Aux avant-veilles de Noël, j’ai pu vivre une rencontre chaleureuse et significative avec le Pasteur Garlow et son épouse Rosemary Schindler.
Une connaissance commune avait eu l’idée de cette rencontre car nous sommes deux ministres du culte engagés dans l’annonce de la Bonne Nouvelle, les émissions radio et la popularisation de la culture biblique.
Pour ma part, je suis depuis 25 ans théologien spécialisé dans le dialogue judéo-chrétien au niveau suisse, mais aussi curé de paroisses catholiques à Genève, dans un quartier proche des Nations Unies et où se côtoient des milieux à la fois populaires et internationaux. J’anime le Lectio biblica chaque mois, pour proposer une redécouverte éclairante de l’évangile à partir des mots-clés issus de la Bible hébraïque. Chaque année, je préside le Dies Judaicus, célébration solennisée du lien intrinsèque entre judaïsme et christianisme, au cours d’une messe que je chante en hébreu, soutenu par la chorale locale. Des pasteurs et des rabbins sont présents et prennent part aux interventions. Il y a quelques mois, il m’a été demandé de prendre la parole en public au cœur de la vieille ville de Genève, sur les traces de l’ancien ghetto juif du 15ème s. , lors de la Marche pour la Vie organisée par les mouvements évangéliques suisses.
Lors de cette rencontre fin décembre, le pasteur Jim Garlow – qui était accompagné de son épouse Rosemary Schindler, animatrice de pèlerinages bibliques en Israël – est un prédicateur évangélique très connu aux USA. Il s’exprime avec passion dans des cultes télévisés, et il cultive des liens avec des personnalités en Israël. Il accompagne de nombreuses initiatives évangéliques pour une fraternité biblique dans la lutte contre l’antisémitisme. Il a pris la parole à plusieurs occasions à la Knesset. Et récemment, il a prié avec le Président Trump à la Maison Blanche. Le pasteur Jim Garlow a publié plusieurs livres sur ses engagements et sur des propositions de vie spirituelle en harmonie avec la tradition biblique.
A la cure de l’église St Jean XXIII, ce fut durant une matinée un fructueux échange d’expériences et de perspectives entre moi-même, prêtre catholique suisse, et le pasteur américain, accompagné de Rosemary son épouse. Pasteur évangélique de la mega church de San Diego (Californie), Jim Garlow a réalisé de nombreuses émissions radio et TV, avec des thématiques bibliques dans le souci du retour aux sources hébraïques de la foi chrétienne et l’annonce d’une bonne nouvelle à une société désenchantée.
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Même type d’engagement de mon côté à travers des conférences destinées au rapprochement entre chrétiens et juifs et à l’approfondissement de la Parole de Dieu pour comprendre l’actualité. En collaboration avec mon collègue genevois et ami le pasteur Jean Jacques Buard, nous avons durant des années réalisé ensemble plusieurs centaines d’émissions œcuméniques radiodiffusées présentant la situation des églises chrétiennes dans tous les pays du monde ainsi que l’importance du lien spirituel des chrétiens avec Israël.
A travers cette rencontre avec le pasteur Garlow, une relation fraternelle s’est approfondie, sur la base de fortes convictions communes et d’expériences convergentes, mais aussi avec cette conscience d’avoir à répondre communautairement à de nombreux défis liés à l’actualité politique et spirituelle du monde de ce début de 21ème siècle, en particulier à des urgences d’ordre éthique.
Il apparaît clairement que les spécificités ecclésiales ne sont pas un obstacle à des mises en commun constructives de tout ce que l’Esprit inspire aux Eglises au milieu des situations de crise qu’elles traversent. C’est une manière pratique de mener un œcuménisme centré non pas sur des formalités convenues mais sur l’essentiel qui est la colonne vertébrale vivante du christianisme.
Un temps de prière et de bénédiction partagée a clos la rencontre entre nous-mêmes et les personnes présentes.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, commission judeo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Quelle belle mission que de rapprocher toutes les personnes qui ont foi en D.ieu.
Merci Monsieur l Abbé pour ce message encouragent. En tant que catholique, je suis très sensible à la bonne entente entre les religions.
