Il y a 10 ans, je l’aurais dit avec tristesse. Aujourd’hui, je le dis avec le sourire : si Washington est massivement opposé au retrait des Etats-Unis de Syrie et d’Afghanistan, c’est que la décision est excellente.
Il y a 48 heures, le président Trump a déclaré qu’IS (ex ISIS) a été écrasé dans son dernier bastion géographique de Syrie, et décidé que les Etats-Unis vont rapatrier les 2000 soldats qui y sont déployés. Quelques heures plus tard, Trump décidait de retirer les troupes d’Afghanistan où 18 ans de guerre ont rapporté peau de zèbre – mais ont coûté de nombreuses vies humaines parmi nos soldats et des centaines de milliards de dépenses. Notez que Trump n’a pas dit qu’ISIS a disparu comme les médias le prétendent.
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Washington ne pouvait pas être plus mécontent. Trump, je l’ai souvent dit, ne parviendra pas en 8 ans de présidence à drainer ce marécage, qui est trop profond et trop large. En asséchant les dépenses de l’armée au Moyen-Orient, les lobbyistes, c’est-à-dire le cœur du marécage, viennent de prendre un coup de massue pour lequel ils garderont une haine profonde du flamboyant président qui ne flambe pas.
L’administration Trump a également déclaré qu’elle avait l’intention de poursuivre la lutte contre les extrémistes d’Etat islamique dans le monde entier et qu’elle pourrait retourner en Syrie si nécessaire. Mais cela, aucun média ne l’a répété. En revanche, les critiques ont lancé un barrage de questions sur les implications de la décision de Trump, y compris si elle ouvre la porte aux forces turques pour attaquer les Kurdes syriens qui ont fait équipe avec les États-Unis.
Une intervention en Syrie floue, imprécise qui baignait dans la confusion
“Nous avons battu ISIS en Syrie, ma seule raison d’être là pendant la présidence Trump”, a tweeté le président Trump pour expliquer sa décision soudaine de retirer les quelques milliers de soldats américains stationnés en Syrie d’ici 30 jours à 100 jours.
La logique derrière le déploiement des quelque 2 000 soldats américains en Syrie a toujours été floue.
- L’administration pouvait justifier sa présence en parlant de l’État islamique, de l’Iran ou d’autres ennemis. Elle pouvait expliquer que les troupes ont contribué à assurer la survie de l’allié kurde américain, les Unités de protection du peuple (YPG), qui sont sans aucun doute les meilleurs combattants contre l’État islamique.
- Cependant, il n’y avait aucun plan précis pour les troupes américaines, et il n’a jamais été très clairement expliqué comment ce petit nombre de soldats allait – ou pouvait – voire même voulait – modifier de façon décisive l’équilibre militaire de la région.
- Si un adversaire déterminé avait décidé de s’en prendre aux forces américaines en si petit nombre, celles-ci auraient été très vulnérables.
Victoire sur ISIS
- Donald Trump vient de déclarer victoire en Syrie. Washington fulmine : victoire veut dire fin des budgets militaires, donc fin des gros chèques pour les lobbyistes. La commentatrice politique Laura Ingraham a fait remarquer que le président n’est gratifié d’aucune reconnaissance pour ce qu’il a accompli au Moyen-Orient. Qui se souvent qu’Obama disait qu’on ne pouvait pas écraser l’Etat islamique (ISIS) mais seulement le contenir ? Trump l’a évincé en un an de tous les territoires qu’il avait conquis. S’il ne s’appelait pas Trump, s’il était Démocrate, le quotidien français Le Monde le borderait de louanges.
Promesse de campagne tenue
Durant la campagne électorale, le candidat Trump a promis au peuple américain que les Etats-Unis se désengageraient de Syrie dès que l’Etat islamique serait écrasé, et qu’il entendait quitter l’Afghanistan. Les Américains l’ont élu sur ces promesses.
Les politiciens professionnels lui en veulent de cela. Tenir ses promesses auprès des électeurs crée un précédent extrêmement dangereux : songez-donc, si les électeurs se mettaient soudainement à attendre que les promesses soient tenues, ce serait la fin du monde politique tel que nous le connaissons.
Il y a 6 mois, le président Trump avait déjà annoncé son intention de se retirer de Syrie.
Laisser la place libre à l’Iran, vraiment ?
Parmi les Républicains, les critiques fusent. Ils reprochent à Trump d’abandonner le terrain à l’Iran et à la Russie. La réalité est tout l’inverse. La situation géopolitique de la Syrie est déjà très complexe sans qu’il soit besoin de renverser la réalité. Certes, Bashar al Assad est un criminel qui a plusieurs fois utilisé l’arme chimique contre son propre peuple, et a activement participé au massacre de 500 000 personnes. Certes, c’est un impérialiste qui avant le conflit, avait fait entendre le bruit des bottes de l’armée syrienne dans les rues du Liban et l’avait virtuellement annexée. Mais il protégeait relativement bien sa minorité chrétienne et dirigeait le pays dans un climat légèrement moins totalitaire que la tendance régionale.
La Russie et l’Iran sont du côté d’Assad contre ISIS. Les Etats-Unis se sont de fait retrouvés à combattre ISIS pour le compte d’Assad, donc pour le compte de l’Iran et de la Russie. Pas exactement de quoi s’enorgueillir, mais la géopolitique a une règle : “les amis de mes amis ne sont pas forcément mes amis”.
Le vrai danger régional : l’Iran
Trump a justement compris qu’il existe un danger régional principal et des dangers secondaires, dans la région. Et c’est l’Iran. Et ce danger doit être éliminé. Quel est l’allié le plus puissant de la région pour déboulonner le régime des mollahs ? Les Kurdes ? Une plaisanterie. L’Arabie saoudite : ils sont embourbés au Yemen dans une guerre indirecte contre l’Iran dont ils n’arrivent pas à se dépêtrer.
Reste la Turquie…
- En avril dernier, le général Curtis Michael Scaparrotti (le chef du Commandement américain pour l’Europe), a averti que “l’alliance de complaisance” entre les États-Unis et les Kurdes dans la lutte contre ISIS en Syrie empoisonnait les relations tactiques avec la Turquie, alliée de l’OTAN.
- Scaparrotti a expliqué à James Mattis en mars dernier que la Turquie est particulièrement remontée du soutien des États-Unis au YPG kurde. “Qu’est-ce qui est le plus important”, demanda Scaparrotti à Mattis, “notre relation avec les Kurdes, ou notre relation avec la Turquie ?”
“Alliance de complaisance”, “alliance temporaire, tactique et transactionnelle” sont les éléments essentiels de la géopolitique, et tous ceux qui s’obstinent à la regarder de manière manichéenne sont voués à ne rien y comprendre.
“Oui, j’ai été surpris”, a déclaré Josh Landis, directeur du Center for Middle East Studies de l’Université de l’Oklahoma et pro-Assad, “mais je suppose que je n’aurais pas dû l’être. Après tout, nous pouvions le voir venir. Notre relation avec la Turquie est beaucoup, beaucoup plus importante que notre relation avec les Kurdes. Par ailleurs, si l’administration Trump veut épingler l’Iran dans la région, ce ne sont pas les Kurdes, ni les Saoudiens, ni les Émiratis qui vont le faire. Ce sont les Turcs.”
Le gouffre syrien
L’ex-ambassadeur en Syrie, Robert S. Ford avait préparé, le 6 février 2018, en vue d’une audition par la Commission des Affaires étrangères du Congrès, un compte rendu des dépenses engagées en Syrie, rappelait Ftouh Souhail dans ces colonnes en février dernier (2).
Il indiquait que Washington y a déboursé, rien qu’entre 2014 et 2017, au moins 12 milliards de dollars en dépenses militaires et civiles.
Ces 12 milliards, a-t-il précisé, s’ajoutent aux milliards déjà dépensés pour amener un changement de régime en Syrie pendant les trois années précédentes, après l’éclatement de la guerre en 2011.
