Ce vendredi, le ministre de l’Intérieur a répondu aux questions du média Brut lors d’un direct sur Facebook. L’occasion pour lui d’adresser quelques avertissements avant un neuvième samedi de manifestation.
Les personnes qui appellent à manifester samedi pour l’acte IX des gilets jaunes “savent qu’il y aura de la violence” et ont donc “leur part de responsabilité”, a estimé vendredi le ministre de l’Intérieur.
Interviewé en direct sur Facebook par Rémy Buisine, journaliste chez Brut plébiscité par les “gilets jaunes”, Christophe Castaner a estimé que “ceux qui viennent manifester dans des villes où il y a de la casse qui est annoncée savent qu’ils seront complices de ces manifestations-là”. Pour le neuvième samedi depuis le 17 novembre, les gilets jaunes ont prévu de se rassembler, sans doute à Paris et Bourges, et les autorités redoutent de nouvelles violences après celles qui ont notamment éclaté samedi dernier. “Ceux qui appellent aux manifestations demain savent qu’il y aura de la violence et donc ils ont leur part de responsabilité. Que les choses soient claires”, a-t-il ajouté.
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“Déclarée, une manifestation n’a même pas à être autorisée”
“C’est assez facile de dire je vais descendre dans un quartier, je vais tout casser”, a-t-il continué, “on est en France, dans un pays où il y a des droits, il y a des devoirs, et notamment celui de la responsabilité”. “On peut appeler à la révolte, on peut appeler à la casse, certains le font, mais alors qu’ils assument leurs responsabilités”, a-t-il expliqué, fustigeant ceux qui “se cachent”. “Ils se cachent derrière l’anonymat, ils se cachent derrière les attaques nocturnes qu’on a régulièrement sur les institutions, sur la mise en cause des journalistes de façon systématique mais toujours dans l’anonymat, moi je suis pour le courage, le courage d’assumer sa responsabilité”, a-t-il ajouté.
Le ministre a dit “regretter (…) que ceux qui appellent à se mobiliser à gauche n’aient pas le courage d’assumer leurs choix jusqu’au bout et juste de faire un mail au préfet de passer un coup de fil à la sous-préfecture du coin et dire ‘voilà je veux manifester'”. Il a par ailleurs rappelé que si une manifestation est “déclarée, elle n’a même pas à être autorisée”. “Le droit français est simple : vous déclarez et automatiquement, vous avez le droit d’aller manifester”, a-t-il expliqué.
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Source : Bfmtv
Il y aura des violences.
Policières.
Des blessures de guerre et peut être des morts.
Nous vivons dans une dictature.
Elle sera balayée par le peuple de France.
YES !
IL DIT:
Les personnes qui appellent à manifester samedi pour l’acte IX des gilets jaunes « savent qu’il y aura de la violence » et ont donc « leur part de responsabilité », a estimé vendredi le ministre de l’Intérieur.
En clair RESTEZ CHEZ VOUS ET ON OUBLIS TOUT et ca redeviendra tranquille comme avant.
Dire que c’est toujours la faute des autres semble etre une forme de marché naturel chez les politiciens …
Attendons que ces mêmes propos soient prononcés lors d’une émeute des banlieues.
Attendons que les cailleras fassent 30 jours de préventive quand elles brûleront des bus ou du mobilier urbain.
Mais on dira probablement que les cailleras “n’ont pas les codes”.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/11/23/01016-20181123ARTFIG00310-acquitte-d-un-viol-car-il-n-avait-pas-les-codes-culturels.php
Effectivement, en France comme en Belgique, on aimerait voir autant de fermeté policière et judiciaire lors des violences “ethniques”.
Et les militants de Génération Identitaire pourront expliquer comment ça se passe pour eux lorsqu’ils déclarent une manifestation…
Si violence il y a, la provocation viendra avant tout de l’état par l’intermédiaire de ses forces de police qui jouent à un jeu de massacre des manifestants pacifiques pour les dissuader de continuer à descendre dans la rue.
Je suis pessimiste quant à l’issue de ce mouvement des Gilets Jaunes.
Comme écrit par ailleurs, les GJ traduisent à mon sens surtout un problème de fond quant au fonctionnement des institutions, de la démocratie.
Nous ne sommes plus vraiment en démocratie dans ce pays. Pas encore en dictature, mais plus vraiment en démocratie. Comme l’ont écrit quelques uns, en démocrature. Au milieu du gué.