Je vous souhaite une très bonne Année.
et bien vous aurez fort à faire pour faire remonter la pente sur laquelle s’engage les zotorités vaticanes et autre cimade.
il semble que l’étude du coran devrait être obligatoire dans les séminaires et autres universités catholiques ou protestantes
et l’étude des livres sacrés chrétiens pour eux vous n’y avez pas pensé, que cela est dommage, toujours les mêmes qui doivent se plier à la religion d’amour !, n’est-ce pas ?
Je préfère la notion de vérité à celle d’unité de façade avec les protestants, quels qu’ils soient. Objectivement, le protestantisme représente, d’un point de vue doctrinal, historique et ecclésial, une révolte, une rébellion contre et un rejet ouverts et caractérisés de l’autorité et de la légitimité de Rome ainsi qu’une hérésie qui ont gravement porté atteinte à la véritable unité du Corps du Christ, l’Eglise.
Après la prière consécratoire et la célébration eucharistique, l’hostie renferme la présence réelle de Jésus-Christ (transsubstantiation). Essayez de dire cela à Jim Garlow et après demandez-lui ce qu’il en pense. Cette vérité, violemment rejetée et niée avec véhémence par le protestantisme hérétique depuis cinq siècles (!), est un mystère qui réside pourtant au cœur de la foi et de la Messe catholiques.
Je n’ai aucunement besoin de vos suggestions polémiques pour savoir ce que j’ai à dire ou non au pasteur Garlow. Lui comme moi sommes des personnes majeures et conscientes, et nous connaissons les limites du dialogue théologique, mais aussi le puissant héritage biblique commun qui nous vient d’Israël.
En cette période où nous vivons, les bagarres sur des définitions aussi importantes soient-elles ne sont pas à l’ordre du jour.
L’adoration eucharistique est essentielle, mais la Présence n’est pas que dans l’hostie consacrée, elle est aussi dans la parole de Dieu.
@Abbé Alain René,
Où, dans mon commentaire précédent, voyez-vous que je m’adresse à vous personnellement ?
@ Résistant. L’Abbé ARBEZ n’a fait que défendre ceux que vous essayez de provoquer avec une polémique inutile. Je l’approuve et l’en remercie.
@gigobleu,
Cher ami, vous me faites penser aux pharisiens qui se sont opposés à et qui se sont sentis provoqués par Jésus-Christ quand ce Dernier leur disait la vérité à Son sujet.
La véritable provocation, c’est vous, qui avec un aplomb outrecuidant, acceptez le principe de débattre pour, une fois acculé au mur de votre ignorance et des contradictions inhérentes aux hérésies protestantes que vous professez, décidez de vous enfuir comme un voleur dans la nuit après vous être roulé par terre comme un adolescent capricieux parce que j’ai eu l’imprudence de vous faire remarquer – remarque que vous n’avez manifestement pas digérée à cause de votre petit orgueil froissé – que je trouvais très étonnant que vous, l’ancien professeur de religion protestante, soyez foncièrement incapable de m’exposer, ne fût-ce que dans les grandes lignes, l’histoire de votre propre mouvement religieux !
Je répète, je trouve sidérant, consternant, invraisemblable mais tellement symptomatique de l’état de déliquescence spirituelle dans laquelle se trouve la rébellion protestante, que vous, un ancien prof de religion protestante, soyez non seulement incapable de me narrer, même dans les grandes lignes, l’existence et le parcours historique de votre propre mouvement religieux mais que vous ne soyez même pas capable de m’expliquer, de me montrer où, dans les écrits du canon biblique néotestamentaire, la notion de sola scriptura (hérésie protestante et fiction extra-biblique) est développée.
Pourquoi, les protestants, champions du monde toutes catégories de la notion de sola scriptura, sont-ils incapables de justifier, d’étayer cet enseignement à l’aide des écrits néotestamentaires ?
Parce que les écrits de la Nouvelle Alliance n’en parlent pas. C’est aussi simple que cela. Autrement dit, la règle de foi et de vie protestante, sola scriptura, ne se trouve nulle part dans les écrits canoniques néotestamentaires. C’est le serpent qui se mord la queue, c’est logique, c’est implacable, sauf pour les protestants.