«(…) Si vous additionnez tous ces chiffres, les dépenses militaires et civiles des Etats-Unis en Syrie au cours des quatre dernières années s’élèvent à au moins 12 milliards de dollars», a dit Ford dans son témoignage, tout en suggérant que c’était de la folie d’avoir mis autant d’argent dans un tel plan. Surtout pour un plan qui a fini par tomber et qui n’a pas abouti à la capitulation du dictateur.
Le “Trump test”
Pour comprendre Trump, il faut écouter ce qu’il dit. C’est le président le plus transparent de toute l’histoire moderne : il dit ce qu’il pense, beaucoup lui reprochent même de trop parler. Si vous écoutez ce que les commentateurs politiques rapportent, cela ne reflète en rien les déclarations de Trump, c’est même souvent l’inverse. Il est impossible de comprendre Trump autrement qu’en écoutant Trump.
Pour comprendre Trump, faites le “Trump test”, il est très simple : est-ce oui ou non positif pour les Américains. Si la réponse est non, Trump se retire. Si la réponse est oui, il fonce. Rester en Syrie et en Afghanistan est-il positif pour les Américains alors que 60 000 illégaux franchissent chaque mois la frontière avec le Mexique ? Rester en Syrie et en Afghanistan avance-t-il la lutte contre la drogue qui fait 70 000 morts par an ? Rester en Syrie et en Afghanistan aide-t-il à rénover les infrastructures du pays ? A relever le salaire moyen, à réduire la pauvreté, à améliorer le quotidien des classes moyennes ?
John Allen Gay, expert sur l’Iran explique :
“Je ne pense pas qu’il y ait d’appétit dans le public américain pour un grand combat avec l’Iran, encore moins pour la Syrie orientale.”
La voilà, votre explication. Trump n’a pas vocation à être le gendarme du monde, contrairement aux néoconservateurs, et encore moins à traîner les troupes dans une guerre dont les Américains ne veulent pas, et qui ne leur profitera pas.
Les Kurdes
“Le retrait américain livre les Kurdes aux Turcs” disent les critiques. Pas vraiment, en réalité.
Les forces américaines, basées dans la région kurde du nord de la Syrie, sont en trop petit nombre pour défendre militairement le YPG, le parti de protection du peuple kurde, lors d’un combat majeur. La présence américaine a une valeur symbolique énorme pour les Kurdes, démontrant l’engagement des États-Unis à leur côté, et le retrait des États-Unis est un feu vert pour que la Turquie agisse. Mais d’un point de vue militaire, la présence ne va pas au-delà du symbole.
“Coincer quelques milliers de gars entre les forces turques d’un côté et les Iraniens, les Russes et les Syriens de l’autre, n’allait jamais être décisif pour le rôle régional de l’Iran, et cela comportait de véritables risques et était sans issue”, a précisé John Allen Gay.
Et Trump ne s’est jamais engagé à aider les Kurdes à établir un Etat du Kurdistan, leur objectif ultime, sur le quadruple territoire de la Syrie, de l’Iran, de la Turquie et de l’Irak. Si tel était le cas, cela demandait rien moins qu’une intervention massive et directe contre la Turquie sur le sol irakien, et en Syrie contre les Russes. Les hypocrites anti-Trump qui aujourd’hui lui reprochent de laisser tomber les Kurdes le dénonceraient immédiatement s’il était tenté de les soutenir efficacement.
Enfin, l’alliance dominée par les Kurdes sous le nom de Forces démocratiques syriennes pourrait être tentée de nouer un nouveau pacte avec le régime Assad contre la Turquie, et rebattre une fois de plus les cartes régionales.
N’a t-on pas entendu dire que dans la ville de Hasaka, au nord-est du pays, dont une partie est sous le contrôle du gouvernement syrien, des civils kurdes ont organisé des manifestations de rue pour soutenir le gouvernement du président Bachar al-Assad, selon la télévision syrienne ? Même si ces faits n’ont pas été confirmés de manière indépendante, personne ne peut ignorer que les cartes régionales sont en mouvement permanent, dans cette région où le seul élément stable est l’Etat juif.
Israël
Le danger syrien actuel pour Israël est l’installation progressive d’un front iranien militaire près de la frontière du Golan. Israël bombarde régulièrement les installations et bases militaires iraniennes, avec la bienveillance passive de la Russie. Ces bombardements ne dépendent pas de l’aide de la présence américaine, non équipée pour cela, et le retrait ne va en rien réduire la capacité et la volonté israéliennes. Israël est de plus assuré du soutien de Trump contre l’ennemi régional, l’Iran.
Trump +1 / Néoconservateurs 0
Le Weekly Standard, un magazine qui a été lancé en 1995 comme le “repère du néoconservatisme”, a joué un rôle influent à la Maison Blanche de George W. Bush, et a continué à servir de puissant rempart pour les Républicains anti-Trump. Il vient de fermer après 23 ans. Son fondateur Bill Kristol, dont j’ai eu le plaisir de démolir le portrait (1), a jeté l’éponge, confirmant la formidable victoire de la stratégie Trump contre l’interventionnisme aveuglé des néocons qui voulaient imposer la démocratie aux tribus arabes du désert mal organisées en pays – je n’exagère rien, je n’invente rien. Pour Trump – et il l’a souvent répété notamment lors de l’importante conférence de Ryad – le propos est simple : les dirigeants et les peuples de la région doivent trouver leur propre voie, et mener leurs propres guerres.
Le ministre de la Défense James Mattis donne sa démission
Les médias ont fait tout un fromage de la démission de Mattis, affirmant tantôt qu’il avait vertement critiqué le président. Ils ont surtout prétexté de cette démission pour taper une fois encore sur le président haï.
Le général a écrit ceci, jugez vous-même :
“Parce que vous avez le droit d’avoir un secrétaire à la Défense dont les vues sont mieux alignées avec les vôtres sur ces sujets et sur d’autres, je crois qu’il est juste que je démissionne de mon poste”, écrit Mattis dans une lettre où il expose sa différence de vision avec le président.
“Bien que les États-Unis demeurent la nation indispensable dans le monde libre, nous ne pouvons pas protéger nos intérêts ou servir ce rôle efficacement sans maintenir de solides alliances et montrer du respect à ces alliés”, écrit encore Mattis.
Washington annonce la fin du monde
Il existe une règle générale, en politique tirée de l’expérience. C’est que lorsqu’un politicien annonce qu’une grande catastrophe va se produire si l’on n’est pas aligné avec ses théories, les catastrophes se concrétisent rarement.
Marco Rubio vient de déclarer dans un tweet :
“Il est très clair que nous nous dirigeons vers une série de graves erreurs politiques qui mettront en danger notre nation, endommageront nos alliances et donneront du pouvoir à nos adversaires.”
Just read Gen. Mattis resignation letter. It makes it abundantly clear that we are headed towards a series of grave policy errors which will endanger our nation,damage our alliances & empower our adversaries. 1/2 pic.twitter.com/ztc0Yihccn
— Marco Rubio (@marcorubio) December 20, 2018
“C’est une mauvaise nouvelle pour la nation et la sécurité du monde”, a déclaré le représentant Will Hurd (R-TX).
“Ceux d’entre nous qui ont exhorté le ministre de la Défense Mattis à résister à la tempête de la Maison-Blanche savaient que chaque homme honorable a une limite de principe,” a déclaré le sénateur Dick Durbin (D-IL).
Afghanistan
Les États-Unis sont en guerre avec les talibans en Afghanistan depuis 17 ans et ont environ 15 000 soldats qui aident les troupes gouvernementales. Pour quel résultat ? Strictement aucun, à part l’enrichissement des entreprises privées fournisseurs de la Défense américaine, donc des lobbys de Washington, son marécage.
Alliés ou profiteurs ?
Khattar Abou Diab, professeur à l’Université de Paris, a déclaré que les alliés américains n’étaient pas préparés à la décision de Trump, en dépit du fait que Trump avait fait campagne sur la promesse de se retirer de Syrie et l’avait répétée plus tôt cette année.
