Annoncé prochainement, le plan d’action contre les violences scolaires va comporter des mesures visant à sanctionner les familles des adolescents.
Haro sur le portefeuille des parents. Très souvent évoquée dans les rangs de la droite, l’idée de toucher aux allocations des familles d’élèves violents à l’école va être reprise par le gouvernement. Selon nos informations, le groupe de travail qui planche sur le dossier doit remettre en milieu de semaine prochaine une liste de mesures au ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Dans le lot, on y trouvera une partie relative au rôle des familles avec un volet sur ce très sensible sujet. « On n’a pas de tabou », explique un proche du ministère. « Il ne faut pas rester inerte, poursuit un autre. Pas après tout ce qu’il s’est passé. »
Lancé dans la foulée de l’agression, avec une arme factice, d’une enseignante par un lycéen de Créteil (Val-de-Marne), le plan contre les violences scolaires devait être dévoilé mi-décembre. Si l’actualité autour des Gilets jaunes a contraint le gouvernement à le repousser à début 2019, cette réflexion sur les allocations familiales n’est pas née pendant les fêtes. Quelques jours après les faits, Jean-Michel Blanquer parlait déjà de « responsabilisation des familles ». Juste avant les vacances de Noël, il montait d’un cran en évoquant des possibles « amendes » pour les familles concernées.
Le système veut s’inspirer de la loi Ciotti, abrogée par le gouvernement Hollande, sur l’absentéisme scolaire. Les établissements scolaires feraient remonter les dossiers à l’inspection académique qui serait ensuite chargée de demander à la Caisse d’allocations familiales de cesser les versements. La sanction serait équivalente au montant des dommages en cas de dégradations matérielles. « Il faut une montée en puissance avec plusieurs avertissements avant de les suspendre. La simple menace est efficace auprès de la majorité des adultes », indique un familier du dossier.
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La FCPE dénonce le «café du commerce»
Autre point martelé par les adeptes de la mesure, la nécessité de ne pas frapper à l’aveugle. « Ce n’est pas la même chose si vous avez une mère de famille seule avec quatre enfants et qui n’arrive pas à s’y prendre, là vous n’allez pas lui charger la barque, indiquait Jean-Michel Blanquer au micro d’Europe 1 en décembre. C’est autre chose si vous avez un clan familial qui encourage l’élève à faire n’importe quoi et qui prend la défense de l’élève contre les professeurs. »
« C’est comme les chasseurs dans le sketch des Inconnus, il y a les bons et les mauvais parents et on sait les reconnaître juste comme ça, ironise Rodrigo Arenas, coprésident de la principale fédération de parents d’élèves, la FCPE. Cette idée, ça revient à transformer des personnels de l’Education nationale en juges chargés de déterminer qui mérite ou non de toucher cet argent. Mais juge, c’est un métier et ils peuvent déjà déchoir des gens de l’autorité parentale donc de leurs allocations. Quand on affirme que chacun peut faire le métier de l’autre, ça devient le café du commerce. »
Autre point soulevé par les détracteurs : l’inefficacité de la mesure pour les couples qui ont un seul enfant à charge, privé par nature d’allocations familiales et sur les foyers aux revenus élevés. « C’est une mesure éducative qui est très marquée politiquement, note Xavier Pons, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université Paris-Est-Créteil. Au fil des années, elle est devenue une ligne de démarcation entre la gauche et la droite. » « On ne veut pas parler idéologie, rétorque un élu en faveur de la réforme. On estime que c’est une très bonne manière d’impliquer la famille dans la réussite de l’élève. »
Toucher aux allocations familiales, ça n’est pas nouveau
Dans tous les cas, plusieurs mesures sur le sujet ont déjà existé par le passé. En 1959, une ordonnance lie le versement des allocations familiales à la présence effective des élèves à l’école. Elle permet aux inspecteurs d’académie de demander de suspendre ou de supprimer le versement des fonds. Jugé peu efficace, le dispositif est supprimé en 2004. Et devient dans la décennie suivante une source d’affrontement entre la droite et la gauche.