Par contre, ces derniers, sans la moindre gêne et en dépit de leurs innombrables contradictions et de leur ignorance abyssale, n’hésitent pas à vomir du matin au soir et du soir au matin, sur l’Eglise catholique romaine, sur la Très Sainte Vierge Marie et sur le pape, successeur de l’apôtre saint Pierre. Cherchez l’erreur !
Bonsoir Monsieur l’Abbé,
Nous avons déjà échangé quelques mots le 7 janvier. Je me réjouis de cet échange catholique-protestant, je viens justement d’avoir une discussion très positive avec deux amis, un catholique et un évangéliste, nous avons conclu sur une entente extrêmement positive. En fait mon idée d’athéisme chrétien fait peur aux chrétiens, je comprends très bien leurs réticences car ils ont peur d’abord que je prône une édulcoration de leurs cultes, et que j’ébranle leur foi : absolument pas ! Je ne leur demande pas de changer quoi que ce soit ! Mon désir est de répandre la constatation que le socle de notre civilisation vient de la morale et de la philosophie judéo-chrétienne. Grâce aux progrès de notre civilisation, Juifs, catholiques, protestants, autres chrétiens et athées ou agnostiques vivent en bonne entente ou en tous cas en paix en Europe. Le projet de re-christianiser l’Europe est voué à l’échec, mais pas de la rechristianiser philosophiquement. La foi ne s’ordonne pas, ne se choisit pas. Si les athées veulent que les croyants tolèrent leurs convictions, l’inverse est indispensable.
La menace c’est l’islam. On ne peut pas combattre cette menace en opposant deux religions, replonger dans les guerres de religion serait une régression et un désastre inextricables. En revanche, je crois que réaffirmer les racines philosophiques de notre civilisation est le moyen de combattre légalement le désastre provoqué par le djihad démographique et idéologique. Je lis beaucoup et travaille à écrire un article (il y aurait matière à écrire un livre, mais qui serait lu par combien de gens ?) qui pourrait être diffusé comme on en diffuse par mail… Mon but n’est pas de me faire connaître mais de contribuer au bien commun. Le Christ nous a demandé l’amour et la fraternité : c’est la clef.
Je vous remercie encore de l’ouverture et de la bienveillance de votre écoute. Lisianthus
@Résistant. L’hostie représente le disque solaire en corrélation avec le dieu du soleil Mithra que vénérait Constantin.
@Paul,
C’est ce que l’on vous a enseigné dans votre secte protestante évangélique ? Essayons de réfléchir un peu, voulez-vous ?
Etant donné que la notion de sola scriptura constitue un des piliers fondamentaux de la profession de foi, latu sensu, du protestantisme historique et contemporain, pouvez-vous m’indiquer, dans la Bible, et exclusivement à l’aide de celle-ci (et cela, par souci de cohérence avec votre propre postulat fondamental = sola scriptura), où Dieu nous parle du concept de sola scriptura, des Ecritures seulement ? Il me semble évident que, si Dieu nous demande de n’avoir pour référence unique et suprême en matière de foi et de vie chrétienne, que Sa parole écrite, la Bible, Il nous le ferait savoir dans les écrits néotestamentaires.
Je vous écoute.
Vous voyez, aujourd’hui il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Prenons par exemple la 1ère épître De Saint Paul aux Corinthiens, quand il dit au chapitre 3 : “En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l’homme ?
Quand l’un dit : Moi je suis à Paul ! et un autre : Moi, je suis à Apollos ! n’êtes-vous pas des hommes ?
Qu’est ce donc qu’Appolos ? et qu’est-ce que Paul ? Des ministres par le moyen desquels vous avez cru, selon ce que le Seigneur a donné à chacun. ”
Aujourd’hui rien a changé, nous entendons : “Moi je suis mormon, moi je suis adventiste, moi je suis catholique, moi je suis évangélique, moi je suis témoin de Jéhovah, moi je suis protestant, moi je suis pentecôtiste…….
Au risque de vous décevoir Résistant, je ne fais parti d’aucune secte en relation avec la religion organisée, aux systèmes “d’églises” qui infantilisent les chrétiens.
Qui à votre avis a organisé et mis en place toutes ces sectes et dans quel but ? Ne serait-ce t-il pas le diviseur ? Le prince de l’air, afin de diviser les chrétiens ?