Selon Diab, les alliés des États-Unis en sont venus à s’attendre au fil des ans à ce que les États-Unis fassent non seulement leur sale boulot, mais qu’ils paient la facture pour eux. Cette fois, a expliqué le professeur, ils ne sont pas préparés à la décision américaine, pourtant annoncée.
Conclusion
Je disais en introduction que si Washington est furieux du retrait de Syrie, c’est que la décision est probablement bonne.
Il est possible de trouver de bons arguments en défense de la théorie inverse, à savoir que Trump devrait rester plus longtemps sur place, car la situation régionale n’est pas tout blanc ou tout noir. Mais immédiatement vient la question : “combien de temps rester sur place”. Et la réponse est que le moment n’est jamais bon, et qu’il faut un immense courage politique pour se retirer de ce panier de crabes.
“On ne connaît pas encore tous les détails”
On ne connaît pas encore tous les détails, mais pour avoir suivi au jour le jour le parcours de ce président depuis sa déclaration de candidature le 16 juin 2015, je soupçonne le Pentagone et le congrès d’avoir demandé à Trump, il y a 6 mois lorsqu’il voulait quitter la Syrie, de rester encore quelque temps, mais sans apporter d’explications précises et convaincantes à ce président qui a essentiellement son esprit pratique et son bon sens pour gouverner le pays – jusque là avec un succès immense, tant sur le plan économique intérieur qu’en Affaires étrangères.
Je soupçonne également Trump d’avoir décidé, vu que Washington l’a encore pris pour un con lorsqu’ils ont refusé cette semaine de lui donner les budgets de 5 milliards de dollars que les Américains demandent pour la construction du mur de protection anti-migrants illégaux et anti-drogue, d’avoir sifflé la fin de la récré, cessé de fermer les yeux sur des dépenses qui ne mènent nulle part, et montré qui est le roi dans l’arène.
Il l’a d’ailleurs ainsi déclaré :
“La Russie, l’Iran, la Syrie et d’autres sont les ennemis locaux d’ISIS. Nous y faisions leur travail. Il est temps de rentrer à la maison et de reconstruire. #MAGA.”
Dois-je ajouter que contrairement aux publications des médias de gauche, qui mentent, la Russie et l’Iran sont furieux que les USA se retirent de Syrie ?
Certains s’exclament que la Russie est le grand gagnant de ce retrait. Grand gagnant ? Regardons la réalité en face : nous (les Etats-Unis) ne pouvons pas reconstruire la Syrie. Nous ne le souhaitons d’ailleurs pas. Nous souhaitions, au début des hostilités, la démission d’Assad. Les choses ont évolué, nous ne le souhaitons plus, et ce n’est pas notre mission. Si la Russie veut s’en occuper, porter ce fardeau pendant des années, avec les milliards de dépenses que cela implique, et que les médias insistent pour appeler ça une “victoire de Poutine”, je ne vois là aucun problème – au contraire, du fait que l’entente entre la Russie et Israël est excellente sur le terrain.
Le président Trump a expliqué, en confirmation de sa décision, que les États-Unis perdaient trop de vies américaines et dépensaient trop d’argent à agir en tant que “policier du Moyen-Orient”. Qui a à redire à cela ?
….Russia, Iran, Syria & many others are not happy about the U.S. leaving, despite what the Fake News says, because now they will have to fight ISIS and others, who they hate, without us. I am building by far the most powerful military in the world. ISIS hits us they are doomed!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) December 20, 2018
“Voulons-nous être là pour toujours ?” a tweeté Trump. “Nous avons perdu des vies précieuses et des centaines de milliards pour protéger les autres, qui la plupart du temps, n’ont aucune reconnaissance pour ce que nous faisons”. “La Russie, l’Iran, la Syrie et beaucoup d’autres ne sont pas contents du départ des Etats-Unis, malgré ce que disent les Fake News, parce que maintenant, ils devront combattre ISIS et les autres, qu’ils détestent, sans nous.”
Does the USA want to be the Policeman of the Middle East, getting NOTHING but spending precious lives and trillions of dollars protecting others who, in almost all cases, do not appreciate what we are doing? Do we want to be there forever? Time for others to finally fight…..
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) December 20, 2018
Conclusion de ma conclusion
La décision de Trump de se retirer de Syrie était, contrairement à ce que vous lirez dans les médias, connue des officiels et des proches depuis une semaine. Elle a été prise après une longue conversation avec le président turc Erdogan dont le contenu n’est pas encore publié, et qui suit d’autres conversations téléphoniques tenues durant les semaines précédentes.
Cette décision nous a assuré au moins une chose : nous allons engager un débat national sur ce que cela signifie pour l’Amérique d’être impliqué dans les conflits du Moyen-Orient hors de notre allié sûr, Israël, et c’est le genre de débat que nous n’avons pas eu depuis l’intervention en Irak.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
(1) Dreuz.info
(2) Dreuz.info
Décision abrupte? Non. Trump avait prévenu dès le 30 mars, il y a plus de huit mois : “Nous quitterons la Syrie très prochainement… Très prochainement, très prochainement nous partirons.”
(President’s abrupt comment on Friday March 30: “We’ll be coming out of Syria, like, very soon. Let other people take care of it now. Very soon, very soon, we’re coming out.” Source : https://www.debka.com/disparate-us-saudi-exit-syria-paths-set-to-converge-in-baghdad/)
Ahhhh Trump !
Vous voulez pas nous le prêter un peu, on vous file Mac-Ronds en échange ?
Quel bonheur de lire ici vos remises de pendules à l’heure après avoir endurer les fake new’s généralisées sur les média locaux qui lui (Trump) cherchent obsessionnellement des poux dans la tonsure (sic) pour les monter en épingle et nous en chier des pendules justement!
L’article que j’attendais avec impatience. Merci.
Pour une fois et très exceptionnellement je ne suis pas d’accord avec J.P.Grunberg: 1. la turquie n’est pas un bon allié de l’occident et ne le sera jamais tant que erdogan sera au pouvoir ce qui va durer encore longtemps alors que les kurdes sont un bon allié meme si, c’est un tout petit allié. Or qu’Est-ce qui vaut mieux un pet Renoir authentique ou un grand Revoir faux? les turcs ne vont pas changer après le retrait ils seront toujours de faux amis et entretemps on aura perdu les kurdes et peut-être d’autres alliés qui n’auront plus confiance. erdogan sera même plus pro US sans ce retrait grâce à l’espoir qu’il continuera à avoir alors que une fois qu’il aura chassé les Américains, il n’aura plus à faire le moindre effort. 2. Les 2.000 soldats US ne combattaient pas ils étaient un rempart politique pas militaire, personne n’osaient s’attaquer aux kurdes de peur de toucher des Américains et risquer un renfort de 100.000 Américains. Maintenant ils pourront massacrer les kurdes. daesh? il n’existe plus en tant que force militaire il n’est plus qu’un ALIBI. Le coup de poker de Trump peut s’avérer surprenant mas il est très risqué y compris pour Israel. Quant au coût il est nul pour le budget US.
Je suis comme vous, très inquiet du sort de ces pauvres Kurdes bien mal aidés, soutenus, reconnus.
Je note tout de même que si les marchands de canons sont contre Trump et ses récentes décisions, ils ont fortement soutenu(et probablement payé) le clan Bush, le clan Clinton et enfin le clan Obama….
Les Kurdes ne peuvent-ils pas compter sur l’aide de l’armée syrienne, très puissante même sans l’aide américaine, avec 350 avions de combat ?
Il y a largement de quoi ne pas être d’accord : ce n’est pas tout blanc ou tout noir. Notez cependant qu’une alliance tactique n’est pas une alliance dans le temps, et si je vous accorde que la Turquie n’est pas un allié fiable, qui parle de cela ? Trump a longuement échangé avec Erdogan : il a obtenu de lui ce qu’il attendait.
