Quand j’avais environ 13 ans, je vivais avec ma tante et sa famille. Sa maison était plus proche de mon école, c’était plus pratique. Cependant, certains vendredis, je me rendais chez moi. Ma tante était gentille, sa maison était grande – c’était la première fois que j’avais ma propre chambre – mais rien ne me procurait plus de joie que de rentrer chez moi pour passer le week-end avec ma famille.
Alors un vendredi, j’ai fait un sac supplémentaire comme d’habitude et après l’école, j’ai fait le long trajet pour retourner chez moi. En y arrivant, tout ce que je voulais faire était d’annoncer à mes parents que l’un de mes professeurs avait dit que j’étais l’élève le plus brillant qu’elle ait jamais eu. Mais dès que je suis entré, j’ai su que quelque chose clochait – toutes nos affaires étaient à l’extérieur. J’ai demandé ce qui se passait et ma sœur m’a répondu que nous avions été expulsés de la maison parce que nous n’avions pas les moyens de payer le loyer. Nous étions sans abri.
Je n’ai jamais pleuré si fort.
Avance rapide de 16 ans : beaucoup de choses ont changé, heureusement. Parce que je sais ce que signifie être démuni, j’ai toujours essayé d’aider les gens le plus possible. Donc, pour le 25 décembre 2017, j’avais décidé de passer la journée avec #ChristmasOnTheStreetz (Noël dans la rue) avec mes amis. Nous sommes allés à Makoko, un bidonville de l’État de Lagos, où nous avions prévu de nourrir environ 2 000 enfants tout en jouant de la musique, en dansant avec eux et en leur offrant des cadeaux.
Tout allait bien jusqu’à ce que nous ayons manqué de nourriture. L’un des enfants qui devait encore manger a commencé à pleurer. Je réfléchissais aux moyens de la calmer quand j’ai regardé dehors et remarqué une nuée d’enfants maigres qui luttaient pour entrer dans la salle. Ils n’étaient pas seuls. Des mères avec leurs nourrissons, des adolescents, des adultes… tous voulaient un peu de la nourriture avec laquelle nous étions venus. Il était évident que beaucoup d’entre eux n’avaient pas mangé de vrai repas depuis un moment et cela m’a brisé le cœur.
Voyez-vous, j’ai grandi dans la pauvreté, mais il y avait presque toujours de quoi se nourrir à la maison. Même quand nous étions sans abri, il y avait toujours de la nourriture dans notre ventre – ma mère s’en assurait. Donc, voir ces enfants pleurer parce qu’ils ne faisaient pas partie des 2 000 que nous avions nourris m’a fait comprendre que la pauvreté que j’avais vécue n’était rien comparé à la pauvreté que vivent d’autres personnes.
J’en ai parlé à quelqu’un qui m’a dit que la situation était pire dans le Nord, en particulier dans les camps de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays. J’ai commencé à creuser pour voir l’étendue du problème et j’ai trouvé de nombreuses statistiques déprimantes.
Plus de 86 millions de Nigérians vivent dans une pauvreté extrême, faisant de nous la capitale mondiale de la pauvreté. Le Nigeria est un pays en situation de déficit vivrier et un tiers des enfants de moins de 5 ans présentent un retard de croissance, soit trois fois plus qu’en Tunisie. Dans l’indice mondial de la faim de 2018, le Nigeria se classe au 103e rang sur 119 pays étudiés. J’allais ajouter une autre statistique, une autre réalité, mais je suis certain que vous comprenez bien le message : le Nigeria est aux prises avec un énorme problème de pauvreté et de faim et il est urgent de trouver des solutions.
C’est John F. Kennedy qui a dit : « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. » Alors que le gouvernement avait le plus grand rôle à jouer dans la résolution de nos problèmes, j’ai créé une ferme où je sème du maïs et plante du manioc, deux cultures majeures au Nigeria. Je sais que c’est une goutte d’eau dans l’océan, mais je voulais contribuer au panier alimentaire du pays. Je voulais aussi comprendre le fonctionnement du secteur afin de pouvoir proposer des solutions et des recommandations au niveau politique lorsque l’occasion se présenterait.
Heureusement, une occasion s’est présentée. J’ai intégré le programme de bourses pour le leadership mondial de l’Alliance pour la Science ; j’y ai beaucoup appris sur la biotechnologie et sur ce qu’elle peut apporter. Des scientifiques du monde entier, y compris du Nigeria, ont consacré d’importantes ressources à la mise au point de techniques agricoles innovantes permettant de relever certains des plus grands défis auxquels les agriculteurs sont confrontés.
Des problèmes tels que le ravageur Maruca chez le niébé entraînent une perte de rendement dévastatrice de 80 %, induisant un triplement du prix de vente au détail du niébé riche en protéines (appelé localement haricot) sur le marché. Des problèmes comme le ver de la capsule chez le cotonnier ont rendu notre industrie textile moribonde. Je sais que la biotechnologie n’est pas une solution miracle, mais elle peut résoudre certains des problèmes urgents auxquels font face mon pays, mes compatriotes et les enfants de Makoko qui attendent notre retour ce Noël pour pouvoir manger de la bonne nourriture.
