Le récent discours du premier ministre est des plus inquiétants. Il se fixe pourtant comme objectif louable de réprimer les casseurs afin de permettre aux français de faire usage de leur libre droit de manifester. Il les appelle à participer au grand débat national pour trouver une issue à la crise dite des « gilets jaunes ».
Discours parfait en la forme qui mérite une bonne note à l’énarque qui l’a rédigé.
Mais discours inconsistant, pour ne pas dire vide.
Pourquoi? Tout simplement parce que ce gouvernement n’est plus crédible. Entre le peuple et l’équipe dirigeante, le lien de confiance est rompu.
Conséquence: ce que propose le premier ministre semble dérisoire et déconnecté des réalités du pays.
Il dit qu’il veut défendre l’ordre constitutionnel. Si tel était le cas, au lieu d’améliorer les grenades et les matraques des forces de l’ordre, il appellerait à une vaste mobilisation nationale pour reconquérir les « Territoires perdus de la République ». Ces zones de non-droit qui servent de bases arrière aux actions des terroristes islamistes, désespèrent les populations abandonnées par l’Etat à la violence des gangs. Pour le premier ministre, il n’y a qu’un seul problème en France: la bande de voyous qui s’agitent à la marge des manifestations des Gilets Jaunes.
La violation permanente de l’ordre constitutionnel que représentent les zones de non-droit, ne semble pas poser problème au premier ministre.
La colère des Gilets Jaunes n’est pas un banal mouvement d’humeur qu’une poignée d’euros et quelques coups de matraque peuvent régler.
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Il est le symptôme d’un mal profond qui affecte le pays dans tous les domaines: emploi, sécurité, éducation, police, justice…rares sont ceux qui aujourd’hui n’ont pas de réels motifs d’être mécontents.
Le gouvernement peut faire arrêter, matraquer, incarcérer des milliers de personnes, comme il le fait depuis le début de la crise dont le bilan est déjà extrêmement lourd. Il ne changera rien au constat d’une France en faillite dont il endosse le costume du liquidateur.
La France est le grand perdant de l’Union européenne.
Tous les pays ont certes des motifs particuliers de se plaindre de la politique de Bruxelles. Les Français seuls réalisent qu’ils ont été sacrifiés pour que vive l’Europe. Ils ont été les dindons de la farce. Ils ont beaucoup perdu dans cette aventure. L’Union européenne s’est faite sur le sacrifice silencieux du peuple de France.
En cinquante années, l’Europe a tout boulversé.
La France est dévastée. En apparence tout est parfait. Mais derrière la façade tout est détruit. Le pays a subi un immense cambriolage. Le pouvoir d’achat des grandes masses a fondu. Le traumatisme est immense. Sur ces décombres, une caste ultra-minoritaire s’est bâtie des fortunes colossales, disposant de revenus et de pouvoirs exorbitants. La France est le pays d’Europe où les inégalités sont les plus fortes.
Le bilan est désastreux. E. Macron ne devrait-il pas dire, à l’instar de Lénine: « pour ce que nous avons fait à ce pays, nous méritons d’être pendus à des cordes de linges sales ».
Première puissance européenne en 1970, la France ne cesse depuis cette époque de tomber. Son puissant appareil industriel est laminé; elle ignorait le chômage et la pauvreté: elle compte quatre ou cinq millions de demandeurs d’emplois et 9 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté.
Elle détient un sinistre record en matière de prélèvements obligatoires et d’endettement public. La classe ouvrière a été détruite. Les classes moyennes sont paupérisées, exsangues. Les plus fortunés ont fui le pays pour échapper aux tirs croisés du trio infernal totalement irresponsable : médias/impôts/juges. Les députés ont continué à donner des pouvoirs immenses à Bercy. Le noeud coulant fiscal étouffe la société civile. Les citoyens sont les otages du fisc. Ils assistent impuissants au saccage de leur existence par l’Etat.
Le plus terrifiant est que chacun réalise que ce bilan catastrophique n’est qu’un commencement.
Le pire est à venir lorsque l’on constate avec effroi, que l’équipe au pouvoir pour faire face à cette crise sans précédent, propose d’améliorer les techniques répressives de maintien de l’ordre sur la voie publique. D’adopter une loi anti-casseurs! Comme si se focaliser sur un symptôme permettait de guérir le mal.