Oui Trump a dû obtenir quelque chose de erdogan sans doute une promesse mais il ne tiendra pas de promesse importante comme de ne pas attaquer les kurdes. Il a dû obtenir une demi promesse comme avec kim de corée du nord dont on attend toujours qu’il détruise ses centrales nucléaire, ce qu’il ne fera pas, il attendra le départ de Trump qu’il craint et ensuite trouvera un pretexte poiur envoyer balader son successeur qui ne pourra rien faire car à ce moment là kim aura un arsenal nucléaire. Avec erdogan c’est moins grave sauf pour ces pauvres kurdes. Espérons que erdogan sera trop fauché financièrement pour entamer des actions coûteuses et préjudiciables à son économie mais je n’y compte pas trop…Le fardeau risque de retomber sur Israel.
La Turquie est loin d’avoir les mains libres pour massacrer les Kurdes. Et quel meilleur moyen de démasquer Erdogan que de lui faire croire, qu’il peut faire n’importe quoi ?
Comme beaucoup, ici j’imagine, le retrait américain fait craindre pour les Kurdes. Mais à chaque jour suffit sa peine et Erdo le fou a intérêt à ménager Trump. J’ai peur pour les Kurdes, mais j’ai confiance en Trump !
La Turquie actuelle vaut l’Iran et peut-être seront-ils réunis dans la chute…
Au fait Erdo, il n’aurait pas acheter des missiles aux américains ?
Quand je pense au matériel livré par Moscou qui finit sous les bombes , je me dis que le business tourne à fond… D’autant qu’il faut renouveler les stocks !
Mais rassurez-vous pour les Kurdes, les britishs et fransusichs restent sur place (pour l’instant) et vont régler le problème (personne n’en doute).
P.S. Je reconnais que tant qu’à prendre des risques le moment n’est pas mal choisi quand même et c’est peut-être du Grand Trump du fait que tous les ennemis sont fauchés et au bord de la faillite; la turquie est fauchée, l’iran idem, la syrie aussi et même la russie avec le pétrole qui est reparti à la baisse grâce à MBS. N’empêche que si on me demande de plonger parmi les requins affamés moi je n’ai pas envie d’y aller…
Je mise sur du Grand Trump.
C’est peut-être vrai que la présence américaine en Syrie (après avoir fait le job) n’est plus que symbolique et met les guys en danger pour pas un kopek.
On passe à autre chose.
Poutine doit être emmerdé seul face a E.I bref ça va barder
Et en France ????????????????
En France ? Quelle France ? Quantité négligeable.
Quelle France pays oublié ???? pays hexagonal
La France suite a l’Invasion des sleux , ce sont des Sénégalais qui ont osé se battre contre les Boshs pas la frouze = trouillards
Les trouillards ont suivi le traitre PETAIN une ordure
Vous parlez sans doute des chleux(sleux?) et des boches (boshs?).Vous savez que de gaulle qui avait filé en angleterre voulait un poste dans le gouvernement de pétain de m.? il est resté en angleterre parce que..il n’a pas obtenu le poste qu’il voulait!
Bonjour Robert Davis ,
Ho c’est vrai vous pouvez me donner vos sources
Merci beaucoup
La France a 220 soldats en syrie!!! big deal! On nous dit qu’elle doit se retirer faute d’hélicos pour les sauver s’ils étaient blessés! Encore un enfumage 2 ou 3 hélicos suffiraient mais il est vrai que la flotte est reservée à micro-micron pour le sauver des GJ…
La France ? Elle bombarde des camps djihadistes au Tchad et au Niger (Macron est justement en train d’y réveillonner en ce moment avec le contingent français sur place) à coups de Mirages et des Rafales – mais se permet par contre de hurler au loup contre les opérations anti-terroristes de Tsahal à Gaza.
Je n’ai pas suivi cette affaire de retrait de Syrie et dois dire que je m’en contrefous un peu TOUT SIMPLEMENT PARCE QUE JE FAIS CONFIANCE AU PRESIDENT TRUMP et que je n’ai pas trop le temps en ce moment de tout suivre en détail. Cette période d’avant-fêtes est très dense vu qu’on clôture pas mal de choses. Bref, mon constat en lisant ou en écoutant les titres sur le sujet, c’est que quand les USA interviennent, c’est l’hystérie; quand ils se retirent, c’est aussi l’hystérie; et quand ils n’interviennent pas, c’est encore l’hystérie. Il faut faire quoi? C’est difficile d’être entre les trois. Il reste une quatrième position qui est le blabla stérile de la gôôôche caviar-petits-fours bien-pensiste européenne. Alors, les leçons de tactique militaire et de géostratégie “sophistiquée” données par nos écrivassiers subsidiés, comme qui dirait, jemenballec. Mais l’article est très bon. De la vraie analyse et du grand JPG.
La France est embêté par la débition de D.Trump ,e vous rassure il y a une solution pour lutter contre les Islamiques
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On this Christmas eve, I wish a Merry Birth of Christ our Savior to my Crusader brothers and sisters.
I would also like to take that opportunity to appeal to their benevolence and suggest the following idea:
Unlike those Socialist miscreants who will ‘celebrate’ Christmas’ just to get drunk presents, demonstrating once again their lack of morality and their spiritual weakness, you will set up a Christmas crib. There is Mary, Joseph, surrounded by the ox, the donkey and maybe a few sheep. Plus three kings and the star. Passed midnight, back from the mass, you will not fail to add the baby Jesus.
If you’re serious about it, you probably managed to place some shepherds too, with the crucial lamb. And I’m sure your Christmas crib looks wonderful.
But let me risk a guess, dear Crusader brothers and Crusader sisters: am I right in thinking that most of you never considered adding a nice little piggy to the scene?
Why not? After all:
1) Piggies are funny and likeable. Ask Disney.
2) Despite a persistent slander, the pig is a very clean animal. Unlike the average would-be Jihadi from a Parisian suburb, pigs won’t crap out their living space, which is why would-be Jihadis hate them.
3) Pigs are very intelligent, social and sensitive, which is more than you can say about your average Jihadi, and this is why they hate pigs.
4) When you’re lucky to have a piggy pal, you can stuff your face with truffles anytime. All you need is an oak.
5) Pigs sing to court their female, who also sings to their piglets. Pigs like family and music, which is more than you can say about your average Jihadi, and this is also why they hate pigs.
6) Piggies are yummy. But you shouldn’t be eating your piggy pal, only feast on anonymous hogs. Yeah, with truffles.
7) Pigs dig us, humans, which is more than you can say about your average Jihadi, and this is another reason why they hate pigs (and humans).
The Jihadis fear piggy wiggy, which is why the previous 7 virtues reasons don’t matter really: that one only should be enough for you to love piggies.
Anybody hated by the scumbags zealots of the Religion of Decapitation is your friend and ally, dontcha think?
I’m fairly confident the force of these arguments convinced you that your wonderful Christmas crib has to be improved with such a Jihadi repellent as our buddy piggy.
If so, don’t bother finding an open shop to buy a piggy wiggy for your Christmas crib. Let me be your Santa Claus, oink, oink.
Grab this Action (Frog)man Piggy Buddy® (click for the large one), print it and give it to your kid (or say, to the Socialist asshole who married your sister and therefore has to be invited for Christmas Eve as well) to snip it along the dotted line. Then fold it appropriately and place it in your anti-Jihadi Christmas crib.
Naah, you don’t need further instructions. Everybody here, including the paper piggy, is smarter than a Jihadi and a Socialist stepbrother combined.
You’ll figure it out, while I stuff my face with truffles.
Merry Christmas, oink, oink.
The jihadi should be placed in a kettle not the crib…
Je suis sur qu’il y a une stratégie derriere ,lâ premiere a mon avis ,c’est de mettre les pays sunnites sur pression ét de ce trouver un bon gardien , pour moi j’envoie qu’un ( Israel ) mais pour être protéger il faut coopérer ét lâ nous sur une autre paire de manche ,nos chers sunnite devrant ouvrir des représentations en Israel , les peuples vont voir le rapprochement il faudra changer tous les livres d’école , les comportements , les discours ,les medias ,lâ façon de juger Israel ,etc….. sinon les laisser se tuer entre eux , les tribus redeviendront comme avant chaqu’un pour soit et D… Pour tous , les grands perdants seront les palos ,comme ça MR TRUMP aura réglait ses comptes àvec eux, ét laissera le bébé aux autres ,nous ne connaissons pas tous les dessous càr Trump c’est un grand stratège , les hommes politique sont pris de court et ils ont du mal à le suivre . Une chose est sur je lui fait confiance toutes ses promesses il les a respecter .
