On ne peut accroître la qualité des soins à l’hôpital sans jamais vouloir assurer aux soignants une amélioration objective des conditions de travail et sans vouloir mettre fin au harcèlement d’un encadrement bureaucratique de plus en plus envahissant, incompétent et malfaisant.
Personne ne peut travailler mieux et plus, sans aucun espoir de récupérer ses heures et de préserver son autonomie professionnelle pour assurer l’intégralité des tâches de son rôle soignant.
En demandant toujours plus au personnel soignant, sans aucun espoir d’amélioration des conditions de travail, la bureaucratie de l’hôpital public aboutit inévitablement à une révision des normes pour un travail sans cesse augmenté et sans aucune reconnaissance de la part de la hiérarchie hospitalière.
Travailler toujours plus sans aucun avantage, souvent pour combler les carences de ceux qui ne font rien et qui se planquent pour fumer, pour téléphoner ou pour jouer sur un ordinateur, ne peut que pousser à bout les soignants qui sont les plus professionnels et les plus sérieux. Et pourtant, ce sont les seuls sur qui l’hôpital public peut compter pour assurer la sécurité des soins et des malades.
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On sait que ceux qui ne font rien sont les spécialistes de la lenteur organisée du travail, et en même temps les spécialistes de la propagation des rumeurs. C’est pourquoi ils sont protégés par la bureaucratie qui les craint et par l’encadrement qui se méfie d’eux. Et en même temps les professionnels compétents, sérieux et responsables, doivent assurer les tâches qui sont délaissées par ceux qui ne font rien. C’est une chose bien connue que ceux qui ne font rien sont protégés par les syndicats et par la hiérarchie de l’hôpital.
Ce n’est un secret pour personne que la hiérarchie de l’hôpital représente une armée mexicaine de plus en plus coûteuse et inefficace, avec un encadrement pléthorique et sourcilleux, tout cela aux détriment de la qualité des soins et du fonctionnement des équipes soignantes, dont les effectifs sont en conséquence de plus en plus réduits pour contraindre la masse salariale au seul profit des parasites et des inutiles.
C’est pourquoi, l’accroissement constant de l’appareil bureaucratique de l’hôpital public correspond à l’augmentation des dépenses de fonctionnement de l’hôpital au détriment de la production des soins. De la sorte, la mission confiée à un personnel soignant de plus en plus harcelé et fatigué est clairement précarisée.
Il risque d’être poussé à bout sans espoir de la moindre reconnaissance de la qualité du travail fourni.
Les syndicats à l’hôpital sont souvent devenus des institutions fictives qui n’assument plus aucune mission représentative pour l’amélioration des soins et de la qualité des conditions de travail à l’hôpital.
Tout est fait pour que le personnel soignant devienne de plus en plus étranger à son travail ! C’est pourquoi, trop souvent, la mission de base, la qualité des soins et l’amélioration des conditions de travail à l’hôpital, deviennent pour certains soignants des réalités totalement étrangères à leur vie professionnelle.
Les soignants qui sont ainsi placés sous la coupe d’un encadrement inadéquat et incompétent sont confrontés à une impuissance thérapeutique et sociale bien réelle, quand la bureaucratie de l’hôpital ne vise qu’à les opprimer et à les surcharger de tâches qui relèvent de la bureaucratie administrative de l’hôpital.
Le pouvoir du système bureaucratique de l’hôpital est de plus en plus oppressant sans être efficace !
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C’est pourquoi, les personnels soignants les plus compétents, mais qui sont aussi trop souvent mal considérés et mal rémunérés, seront de plus en plus rares au sein de l’hôpital public.
C’est alors que l’armée mexicaine bureaucratique inefficace de l’hôpital, spécialisée dans l’oppression systématique du personnel soignant, viendra se plaindre pour solliciter toujours plus des aides publiques pour continuer dans la même voie, celle de l’oppression du personnel soignant par des inutiles incompétents.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.
Comme j’aurais aimé lire pareil article,
il y a 30 ans, Monsieur ! En pleines années
Mitterrand! Comme cela “dysfonctionnait”
déjà! Comme ils étaient sous-payés, les
personnels! Comme la bureaucratie était
incompétente! Comme on appréhendait
de devoir passer par la case: “Hôpital”!
Comme je rencontre des milliers de personnes par an dans mes séminaires, j’entends les cris de découragement. Ils sont partout, dans la police, chez les infirmières, chez les médecins, chez les petits entrepreneurs, chez les petits commerçants, chez les aides soignantes, chez les professeurs, les éducateurs… En vrac, partout, là où le travail des personnes est UTILE et INDISPENSABLE pour autrui.
Nous arrivons au terme du système socialiste: une bureaucratie si oppressive et asphyxiante, car elle veut tout contrôler en vivant sur le dos de ceux qui font tourner l’économie du pays. Comme partout, cela finit toujours par s’écrouler. C’est une implosion du système qui se prépare. Le problème, c’est que, quand cette bureaucratie refuse d’entendre, la colère est telle, avec la prise de conscience que l’on a affaire à un montre qui dévore tout, un rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage, que cela risque de déboucher sur une guerre civile sanguinaire.
