de plumes », estime Sophie Carrouge, dans une allusion non dissimulée aux annonces d’Emmanuel Macron pour tenter de répondre à la crise des Gilets jaunes.
L’enseignante, connue localement pour être engagée dans la défense des lycéens sans papiers et contre Parcoursup, ne cache pas sa profession dans sa tribune. Elle la revendique même dans un paragraphe où « elle remercie tous les lycéens pour leur courage physique et moral ». Interrogée par France Info, Sophie Carrouge affirme s’être sentie « ivre de rage » quand Emmanuel Macron a parlé d’immigration dans son allocution.
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Pas de sanction
Contactée, sa hiérarchie confirme que la professeure a été convoquée pour sa virulente tribune contre le président. « Mais ce n’est pas pour la sanctionner, mais pour dialoguer, explique le rectorat de Dijon. Ses propos sortent de son obligation de réserve de fonctionnaire, on échange avec elle sur ce sujet pour marquer le coup.»
« Ca s’est bien passé, affirme Isabelle Chevillet, secrétaire départementale du syndicat Snes-FSU, présente à la réunion. On lui a juste rappelé qu’elle devait s’exprimer en tant que Sophie Carrouge fonctionnaire que Sophie Carrouge enseignante. Mais il n’y aura pas de suites disciplinaires.»
Un collectif de parents d’élèves et de professeurs du lycée Le Castel avait appelé à se rassembler devant le rectorat pour la soutenir. Une quarantaine de personnes ont répondu présent et ont accueilli l’enseignante sous les applaudissements à sa sortie du bâtiment.
Un texte du projet de loi sur l’école fait polémique
Cette affaire intervient quelques jours après une polémique lancée par plusieurs syndicats d’enseignants. La raison ? Un passage du projet de loi sur l’école présenté le 5 décembre en Conseil des ministres par Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale.
Le texte prévoit des sanctions disciplinaires contre les enseignants « qui chercheront à dénigrer auprès du public par des propos gravement mensongers ou diffamatoires leurs collègues et de manière générale l’institution scolaire », y compris par « le biais de publications sur des réseaux sociaux ».
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Des éléments vus comme une atteinte à la liberté d’expression des enseignants, alors qu’un mois et demi plus tôt des milliers d’entre eux avaient témoigné de leur mal-être via le hashtag #PasDeVague.
Source : Leparisien
Vers la dictature…..
Gestapo…Les français connaissent bien…
Les Français connaissent les camps pour y avoir envoyé des malheureux se faire massacrer , bref CERTAINS PAS TOUS ont bien collaboré
Nous sommes en dictature, cela ne fait plus l’ombre d’un doute…!!!!
Hellen ,
France pays des droits de l’homme fini demain les camps
On n’est pas aux USA ou autres pays libres
Son travail, c’est de délivrer un enseignement.
Pas d’aider des “lycéens sans papiers”, ou des
contestataires de telle ou telle réforme.
Elle doit donner aux lycéens les moyens de
réfléchir, et non pratiquer la démagogie qui
la fait applaudir. C’est autrement plus difficile.
Tout à fait d’accord.
Quand on lit son article, ça fleure bon le relent soixante-huitard. Tous les ingrédients socialo-communistes y sont. Ces ingrédients qui, précisément, font le malheur de la France depuis 50 ans.
“Elle doit donner aux lycéens les moyens de réfléchir” – Elle prétendra certainement que c’est ce qu’elle fait – mais bien sûr, cela ne peut se faire qu’à travers le prisme des principes et idées de gauche.
La gauche c’est le parti de ceux qui veulent mettre la charrue devant les bœufs:ils attendent que la charrue tire les bœufs…
C’est un bon début, les loups se mangent entre eux.
A quand le délit de lèse majesté ?
ça vient, doucement, mais on le sent venir…!
En espérant qu’il dégage, c’est le dernier espoir… que les Gilets Jaunes et tous les autres, infirmiers, médecins qui font des semaines de dingues particulièrement aux urgences, où les blancs sont prioritaires à la mort…!!!
En espérant que la Police commence à regarder la situation sous son angle le plus réel…!!!!
avant de lire l’article, je me disait qu’enfin ils y avait de bonnes intentions!
il est tellement pénible d’entendre des professeurs tenter de bourrer le mou d’élèves !
mais là, hors de sa classe, quand même, c’est le commencement du goulag, non?
Ça commence sérieusement à ressembler à la démocrature chinoise.
Préparons-nous à un Tienanmen parisien, sait-on jamais… 🙁
La France est devenue une dictature ………..
Ce qui se passe en France “sous le règne” de Macron Jupiter est scandaleux !
J’ose espérer que le mouvement des GJ reprendras de plus belle après les ” fêtes .
Ca me rappelle mai 68 quand les profs prenaient fait et cause pour les élèves manifestants. J’ai vécu ça de très près avec une belle-mère directrice d’école, une femme enseignante, une belle-sœur élève, toutes trois “acquises à la cause”.
Il n’a pas fallu attendre dix ans pour les entendre se plaindre sur l’indiscipline des élèves, sur des revendications ineptes, sur les interventions des parents.