Perso, j’espère et croit que Trump a bien compris que les deux états sont une fumisterie et que la Judée Samarie fait partie de la terre d’Israël sans condition !
Le reste…
La présence des troupes au sol, mal positionnées et peu nombreuses étaient plus une cible qu’une arme efficace. Une faiblesse qui exposait les USA à de mauvaises surprises.
Pour ce qui a à faire en Syrie, Un porte avion positionné près des côtes syriennes et des lances missiles sont bien suffisant pour tenir pas mal de monde en respect.
La base américaine en Turquie est également un point stratégique qui ne permet pas à la Syrie de faire ce qu’elle veut.
Ce changement de paradigme, laisser les situations locales conflictuelles se régler par les indigènes est une idée formidable.
Et ici, Jean-patrick, je vous suis parfaitement en pensant que la nouvelle donne va sans doute rapproche les Kurdes de la Syrie de Bachar pour faire face au Turc. Les russes vont être dans un position bien délicate. Les Turcs vont être bien occupés face à la Syrie si cette alliance contre eux se concrétise.
En Afghanistan, il n’y a rien à gagner. Laissons les régler leurs différents et s’entretuer si c’est cela est ce qu’ils veulent. De toute façon, cela ne conduira nulle part les uns ou les autres. Ce sont les Russes qui devront être vigilants pour que l’Islamisme ne prend pas trop d’ampleur.
Et – c’est important – Trump montre non seulement sa créativité et son indépendance de penser, mais il montre encore une fois qu’il tient ses promesses. Sa crédibilité en sera encore renforcée.
Enfin, je vous aussi un avantage à ce que l’Iran ne soit pas affaibli dans cette région excessivement. Pour que l’Arabie saoudite reste ouverte à une coopération avec les Israéliens au règlement du conflit palestinien – selon la doctrine Trump – il vaut mieux qu’elle reste sous pression.
Pour ce qui est d’Israël, il me paraît évident que ce pays a tous les moyens nécessaires pour tenir l’Iran éloigné de sa frontière et de taper sur les Hezbollah chaque fois que nécessaire. Les Russes ne bougeront pas. Ils auront a s’occuper de la pérennisation de leurs bases syriennes en particulier navale, et pour cela ils devront gérer le règlement politique du conflit pour s’assurer de l’avenir en trouvant un successeur du clan allaouite à Bachar.
L’Iran est affaibli sur le plan financier. Et l’argent étant le nerf de son programme nucléaire, l’Iran ne pourra plus avancer beaucoup. Les difficultés sur le plan intérieur (mécontentement populaire des Iraniens) risques d’ailleurs de bien compliquer l’agenda et les objectifs du conseil des enturbannés de la révolution islamique.
Mais toute prévision – comme pour la météo – est aujourd’hui impossible. Temps instable… Situation volatile et résultats hypothétiques.
Très fort le Donald ! Un mec capable de prendre des risques ! Sortira-t-il gagnant ? Je pense que oui quoi qu’il arrive. MAGA.
Il fallait entendre hier ce que les journalistes disaient lors de l’émission “C pour les Cons” (surnommé par moi en réalité “C dans l’air”).
C’était pitoyable. Du genre “Finalement c’est Obama qui avait raison, il fallait retirer les troupes américaines” ou alors ” Trump est encore imprévisible, il fait de la diplomatie de tweet”. “Il n’a consulté personne” “Mattis avait déjà dit que Trump ne connaissait rien à la politique étrangère il a le niveau d’un enfant de 5ème …” Et bla et bla …
la Russie a appris à agir en contrées musulmanes après l’Afganistan, rude école.
les républiques musulmanes des régions caucasiennes sont devenues des armes terriblement efficaces.
Elles seront aptes à réagir rapidement si des alliances se retournent, je pense notamment à la Turquie, courtisée par l’Europe, Israel, Daesh et ses ennemis. Tout et n’importe quoi.
A l’orient compliqué ne fonctionnent que des solutions appropriées et simples!
Je vous trouve bien sur de vous M. Grumberg. A conjoncturer , d’autres hypothèses sont ègalement probables. La Turquie va effectivement s’attaquer aux kurdes dès le départ des américains. Eliminer les kurdes syriens est l’obsession d’Erdogan. Il est tout aussi certain que l’Iran en profitera pour accélérer la construction de l’axe chiite rejoignant ainsi directement la frontière nord d’Israel. Un accord tacite turquo-iranien se ferait ainsi sous la houlette du russe qui pourrait en même temps renforcer son influence sur la Turquie (vieux rève soviétique qui consiste à désolidariser la turquie de l’Otan).
Enfin même si dans ce genre d’affaires la morale n’a pas sa place, je trouve dégueulasse le lachage des kurdes dont on imagine aisemment le sort que leur reservera demain Erdogan.
Je ne suis donc pas aussi sure que vous que le coup de poker de Trump ait une issue positive pour les alliés des USA et pour les USA eux même à terme.
Je vous trouve bien sur de vous M. Grumberg. A conjoncturer , d’autres hypothèses sont ègalement probables. La Turquie va effectivement s’attaquer aux kurdes dès le départ des américains. Eliminer les kurdes syriens est l’obsession d’Erdogan. Il est tout aussi certain que l’Iran en profitera pour accélérer la construction de l’axe chiite rejoignant ainsi directement la frontière nord d’Israel. Un accord tacite turquo-iranien se ferait ainsi sous la houlette du russe qui pourrait en même temps renforcer son influence sur la Turquie (vieux rève soviétique qui consiste à désolidariser la turquie de l’Otan).
Enfin même si dans ce genre d’affaires la morale n’a pas sa place, je trouve dégueulasse le lachage des kurdes dont on imagine aisemment le sort que leur reservera demain Erdogan.
Je ne suis donc pas aussi sure que vous que le coup de poker de Trump ait une issue positive pour les alliés des USA et pour les USA eux même à terme.
Même les grands dirigeants peuvent se tromper!
Michel écrit : “Je vous trouve bien sur de vous M. Grumberg”.
Merci Michel, de ce compliment.
Lorsqu’on n’est pas témoin direct, cette assurance vient lorsqu’on étudie en profondeur un sujet, qu’on soupèse la qualité relative des sources auprès desquelles on prend des informations, qu’on analyse avec l’esprit ouvert les opinions opposées, et ultimement, pour faire la synthèse, je passe ma vie intellectuelle à constamment me dire : “et si je me trompais ?”
Analyse des plus intéressantes cher Jean-Patrick.
Non, il ne semble pas que vous vous trompiez…
Merci pour cet éclairage
FS
Merci Mr.Grumberg d`expliquer en DÉTAILLE! , les politiques de Trump, dire que nos médiats aux Québec, ces imbéciles heureux , tous comme un seul homme!, qui prend plaisir , au lieux de VRAIMENT INFORMER!!!, ou par mésquinnerie à écraser Trump!
Et que les lecteurs de ces faux-journaleux CROIENT!!???, comme des imbéciles eux aussi!, mais curieusement ne voient pas, que les nouvelles sont toujours dans le même sens , “TRUMP LE DÉBILE!!! “, cette aspect pourtant énorme et devenus “clichés “, ne chiquotte pas leur petites cervelles , lavés trop longtemps avec l`idéologie artificiel et nauséabond de la gauche!!!
qui était sur le terrain pour battre l’état islamique? les kurdes et une poignée de syriens.
l’aviation russe leur a donné un sacré coup de main!
qui est sur le terrain en afghanistan? cherchez les forces locales anti taliban!
alors maintenant on sait que les gendarmes du monde malgré leur force ont perdu au vietnam, en afghanistan et ailleurs, les français au mali font la même erreur, qu’ils laissent les gens se dépatouiller, les aider oui, s’y substituer, non!
il semblerait que trump l’ait comprit
Eh bien, quelles sont les forces locales anti-taliban ?