Malheureusement, il y a beaucoup de débats autour de la biotechnologie et des OGM. Bien que les scientifiques et les experts s’accordent à dire qu’ils sont sans danger pour la consommation humaine et animale, certaines personnes les combattent pour diverses raisons : les unes ignorantes, les autres égoïstes, d’autre encore menant un combat politique. Les détails du débat sont un sujet pour un autre jour, mais je peux vous dire que pendant que des gens bien nourris discutent de la biotechnologie et des organismes génétiquement modifiés, quatre enfants de mon pays sur dix se coucheront affamés ce soir. Les éléphants se battent et l’herbe souffre.
© Chidi Okereke, traduit par Wackes Seppi, publié sur Contrepoints.
Merci de ce magnifique et dramatique témoignage.
La faim dans le monde n’est dû qu’à la corruption, l’intérêt politique et économique de certains, et l’inhumanité de beaucoup de dirigeants.
La Terre, et ce dans tous les pays, permet toujours une alimentation décente des autochtones.
Enfin, tout ce que je dis là, tout le monde le sait, hélas.
La terre permet une alimentation décente des autochtones ?
Et ce, malgré l’augmentation de plus en plus rapide du nombre d’habitants sur la terre ?
Il y a 60 ans on parlait de 3 milliards d’habitants sur la terre, maintenant c’est 7 milliards.
Lorsque nous serons à 10 milliards et 15 milliards, la terre donnera toujours assez d’aliments ?
Soyons sérieux et raisonnables.
Si les OGM sont sans danger, employons-les pour augmenter la production, sinon inventons d’autres moyens de les remplacer.
Il y a urgence alimentaire
Bien sûr que la Terre peut produire 1000 fois plus !!! Ce n’est qu’une question de volonté politique et de disparition de la corruption. Rien d’autre.
Cela dit, je ne suis absolument pas opposé aux OGM. Elles peuvent largement contribuer à la disparition de la faim dans le Monde. Là-aussi, question de politique et de disparition de la corruption.
@ Ulysse75010
Oui, la terre permet une alimentation décente des autochtones.
La surpopulation mondiale est une fake news : Les 6 milliards d’humains n’occupent que moins de 2% de la surface de la terre. On voit que même des pays à très forte densité de population – comme l’Inde et l’Indonésie – n’ont globalement pas de réel souci d’approvisionnement.
Lorsque nous serons 10, 15 ou 20 milliards, la terre donnera toujours assez de ressources, pour peu qu’on arrête l’industrie intensive et mondialisée et que chacun se nourrit exclusivement d’aliments produits à proximité de chez lui (il y a des millions de gens qui ont déjà opté pour ce mode de vie) au lieu de les faire transiter par tous les continents, provoquant ainsi les désordres écologiques et économiques qu’on connaît.
Parfois il suffit de pas grand-chose pour être raisonnable.
Je confirme largement, y compris ta dernière phrase pleine de bon sens.
C’est une triste réalité…
La moitié de la planète crève de faim
pendant que l’autre moitié est au régime.
C’est vrai. Cela dit, la nature est la même partout. A savoir, si ces pays se développaient de façon importantes comme nous, ils feraient exactement ce que nous faisons : tomber dans l’obésité et se foutre royalement des pays en malnutrition importante.
Ce qui ne veut, évidemment, pas dire ne pas les aider, tout le monde l’a compris.
On est un peu dans la situation du “pauvre” en france qui gagne 10 millions d’euros au loto.
1 – il reniera ses origines pauvres
2 – il abandonnera ses anciens amis pauvres progressivement
3 – il se tournera vers le monde des très riches qui lui tendra les bras
4 – il essaiera d’être encore plus riche en plaçant son fric
5 – il aura une mode de vie 100 fois supérieur à son précédent
6 – il changera d’univers
C’est pour ça que les français qui insultent les riches, dont pas mal de gilets jaunes considérés comme des saints, me font vomir tant ils sont menteurs et hypocrites.
Oryx
👺👺👺👎👎👎
MDR !!!
quand on ne peut pas nourrir des enfants, on n’en fait pas!
Je pense que le “mâle” africain considère la femme comme un objet et la saute pour se soulager sans lui demander son avis. Si elle ne veut pas, il la viole. Et elle ne peut rien dire sinon il la tue.
Là-dessus la pilule n’existe pas chez eux.
Ceci explique cela, à mon humble avis.
Dire “quand on ne peut pas nourrir des enfants, on n’en fait pas!” est une vue occidentale de pays riches qui ont les moyens de ne pas faire de gosse.
Et puis, c’est une loi de la nature : plus un pays est pauvre, plus il fait de gosses. Ça toujours été comme ça.
@ Patphil
Bien sûr que si, ils peuvent nourrir leurs enfants. Simplement ce sont leurs gouvernements qui organisent cet état de déliquescence, parfois avec la complicité de certains États asiatiques, arabes, russes et occidentaux, c’est là tout le problème.