Moi ou le chaos est la stratégie du gouvernement.
Personne n’a dit au premier ministre que le chaos est déjà là? Que l’alternative qu’il propose aux Français est : Moi et ma politique ou Moi et ma politique ? Au besoin, pour conserver le pouvoir, organiser le chaos ?
Face aux aveugles et aux sourds qui conduisent le pays à la catastrophe, il faut un vaste sursaut national. Que toutes les forces attachées à la survie du peuple français et de la France, se rassemblent, s’unissent sans exclusive. Le président Macron doit prendre exemple sur le fondateur de la Veme République, il doit impérativement donner la parole au peuple. Le respect de la Constitution passe par là. Il n’y a pas d’autres sorties de crise possibles. Le choix de la répression à outrance est la pire et la plus coûteuse des options. Elle met la Patrie en danger.
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E. Macron a privatisé la fonction présidentielle. Il croit être « propriétaire » du pouvoir. Il ignore que celui-ci tire sa légitimité de la volonté du peuple et qu’on ne peut gouverner contre lui.
Si la France tombe, l’Allemagne suivra, puis ça sera au tour de la Chine de plonger.
Le prochain coup de matraque mortel aura la résonance du coup de pistolet de Sarajevo en 1914. Macron joue avec des allumettes sur un baril de poudre. S’il continue, il entraînera le monde dans le chaos.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.
Ouf, plus de guerre ?…lorsque les usines d’armements fermeront.
Ceux à qui nous avons confiés nos pays sont aux ordres de la finance, tous.
Droite Gauche ne veulent plus rien dire.
N’oubliez pas que tous ces Hauts Fonctionnaires sont nos salariés, président ministres
enfin tous.
La Chine ne tombera pas ! Pour l instant ,les chinois travaillent .et les arabes ne pourrons les remplacer !
Ce qui est loin d être le cas en France .
Et aussi : « … il entraînera le monde dans le chaos », dit le texte.
NON. La France c’est pas le monde entier. De grâce, un peu de modestie !
L’Europe est bien postérieure par rapport au déclin de la France.
Mitterrand y a bien contribué. Mais, s’il a pu le faire, c’est qu’il avait été élu…
Les soixante-huitards y sont pour beaucoup. Ils ont hérité des 30 glorieuses et lèguent les 30 piteuses.
A cette génération, je pose la question : Quand tu es arrivé sur le marché du travail, quel était le taux de chômage et quel était l’endettement de la France ?
Et cette autre question : Maintenant que tu viens de quitter le monde du travail, quel est le taux de chômage et quel est l’endettement de la France ?
Honte à vous, les Cohn-Bendit, les Romain Goupil et autres qui continuent à pérorer sur les plateaux télé !
« le trio infernal totalement irresponsable : médias/impôts/juges. » Sans doute peut-on faire confiance a Monsieur Touati, avocat fiscaliste, pour etre convaincu que (comme d’habitude, d’ailleurs) il sait de quoi il parle !
Excellent article de Sydney Touati.
En complément, les analyses de Charles Gave : « Gilets Jaunes : Vers une Guerre Civile ? » https://www.youtube.com/watch?v=skddjC5j4cc
et de Xavier Raufer : « Ce gouvernement est soit cynique soit incapable ! » http://www.bvoltaire.fr/xavier-raufer-fichage-des-casseurs-ce-gouvernement-est-soit-cynique-soit-incapable/
On peut vraiment craindre que Macron et sa clique vont se débrouiller, après avoir bien conditionné la population au moyen de médias à leur botte, pour instaurer un régime autoritaire, avant qu’il ne devienne carrément totalitaire. Hitler avait procédé par étapes, lui aussi, en son temps, pour mettre en place son régime policier féroce ; ne l’oublions pas.
Les Gilets Jaunes pourraient jouer le rôle de l’assassin du prince François-Ferdinand, comme le suggère S. Touati, ou celui du pauvre type accusé d’avoir mis le feu au Reichstag le 27 février 1933. Si ça se fait « en douceur », l’Allemagne ne tombera pas : au contraire, elle sera rassurée.