Oh combien je pense que c’est ce qui attend la France, à court terme. J’ai reçu il y a peu la vision d’une houle qui se soulevait et allait se transformer en vague géantes, puis en une suite de tsunamis qui allaient détruire la France, telle qu’on la connaît. Ensuite, c’était la reconstruction, sur de toutes autres bases. (https://michelledastier.com/le-naufrage-france/)
Je crains de ne pouvoir souhaiter la bonne année 2019 à tous mes amis ! Car tout cela semble maintenant si proche ! Le Gouvernement n’est plus qu’un bateau ivre, et la France tout entière avec. Je reçois des infos, certaines vérifiées comme le fait que l’armée se tient prête à prendre le pouvoir, d’autres (non vérifiées) sur le fait qu’il y a une telle panique dans le Gouvernement que tous les fonds de la Banque de France auraient été transférés dans des établissements privés à l’étranger.
Il va y avoir un ballet de fake news, mais aussi d’informations avérées qui seront immédiatement déclarées fake news pour tenter encore et encore d’endormir la population.
“Dormez bien, bonnes gens, le capitaine Macron veille sur vous !”.
Qui a eu l’idée folle et saugrenue de mettre à la barre un ado imbu de lui-même et ne sachant rien de la navigation ?
Pauvre, pauvre, pauvre France. Je sens venir sa douleur.
Au fait, pourquoi l’hôpital public ?
L’hôpital privé ne fonctionne-t-il pas aussi bien, voire mieux ? Pourquoi toujours tout étatiser, dans ce pays ?
Si l’État se re-concentrait sur ses missions régaliennes, les problèmes engendrés par la bureaucratie envahissante ne se résoudraient-ils pas en bonne partie ?
Coluche, il y a déjà 30 ans, avait déjà prédit l’avenir de la France, vidéo courte mais précise.
https://www.youtube.com/watch?v=617YJX71gXg
La France est en feu la guerre civile fait rage
Pardonnez mon ignorance, mais quel est le rapport entre l’appareil bureaucratique de l’hôpital public en France et l’armée mexicaine?
Louis, de source Wiki:
En diminuant les départs vers l’extérieur, on obtient donc des chefs en surnombre et peu d’exécutants. Pour décrire ce syndrome, en France, on a coutume de parler d’armée mexicaine, ce qui fait référence à une époque révolue, celle de Pancho Villa, dont la légende dit que cette armée comprenait (presque) plus de colonels que de soldats…
En gros, on pourrait tout aussi bien dire: Une armée de bras cassés.
J’avais lu quelque chose de similaire dans les aventures de Tintin (L’oreille cassée), mais cela concernait l’armée du général Alcazar de la république du San Theodoros, pas celle du Mexique. Maintenant, au moins, je sais où Hergé a pris son inspiration.
La qualité des soins, en France, depuis 1980, repose sur la bonne volonté et la faible rémunération des soignants.
La qualité des soins, en France, depuis les années 1980, repose uniquement sur la bonne volonté et la faible rémunération des soignants. Le volume de soins lié à l’accés à des soins gratuits des migrants de plus en plus nombreux, dépasse les moyens humains et matériels d’y faire face.
Bien d’accord avec cet article. Après 26 ans comme infirmière, j’ai craqué, burn-out, dépression puis reclassement en service logistique dans mon CH. Les postes de soignants sont constamment supprimés, modifiés, dépersonnalisés. Au contraire, je constate régulièrement des embauches au niveau de la DRH pour “réorganiser”, “aménager” au mépris de l’humain soignant et soigné. La chirurgie ambulatoire à tout va est une catastrophe, on met dehors des patients qui tiennent à peine debout en post opératoire avec anesthésie générale. Vite dehors pour que la douleur se réveille à domicile, j’ai travaillé 26 ans à surveiller et soigner des post-op et aujourd’hui il n’y aurait plus de risque???C’est pareil dans le privé, il faut du rendement!
Quant aux soins aux étrangers, personne ne peut croire ce que l’on voit. Cette semaine je suis tombée sur une demande de prise en charge à 100% de tous les soins pour un soit-disant demandeur d’asile afghan atteint du SIDA qui venait d’arriver en France et qui était logé dans l’un de nos hotels F1. Tous les jours je vois ces faux réfugies profiter de nos soins, des vrais lits d’hospitalisation et de nos allocations. Les français, eux, doivent attendre des mois un rendez-vous et des heures aux urgences.
C’est pire de jour en jour.
Médecine a deux vitesses
Pour les riches ils sont soignés
Pour les pauvres les hôpitaux font vraiment leur possible mais sans moyens la tache est rude pendant ce temps là Macron va faire un nouveau Tapi dirigé vers la Mecque a l’Elysée
Lamentable ce Macron