– Le gouvernement du Gabon par exemple, même s’il n’a pas toujours été parfait, a su redistribuer les revenus des richesses de son sol au peuple Gabonais.
– L’Angola et la Côte-d’Ivoire connaissent en ce moment une belle phase de développement et de croissance économique, au point que certains de leurs ressortissants en diaspora rentrent au pays.
Il ne faut donc pas penser à l’Afrique ni aux Africains en tant que tels. Chaque État a son identité et sa gestion propre.
parfaitement ! mais dans beaucoup de pays, ils en font pour susciter la compassion de ceux qui en font raisonnablement et par subsides interposées, continuent de ne rien faire, justement à part des enfants ; ces histoires d’enfants qui ne mangent pas à leur faim, il faut en faire porter la responsabilité à ceux qui prônent les smalas à allocations diverses, notamment dans les pays d’Europe notamment qui ont compris qu’il faut limiter le nombre des enfants pour les éduquer correctement. Personnellement, je ne suis plus jamais émue par les descriptions d’enfants affamés.
Un beau texte touchant, certes, mais ce serait bien aussi d’apprendre aux femmes (puisque dans ces pays l’homme ne se sent pas concerné) à se prémunir contre les grossesses.
Le respect de la planète c’est aussi limiter la population.
Puisqu’on parle du Nigéria – à ne pas confondre avec le Niger – il faut savoir qu’en réalité ce pays est sensé être parmi les plus riches du monde, et pas seulement d’Afrique, et cela dure depuis des décennies :
“Bien que la Libye ait plus de réserves, il y avait 36,2 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole au Nigeria en 2007. Il se classe comme le plus grand producteur de pétrole en Afrique et le 11ᵉ plus important dans le monde, avec une production moyenne de 2,28 millions de barils par jour en 2006.” Wikipédia.
Dans ce pays dévasté par le crime, la faim et le Sida, les recettes issues du pétrole se chiffrent chaque mois en milliards de dollars, avec un PIB qu’aucun pays européen ne pourrait même rêver d’atteindre.
Il suffit de taper nigeria pétrole pour apprendre que l’une des premières puissances pétrolières du monde souffre de pénuries de carburant !
Si ce pays était géré de façon honnête, le Nigérian moyen devrait vivre très confortablement, avec un accès gratuit au système de santé et à l’éducation – comme c’est le cas depuis longtemps dans plusieurs pétromonarchies. Malheureusement, c’est un véritable enfer terrestre.
La cause réelle de la pauvreté, de la malnutrition, des maladies, de l’insécurité et du crime est donc bien dans les mains des immondes brigands politiques qui gèrent ce pays.
Impressionnant !
J’ignorai tout cela !!
Vous devez ignorer aussi que l’été il fait chaud l’hiver il fait froid! le nigéria a une production de 2 m; de brils/jour contre 100 m.de barils/jour pour la production mondiale.Mais comme ils sont presque 100 m. de gens vous qui aimez les masses sous developpées sauf en procréation, cela fait une cacahuète par personne/jour… en plus une partie est perdue du fait des tuyaux percés! La solution n’est pas dans l’augmentation du nombre de personnes sur terre car même les 7 M. de personnes sont trop nombreuses et ne peuvent pas être nurries ni soignées, ni éduquées etc. Réveillez vous ou réfléchissez.
Excuse-moi Robert Davis, mais j’avoue n’avoir rien compris à ton post.
Peux-tu t’exprimer plus clairement et me dire où tu veux en venir ?
Dans cette attente,
Merci
C’est ça tu as tout compris toi et…”nigéria à ne pas confondre avec niger”…
Bravo et merci pour ce commentaire.
Cependant, reflechir a cette question est de lelementaire prudence.
L’humain dans son ensemble est tout de même d’une stupidité crasse.
Je lis ce texte émouvant et je ne peux m’empêcher de me demander ce qui pousse un animal à se reproduire alors qu’une mort quasi certaine attend la progéniture a court terme.
Dans la nature, le cas est rare;
Plus généralement, les animaux savent qu’il ne faut pas se reproduire en période de disette: Ca tue ET la mère ET son petit.
Si une famine est fortuite, une mère tuera le plus faible de la portée pour laisser vivre le plus fort;
Si une famine est endémique, les femelles n’accetent pas l’accouplement ou avortent spontanément, même chez les oiseaux, si la nourriture est rare, les poussins faibles ou surnuméraires sont passés par dessus bord ou le nid est abandonné.
C’est la sélection naturelle.
Mais l’homme semble avoir perdu tout ce qui pouvait etre bon dans l’animal et n’avoir gardé que le coté bestial, violent, grégaire…..
C’est bien triste !
Ouais,bon,c’est poignant et les efforts de ce gars pour nourrir du monde sont louables.
Mais ça revient à soigner les symptomes et pas l’affection elle-même : des gosses qu’on n’a pas les moyens de loger,nourrir,habiller,éduquer.
