Publié par Dreuz Info le 23 décembre 2018

Durant des années, trop d’années, la LDH, relayée par la presse mainstream, a imposé sur l’île sa conception tiers-mondiste des droits de l’Homme en tentant de réduire les Corses au silence. Le dessein était connu : substituer le concept de communauté de destin à l’identité corse. À l’instigation du président de cette ONG, finalement remplacé, de multiples procédures avaient été engagées afin de faire condamner les réfractaires corses.

Prônant aussi la communauté de destin, les autorités françaises avaient prêté leur concours à la manœuvre : de l’aveu du vice-président de la LDH, le directeur de cabinet du Ministre de la Justice s’était montré “attentif, sensible” aux doléances de cette dernière tandis que les deux adjoints du dénommé PACCOU s’entretenaient avec le représentant du Ministre de la Justice au sujet de l’affaire MASSONI. Ce fait est public, car la Presse y a donné écho, entre autres la chaine radio ALTA FREQUENZA par l’interview dont voici la transcription :

Les rencontres que nous avons eues sont au nombre de deux puisque vous savez que ce matin, nous avons rencontré le directeur de cabinet en notre qualité de bâtonniers, Jean-François Casalta et moi-même, et que cet après-midi, c’est en tant que représentants de la LIGUE DES DROITS DE L’HOMME que nous avons été également reçus par le même directeur de cabinet. (…) Nous avons évoqué aussi la campagne de haine dirigée contre l’un des représentants de la LIGUE DES DROITS DE L’HOMME. Et vous savez qu’à cet égard, un procès va se tenir le 4 octobre. (…) Nous avons eu le sentiment que le directeur de cabinet était attentif, sensible à notre propos.
(Interview de Jean-Sébastien de Casalta, vice-président de la LIGUE DES DROITS DE L’HOMME, par Julien Pernici, Alta Frequenza, 6 septembre 2016)

Le cas MASSONI aura offert un sévère avertissement aux censeurs multiculturalistes de la LDH : aujourd’hui, ce sont eux qui en sont pour leurs frais, et ridicules de surcroît. Sentant le vent tourner lorsque la perspective de la saisine de la Cour européenne des Droits de l’Homme de Strasbourg avait été annoncée, ils avaient tenté d’en terminer par la condamnation de Solange MASSONI à l’euro symbolique ; escomptant qu’elle s’incline en premier degré.

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Le Parquet lui-même était resté en l’attente de l’écoulement du délai d’appel ; espérant manifestement clôturer ce dossier. Un fait significatif de cette attitude : le dernier jour, Solange MASSONI a engagé son recours à 16h18 ; treize minutes plus tard, à 16h31, le Parquet a suivi par son propre appel. À l’audience de la Cour d’Appel de Bastia, Solange MASSONI a confirmé son propos ; ajoutant qu’elle ne regrettait rien.

Le conseil de Solange MASSONI, Philippe CHANSAY-WILMOTTE, Avocat au Barreau de Bruxelles, a invoqué la prescription, rappelant à la Cour d’Appel de Bastia que, de toute façon, la jurisprudence européenne établissait le droit de brocarder de la sorte un personnage public. Dans la mesure où le dénommé PACCOU prétendait intervenir avec constance dans la vie publique corse, il devait tolérer d’être vertement pris à partie, voire tourné en dérision. Autrement dit, il n’y avait pas de délit constitué, en l’espèce, et si Solange MASONNI n’obtenait pas satisfaction, elle était déterminée à mener la procédure jusqu’à la Cour européenne des Droits de l’Homme de Strasbourg.

La Cour d’Appel de Bastia vient de se prononcer. Solange MASSONI a obtenu que l’affaire se clôture à son avantage : la prescription a été reconnue ; la LDH est donc tenue en échec. Rappelons ce qui avait déclenché la colère de la LDH et de son président à l’époque des faits, le dénommé PACCOU, lui aussi tenu en échec.

André PACCOU (LIGUE DES DROITS DE L’HOMME) avait été visé par un internaute ayant ironiquement comparé à une partouze le rassemblement insignifiant d’une vingtaine de bobos interculturalistes, organisé par ce dernier. À cette occasion, Solange Massoni avait réagi en le tournant en dérision : “je reconnais la pute de Paccou ; il a la bouche pleine”.

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Le propos reproché à Solange MASSONI respecte le cadre de ce qui est permis à l’égard d’un personnage public, et André PACCOU n’avait de cesse d’agir publiquement ; prétendant exercer la police de la pensée unique et contraindre ainsi les Corses à l’islamo-complaisance. Rappelons deux exemples de ce parti-pris anti-européen : le soutien de la LDH aux maghrébins ayant agressé des Corses à Sisco le 13 août 2016, et ses actions de soutien aux activistes musulmans prônant le port du burkini. De même, le reproche fondamental de la LDH en cette affaire était l’existence d’une macagne tournant en dérision l’échec de la manifestation que celle-ci avait organisée pour fustiger le refus de Corses de voir leurs enfants contraints de chanter en arabe. Il s’agissait des écoliers de Prunelli di Fium’ Orbu.

Solange MASSONI déclare : “La liberté, c’est la Corse. La macagna est notre tradition. Nous avons notre façon de vivre ; c’est notre identité.”

 

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