En 2006, le « contrat de responsabilité parentale » permet au président d’un conseil général de demander à la CAF de couper les allocations aux parents des élèves souvent absents ou qui « troublent le fonctionnement de leur établissement scolaire ». Mais la mesure est très peu appliquée. En janvier 2011, la loi Ciotti, du député (alors UMP) des Alpes-Maritimes, redonne la possibilité aux inspecteurs d’académie de sanctionner les familles des élèves sécheurs.
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Nouvelle volte-face avec l’arrivée au pouvoir des socialistes en 2012. En janvier 2013, le parlement supprime cette loi. Son bilan ? En 2011-2012, plus de 79 000 signalements ont été faits pour 619 allocations suspendues. 142 de ces dernières ont été reversées aux familles après le retour de l’élève à l’école. Les socialistes jugent que ce dernier ratio montre l’inefficacité de la mesure. La droite estime que les moins de 1 % de suspensions effectives prouvent l’inverse.
Source : Leparisien
des élèves violents mais aussi absentéistes!
stop aux allocations à tous sans devoirs de réciprocité
Je me demande qui sont ces fauteurs de trouble et absentéistes.
Quant à la femme qui élève seule ses quatre enfants, comment savoir si elle n’est pas juste une des trois épouses d’un mec qui se la coule douce et vient juste pour relever les compteurs et dispenser un peu de sa précieuse semence ?
Bref, je crois que nous devrions insister pour aborder le thème de l’immigration.
….ou celle des conditions d’attribution de l’API !
comme d’hab : effet d’annonce et pets de lapins sur toile cirée……… je préconise plutôt l’expulsion ipso facto à la première action délictueuse commise, après la menace dûment prononcée et écrite, s’entend bien évidemment pour toute la famille ; en effet, on n’est déjà pas capables de surveiller les délinquants de toutes sortes, pas foutus d’empêcher des prisonniers de s’échapper de nos prisons, garantir l’isolement des prisonniers les plus dangereux, sauvages, etc…. empêtrés que nous sommes dans le dédale des “drooouuuaaatttssd’l’homme” quasi sanctifiés par toute la pègre gouvernementale qui s’en sert pour juguler le peuple français et laisser crever les plus faibles dont on dirait qu’il faille s’en débarrasser : nous n’avons plus le temps, les mesures immédiates s’imposent car plus on accueille, plus on prend de risques, plus on dépense pour les soins des nouveaux, les allocations aux nouveaux, les assurances aux nouveaux qui, loin de vouloir faire quelque chose d’utile pour eux-mêmes ne sont là que pour profiter, spolier tout ce à quoi ils n’ont pas contribué. Ca fait longtemps que la coupe est largement pleine !!!!!! et tous les jours l’ONU, le machin invente une nouvelle soumission sur laquelle Macron le fossoyeur se jette comme la pauvreté sur le monde.
La voie de la sagesse même dans l’analyse la plus juste.
Cela fait partie des très nombreuses mesures de bon sens, mais les 80 % de français complètement décérébrés politiquement parlant vont, et on déjà, crié au scandale.
Pays de débiles ou rien ne peut plus évoluer et ce depuis 40 ans.
Bizarre, cette mesure ne fait pas partie des revendications des gilets jaunes. Ah, c’est vrai qu’on sort de l’assistanat et de prendre aux riches, j’oubliais…
Comme le dit l’article c’est une mesure ancienne très efficace à condition d’être appliquée. En ce qui concerne l’absentéisme il faut que l’élève soit absent plus de quatre 1/2 journées sans justificatif. Mais si les parents signent le carnet de l’élève en mettant le motif qu’ils veulent il y a un justificatif. Donc on ne peut plus rien faire.
Et il faut aussi que le chef d’établissement signale le cas à l’inspection académique. Et alors là c’est pas gagné. Le principe de “pas de vagues” s’applique. Cela nuirait à la réputation de l’établissement (alors qu’à mon expérience c’est le contraire) et il faut affronter les parents qui savent que c’est le chef d’établissement qui a fait le signalement et là il faut du courage . Mon expérience de chef d’établissement m’a appris qu’il fallait être prêt à se faire insulter, menacer, risquer de prendre des coups et donc après à porter plainte! L’idéologie actuelle ne va pas dans ce sens, pourtant après on a une paix royale et on peut faire marcher un établissement normalement
Le krav maga reste une solution efficace face à des parents débiles.