Chez nous il y a au moins 2 siècles (registres d’état-civil à l’appui) qu’on constate que nos anciens limitaient les naissances.Et encore,avant ça ils se mariaient plutot tard (là on voit ça dans les registres paroissiaux).
En résumé nos anciens ont compris et agi depuis longtemps,EUX !
La belle commisération !
C’est sur que les paysans nigériens s’en sortirait mieux s’il devait acheter leurs semences tous les ans au lieu de les produire eux mêmes (merci le brevetage du vivant).
Les OGM sont effectivement parfaitement sains si ce n’est qu’ils détruisent la biodiversité alentour par les pesticides en quantité astronomique qu’ils nécessitent et la transformation du génome des plantes qui aurait le malheur d’en recevoir le pollen.
Demandons aux paysans indiens endettés sur des générations et qui se suicident en buvant du round’up si les OGM peuvent jouer un rôle positif sur la faim dans le monde …
Je ne m’avancerais pas à dire que l'”alliance pour la science” est un organisme financé par Bayer-Monsanto mais on est en droit de se poser la question tant tout cela est absurde.
P.S. Oui la faim dans le monde c’est moche mais ce n’est pas une raison pour gober n’importe quoi.
Un complément intéressant à cet article (pour ceux qui ne sont pas rebutés par le langage scientifique) : http://huet.blog.lemonde.fr/2018/12/11/ogm-poisons-la-vraie-fin-de-laffaire-seralini/
Certes c’est Le Monde, certes c’est Sylvestre Huet (qui par ailleurs combat ce qu’il appelle les climato-sceptiques), mais quand même, les arguments sont solides ; en particulier, il démonte remarquablement l’imposture Séralini et l’hystérie médiatique qui s’en est suivie.
C’est marrant, si je puis dire, les premiers commentaires ont sauté sur la deuxième partie du titre de l’article et son aspect émotionnel. J’approuve sans aucun doute ce qu’ils disent de la corruption, fléau des pays d’Afrique. Mais je vais revenir sur le contenu scientifico-technique et les OGM.
Quand j’étais jeune agronome sur le point de partir en Afrique, nos formateurs nous recommandaient d’écouter ce que les agriculteurs locaux pouvaient nous apprendre et de ne pas débarquer en voulant imposer le magnifique savoir que nous venions d’acquérir à l’école. Apparemment, maintenant, ce sont nos labos qui bourrent directement le crâne des étudiants africains avec notre magnifique savoir…
“Bien que les scientifiques et les experts s’accordent à dire qu’ils sont sans danger pour la consommation humaine” – Ils ne sont pas tous d’accord, loin s’en faut! Sur le changement climatique aussi, “les experts s’accordent à dire” qu’il est d’origine anthropique, et Dieu sait que les Dreuziens le contestent.
Le risque alimentaire mis à part, les OGM ne sont pas la panacée – heureusement que cet étudiant africain précise “Je sais que la biotechnologie n’est pas une solution miracle”. Non, ce ne l’est pas, pour plusieurs raisons:
-ces splendides OGM sont stériles et doivent être rachetés d’année en année aux généreuses multinationales qui les produisent (parlons aussi du brevetage des semences). Qui va profiter des OGM? sûrement pas en premier le paysan africain.
-ces splendides OGM vont aussi entraîner la perte des semences locales, parmi lesquelles il s’en trouve certainement quelques-unes qui sont plutôt bien adaptées à leur environnement cultural (voir des mouvements comme Kokopeli).
-enfin (ou cela devrait-il venir en premier?), ces splendides OGM finissent par craquer face aux maladies et ravageurs tout comme les plantes obtenues par la sélection classique, mais ça, leurs producteurs en parlent moins.
Non, les OGM ne sont pas une solution miracle, et encore moins une solution qui profite à ceux qui en ont le plus besoin!
Les OGM ne sont-ils pas censés profiter d’abord aux consommateurs ? En l’occurrence, à la population nigériane ?
Les paysans sont-ils obligés de se fournir auprès de semenciers OGM ?
Vous parlez de Kokopelli : je ne connaissais pas cette association, mais je savais que des gens soucieux de préserver la diversité génétique – et même des organismes comme l’INRA, sauf erreur – se préoccupaient depuis pas mal d’années de collecter et conserver des variétés anciennes dans ce but.
En pommier, que je connais un peu mieux, il existe les vergers conservatoires (voir celui d’Aquitaine, qui existe depuis plus de 30 ans, remarquable, et qui aujourd’hui revend même des plants de pommiers aux particuliers).
La question des brevets est une vraie question, mais peut-on, d’une façon plus générale, accepter que les sociétés semencières obtentrices ne soient pas rémunérées pour leur travail de recherche ?
Que les variétés OGM finissent par craquer face aux maladies et ravageurs, est-ce un si grand problème ? Si entre temps des milliers de vies ont été sauvées, n’est-ce pas se donner le temps de trouver d’autres solutions ?