J’ai la conviction que ce qui est en jeu va bien au-delà du gouvernement de Macron et consorts. Ce sont les fondements mêmes de la République qui sont en jeu, car elle montre de plus en plus son vrai visage : une nouvelle caste de privilégiés, qui, au final est devenue bien pire que la caste des privilégiés de l’ancien régime, puisqu’elle n’a cure de la France et des Français et brade aujourd’hui le pays pour la manne pétrolière (Eurabia).
Il n’y a plus de démocratie depuis longtemps; Comme je l’ai mis dans un autre commentaire, notre système d’élection est tel que dès que quelqu’un est élu (hormis quelques braves maires), il reçoit tant de privilèges en argent, en nature et en honneurs qu’il n’est déjà plus un représentant du peuple. En sus, l’absence de proportionnelle fait que l’Assemblée Nationale est kidnappée par le parti dominant , au détriment des autres partis, même s’ils représentent 49,9 % de la Nation.
La démocratie est volée, élection après élection. La caste dominante, en s’emparant de tous les leviers du pouvoirs, et notamment des médias, est devenue totalitaire, tyrannique et destructrice du pays.
La République dans tout cela ?
Définition du mot: (Wikipedia)République : » désigne l’intérêt général puis le gouvernement, la politique et enfin l’État. … » Le terme est clairement synonyme de « gouvernement », de « bonne gouvernance ». »
Voilà, cela commence par l’intérêt général. Aujourd’hui elle ne sert que des intérêts particuliers et privés.
En second, vient le Gouvernement: élu pour servir, non pour asservir, ce que de fait, il fait : asservir, par la manipulation, voire par l’intimidation et le terrorisme fiscal.
La politique ? À l’origine un simple adjectif qui signifie » qui concerne le citoyen « . « La politique est l’ensemble des pratiques, des faits, des institutions et des décisions d’un gouvernement, d’un état ou d’une société. » La politique devrait donc être centrée sur le citoyen, donc sur l’homme. Elle est devenue centrée sur des partis, c-à-dire des nébuleuses abstraites, ce qui engendre automatiquement une course au pouvoir où tous les coups sont permis.
L’État ? C’est quoi, l’État ? C’est un mot sacralisé brandi à tout bout de champs, notamment pour justifier des mesures imbuvables ou pour esquiver les responsabilités. Un ministre a dit ces jours ci: « C’est l’État qu’on attaque ». On n’attaquait qu’un bâtiment symbolisant, aujourd’hui, la désinformation volontaire comme arme politique !!!!
Je prends une définition de l’Etat : « L’Etat est une entité artificielle composée de fonctionnaires assujettis à un gouvernement et à ses règles ; c’est une personne morale souveraine, plus ou moins centralisé, qui impose des normes et organise la société. L’Etat dispose donc d’un grand pouvoir, toutefois limité par les textes dans un Etat de droit. »
Voici donc, l’État derrière lequel se cache nos ministres pour se justifier de tout comme si c’était un dieu, c’est juste un cumulus géant de fonctionnaires qui se soucient au final bien peu de l’Etat de droit: la justice est corrompue, la fiscalité est opaque et corrompue, quant aux fonctionnaires, s’il doit rester parmi eux quelques rares, très rares individus qui se sentent vraiment au service de la France, ceux-là, on les fait taire sous prétexte de « devoir de réserve ».
Vous avez dit « Démocratie » ? « Gouvernement » ? « Politique » ? « Etat » ?
Et si on disait pour la France:
PLOUTOCRATIE (Système politique ou ordre social dans lequel la puissance financière et économique est prépondérante.) ou ÉNARCHIE, les deux s’entendant à merveille pour dépouiller la France.
GOUVERNEMENT (élu pour servir) ? Aujourd’hui élu pour se servir et asservir. Donc de fait SOUVERAINETÉ TOTALITAIRE D’UNE ÉLITE AUTO-PROCLAMÉE.
POLITIQUE ? Le mot a changé de sens. Aujourd’hui, nouvel art de confisquer la démocratie en confisquant tous les pouvoirs.
ÉTAT ? Nébuleuse très opaque de fonctionnaires acharnés à mettre le pays à leur service exclusif et se battant bec et crocs pour conserver et augmenter leurs privilèges.
Et si c’était tout cela qui commençait à remonter à la surface et dont les Français commençaient à prendre conscience, en comprenant que toutes les vertus et mérites attribués à cette forme de gouvernance d’un pays n’était qu’un leurre, une manipulation sinistre de la vérité, qui est en passe d’aboutir à ce à quoi elle aboutit tôt ou tard : la destruction de l’âme d’un pays.