– désaffection record pour l’élection législative 2017 (2ème tour à plus de 50% d’abstention), sans parler de la présidentielle où le Président est élu avec au départ 24% des suffrages exprimés,
– plus vraiment de liberté de la presse en France, du fait en particulier des aides publiques aux médias ; or comment voter en connaissance de cause – condition indispensable en démocratie – quand tous les médias disent la même chose ? Nous avons à l’œuvre un Pravda ‘soft’ dans ce pays,
– plus de référendum depuis 2005, alors qu’il est expressément prévu dans la Constitution,
– comme fait remarquer par Bernard Martoïa il y a quelques temps, irresponsabilité organisée des élus pour les décisions qu’ils prennent durant leur mandat…
Résultat, des élus coupés des préoccupations de la population, qui ne servent plus la France et ses habitants, mais se servent d’eux, font tout et n’importe quoi, s’enrichissent et enrichissent leurs amis, jusqu’à l’indécence (cf encore le livre Pilleurs d’État de Ph. Pascot par exemple), se comportant comme un nomenklatura d’autant plus arrogante qu’elle se sait, ou se croit, intouchable.
La question est : pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi des élus si corrompus, et un système si dévoyé ?
Je crois que la réponse est donnée par Charles Gave : depuis 45 ans (au moins), nous élisons -collectivement- des DÉMAGOGUES. Des gens qui, comme le faisait cyniquement remarquer Jacques Chirac (pourtant curieusement apprécié des Français, mais est-ce si étonnant ?) font des promesses qui n’engagent que ceux qui les croient.
Et pourquoi n’élisons-nous -collectivement- que des démagogues, depuis des décennies ?
L’une des raisons est que les Français sont remplis d’envie, de jalousie, sans aucun doute. Sentiment malsain qui aveugle, et qui rend perméable à bien des discours séduisants mais trompeurs. L’envie est le carburant du socialisme, et notre pays a dérivé vers toujours plus de socialisme depuis 45 ans ; le socialisme avec toutes ses tares, celles que l’on observe dans des pays comme l’ex-URSS, ou Cuba, ou le Vénézuéla, etc : une population toujours plus pauvre, toujours plus privée de libertés, et une nomenklatura toujours plus prospère.
Donc même si Macron démissionnait, s’il n’y a pas de changement de mentalité en France, il est évident que nous repartirons pour un tour : nous élirons à nouveau un/une démagogue. Autant le dire tout de suite, que je mets Marine Le Pen dans le même panier que les autres, celui des démagogues.
En d’autres termes, le problème soulevé par le mouvement des GJ est un vrai problème (celui de la perte de souveraineté du peuple, celui d’une démocratie qui fout le camp), mais ils n’ont pas vraiment la solution, parce qu’elle est beaucoup plus profonde que quelques mesures économiques ou politiques, ou même institutionnelles : elle est dans l’état d’esprit profond des Français. C’est pourquoi leurs revendications sont si brouillonnes.
Jacques: Vous parlez d’envie dans la société française.
Mon souvenir de la France (où j’ai vécu brièvement dans les années soixante) c’est le souvenir d’une société hiérarchisée, autoritaire dans laquelle la femme du docteur avait un statut spécial et était servie avant tout le monde. À l’école privée où j’allais, les quelques élèves issues de la noblesse regardaient de haut les «simples roturiers» qu’elles étaient bien obligées de côtoyer. Vous parler de l’envie (moi, je dirais plutôt la rancœur contre le mépris de ceux qui se considèrent comme faisant partie de la «haute»).
J’avais développé un sentiment d’infériorité parce que mon père était propriétaire d’un magasin où il vendait des télévisions et faisait des réparations à domicile que mes collègues «nobles» qui considéraient que vendre des télévisions étaient du dernier vulgaire, me traitaient avec mépris!
Alors oui, j’avais un sentiment de jalousie à leur égard. Mais j’étais surtout furieuse au point que lorsque nous avons vu la Révolution française dans le cours d’histoire, j’avais un sourire moqueur quand il était question de la guillotine…
En revenant vivre au Québec, j’ai complètement perdu cette rancœur et, dans cette société canadienne réellement égalitaire, je prends garde de traiter avec respect les personnes moins instruites que moi.
Vrai, Magalie !
UN témoignage constaté par moi même durant les années 80 a tel point que nous avons eu envie de changer de continent. (Nous “faisions” régulièrement le Paris/Montreal, parfois jusqu’à une fois par semaine)
Hélas, projet avorté;
Puis Trudeau le “truducul” est arrivé…. donc…
Non, je ne parle pas du tout de ça. Ce que vous décrivez, je ne l’ai pas connu et franchement, si cela existe encore, c’est très marginal.