“ces splendides OGM sont stériles et doivent être rachetés d’année en année aux généreuses multinationales qui les produisent”
Et c’est le seul et unique intérêt des OGM, permettre au géants de l’agrochimie de mettre la main sur les semences mondiales.
Je ne sais pas ou ça en est mais il y a quelques années l’UE discutait de l’interdiction d’avoir un potager chez soi. Se nourrir soi-même, gratuitement ! Ça non ! Les lobbys de l’agrochimie ne peuvent l’accepter …
Si vous connaissez Kokopeli, vous devez être au courant du catalogue officiel des semences qui interdit déjà un certain nombre de variétés de plantes comestibles parfaitement adaptés à certains terroirs au profit d’hybrides F1 non reproductibles et pas toujours de bonne qualité.
Des techniques de permaculture inspirées des travaux de Masanobu Fukuoka existent pour optimiser l’agriculture en Afrique. Elles sont bien plus saines et productives que les OGM en monoculture.
SURPOPULATION !
Contrairement a ce que certains peuvent affirmer, tout est là. L’histoire des humains qui occupent 2% de la surface du globe est une fumisterie inventée par les mondialistes et l’extrême gauche pour justifier leur politique indécente. N’importe qui peut regarder une image du globe depuis l’espace et constater que partout la pression humaine sur l’environnement attend ces limites.
Pour ne parler que de la France, 70 millions d’habitants ça fait moins d’un habitant par hectare en contant les villes, les rochers, les marécages etc… Empreinte écologique par habitant (nourriture, vêtement, chauffage, transports etc) 1.8 hectare par habitant. Nous ne sommes donc plus automne en France, loin de là!
Illustration:
La seconde guerre mondiale, avec l’arrêt des transport et la désorganisation de la production de l’agriculture, les Français ont eu le plus grand mal a se nourrir… mais ils était 35 millions. Aujourd’hui, dans les même conditions au moins 30 millions de gens mourrait de faim.
Simple, implacable.
Au passage, regarder dans n’importe quel moteur de recherche à “courbe de la démographie mondiale”.
Ne croyais pas que le problème est inaperçu de nos dirigeants, tous les grand pays ont pris leur dispositions, et doublent chaque année leur budget d’armement!
@ Gabriel
Tout est dit, 100% d’accord avec vous !
Je rajouterais quand même que la population en France est restée à peu près stable pendant des centaines d’années et qu’elle a quasi doublée au vingtième siècle, ça pose fatalement des problèmes.
Si on rajoute à ça un département entier qui est bétonné tout les dix ans, il n’y aura bientôt plus que des parcs ou voir un peu de verdure.
Pour un pays qui basait son économie sur l’agriculture … c’est aussi drôle que triste.
Je suis d’accord avec vous, on va à la catastrophe, à la famine bientôt. Evidemment que les gouvernements le savent et je pense que s’ils laissent faire c’est d’une part cela ne sert à rien de s’interposer et d’autre part ce n’est pas bon pour leur…image! que ne ferait le rond de cuir micro micron pour son image qu’il adore comme si c’était un Dieu? Comme on ne peut rien y faire pensent-ils autant laisser la catastrophe se produire, ça débarassera le plancher. Tout ce qu’on peut dire ne sert à rien alors laissons les toucher du doigt.
l’Afrique a une chance extraordinaire: elle bénéficie de toutes les inventions faites dans le monde entier ( médicaments, technologies, électricité, moteurs etc..) ,de ressources naturelles considérables et d’argent frais donné par l’occident et malgré cela elle régresse car les Nigérians se reproduisent de manière irresponsable et s’avèrent incapables de développer leur pays. Aide toi et le ciel t’aidera comme disait le Christ. Avec plus de 5 enfants par femme il est impossible d’assurer un avenir correct aux jeunes générations. Si le Nigeria était habité par des Japonais ou des Chinois ce serait un des pays au monde les plus développés.¨Pourquoi refusent ils de copier ce qui marche et en même temps se plaignent et jouent les victimes??
I8l a été écrit:
ces splendides OGM sont stériles et doivent être rachetés d’année en année aux généreuses multinationales qui les produisent (parlons aussi du brevetage des semences).
Peut on m’expliquer le lien entre OGM et stérilité des semences ?
Pour moi il n’y a aucun lien de cause a effet.
Pour ce que j’en sais, la stérilité des semences, quand elle existe est une modif génétique de plus (introduction du gène “Terminator” par exemple) inutile (pour le consommateur) et non nécéssaire (du point de vue santé de la plante).
La stérilisation des semences n’est qu’une manoeuvre commerciale scandaleuse qui devrait etre INTERDITE.
@ GB77930
Je vous explique.
Quand on fait de la création variétale, il faut plusieurs générations de croisements pour arriver à une variété stable, c’est à dire qu’on peut reproduire à l’infini et qui gardera les mêmes caractéristiques physiques.
Quand on croise simplement 2 espèces, ça s’appelle un hybride. L’hybride ne peut être reproduit correctement car il n’est pas stabilisé. Si on tente de reproduire cette plante, on ne sait pas à quoi elle ressemblera et il y a très peu de chance qu’elle produise ce qu’on attend d’elle : de la nourriture.