Je ne veux pas être grossier envers nos amis italiens que j’apprécie beaucoup et de tout temps mais scaparotti parle comme un spaghetti…
La décision de Trump n’est pas du “n’importe quoi” comme on le laisse entendre. Si au lieu de comprendre d’abord comment et pourquoi Trump a gagné en 2016, si l’on comprend comment il a organisé en deux parties de 2 ans sa présidence avec comme charnière les élections de novembre 2018, si l’on comprend contre qui il s’est battu à Washington, enfin si on considère qu’il est intelligent, stratège et enfin si l’on comprends que le monde amorce la fin de la mondialisation débridée ALORS on comprend d’abord que c’est un choc de la m^me ampleur de la fin du communisme en 1989. Tout est lié.
La bourse en net recul, le niveau du CAC est au niveau d’il y a 2 ans. Wall Street a connu depuis octobre la pire situation depuis 2008.
Les relations Internationales changent fortement.
J’ajoute que si Obama n’avait pas fait le gauchiste lors des premiers probs en Syrie, en Irak, ISIS n’aurait pas émergé sans doute et la Russie ne se serait pas infiltrée en Syrie.
Maintenant faut admettre que les Russes ont gagné la guerre avec Assad.
Merci, M. Grumberg, pour les précisions sur le contexte de la décision du président Trump et les réactions à celles-ci, dont nous n’avons évidemment pas entendu parler dans nos médias.
C’était aussi bien mon ressenti que la décision de retrait des troupes américaines du Proche-/Moyen-Orient répondait à des intérêts américano-américains. “America first”, c’est un slogan de M. Trump, il l’a dit et il le fait.
Les “alliés” des États-Unis s’en arrachent les cheveux, évidemment. En tant qu’habitant d’un de ces pays alliés (?), j’éprouve une pointe de regret pour ce retrait, puis je me rappelle que si l’on veut avoir une influence sur la scène géopolitique, il faut avoir soi-même les moyens de ses ambitions, moyens militaires entre autres, et force est de reconnaître que nous, Européens, ne les avons pas car nous nous sommes trop longtemps reposés sur la puissance américaine, que nous n’avons rien fait et ne faisons rien pour les avoir à l’avenir.
Par contre, ce qui ne me réjouit absolument pas, c’est ce virage en faveur de la Turquie. L’ordure d’Erdogan s’est déjà suffisamment poussé du col et montré agressif envers l’Europe et il est à mon sens une menace plus immédiate pour nous et plus proche que l’Iran (bien que je serais prêt à relativiser mon point de vue). D’autre part, la Turquie d’Erdogan est un puissant foyer de dissémination de la peste islam en Europe (“communautés” turques en Allemagne, Belgique) et en Afrique (islamisation à Madagascar). J’espère que M. Trump restera lucide et méfiant avec cet “”allié””.
Pour conclure, une pensée amicale et triste pour les Kurdes, éternels dindons de la farce…
Donald, t’aurais pas envie de t’occuper de la France par hasard ? 🙂
Merci Mr Grumberg de nous ouvrir les yeux sur ce moyen-orient si compliqué à comprendre !
C’est vrai que puisque nos médias-collabos-manipulateurs critiquent, de manière hystérique, le retrait des USA de la Syrie et de l’Afghanistan… c’est donc, probablement, une bonne décision, d’abord pour les Américains… et ensuite pour Israël et nos autres alliés .
Mais… Trump peut-il faire confiance à Erdogan, qui fait partie de l’OTAN..et qui s’est jeté dans les bras de la Russie ?
Mais… l’Iran risque quand même de profiter du départ des Américains pour reprendre du terrain pour s’approcher, de manière dangereuse, d’Israël ?
Mais… les Kurdes qui sont un vrai allié, pour les Américains et les Israëliens… risquent fortement d’être bombardés par ce fou d’Erdogan… peut-être même, aidé par les Russes, voire les Iraniens ?
La géopolitique est un vrai métier… l’un des célèbres experts , Alexandre Adler, nous a informé que, probablement, Trump serait destitué… puis, que, peut-être, il s’en sortirait !!!
Nos ennemis sont si dangereux, fanatiques, revanchards et, bien sûr, antisémites… que j’ai peur…
Qui ferait confiance à Erdogan ?
Vous prenez Trump pour une bille ?
Une fois de plus, les Kurdes sont trahis.
Cette fois par Trump, tout seul, à l’encontre de presque tous les Américains et pour le bénéfice de leurs ennemis séculaires, turcs, arabes et perses.
Après avoir fait l’essentiel des combats sur le terrain contre les islamistes de l’EI, les Kurdes de Syrie et même ceux d’Irak, sont abandonnés à l’expansionnisme féroce du sultan turc Erdogan, allié caché des islamistes.
S’acoquiner avec la Turquie est peut-être un bon calcul à court terme, quoique amoral, mais abandonner les Kurdes est faire preuve d’ignorance, car les Kurdes, musulmans très modérés, sont des indo-européens, proches de la plupart des peuples européens, au contraire des Turques, de langue altaïque, très différents, et rêvant de restaurer un empire ottoman, soumis à l’islam conquérant.
Mais certainement, à long terme, le grand peuple kurde mettra à la raison l’arrogance turque.
Excellent stratagème… Ils sont assez de monde là-bas pour négocier, les USA jouerait à l’arbitre seulement, pourquoi les soldats américains iraient mourir là… Ils y a eu beaucoup de mort américains et beaucoup de dollars, pour démocratiser la planète, cela ne suffit pas, aujourd’hui l’islam est leur devise.
Les Américains sont précieux et doivent choisir qui aider et contre quoi? America First.
L’Europe se démerdera avec les Turcs, les Russes, l’Iran etc. La France avec sa politique mondialiste se retrouvera toute nue parmi les pays muzz. Elle pourra a ses dépends remplacer son peuple et faire la grande Europe…
Je n’ajouterai rien à ce, sinon concert de louages, tout du moins à ces “échanges constructifs”… comme on dit.
En revanche, merci à J-P Grumberg de m’avoir (au moins moi) éclairé et “rassuré” quant aux tenants et aboutissants RÉELS de telles décisions.
Une fois de plus (de trop) je me suis/serais fait avoir par mes premières lectures alarmistes, inquiétantes (à dessein, surement) sur les raisons de ses décisions et, surtout, de leurs conséquences “évidentes” (!!!) sur la sécurité d’Israël !
“Les États-Unis sont en guerre avec les talibans en Afghanistan depuis 17 ans et ont environ 15 000 soldats qui aident les troupes gouvernementales. Pour quel résultat ? Strictement aucun” ah bon !!!!!!! feu mon mili Canadien aurait pu vous en remontrer, et à juste titre d’ailleurs, vos propos insultent tous les soldats qui ont combattu et combattent encore le terrorisme.
Tous les taliban dézingués par les milis occidentaux en Afgha, du pipi de chat aussi, et l’intervention des Horse Soldiers en 2001/2002, de la merde également, et les forces spéciales Afghanes aidées par les forces spéciales US ??????????????? Vous n’avez jamais porté la veste tactique en Afgha Mr Grumberg, sous cet angle là, je pense que vous ne savez pas de quoi vous parlez.
Et oui ,je pense qu’en ne voulant plus être le gendarme du monde, Trump commet une erreur gravissime, car seul les USA peuvent le faire, et doivent le faire pour notre salut à tous !
Manie francaise;que l’ autre fasse le boulot pour moi;la terre est basse;quand tous les malins & & les theoriciens de sentiront en
Danger ils se serrerons les coudes (democrates us,liberals,promuz,gauchistes etc.etc.etc.idem israel) Trump lui fera des economies au budget,construira son mur,& si danger intervera immediatement & turcs,russes,iran,europe,iront piocher dans leurs economies;le nerf de la guerre ou de l ‘influence c ‘est l’ argent M.GRUMBERG a RAISON malgre’ que la conjonture se modifie tout le temps Calliostre/Rambo
II est vrai que les forces spéciales ont faits beaucoup, mais dans ce paniers de crabes qui est cette m**de d`islam, extrêmement complexe et surnois , les “alliés “peut se retourner contre nous“ les sales porcs de mécréants“que nous sommes pour EUX!