J’ai une bonne nouvelle: on ne tue pas une âme comme cela. Et souvent, elle est même immortelle !
Alors, les GJ, c’est le début d’une mutation de la France qui pourrait bien faire tache d’huile dans toute l’Europe … ?
Un lien qui démontre les mefaits de la so-disant démocratie.
http://www.democratie-royale.org/2016/11/la-france-est-malade-de-l-absence-de-son-roi.html
Bon, c’est un site royaliste. Et alors ? J’ai bien un roi, moi, c’est le Roi des rois.
Death couldn’t handle Him
and the Grave couldn’t hold Him…
https://vimeo.com/1371841
That’s My King !
Dr. S.M. Lockridge [OFFICIAL]
O.
Avec ce lien, c’est meilleur
https://www.youtube.com/watch?v=yzqTFNfeDnE
La première fois que je l’ai entendu, j’ai été bouleversée.
Pour le moment il n’y pas d’Etat, mais un Etat-providence …
Ce qui n’est pas la même chose.
Macron ne veut pas refonder l’Etat, mais bien l’Etat-providence …
Ce qui n’est pas la même chose.
« une nouvelle caste de privilégiés, qui, au final est devenue bien pire que la caste des privilégiés de l’Ancien Régime, »
On va vous renvoyer au 16e, 17e et 18e siècle pour que vous voyez dans quel état de misère vivait une très grande partie des Français … Je ne parle pas de pauvreté, mais de misère absolue.
Vous êtes sur un site libéral-conservateur pro-israélien et vous venez y faire l’apologie de l’ancien régime et poster un lien qui mène vers un site royaliste, antilibéral et anti-israélien …
« Il y a des misères sur la terre qui saisissent le cœur. Il manque à quelques-uns jusqu’aux aliments ; ils redoutent l’hiver ; ils appréhendent de vivre. L’on mange ailleurs des fruits précoces ; l’on force la terre et les saisons pour fournir à sa délicatesse : de simples bourgeois, seulement à cause qu’ils étaient riches, ont eu l’audace d’avaler en un seul morceau la nourriture de cent familles. Tienne qui voudra contre de si grandes extrémités ; je ne veux être, si je le puis, ni malheureux, ni heureux ; je me jette et me réfugie dans la médiocrité.
Il y a une espèce de honte d’être heureux à la vue de certaines misères.
L’on voit certains animaux farouches, des mâles, et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu’ils fouillent et qu’ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et, quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine ; et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d’eau et de racines : ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu’ils ont semé.
Si je compare ensemble les deux conditions des hommes les plus opposées, je veux dire les grands avec le peuple, ce dernier me paraît content du nécessaire, et les autres sont inquiets et pauvres avec le superflu. Un homme du peuple ne saurait faire aucun mal ; un grand ne veut faire aucun bien et est capable de grands maux. L’un ne se forme et ne s’exerce que dans les choses qui sont utiles ; l’autre y joint les pernicieuses. Là se montrent ingénument la grossièreté et la franchise ; ici se cache une sève maligne et corrompue sous l’écorce de la politesse. Le peuple n’a guère d’esprit, et les grands n’ont point d’âme : celui-là a un bon fond et n’a point de dehors, ceux-ci n’ont que des dehors et qu’une simple superficie. Faut-il opter ? Je ne balance pas : je veux être peuple.
Jean de la Bruyère – Les Caractères
LETTRE A LOUIS XIV / Extrait / 1693
François de Salignac de La Mothe-Fénelon
Cependant vos peuples, que vous devriez aimer comme vos enfants et qui ont été jusqu’ici si passionnés pour vous, meurent de faim. La culture des terres est presque abandonnée, les villes et la campagne se dépeuplent; tous les métiers languissent et ne nourrissent plus les ouvriers. Tout commerce est anéanti. Par conséquent, vous avez détruit la moitié des forces réelles du dedans de votre Etat, pour faire et pour défendre de vaines conquêtes au dehors. Au lieu de tirer de l’argent de ce pauvre peuple, il faudrait lui faire l’aumône et le nourrir. La France entière n’est plus qu’un grand hôpital désolé et sans provision. Les magistrats sont avilis et épuisés. La noblesse, dont tout le bien est en décret, ne vit que de lettres d’Etat. Vous êtes importuné de la foule des gens qui demandent et qui murmurent. C’est vous-même, Sire, qui vous êtes attiré tous ces embarras ; car, tout le royaume ayant été ruiné, vous avez tout entre vos mains, et personne ne peut plus vivre que de vos dons. Voilà ce grand royaume si florissant sous un roi qu’on nous dépeint tous les jours comme les délices du peuple, et qui le serait en effet si les conseils flatteurs ne l’avaient point empoisonné.