Ça c’est dans le meilleur des cas, dans le pire elle est stérile.
C’est le cas de la plupart des plantes potagères qu’on trouve dans les supermarché avec l’appellation F1. Des croisements ont été fait sur ces plantes pour arriver à une génération intéressante pour la production mais donc impossible à reproduire, il faut racheter les graines tous les ans.
Pour le cas des OGM, ils sont fabriqués avec une sorte de canon qui propulse (en gros) une protéine à l’intérieur de l’ADN de la plante qui va se placer de manière totalement aléatoire dans celui ci (merci les apprentis sorciers), les effets de cette protéine sont donc aussi (en partie) aléatoires, ce qui fait que certaines plantes OGM seront difformes.
Par cette opération on crée donc un hybride qui sera donc impossible à reproduire.
Le pire c’est le brevetage qui permet à la société qui a créé l’hybride d’en posséder les droits. Si les semences étaient reproduites ce serait donc de la contrefaçon.
Encore pire (en fait), beaucoup d’agriculteurs, notamment aux USA ont été ruinés par Monsanto car ces derniers ont fait des tests sur les cultures de ces agriculteurs (qui ne cultivaient pas les semences de Monsanto) et ont trouvés les gènes de leurs OGM qui étaient venus polluer les cultures à cause du pollen apporté par le vent. Tribunal, armée d’avocats, ruine de l’agriculteur.
D’autres ont tout simplement perdu leur agrément bio à cause du pourcentage d’OGM trouvés dans leurs cultures.
Bref, je le répète, le seul intérêt des OGM, c’est de mettre la main sur l’alimentation mondiale. Les pays du tiers monde ont absolument tout à y perdre …
@ Potus : vous semblez connaître la question : vous êtes agronome ? – je le suis moi-même, mais spécialisé économie ; mais j’ai quand même des souvenirs + ou – précis de mes cours (et expériences INRA) en agronomie.
Sur ce qui s’est produit aux USA, avez-vous des sources ? Ça m’intéresse.
Ce qui s’est produit là-bas est-il irréversible ? Il paraît quand même étonnant que des agriculteurs dont les champs ont été pollués par du pollen OGM perdent de façon définitive contre les semenciers.
Sur les brevets (et droits associés), personnellement je suis partagé : d’un côté c’est normal de rémunérer le travail des semenciers – long comme vous l’avez rappelé – mais de l’autre produire sa propre semence est une pratique ancestrale, millénaire. A priori je penche quand même du côté des obtenteurs. En pommier, que je connais un peu, il existe par exemple des variétés passées depuis longtemps dans le domaine public, que tout le monde peut reproduire (par greffage), et de nouvelles variétés brevetées, sur lesquelles l’obtenteur touche des “royalties” de la part du producteur. À la limite, si un producteur ne veut pas verser de royalties, il cultive des variétés “publiques” (Golden, Canada gris etc.)… ne peut-on pas étendre le raisonnement au blé, au maïs, etc. ?
PS : sur les techniques de fabrication des OGM (par “canon” et donc localisation aléatoire du gène introduit) avez-vous un lien ? Ça m’intéresse. Merci.
@ Jacques Ady
Je recommence ma réponse en espérant qu’elle ne tombe pas (encore) dans les limbes …
J’ai un ami agronome, un autre biologiste et le père d’un ami qui était chercheur à l’INRA mais moi, je ne suis rien de tout ça, juste un ancien citadin qui a voulu remplacer le béton par la terre. Les connaissances que j’ai acquises me viennent essentiellement de beaucoup de livres que j’ai lus ces 12 dernières années sur la biologie du sol , l’agroécologie, la création variétale, etc … Tout ça dans le but d’atteindre une certaine autonomie alimentaire sans machines ni produits pour ne dépendre que de moi. Vu votre métier, vous pourriez surement m’en apprendre beaucoup.
Bref, assez parlé de moi.
Je n’ai pas spécialement de références internet à fournir sur ce que j’avance, tout ceci me venant principalement des livres que j’ai lu en 12 ans.
Pour ce qui est des agriculteurs US dont je parle, mes sources sont essentiellement dans le livre enquête de Marie Monique Robin : Le monde selon Monsanto, ce livre comporte un certain biais dans ces analyses mais énoncent pas mal de faits bien documentés.
Des agriculteurs ont bel et bien perdus leurs exploitations puisque Monsanto se payant l’énorme cabinet d’avocats de Coca-Cola (dont j’ai oublié le nom), ils ont du payer des centaines de milliers de dollars de dommages et intérêts et ce sans avoir jamais cultivé les semences de Monsanto.
La pollution par les pollen OGM est elle irréversible ?
On peut penser que oui puisqu’elle transforme le génome des plantes jusque certaines adventices.
On est aussi en droit d’imaginer que la nature, pleine de ressources qu’elle est, trouvera une parade pour se débarrasser de ces gènes parasites.
L’avenir nous le dira …
Espérons juste qu’il ne sera pas trop tard !