Les pierres vivantes que nous sommes n’appartenons pas aux systèmes religieux. Chacun de nous faisons parti du corps de Christ, c’est cela l’église et Lui seul en est la tête, Il est le bon berger. Si Il est le bon berger, c’est qu’il y a des mauvais, de faux bergers, que les brebis suivent aveuglément.
Dans l’Evangile selon Saint Jean au chapitre 10, Jésus dit :
“Je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera, et il sortira, et il trouvera des pâturages.
Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.
Je suis le bon pasteur, le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis.”
Jésus nous dit encore dans ce chapitre :
“Je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père, et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène, et elles entendront ma voix et il y aura une seule bergerie et un seul pasteur.
L’Eglise, l’Ekklesia que Jésus bâtit, est dans sa nature, essentiellement spirituelle. Elle vient de l’Esprit. Et parce qu’elle vient de l’Esprit, elle est spirituelle ; et parce qu’elle est spirituelle, elle est céleste. Elle n’est pas terrestre, elle n’est pas naturelle. Elle n’est pas du monde, elle n’est pas séculière.
Le vrai problème n’est pas de spiritualiser l’église, c’est de la naturaliser, d’en faire quelque chose de terrestre, quelque chose que l’on peut voir, entendre, et sentir.
Penser en termes de bâtiments et de programmes, de nombre de personnes et d’euros, est une erreur.
Jésus a dit à l’apôtre Saint Pierre dans l’Evangile selon Saint Matthieu au chapitre 16 : “Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle.
Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »
Je ne sais pas comment Saint Pierre a interprété cette affirmation de Jésus. Il ne l’a probablement pas comprise immédiatement, parce que les disciples ne comprenaient pas directement grand chose de ce que Jésus disait. Mais plus tard, Saint Pierre a reçu le Saint-Esprit, il est devenu spirituel, capable de discerner les choses par le Saint-Esprit, et de comprendre les vérités spirituelles que Jésus leur avait communiquées, et il a pu dire dans la 1ère épitre de Saint Pierre au chapitre 2 :
“Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée des hommes, il est vrai, mais choisie et précieuse devant Dieu ; et, vous-mêmes comme des pierres vivantes, entrez dans la structure de l’édifice, pour former un temple spirituel, un sacerdoce saint, afin d’offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus-Christ”.
Ainsi il dit, vous-mêmes comme des pierres vivantes, entrez dans la structure de l’édifice pour former un temple spirituel, pas un temple terrestre, pas un temple naturel ; mais l’intention et le dessein de Dieu est d’avoir un temple spirituel formé de pierres vivantes.
Ainsi Pierre dit que l’église, l’Ekklesia est un temple spirituel, et non un temple terrestre ; il n’est pas un temple naturel ou un endroit où se tiennent des réunions, des cultes, des messes. Ce n’est pas un hall pour des conférences, une communion d’églises de maison, une étude biblique ; mais un temple spirituel formé de pierres vivantes.
Nous n’avons pas à avoir peur de spiritualiser l’église, mais nous devrions être préoccupés par le danger de naturaliser l’église.
A propos Résistant, du culte de Mithra, voici une source parmi d’autres, mais cela n’a aucun intérêt, car la vie est en Jésus-Christ car il est le chemin, la vérité et la vie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Culte_de_Mithra
@ Paul,
En guise de réponse, vous me sortez une logorrhée qui n’a strictement rien à voir avec la question que je vous ai posée !
Ecoutez, cher ami, ce n’est pas ce que je vous ai demandé ! Relisez ma question, voulez-vous !? Ma question a trait à la pertinence néotestamentaire ou non, de votre fiction extra-biblique protestante hérétique, sola scriptura. Je vais finir par croire que les protestants évangéliques sont tous incapables de faire une simple lecture et compréhension d’énoncé.
Je répète ma question :
Etant donné que la notion de sola scriptura constitue un des piliers fondamentaux de la profession de foi, latu sensu, du protestantisme historique et contemporain, pouvez-vous m’indiquer, dans le canon biblique néotestamentaire, et exclusivement à l’aide de celui-ci (et cela, par souci de cohérence avec votre propre postulat fondamental = sola scriptura), où Dieu nous parle du concept de sola scriptura, des Ecritures seulement ? Il me semble évident que, si Dieu nous demande de n’avoir pour référence unique et suprême en matière de foi et de vie chrétienne, que Sa parole écrite, la Bible, Il nous le ferait savoir dans les écrits néotestamentaires (Nouvelle Alliance sous laquelle se trouve le chrétien authentique).