Pour le reste, fermer les madrassas est un début de solution !
L’école est en péril face aux écoles coraniques. Ceux qui ne comprennent pas cela sont les fossoyeurs de l’enseignement ! Et de la démocratie.
Ce serait une excellente initiative si elle était suivie d’application ! Sinon, c’est encore un énième coup d’épée dans l’eau ! La privation d’allocs obligerait les parents à s’investir dans l’éducation de leur progéniture incontrôlable ! Perso, pour certains, je suis plutôt pour la solution radicale, le retour au bercail dans leur bled d’origine car, pour ceux-là, il n’existe aucune solution tangible !
Je suis tout a fait d’accord avec vous
aster
“La privation d’allocs obligerait les parents à s’investir dans l’éducation de leur progéniture incontrôlable”
Pas si sûr. Je crois que les grands frères des gamins commenceraient par venir violenter les profs et brûler quelques voitures.
Voir mon com plus haut.
On ne transige pas avec l’instruction, à ne pas confondre avec l’éducation (le manque).
Ce serpent de mer qui ressort dès que les Français commencent à râler un peu n’est jamais appliqué par lâcheté, mais aussi parce que les chefs d’établissement ont peur des représailles de la part de ces élèves qui mobilisent leurs grands frères et toute la smala dès que l’argent ne coule plus à flot.
Si on ne maintenait pas non plus des “élèves” adultes dans l’enseignement scolaire pour les soustraire aux statistiques du chômage ou pour autres raisons, on limiterait un peu la casse
Enfin une annonce de bon sens, diabolisée lorsqu’elle vient du FN ou RN maintenant!
D’une manière générale, il est vital de tracer l’utilisation des aides:
Allocations familiales pour éleve rles enfants: devoir non rempli, on coupe.
Logique tout cela en fait, ils commencent à taper dans les idées formulées par d’autres, cela sent la fin!L’aide se mérite sur le plan citoyen, aussi simple que cela….
Cette loi devrait fonctionner sur le principe de 0 tolérance, au premier accroc, l’état supprime les allocations, sans passer par la justice, une réunion des enseignants devrait acter cette décision quitte à passer en second lieu par un tribunal qui confirmerai ou non la sanction, cela devrait calmer tous les excités.
Une bonne chose
Ça décidera peut être le retour chez soi , s’est l n’y a plus de Manne en France.
Halleluyah
Couper les alloc, c’est juste couper la TV, le paiement des factures d’EDF, l’essence pour la BMW etc…
Couper les alloc pour cause d’absentéisme est une fadaise. Les gosses n’y verront que du feu.
Il faut couper toutes les alloc’s, a tout le monde, et subvenir aux besoins vitaux des plus démunis par des aides en nature.
STOP au fric qui maintient les étrangers/migrants dans la pauvreté car ils sont si généreux avec leurs familles qu’il ne comptent que sur NOTRE générosité pour vivre chez nous, tout leur fric s’évadant en Afrique et ailleurs.
GB77930
Oui. Pas de cash.
L’ennui, c’est que ça va nuire aux commerces de télés et autres gadgets.
Bof, voilà une mesure qui aurait du exister depuis trente ans.
Ti va pas à l’école, alors pas de pognon. Ti veut être con analphabète, alors plus un kopek ! Et rentre chez toi mais pas en France, na di…
Oh quelle mesure fasciste, si maintenant le devoir conditionne les droits , où va-t-on ? On se le demande !
Question foutage de gueule, c’est parfait !
Ce n’est plus un problème de gestion, c’est à qui règlera l’addition…
C’est qui le con de l’autre ?
Merde, c’est qu’ils seraient capables de foutre le feu à vos bagnoles…
Faut calmer le jeu, sinon le multiculturalisme se sentira mal…
Bande de crétins, commencez par fermer les écoles coraniques et après on pourra causer de la suppression des allocs aux fainéants de l’école “normale” !
Politiquement incorrects mais tellement évident, bande de …
L’école coranique vaut la mosquée et son prêche
L’école publique n’en n’a plus que le nom.
L’enseignement se meurt sous les coups de boutoirs islamiques…
Pauvre instruction française,
naguère si performante,