Pour ce qui est des brevets, il faut distinguer 2 choses :
– Des brevets sur des variétés de semences créées par un obtenteur qui doit évidemment être rémunéré pour son travail.
J’ajouterais juste qui si j’achète un sachet de graines, j’estime en acquérir les droits (pour mon compte personnel) et il me parait normal de pouvoir reproduire ces semences et les utiliser dans des croisements à mon bon vouloir tant que je n’en fais pas commerce (des semences comme de la production qui en découle).
Un autre problème en France est le catalogue officiel des semences qui interdit de cultiver les plantes qui n’y sont pas inscrites. Par exemple le chou cabus qui comportait pas mal de variétés au catalogue, n’en possède plus que 2 (si mes souvenirs sont bons ) qui sont toutes 2 des hybrides F1. Ce qui veut dire qu’il est aujourd’hui interdit en France de reproduire les choux cabus de sont jardin !
A quand le brevetage de l’oxygène ?
– A coté de ça, les géants de agro-industrie ont acquis le droit de breveter des gènes (des protéines en fait), c’est ça le brevetage du vivant et c’est extrêmement grave puisque ces gènes “migrent” d’un organisme à un autre sans que cela ne puisse être contrôlé.
Si mon coton bio (exemple bidon) se retrouve pollué par des pollens du coton BT de Monsanto, je deviens, de fait, un contrefacteur !
Quel meilleur moyen de mettre la main sur l’alimentation mondiale ?
Pour ce qui est du “canon à protéines”, c’est, là aussi, assez bien expliqué dans Le monde selon Monsanto. J’en ai entendu parler dans d’autres livres et articles mais tout cela remonte à une dizaine d’années pour moi et il faudrait que cherche dans ma bibliothèque. Les OGM sont une connaissance assez inutile dans mes pratiques culturales et qui s’est donc pas mal émoussée avec le temps.
Je lis aujourd’hui plus de livres politiques comme ceux de Guy Millière ou d’Eric Zemmour que de livres sur la terre.^^
En tout cas ça me fais plaisir de pouvoir discuter avec vous d’un sujet sur lequel je suis moins nul qu’en économie.^^
Merci pour votre réponse @ Potus,
Tout cela nécessiterait effectivement des lectures approfondies…
J’essaierai de creuser ces questions si j’en ai le temps. Je trouve consternant l’exemple des variétés de choux que vous avez donné !
Sur les gènes brevetés qui par le biais de la pollinisation naturelle se retrouvent dans des variétés non OGM et donnent lieu à condamnations pour “piratage”, j’ai l’impression que le droit pourrait évoluer, en tout cas il le doit ! (c’est certes plus vrai pour certaines espèces comme le maïs, où la fécondation croisée est la règle, que pour une espèce comme le blé)
Je m’intéresse au bio quand j’en ai le temps de même qu’à la permaculture – même si je trouve que sur ce dernier point on manque encore beaucoup de recul.
Si j’avais continué sur ma lancée à l’époque où j’étais étudiant, j’avais toutes chances de finir chercheur dans le domaine des OGM. Mais j’ai bifurqué vers l’économie-gestion…
Pour vous rassurer sur les variétés de légumes cultivables par les particuliers, le catalogue officiel français des espèces et variétés potagères vise à réglementer la commercialisation des semences, pas leur culture.
Voir par exemple https://fr.wikipedia.org/wiki/Catalogue_officiel_des_esp%C3%A8ces_et_vari%C3%A9t%C3%A9s
ou encore https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1275-produire-graines-semences-loi.html
L’objectif du Catalogue est de protéger les utilisateurs de semences, qu’ils soient professionnels d’abord (agriculteurs) mais aussi amateurs (jardiniers) : les exigences de Distinction, Homogénéité et Stabilité des nouvelles variétés assurent à l’acheteur qu’il va bien cultiver une variété spécifique, et de qualité dans le temps et dans l’espace.
Pour les jardiniers, il me semble qu’il existe – et heureusement ! – une liberté certaine dans l’utilisation des semences, y compris la fabrication de semences à partir de variétés achetées : dès lors bien sûr que ces semences ne seront pas commercialisées. De plus le particulier, ou même l’agriculteur bio, peut faire appel à des variétés “de conservation : races primitives et variétés de légumes traditionnellement cultivées dans des localités et régions spécifiques et menacées d’érosion génétique” (liste c du catalogue).
@ Jacques Ady
Tous mes vœux pour 2019.
Je reviens un peu tard mais j’espère que vous lirez ce message.
La permaculture : Quand on parle de “techniques de permaculture”, c’est généralement des techniques quoi ne sont que vaguement inspirées de l’authentique permaculture qui est un truc de hippie.
Elle consiste à mettre en place un système qui produit naturellement, sans intervention ni intrants et de manière aléatoire. En gros, on récolte et consomme ce que le “jardin” veut bien nous donner (on ne peut plus parler vraiment de culture). C’est plus intéressant pour la biodiversité que pour l’assiette …
Mais des techniques nommés faussement permaculture du fait qu’elles limitent les actions à effectuer (en permettant, par exemple, au sol de se régénérer tout seul comme en forêt), ont bel et bien fait leurs preuves dans des terres pauvres ou avec peu de précipitations.