A Paul:
l’Eglise que vous décrivez n’est pas celle voulue par Jésus Christ. Jésus a institué des ministres (serviteurs) avec un rituel, des prières, des gestes qu’on appelle sacrements. Ce n’est pas un ectoplasme sans colonne vertébrale, sinon elle n’aurait pas franchi les siècles et les périodes terribles qu’elle a dû affronter. Le fait que c’est l’Esprit qui doit la guider ne signifie pas qu’elle soit désincarnée ou purement cérébrale comme vous l’évoquez. Une Eglise parfaite humainement parlant n’existe pas, car si elle est sainte dans son lien au Christ, elle est aussi composée d’êtres humains fragiles et seulement en cours de conversion, à des rythmes divers selon les personnes et les communautés (comme St Paul le décrivait).
@ Abbé Alain René. Pourtant dans sa description, particulièrement bien étayée, je trouve au contraire que Paul fait une très belle démonstration de la réalité spirituelle de l’Eglise qui n’est pas limitée par une quelconque dénomination humaine. Mais cette réalité spirituelle s’incarne aussi au travers de pierres vivantes qui sont les chrétiens qui constituent celle-ci et qui ne peuvent pas non plus être enfermés dans une seule dénomination. Lorsque vous dites que celle-ci est constituée d’êtres humains fragiles et seulement en cours de conversion, que voulez-vous dire au juste? Et ou voyez-vous que l’Apôtre Paul aurait dit une telle chose?
il reprend souvent les membres des communautés sur leur conduite inadaptée aux valeurs de l’évangile.
l’exemple Corinthiens est frappant.
il nous présente par ailleurs la situation actuelle comme celle d’une création en enfantement.
l’être nouveau que nous sommes par l’agrégation au Christ n’est pas encore pleinement dévoilé, nous avons à passer en permanence par la conversion pour être nous-mêmes tels que Dieu le désire.
vous n’ignorez pas la fragilité humaine, nous sommes des pécheurs pardonnés, mais qui doivent aussi se prendre en charge dans leurs pensées et leurs comportements…
Nous sommes d’accord. C’est évident que l’Eglise est composée de membres bien vivants en chair et en os avec une structure et une organisation temporelle ordonnée (qui n’est pas une démocratie). Mais c’est aussi un corps spirituel dont Jésus est la tête et dont nous sommes les membres. Et lui seul en connait exactement les contours selon ma compréhension des textes soulevés par Paul (l’intervenant) et par Paul (l’Apôtre).
Par contre, ce que vous appelez conversion concerne plutôt la sanctification me semble-t-il. Je situe la conversion comme étant un moment précis, celui de notre rencontre personnelle avec Dieu au contact de l’Évangile et scellée par le baptême qui est le moment ou nos péchés sont pardonnés et ou nous recevons le don du Saint-Esprit (Actes 2: 38). Ce que les évangéliques appellent la nouvelle naissance.
Et à partir de ce moment commence seulement alors notre sanctification qui est la transformation que Dieu opère en nous tout au long de notre vie. Transformation qui est aussi une lutte incessante entre les désirs de notre nature charnelle et ceux de l’Esprit de Dieu en nous. Situation fort bien décrite par l’Apôtre Paul en Romains 7.
Et la situation d’enfantement que vous mentionnez est bien décrite, elle, en Romains 8.
J’explique ces choses aussi pour ceux qui nous lisent bien sûr.
nous sommes d’accord, mais pour moi la conversion n’est pas seulement ce passage du born again, c’est la teshuva permanente dans une vie qui veut délaisser l’homme ancien pour laisser apparaître l’homme nouveau.
C’est un dépassement de soi de tous les instants, une lutte spirituelle qui dure toute la vie.
Je suis d’accord avec vous pour dire que le salut n’est pas limité au “born again” qui laisse un goût de trop peu lorsqu’il n’est pas suivi d’effets. Nous sommes sauvés par grâce (et cela ne vient pas de nous), par le moyen de la foi qui se manifeste ensuite par des oeuvres. Et tant pis si cela risque de faire hurler des protestants …
dans le livre de l’Exode, il est recommandé d’utiliser des matsot ugot, et depuis, la tradition hébraïque privilégie des galettes rondes, ce que Jésus a repris dans son mémorial actualisant la Pâque où les pains azymes étaient sans levure et ronds. Ce qui est appelé “hostie” dans l’Eglise catholique est la simple continuité de cette tradition. Mythra et Constantin n’ont rien à voir en cela.