Je parle de cette passion de l’égalitarisme à la française (dont on parle souvent, sur Dreuz), fondée sur l’envie, moteur du communisme. Les critiques récurrentes, incessantes, envers “les riches”. En gros, on préfère que tout le monde soit pauvre, pourvu qu’il y ait égalité, plutôt que d’avoir quelques riches, et d’autres pauvres. C’est l’opposé des USA où celui qui réussit est admiré : ici, celui qui réussit est jalousé (je parle en général, bien sûr). Le symbole de cette envie est l’ISF !
Je comprends et je partage votre pessimisme.
Je ne souhaite pas du tout que les GJ aient recours à la violence car cela justifierait le recours à l’armée et une confrontation beaucoup plus grave.
J’ai l’impression que les provocations viennent de Castaner qui veut faire porter la responsabilité des violences aux GJ et de Macron qui est toujours aussi méprisant.
De Montréal, je regarde les nouvelles. Je me méfie des médias qui reprennent les articles de l’AFP, mais en même temps je constate que mes chroniqueurs préférés Facal, Bock Côté, Martineau, ont compris et analysent la situation des GJ avec lucidité.
Fameux “raisonnement”……. d’un fameux primaire !
Raisonnement aisément transposable ….
En effet : parmi les “migrants” un “certain” nombre tombe (ou tombera) dans la délinquance, dans les agressions de tous types …..
Ce “fait” … on l’observe …. on le sait ….
Donc (en suivant le “raisonnement” du primaire sus-mentionné) : on pourrait dire (compte tenu de ces éléments) les gens qui sont pour “l’accueil” des “qui vous savez” … sont donc ….. les complices de la délinquance de ces “gens-là” ….
Ce type de “raisonnement” … on peut l’étendre à l’infini ….. par exemple : être contre la peine de mort ….. c’est être “complice” de la récidive du criminel “non condamné à mort” !
Ce type de “raisonnement” peut s’étendre à l’infini … nous savons tous qu’il y a des “accidents de la route” …. je précise : nous le savons !
Par conséquent … en prenant la voiture … nous nous exposons volontairement …”à ce risque” …
Donc, selon le “génie” sus-mentionné …. nous sommes “complices” … de ce qui risque de nous arriver !
Fameux “raisonnement” … en effet !
Y-a-t-il une limite dans la bêtise de (certains !) humains ?
on a le droit de manifester en france, sauf à bourges!
on a le droit de défiler sauf si on a un gilet jaune, un tonton macoute viendra vous matraquer, gazer, et si un gars (comme ce boxeur) ose défendre une femme tombée à terre qu’un crs bastonne, c’est la case prison d’office
le ministre collomb prévoyait une guerre civile entre racaille et honnêtes gens, c’est entre gilets jaunes et macronistes qu’elle a lieu
Les Gilets Jaunes ne veulent plus tomber dans le piège grossier tendu par le voyou Castaner: déclarez votre manifestation et nous saurons où et comment vous bloquer, vous bastonner, y infilter des Benalla de service.
On n’a pas entendu ce même Castaner, député de Hollandouille lors des émeutes de banlieue après l’arrestation du dealer Théo.
Il vaut mieux se taire et paraître con que l’ouvrir et n’en laisser aucun doute; mais que voulez-vous il a l’excuse ne pas être le seul dans ce cas car j’en connais une tripotée qui feraient mieux de la boucler, à commencer par son maître.
Castaner est pathétique , rarement observé un tel degré d’incompétence………
Quand on observe son CV et notamment son parcours ” politique”; Il y a vraiment lieu de se poser des questions !!!!!
C’est pas une lumière le “rantanplan” !
Castaner a encore perdu! Car la mobilisation des gilets jaunes a été ce samedi sans égale. Et il n’y a eu aucune violences.
Il faut dire que, sur le terrain, j’ai trouvé les policiers fatigués et en sous nombre. Du coup, ils ne se sont pas permis de nous agresser, ça change!
Les gilets jaunes, était en pleine forme et des grands plans ont été fait pour Samedi prochain.
Vu la tournure des événements, ce gouvernement ne peut que démissionner. Avec un retour aux urnes pour des élections non truqués…
Notons que le gouvernement ne fera jamais intervenir l’armée, dont il n’est pas sur de la loyauté (a force d’arnaquer tout le monde…).