Le peuple même (il faut tout dire), qui vous a tant aimé qui a eu tant de confiance commence à perdre l’amitié, la confiance et le respect. Vos victoires et vos conquêtes ne le réjouissent plus; il est plein d’aigreur et de désespoir. La sédition s’allume peu à peu de toutes parts. Ils croient que vous n’avez aucune pitié de: leurs maux, que vous n’aimez que votre autorité votre gloire. Si le roi, dit-on, avait un cœur de père pour son peuple, ne mettrait-il pas plutôt sa gloire à leur donner du pain et à les faire respirer après tant de maux, qu’à garder quelques places de la frontière qui causent la guerre ? Quelle réponse à cela, Sire ? Les émotions populaires, qui étaient inconnues depuis si longtemps, deviennent fréquentes. Paris même, si près de vous, n’en est pas exempt. Les magistrats sont contraints de tolérer l’insolence des mutins et de faire couler sous main quelque monnaie pour les apaiser ; ainsi on paye ceux qu’il faudrait punir.
Vous êtes réduit à la honteuse et déplorable extrémité ou de laisser la sédition impunie et de l’accroître par cette impunité, ou de faire massacrer avec inhumanité des peuples que vous mettez au désespoir en leur arrachant, par vos impôts pour cette guerre, le pain qu’ils tâchent de gagner à là sueur de leurs visages.
Mais, pendant qu’ils manquent de pain, vous manquez vous-même d’argent et vous ne voulez pas voir l’extrémité où vous êtes réduit. Parce que vous avez toujours été heureux, vous ne pouvez vous imaginer que vous cessiez jamais de l’être. Vous craignez d’ouvrir les yeux ; vous craignez d’être réduit à rabattre quelque chose de votre gloire. Cette gloire, qui endurcit votre cœur, vous est plus chère que la justice, que votre propre repos, que la conservation de vos peuples qui périssent tous les jours de maladies causées par 1a famine, enfin que votre salut éternel incompatible avec cette idole de gloire.
J’ai précisé que c’tait un lien royaliste. C’est l’analyse de la république telle qu’elle est devenue qui est criante de vérité. Je n’ai pas vu de trace d’antisémitisme, sinon je n’aurai pas mis le lien.
Et ne pensez-vous pas que l’état de misère ou vivent une très grande partie des Français aujourd’hui n’a rien à envier à la misère des 16e, 17e et 18e siècle ? À l’époque, il y avait une majorité de paysans. Ils travaillaient durs, mais ils survivaient.
Les gens qui dorment dans les rues des villes aujourd’hui, par milliers, ne peuvent même pas planter une pomme de terre. On a beau se donner bonne conscience avec les « resto du coeur » ou autres oeuvres caritatives, la misère est très grave. Même les gens qui travaillent et les retraités n’ont souvent qu’à peine les moyens de nourrir leurs enfants. Et combien dorment sous les ponts ?
Je me souviens d’avoir eu pour collègue, dans une entreprise, une rescapée du régime de Ciaucescu, qui avait pu fuir le pays. Elle me racontait la misère effroyable résultant du régime totalitaire communiste. Et moi, dans ma vanité, je lui disais combien elle devait être heureuse de se retrouver dans un pays d’abondance (c’était les années 70). Sa réplique m’a marquée:
– En Roumanie, nous ne savions pas que nous étions pauvres, car nous en étions tous au même point et que les magasins étaient vides. Ici, nous sommes confrontés partout à des étalages de denrées qui nous sont inaccessibles. Ici que je ressens ma misère de plein fouet .
Elle avait un petit salaire, en grande partie dévoré par ses charges de logement. L’étalage d’abondance, ce n’était pas pour elle.