La forme du pain n’a aucune importance, mais ne devrait il pas être suffisamment grand pour être réellement rompu et partager ?
Et bien entendu de préférence du pain sans levain à la fleur de farine !
Exode 29:2 Fais, avec de la fleur de farine de froment, des pains sans levain, des gâteaux sans levain pétris à l’huile, et des galettes sans levain arrosées d’huile.
je suis évangélique et dès mes débuts sur DREUZ , j’avais de l’admiration pour l’Abbé ARBEZ ; Que le Monde serait beau si tous nos représentants de DIEU étaient comme lui ; je pense notamment au PAPE …
Vous oubliez l’autre moitié de nous-même , les orthodoxes , dont rien ne nous sépare , hormis une querelle d’égos depuis le Grand Schisme ; j’ai assisté , le 27 décembre 2018 , en l’église de Loctudy (Pays Bigouden) , à une messe d’obsèques célébrée en quatre langues : français , latin , breton et slavon ; il y avait le curé du village , le pope de Quimper et quatre chantres orthodoxes , d’une érudition et d’une maîtrise vocale époustouflante ; je n’ai jamais rien entendu d’aussi beau depuis le Kazakhstan .
Merci, cher Monsieur l’Abbé pour ce rapport. Le dialogue avec Pasteur Garlow est précieux, le bon sens en commun est grand et la Bibel, les mots saints, réunissent. Un séjour de nouveaux perspectives à vous tous!
Quelle que soit sa religion, ce que je respecte et admire le plus chez un religieux de haut rang, c’est son érudition et si possible, sa compassion.
Pour le reste, je suis bien incapable d’apprécier; Je me dis parfois……. hélas.
Hélas oui, car j’aime bien connaitre les cheminements de l’âme dévote;
Cheminements qui me sont étrangers et que je voudrais bien savoir sans pour autant forcément les suivre.
Je n’ai connu réellement que 3 ecclésiastiques, admirables de compassion et de réalisme a la fois, durant mes 65 ans de vie; L’un d’entre eux écrit ici.
Qu’il soit remercié.
Des cultes télévisés ? Waouh, cela doit être passionnant…
…à Paul: le rond est une des formes archetypiques. Il faut se mettre en rélation, des livres de C.G. Jung et al.
…à GB77930: quel résumé. Espérons, qu’il y ait un No.4 et ~~~ des “ecclésiatiatiques”!
Le rond comme symbole du Soi , Inès ?
Je crois à l’importance primordiale de l’engagement politique des chrétiens. Si la mission première du chrétien consiste à témoigner de sa foi en Christ, sa seconde responsabilité consiste à s’engager dans la politique qui règle fondamentalement les rapports de la vie en société. Bien sûr que le chrétien est appelé à se positionner en matière d’éthique et de morale sur les questions essentielles qui touchent aux fondements mêmes de la vie . Exemples: l’homosexualité, le mariage, l’avortement, l’euthanasie, la peine de mort et aussi beaucoup de questions sociales en rapport avec la pauvreté, la répartition des richesses et les dangers des idéologies politiques ou religieuses mortifères.
“Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire” A. Einstein
Certes mais cela reste théorique, car en France l’engagement politique ne ne se faire sans adhérer à un parti, sinon on a aucune chance d’être élu. hormis dans les conseil municipaux des petites villes de province.
Adhérer à un parti sans perdre son indépendance est impossible. Un chrétien a besoin de garder son indépendance vis à vis des courants majoritaires ou même révolutionnaires.
Alors créer un nouveau parti ? pas simple comme équation.
Yéhoshoua n’était pas en faveur de l’engagement politique me semble-t-il.
Il prônait un engagement et changement personnel radical.