Je vous conseille les livres “L’agriculture naturelle” et “La révolution d’un seul brin de paille” de Masanobu Fukuoka qui illustrent bien ce qu’est la permaculture et l’intérêt des techniques qui en découle.
Le catalogue n’est, selon moi, plus qu’un tentacule de plus de l’État. J’ai d’expérience, vu ses limites en constatant qu’un certain nombre de grainetiers vendent, par exemple, des tomates type “chair de bœuf” avec l’appellation “cœur de bœuf” et qui n’ont pourtant rien de la véritable “cuor di bue” …
Quand à l’article du Monde, je le trouve un peu idéalisé. Ils oublient de dire que l’association Kokopelli est obligée de jouer à cache cache avec les autorités pour continuer leur travail de conservation.
Démonstration :
https://blog.kokopelli-semences.fr/2017/05/retour-sur-un-proces-perdu/
(Désolé, c’est un peu long ^^)
Je ne suis pas d’accord avec la vision du monde de ces gens mais leur travail est indispensable.
Cultiver des variétés du domaine publique c’est bien, encore faut-il en avoir le droit …
@ Potus : meilleurs voeux à vous aussi.
J’ai lu la première partie du topo de Kokopelli.
Je pense avoir compris le problème, ou plutôt les deux problèmes soulevés par Kokopelli :
1. les exigences du catalogue sont trop grandes, inadaptées aux variétés anciennes, notamment en matière d’homogénéité et de stabilité ; le catalogue ayant surtout été pensé en fonction des nouvelles variétés, hybrides pour beaucoup d’entre elles.
Ce problème se comprend tout à fait.
2. le problème du coût pour une inscription au catalogue (500 € : somme annoncée) ; on pourrait rétorquer que Kokopelli n’a qu’à répercuter ce coût aux acheteurs, ce que font les semenciers, qui paient beaucoup plus que 500 €.
Au-delà de ça, et surtout vu le point 1., je pense que l’obligation d’inscription pourrait n’être que facultative, pour tout le monde, cette inscription étant vue comme une forme de “label” (avec garanties d’originalité, d’homogénéité, de stabilité) ; les clients, particuliers ou professionnels, prenant le “risque” d’acheter des semences non inscrites au catalogue, en connaissance de cause.
C’est la réflexion que ça m’inspire, à chaud.
Donnons leur le croissant fertil, à moins que cette zone soir déjà reservée, c’est de l’ingérence l’Afrique doit se débrouiller toute seule comme elle la toujours fait, même si ils ont du mal à atteindre l’âge de pierre cela viendra avec le temps.
actuellement il y a risque de famine dans toute la bande du sud sahel: Mali Niger Burkina Faso etc.…
Quand on sait que 70% des dons passent …dans l’administration des ONG….UNICEF agence des Nations Unies! les employés de l’UNICEF culpabilisent pas de leurs magnifiques tours gratte ciel et leur luxueux bureaux!
La situation de l’Afrique est triste mais c’est de SELECTION NATURELLE qu’on parle. Enfreindre cette sélection naturelle c’est aller à un million de catastrophe que personne ne pourra jamais endigué: surpopulation, pollution extrême, épidémies etc. Quant à dire que la terre peut produire plus de nourriture c’est faux, toutes les terres agricoles sont déjà cultivées et l’augmentation des populations diminue celles-ci. Pourquoi ces gens ne cessent-ils pas de procréer massivement? la réponse est que ils savent que la gauche est là pour les aider à se multiplier.
On ne peut rester sensible à ce témoignage. En oubliant les responsabilités des africains eux-mêmes, sur les Dirigeants qu’ils se choisissent.
Cependant lire ce qui se passe concrètement à des êtres humains, forcément c’est plus que touchant.
Ces histoires d’OGM, m’ont toujours insupportées, parce que nous en avons mangé en Occident, et nous en mangeons encore, et les actions menées par les anti-OGM, étant trop politisées et surtout fidèles à leur Parti, bien plus qu’au bien des peuples, me sont apparues pour ce qu’elles sont : Une imposture qui fait mourir des gens de faim.
Si les OGM sont nuisibles, et rien ne le prouve réellement encore, il faudra à tous, attendre que de la nourriture totalement sans, soit à la portée de tous. En Occident, comme dans les pays où la faim règne.
En attendant, on en mange tous…et on ne souffre pas de la faim. C’est déjà un mieux aller…Le temps et les vrais dangers une fois prouvés, ne pourront de toute façon pas tous nous mettre à la diète d’un coup.
C’est un problème qui a besoin de fondements véritables, et même ensuite d’une certaine période de transition.
Honte aux opportunismes qui usent de ce sujet !
Lire bien entendu, dans la première phrase :
“On ne peut rester sensible à ce témoignage”