Les muzz ont une haine viscérale de TOUT! ce que nous représentons, la liberté et la démocratie ils s`en balance, ils font tout pour la détruire avec l`aide de nos traîtres gauchistes!
Nos seules priorités est: 1- protéger nos frontières, ne plus faire entrer aucunes racailles muss!
2-Les fichers S, les balancers hors d`un avion en plein vole ,au dessus du désert!, ou une balle en pleine tête.
et 3- Les forces spéciales devra continuer des missions, mais des missions éclaires -sabotages et éliminations ciblés et retour au pays élico-presto.
Dommage pour les Kurdes, mais l`islam reste l`islam, il n`y a pas d`islam modéré, alors aller mourir pour la barbarie est aussi ridicule, que de croire que l`islam est “paix,amour et de tolérance“.
L’ analyse de Stephane Juffa sur menapress est a 180 degres de la votre.
Chacun de vous presentant de arguments pertinents, ma tete tourne….
Cependant, les 60.000 hommes de l armee.kurde ont permis a l’Amerique de ne pas envoyer de troues au sol en dehors des forces.speciales: un peu de.loyaute envers les vrais allies serait donc la bienvenue mais j ai l’enorme.defaut d etre naif….
Espérons qu’un oeil veille du ciel et qu’il soutiendra les Kurdes comme il se doit !
Par intuition je savais que Trump ait pris la bonne décision concernant le retrait des troupes de Syrie, merci de l’avoir expliqué rationnellement.
Merci JPG pour ces explications rationnelles et étayées. D’ailleurs comme l’a dit un autre commentateur, si TRUMP l’a fait, c’est que c’est bien. Surtout qu’en plus, toute la pourriture gochiotte yankee, de francekipu des des restes du monde occidental, râle contre cette décision…
En particulier, je partage votre opinion sur le rôle de POUTINE et d’Israël, dans la présente situation.
J’ai lu l’analyse de Stéphane Juffa 24h avant celle de Jean-Patrick. Laquelle m’a considérablement rassurée. Merci, Jean-Patrick !
Votre analyse, pertinente en bien des points, est cependant obscurcie par un « détail» qui n’est pas des moindres : ISIS n’est en rien battue, Mr Grumberg.
L’organisation djihadiste, si elle a perdu le contrôle de grandes villes grâce à la pugnacité et au courage des milices kurdes, est toujours présente dans une vaste zone Syrio -irakienne, et continue à recruter des volontaires internationaux. Son émir Al-Baghdadi est toujours vivant, et l’organisation garde sa capacité à activer des terroristes dans les pays occidentaux (comme à Strasbourg tout récemment, et comme cela ne manquera pas d’arriver dans les mois où années à venir, aux USA comme ailleurs).
Cette reculade brutale ne pourra qu’être utilisée par les propagandistes islamistes comme une fuite lâche et sera transformée en « victoire » du califat, et conduira à renforcer les rangs de l’organisation.
Votre tentative de transformer en décision mûrie et justifiée une nième impulsion irréfléchie dont le seul mérite est de flatter la base électorale trumpiste ne tient pas, désolé.
Dans l’esprit de beaucoup, Obama a créé ISIS : pour ces gens, Trump vient de décider de sauver l’organisation en difficulté… et il risque de se voir présenter la facture de manière systématique à chaque nouvel attentat à venir.
Une erreur politique, et probablement sa plus grosse depuis le début de son mandat.
Tout peut se comprendre et son contraire – difficile de se faire une opinion alors qu en plus, tout peut se retourner, mais gouverner c est choisir…
Pour les américains, il n y a effectivement pas d intérêt économique à rester là bas (sauf pour les lobbyistes…)
Renoncer à vouloir imposer le modèle occidental à l orient qui n en veut pas, c est bien aussi…- il vaut mieux empêcher l Occident de se voir imposer la charria…- les laisser se demerder, ça a du sens…
Trahir les kurdes, c est terrible – il vont peut être les soutenir autrement par exemple avec des missiles sol air comme cela a été fait contre les russes en Afghanistan et empêcher les f16 turcs ou les sukhoys iraniens de les bombarder et leur fournir également pas mal de chars
Parce que si les kurdes sont exterminés, par les turcs, et même les iraniens en tenailles, outre l indécense de trahir ses amis, l Occident n aura plus d alliées dans la région pour très longtemps…
(Et je suis content de ne pas être kurde en ce moment…)
Par ailleurs, les marchand d armes français et anglais pourraient largement en tirer profit…pour une fois qu on vendrait des armes aux gentils contre les méchants…
La seule chose à laquelle je ne crois pas, c est que la Turquie va s opposer voir affronter à l iran. Sinon il y a longtemps que ce serait arrivé…je pense que la cohésion de la oumma contre le reste du monde sera plus forte que l opposition chiite sunnite en tout cas tant qu’ils ne sont pas maîtres du monde
De même :
– je vois mal Erdogan tenir le moindre engagement si il le met en balance avec l interet de l islam…et même si il n y a plus les kurdes au milieu…
– Je vois mal la Russie affronter la Turquie – idem, sinon ce serait fait depuis longtemps + Turquie appartient à l Otan (quand ça l arrange…)
– la Turquie n attaquera pas ce qui reste de l état islamique car se sont « leurs frères »…
La Turquie à qui le congrès us vient d accorder la vente de f35 sort à mon sens très renforcée ce qui m énerve beaucoup sauf si on arrive à la foutre dans un bourbier , mais c est pas gagné car les turcs ne sont pas du genre à y aller avec des pincettes contre les kurdes…
C est et ce sera toujours une erreur de renforcer Erdogan
Pour Israel, ça ne change pas grand chose…le Kurdistan est assez loin et ils feront ce qu’il y a à faire pour se protéger contre l iran ou l état islamique…c est la grande différence entre Israël et les kurdes : on n a pas le droit d être faible au moyen orient…
Il semble que ce soit un jeu à cinq bandes pour Trump , et il faudra encore au moins un an pour voir si ça fonctionne…
Par ailleurs, il est probable qu en cas de problème, il dispose d un plan B , voir C
Enfin, c est parceque kennedy pensait a se retirer du Vietnam et faire perdre des millards au lobby de l armement qu ils l ont fait descendre…alors je prie pour Trump …
Merci pour cette excellente analyse! Le Président Trump mène le navire U.S. avec prudence -la première qualité d’un chef, selon saint Thomas d’Aquin-, et avec discernement.
Étant un pro Trump depuis le début et un lecteur approbatif de Grumberg et Milliere depuis toujours , cette fois ci je crois que Grumberg a tort et j’en suis désespéré.
Je passe sur le raisonnement vraiment tortueux ,tordu voire incomprehensible et difficile à croire de Grumberg que pourtant j’ai toujours suivi jusqu’a présent .
Mais il y a des faits :
Erdogan et la Turquie ne sont plus des alliés et depuis fort longtemps déjà depuis la deuxième guerre du golfe où ils ont interdit le passage des américains à partir de la Turquie vers l’Irak
Erdogan n’est plus l’ennemi de l’iran si tant est qu’il ne l’ait jamais été
Erdogan a nourri en armes et en effectifs Les extrémistes sunnites dont Daesh et Akquaida pendant des mois en Syrie car cela servait son projet anti kurde.
Erdogan n’entrera certainement pas en guerre contre l’Iran et les russes
Il est bien trop intelligent et n’y a d’ailleurs aucun intérêt.
Le but d’Erdogan est d’ecraser Les Kurdes et de s’emparer du Kurdistan Syrien pas de détruire Daesh
Croire comme semble l’avoir dit Trump qu’il va se charger de detruire Daesh est soit naïf soit stupide surtout après avoir dit que Daesh était déjà vaincu.