UN PROF EST DESTINE A ENSEIGNER POINT. La politique hors des établissements scolaires. Je rejoins totalement ce que dit plus haut Saskia.
Re. Votre conclusion:
Moi aussi.
D’accord avec Saski, moi itou. Le rectorat du lycée n’a fait que parler avec elle. Ils ont une sainte frousse des Gilets Jaunes car ils ne sont pas protégés comme le couillon de l’Élysée! Donc pas de sanction, juste un dialogue pour lui rappeler son devoir de réserve!
J’ai été dans l’enseignement au niveau collégial: le devoir de réserve ce n’est pas une blague! J’enseignais la Sociologie et l’Histoire et je prenais très au sérieux le devoir de permettre aux étudiants de se faire leur propre idée et de se méfier des interprétations tendancieuses. Macrotte est un «commercial»? C’est peut-être vrai mais ça pue l’anti-capitalisme à plein nez.
La gauche n’a pas compris que le “capitalisme” le mot qu’utilisent les communistes pour qualifier le libéralisme, n’est pas le problème mais les politicards corrompus. Evidemment il faut un libéralisme un PEU encadré quand même mais pas emprisonner les gens dans une tonne de scotch pour qu’ils ne puissent même plus respirer…et faire encore et encore des lois 10 par jour car il faut que micron travaille tard dans la nuit. Et plus ce maudit rond de cuir travaille, plus ça va mal pour les français et la France!
J’APPROUVE PLEINEMENT LES COMMENTAIRES de SASKIA et de Flèchebleue.
Le désastre des enseignants endoctrinés par une gauche systématiquement contestataire et reformatant OFFICIELLEMENT toutes les sphères de l’administration du pays , remonte précisément aux années d’après guerre .
Une collègue et amie me raconte qu’elle a démissionné de l’Ecole Normale d’Instituteurs -anciennement située dans le quartier Batignolles à Paris-, (où elle avait été reçue en tête d’un concours réunissant 200 participantes), précisément parce que la pression idéologique devenait insupportable au cours de l’année dite de”formation professionnelle”.
Oui, vous avez raison, après tout que les néo PS jupitériens bouffent les néo soixante-huitards!
Mais si elle avait eu des sympathies patriotes, ……..elle aurait été déportée en zone d’éducation prioritaire?😉Dictature quand même…..
Notre Président actuel, ne semble pas connaître les règles d’une Démocratie honorable.
Au Dieu des Dieux tout est permis, et celui qui nous gouverne ne vient pas de la cuisse de Jupiter… C’est Jupiter, lui-même… Qu’attendre de ce Dieu qui n’est que mythe, il ne faut pas l’oublier… Et les mythes ce n’est que du faux !
Nous savons ce que vaut le faux :
” Quand l’honneur a quelque chose de faux, c’est qu’il appartient plus à la vanité qu’à la bravoure. ”
Citation de Chauvot de Beauchêne
micro-micron-bébé pas peur de l’enseignante: combien de fourches a-t-elle à son service? ce couard est une honte pour la france.
bébé même pas peur de l’enseignante…et encore elle a la chance d’être de gauche sinon elle aurait été virée! Les couards ont peur de ceux qui ne sont pas d’accord avec eux. Une peuuuur bleue.
Personnellement, je ne partage pas les engagements de cette personne, notamment dans les lubies gauchistes comme les “droits” des
clandospardon, “sans -papiers” (malencontreusement perdus par pur accident à son corps défendant par l’impétrant).Néanmoins, je trouve la convocation sous prétexte du devoir de réserve totalement abusive et purement destinée à intimider et à couper la langue.
En effet elle a parfaitement le droit comme tout citoyen d’exprimer ses opinions en dehors de son travail et de sa fonction (et donc de son établissement), où, en tant qu’enseignante, elle n’est d’ailleurs nullement tenue à un “devoir de réserve” imaginaire, mais à la neutralité politique et religieuse, et au secret professionnel (non divulgation d’informations confidentielles dont elle a connaissance de par sa profession).
Là c’est du grand n’importe quoi et absolument scandaleux.
Un rappel utile:
https://www.snuipp.fr/actualites/posts/obligation-de-reserve-et
Article intéressant sur le devoir de réserve :
http://www.profession-gendarme.com/le-devoir-de-reserve/
On y voit que ce devoir n’existe pas dans le droit administratif de la fonction publique, qu’il a volontairement été omis afin de laisser toute latitude à son appréciation dans le cadre d’une jurisprudence. On est dans le nébuleux concernant ce qui est autorisé ou pas.
L’enseignante qui a parlé s’expose clairement car ce devoir de réserve est au final apprécié dans la situation au moment des propos, l’environnement social, le contexte et l’intention de la personne, les conséquence des propos, le sens du vent, la tête du client etc, etc.
Ce devoir ne concerne pas que les enseignants pour info. On a historiquement entre autre aussi “la Grand Muette”.
Crier à la Gestapo dans ce genre de situation… Ce parallèle facile et fallacieux traduit une ignorance crasse me fait doucement rire. La situation date de bien avant la naissance de ceux qui s’offusquent.