Au 17 eme siècle, ou 18 eme, ce qui rendait la pauvreté insupportable, c’était que la gabegie des riches était terriblement visible et leur faisait resssentir de plein fouet leur état d’indigence, et celui d’être exploité pour gaver cette élite. Eux aussi sentaient le mépris dont ils faisaient l’objet. Quoi de changé, aujourd’hui ?
Inutile de me renvoyer au 16 eme siècle. Je sais ce que c’est que devoir vivre avec une petite retraite, parce que l’État m’a spoliée et pas qu’une fois. Et je sais comment ça fonctionne de l’intérieur, cet État. Quant à l’Histoire de France, j’en connais un rayon.
Le grave c’est que l’on a fait de l’Etat républicain une idole géante; C’est « Pas touche à mon État, c’est lui qui nous nourrit, qui nous soigne, qui nous fait espérer». J’ai un autre Dieu qui, Lui, tient toujours ses promesses et qui n’a jamais pressurisé ceux qui Lui font confiance, pour se servir Lui-même ! Il donne gratuitement !
Excellent article : oui la forme…il n’y a probablement pas de fautes d’orthographe mais ce pays est foutu, il va devenir le francistan mais il s’en fout pourvu qu’il est ses repas servis avec style et une bonne retraite, c’est ça qui compte pour l’enarque à la noix! Le débat ne servira à rien s’il ne » sort pas la France des griffes des mus!!!! Et ce n’est pas petit,petit,petit minou-mini-micron qui y songe même…ses lacets de souliers sont bien plus importants que ça…
Il y a d’un côté les gilets jaunes, de l’autre, ceux qui défendent, coûte que coûte, le gouvernement en place.
La dernière fois que l’on a eu un choix comme celui là en France, c’etait avec le gouvernement de Vichy.
et l’ancien ministre sarkoziste , Ferry , réclame le droit aux crs de tirer … comme le font les sbires de Madouro au vénézuéla
Le propre des sociaux-merdocrates, surtout à tendance socialiste, est d’utiliser la panoplie juridique, pour faire le contraire des objectifs du Droit. On vous écrase légalement pour votre bien en somme.
Que la Chine tombe, c’est tant mieux, tant elle est l’ennemi N°1 du monde libre et des classes moyennes que les esclaves du PC chinois ont paupérisé avec la grande complicité de l’hyper caste mondialisée!
Effectivement, l’Allemagne risque de s’enflammer à son tour à cause de la politique migratoire de la spartakiste Merkel!
Elle peut aussi s’écrouler par la faute du tout électronucléaire mis en place par le spartakiste Macron, ruinant ainsi l’automobile allemande!
A chaque fois l’on en revient à la mondialisation et aux banquiers spartakistes qui l’ont mise en place depuis 1945!
En paupérisant l’Occident, ils l’ont surendetté pour leur plus grand profit!
Macron n’est qu’une marionnette qui a une feuille de route et à coeur de servir ses maîtres!
L’ennemi, c’est la banque universelle!
Remettre des frontières et des monnaies régionales en concurrence sur les taux avec des cryptomonnaies nationales de placement interdites de crédits!
Utiliser les obligations pour financer les crédits et interdire aux suprabanquiers de créer de la monnaie en utilisant nos comptes courants non rémunérés!
C’est cela la route à suivre!
« Les Français seuls réalisent qu’ils ont été sacrifiés… » ils ont surtout été enflé suite au référendum de 2005 puis par les assemblées en 2008. Le seule solution est de sortir de cette prison UE à n’importe quel prix mais pour cela il faut déboulonner tous ces parasites qui ne gouvernent pas pour la France, mais pour eux, et maintenant, ils ont la trouille.
Les peuples commencent enfin à comprendre ça a été long …. on a eu le mur de Berlin et on a cru que l’europe enfin était libérée …. mais libérée de quoi ? Mme merckel nous a serrée la vis à tous et elle avance à grands pas pour nous mettre au pas …. et les caniches successifs sarkosy hollande et maintenant macron nous ont bâillonné on y a vu que du feu et les médias nous ont bien fait la leçon pour qu’on se tienne à carreau mais aujourd’hui enfin l’europe se libère …. souhaitons que notre libération ne se fasse pas dans la douleur et dans le sang !
Bon article, mais juste rien à voir avec la Chine et son destin. Quand on connaît pas la Chine on évite d’en parler.