Croire encore qu’Erdogan n’est pas un ennemi mortel d’Israel est le signe d’un aveuglement total.
Daesh n’est pas vaincu militairement sur le terrain encore moins politiquement :dire le contraire comme le fait Trump est tout simplement faux .
Dans le conflit Les seules forces efficaces , loyales et fiables à court moyen et long terme est le peuple kurde et ses armées et Israël.
Vouloir abandonner les kurdes comme cela a déjà été fait à Afrin et à Kirkouk est une infamie et un calcul catastrophique à long terme .
Turcs Iraniens russes sont tout simplement nos ennemis qui ne voient que leurs intérêts et leur projet hégémonique et qui sont malheureusement dirigés par des dictateurs d’une intelligence hors du commun caractérisée par un machiavélisme ,un pragmatisme , une audace mais aussi une prudence
Extraordinaires.
Leur projets politiques et géostratégiques sont clairs et pas forcément antagonistes.
Il est clair qu’ils se ménagent les uns les autres et font le maximum pour ne pas entrer en conflit les uns contre les autres tout en avançant leurs pions .c’est le signe d’une intelligence supérieure.
Ils ont en plus la garantie d’une Longévité politique qui semble très importante.
Dans leur ignominie nuisible et délétère ils sont d’une Efficacité qui force l’admiration si tant est que l’on puisse utiliser le terme pour des personnes aussi dangereuses et immorales.
Tout ce que à l’evidence n’est pas et n’a pas Trump.
Israël se retrouve donc bientôt au contact des iraniens dont le but avoué est clair à savoir la destruction d’Israel et des syriens aidés par les russes et bientôt des turcs avec le Hezbollah au nord .
Et les américains vont disparaître de la région grâce à l’effroyable Obama et maintenant à Trump dont on se demande quels conseillers il va recruter maintenant surtout avec le départ de Nicky Haley.
Malgré notre soutien à Trump jusqu’a Présent on ne peut que s’interroger désormais sur ses compétences en géostratégie (en a t il jamais eu ? ) et c’est encore plus affreux à dire même sur ses facultés mentales .
On vit une époque affreuse .
Au-delà du sujet spécifique de cet article, les fils conducteurs de l’analyse des divers comportements s’appliquent à bien des sujets. Comme le réchauffement climatique par exemple. Quoiqu’on en pense, il est indéniable que ce sujet a permis la création d’un “dossier” qui est:
1. international, donc invitant des pressions sur les pays depuis l’extérieur, depuis des instances internationales ne représentant qu’elles-mêmes
2. systématiquement urgent, donc facile pour tout politicien à ramener sur le devant de la scène, sans prévenir: normal, c’est légitime à jamais
3. “de fond” c’est-à-dire qu’il est nécessaire de s’y investir au quotidien, tous autant que nous sommes qui plus est
4. avec une échéance qui est lointaine (2050) mais certainement pas finale
Bref. C’est une situation idéale pour justifier tout et n’importe quoi à n’importe qui (“car on est tous concernés”) et c’est ce que Macron a fait avec la hausse des taxes du carburant. Il n’était pas le premier et il ne sera pas le dernier car pareil sujet est devenu un outil trop ouvert, trop facile et trop pratique et les idéologues sont les premiers à exhorter toutes les Madame Michu du monde à dénoncer le réchauffement. Parce qu’ainsi les gens parlent très exactement du sujet qui leur importent.
C’est idéal aussi parce qu’on a un flou artistique qui rend très difficile l’évaluation des progrès réalisés mais également du phénomène de fond. C’est excellent, ça aussi, puisque sans vraiment forcer les choses, on peut gloser et commérer et “prédire” à l’infini sur des détails tout en s’abstenant astucieusement de mettre en vis-à-vis solutions, coûts et résultats. Le concret? Vous n’y pensez pas! Le but, pour paraphraser David Horowitz, n’est jamais ce qui est annoncé mais toujours de faire en sorte qu’on parle du sujet dans un périmètre circonscris qui permet à l’horizon de ne jamais se rapprocher (tactique utilisée à outrance à gauche. Exemple tout bête: vous pourrez trouver sur Amazon un commentaire sur le livre noir du communisme exactement dans cette veine: le commentateur ne prend guère la peine de réfuter des arguments précis mais appuie sur le fait que le communisme ayant duré plus longtemps que le nazisme, il a forcément une histoire plus riche qui nécessite donc une analyse au moins aussi creusée… On comprend aisément qu’on n’arrivera bien sûr jamais au fond de la question!)
On est là face à du parasitisme professionnel et institutionnalisé. Peut-être suis-je trop biaisé dans ce sens mais cela fait depuis un bon moment que je ne peux pas m’empêcher de le voir sur un grand nombre de sujets. Même des petits évènements.
Prenez l’allocution de Trump sur Charlotteville. Lisant le transcript sur Breibart, je n’en revenais pas combien les phrases étaient dures à suivre. Du coup, j’ai écouté Trump directement et le transcript était bel et bien fidèle: les journalistes ne pouvaient pas s’empêcher de couper leur président par des tentatives maladroites de recentrer le propos sur l’extrême-droite dès lors que Trump parlait des violences en appuyant bien que l’extrême-gauche elle aussi était impliquée.
Pour moi, c’est cela, l’essence même du marécage. Je crois que M. Grumberg a parfaitement saisi et argumenté la situation. Trump est trop clair. Partout. Il expose ses vues sans détours et cette manière introduit déjà en soi une cassure dans la dynamique du “plus ça bouge, moins ça change”. Cette façon d’aborder les choses porte déjà en elle la promesse de faire le point et, in fine, de fixer des échéances.
Pas besoin d’exiger de grands résultats. Du mal à faire le point? C’est qu’il nous manque des éléments. On peut aller pas à pas de toute façon. Dans tous les cas, la priorité de demain est toute trouvée. Du coup, l’après-demain ne pourra être incertain. Soit on avance, soit non. Cela amènera alors des questions et des exigences concrètes, même si différentes. Dans les deux cas, il devient difficile de rester évasif. Ou de rester à l’international (mais n’est-ce pas assez similaire?)
Il devient difficile de faire durer un dossier car tout n’est plus indistinctement urgent: des priorités se mettent en place; la possibilité de commettre un impair aussi. Bref, il y a de la matière réelle et ça va être dur de tricoter librement son propos et de rester aveugle et sourd et, au bout du compte, muet et inactif.
Il devient compliqué de sortir des justifications hors-normes. Exemple: avant de lire Dreuz sur le retrait des troupes américaines, un autre article (qui a immédiatement éveillé ma suspicion; merci la réinfosphère!) m’a fait former une très nette image d’une présence américaine massive en Syrie.
Et ben… 2000 soldats. On repassera! (enfin bon, c’est toujours quasi-2000 soldats de plus que ce que la France peut mobiliser…)
Quelque part, cette situation est risible. Mais, au final, c’est extrêmement triste. Car ce seul chiffre annihile purement et simplement bon nombre d’articles qui glosent, commèrent et prédisent -bah! Ma foi, l’apocalypse, comme d’hab’! Et puis, comme d’hab’ encore, que c’est notre responsabilité, n’est-ce pas? Certainement pas celles des gens sur place. Et, bien entendu, il est strictement impossible de se défiler. Nous sommes visiblement toujours à des tournants historiques.
Quelle blague!
C’est de la médiocrité généralisée. Des regards médiocres pour générer une pensée médiocre pour pérenniser des projets médiocres. Mais Trump re-canalise l’attention, les énergies et les idées comme jamais personne avant lui. Je crois bien qu’il touche là au moteur même du marécage et de ses parasites.
Ce parasitisme reviendra-t-il jamais à des niveaux acceptables, à commencer par cesser de s’afficher de manière si obscène et des désinformations grotesques? Je n’en suis pas si sûr car, sans une petite poignée de médias, j’aurais déjà formé une vision déphasée de la réalité sans m’en rendre compte.