Publié par Guy Millière le 6 décembre 2018

Au fil des jours, la stratégie d’Emmanuel Macron est de plus en plus évidente.

Après avoir totalement ignoré la colère et le désespoir d’une population qu’il pensait pouvoir traiter comme un ramassis de gueux taillables et corvéables à merci, et après avoir espéré le découragement qui conduirait les gueux à se résigner, il a choisi de laisser monter colère et désespoir en sachant qu’il y aurait des actes de violence extrême qui, pensait-il, lui permettraient d’accuser les gueux, de les intimider en les accusant d’être des agents de destruction, de les diviser entre modérés qui accepteraient quelques simulacres qu’on leur proposerait et “extrémistes” qu’il faudrait frapper et envoyer en prison.

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Voyant que cela n’avait pas marché, il a tenté la diversion en faisant semblant de céder quelque chose tout en ne cédant rien en réalité, et il a compté sur les médias pour diffuser la diversion et s’efforcer de faire baisser le soutien de la population à un mouvement qu’il persiste à vouloir étouffer.

Il passe maintenant à un “appel au calme” lancé par ses ministres et sous-ministres, au nom de la “préservation de la république”, et il somme depuis l’ombre où il se terre partis politiques et syndicats de relayer et d’appuyer son appel au calme, sous peine d’être accusés par lui de menacer les institutions.

Il entend plus que jamais traiter en gueux ceux qu’imprègnent colère et désespoir, ne rien changer à sa façon de gouverner et ne pas modifier le cap qu’il s’est fixé et qui est au cœur de l’ordre de mission qu’il a reçu de ceux qui l’ont mis là où il est.

Il est plus que jamais l’incendiaire que j’ai décrit dans un précédent article. Les blocages effectués par les gilets jaunes depuis trois semaines, c’est lui. Les émeutes à Paris, le déferlement de bandes de casseurs, le saccage de l’Arc de Triomphe, les voitures brulées, les incendies, les morts et les blessés, c’est lui.

La haine et l’aversion qu’il suscite chez de nombreux Français aujourd’hui, il en est le seul responsable. Le ridicule qu’il apporte à la France en se comportant de manière grotesque sur la scène internationale, il en est le seul responsable aussi.

S’il avait baissé les impôts sur les entreprises et l’impôt sur la fortune tout en baissant de manière très visible l’impôt sur les classes moyennes, nul, sauf des gauchistes, ne demanderait le rétablissement de l’impôt sur la fortune aujourd’hui.

S’il n’avait matraqué les automobilistes de manière incessante et dogmatique depuis dix-huit mois, il n’aurait pas face à lui une telle animosité.

S’il avait donné un effectif élan de liberté à l’économie française permettant de faire enfin baisser le chômage et reculer la pauvreté, tout en jugulant l’immigration clandestine et en impulsant un souffle porteur d’avenir, il n’aurait pas face à lui tant d’amertume.

S’il n’avait pas traité le peuple français comme un ramassis d’abrutis et en le prenant de très haut et en prétendant “sauver la planète” au nom d’intérêts prétendument supérieurs, ce tout en crachant sur les classes moyennes, il n’aurait pas porté cette amertume jusqu’à l’incandescence.

S’il n’avait ajouté à une arrogance qui peut conduire à penser qu’il se prend pour un monarque absolu des éléments de perversion et de vulgarité délibérément provocatrice qui ont rabaissé la fonction présidentielle, il serait encore un tant soit peu respecté.

Il ne l’est plus du tout.

Il adopte l’attitude d’un dictateur et le fait dans un moment où sa position est en ruines. Il prétend garder une hauteur vaniteuse dans un moment où chacun voit que le roi est nu et qu’il n’a strictement rien d’un roi, et tout d’un psychopathe.

Il ne peut même plus sortir dans la rue sans recevoir des bordées d’injures amplement méritées.

Et il va oser signer le pacte de Marrakech, censé faire de l’immigration illégale un “droit” de l’homme et permettre de traiter comme des crimes toute entrave à ce “droit” et toute critique de ce “droit” ! C’est un pyromane dangereux.

Et il veut aller plus loin dans les abandons de souveraineté à la technostructure européenne !

Je ne sais ce qui va se passer samedi.

Mais, et je dois le souligner : toute violence éventuelle quelle que soit son origine et ses modalités, quelle que soit sa gravité, aura un coupable et un seul : Emmanuel Macron.

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Je sais aussi que la présidence Macron est terminée. Macron est politiquement mort.

Son gouvernement est politiquement mort lui aussi.

Dans des crises majeures du même type, des dirigeants ont rendu la parole au peuple ou sont partis. Mais c’étaient des gens responsables et relativement équilibrés.

Plus longtemps la France restera gouvernée par ce personnage lamentable et sinistre et par un gouvernement aux ordres de ce dernier, plus le désastre sera intense et difficilement remédiable.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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