Pour la première fois, en Espagne, une équipe de 50 chercheurs s’est penchée sur les rapports de police concernant 632 homicides et ont remis le « Premier rapport national sur l’homicide en Espagne » au Ministère de l’Intérieur. Une analyse de 85 pages de données.

« Il s’agit de science et non pas de politique » a tenu à préciser l’actuel gouvernement.

Ne serait-il pas souhaitable que des chercheurs français se livrent à une analyse identique qui serait certainement pleine d’enseignement ?

Première constatation, assez surprenante (Mais il est vrai que ce rapport n’a examiné que les homicides sur la période 2010/2012 et que le résultat serait bien différent sur la période suivante 2013/2018), sur les 661 victimes de ces 632 homicides, seules trois victimes avaient été agressées sexuellement avant d’être tuées.

62% des homicides sont commis par des hommes sur d’autres hommes.

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28% des victimes sont des femmes assassinées par des hommes.

7% des victimes sont des hommes tués par des femmes.

Sur les 871 auteurs de crimes, cités dans ce rapport, 131 hommes ont tué leur partenaire ou leur ex épouse et 17 femmes ont assassiné leur partenaire ou ex époux masculin.

Il apparaît donc que les hommes tuent et meurent beaucoup plus : 89% de meurtriers et 61% de victimes.

69% de ces meurtriers avaient déjà un casier judiciaire et 31% de ces cas étaient liés au trafic de drogue.

A noter que dans ces nombreux cas examinés sont incluses les mères qui dissimulent leurs grossesses et finissent par se « débarrasser » du bébé. Il s’agit du meurtre de 24 bébés, principalement des fœtus découverts dans des poubelles, commis par 12 femmes et 9 hommes.

*En 2012 environ 12% de la population espagnole était d’origine étrangère (Ce chiffre étant en très nette progression depuis) et ce rapport signale que 35% de ces homicides ont été commis par ces 12% d’étrangers.

Ce pourcentage atteint les 47% quand il s’agit de meurtres liés à des activités criminelles, en particulier liés aux « gangs » (59%) et à la criminalité organisée (95%).

22% des décès surviennent lors de bagarres et 20% suite à des actes de violence domestique ou familiale.

Ces chercheurs ont mis en évidence que le mois le plus meurtrier était « Septembre » (9,8%) et le Dimanche étant le jour de la semaine le plus meurtrier avec la plus forte proportion (16,3%) et le Lundi le jour le plus calme (11,5%)

60% des décès se produisent au cours de la nuit et de l’aube.

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Le taux d’homicide, pour 100.000 habitants, est de 0,6%, pour cette période 2010/2012, en Espagne, bien loin derrière les taux d’homicides enregistrés notamment en France (1,3%), aux USA (5%), au Mexique (19%) et le record pour le Brésil avec 30%.

Jusqu’en 2012 l’Espagne était un pays sûr et entre 90 et 95% des homicides étaient clarifiés.

(Source : quotidien « El Païs »)

Nous attendons avec une certaine curiosité les résultats de ces chercheurs pour la prochaine période concernant 2013/2018, elle sera bien plus préoccupante si l’on en juge la multiplication des homicides constatée à la lecture quotidienne des faits divers.

Aussi bien en Espagne qu’en France, compte-tenu surtout de la progression significative du pourcentage d’étrangers enregistrée depuis 2013.

Mais pourquoi est-il nécessaire d’aller s’instruire au-delà des Pyrénées ? N’avons-nous pas suffisamment de chercheurs en France pour nous offrir de tels rapports ?

Mais peut-être que les autorités préfèrent sans doute « occulter » de telles analyses ?

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