Cher gédéon, L’engagement de Yéhoshoua était, en soi, un engagement politique. Il s’agit avant tout d’un engagement individuel dont les conséquences influent directement sur la vie en société. La politique, au sens étymologique du terme concerne directement l’organisation de la vie en société. En ce sens, Jésus est venu proposer une révolution radicale qui a profondément marqué nos lois civiles. C’est tellement vrai que nos lois sont basées, à l’origine, sur les lois de l’Ancien Testament (tu ne tueras point, tu ne voleras point etc …). Et Jésus a lui-même précisé clairement qu’il n’était pas venu abolir la loi, mais l’accomplir … (et donc aussi nous enseigner un exemple à suivre, à pratiquer). Lorsque Jésus dit: “vous êtes le sel de la terre …” il sous entend, à mon sens, que c’est précisément à nous qu’incombe la responsabilité de faire le programme, d’indiquer aux autres la direction à suivre. Il s’agit clairement d’un ordre de mission, d’un programme politique, le programme politique par excellence qui commence par soi-même (tu aimeras ton prochain comme toi-même). Mais ceci n’a rien à voir avec le sens commun que nous sommes habitués à donner au mot politique. Et c’est aussi pour cela que toute autre politique préconisée par les hommes est tôt ou tard vouée à l’échec parce que insuffisante. J’en suis fermement convaincu (et si le salut proposé en Christ était contraignant, l’homme serait vaincu par Dieu et non convaincu). Beaucoup de gens préconisent de lire le Coran pour nous aider à réaliser la menace que représente l’Islam. C’est une erreur fondamentale. Il est bien plus nécessaire et urgent de lire, étudier et enseigner la Bible! (cf. 2 Timothée 3: 16). C’est ce que je m’efforce de faire (modestement) depuis quarante ans. La politique de Christ! Et cette politique ne consiste pas à rechercher à être élu ici-bas mais à être élu au Royaume de Dieu, notre patrie céleste.
Bien cordialement,
Bonjour Gigobleu.
Je ne suis pas d’accord avec vous : lire la Bible est important pour nous améliorer, et y trouver des arguments, mais avant de chercher des arguments il faut savoir contre quoi, donc lire le coran semble plus urgent face à la menace. Evidemment l’un n’empêche pas l’autre.
J’aimerais en profiter pour vous faire part de cette réflexion : beaucoup de musulmans prétendent que Juifs, Chrétiens et Musulmans vénèrent le même dieu. Or Dieu a dit “tu ne tueras pas” dans la Bible et “tuez les infidèles partout où vous les trouverez” dans le coran. Si Dieu existe il est omniscient, donc il n’a pas pu ne pas prévoir l’évolution des hommes, et il est impossible qu’il ait changé d’avis. Le coran dit d’ailleurs que la parole de Dieu/Allah est éternellement et partout valable. Donc le coran et surtout son prophète mentent.
@ Lisianthus. Vous n’êtes pas d’accord avec moi et moi je suis d’accord avec vous. Je précise donc ma pensée. Lire le Coran est aussi utile pour connaitre l’Islam que de lire Mein Kampf pour comprendre le nazisme. Il est inutile de se salir l’esprit outre mesure avec des lectures malfaisantes. Les effets de celles-ci sont suffisamment visibles et ces lectures peuvent s’avérer délétères et nuisibles pour l’esprit. Je n’ai pas besoin de mettre ma main dans le feu pour savoir les dégâts que celui-ci va m’occasionner. Par contre, la lecture et l’étude de la Bible donne de la force pour pouvoir affronter chaque situation de vie. Bien cordialement,
Eh bien j’ai lu le coran pour savoir ce qu’il pouvait bien y avoir dedans, après quoi j’ai été convaincu que cette idéologie est abominablement malfaisante, j’ai pris suffisamment de notes pour ne plus m’y replonger, c’est trop affreux ! Je tente d’écrire des articles pour le dire, j’en ai déjà publié, et maintenant je voudrais promouvoir la défense des racines chrétiennes de mon pays, sans pour autant vouloir promouvoir le catholicisme, ça n’a rien à voir, je crois juste que chrétiens et athées chrétiens peuvent s’entraider vers le bien commun. Evidemment la lecture de la Bible enrichira mon argumentation, mais c’est un long travail… Je suis heureux de votre écoute et de notre entente. Bien cordialement, L.
Vous avez lu le coran pour savoir ce qu’il pouvait bien avoir dedans mais vous n’avez pas lu la Bible pour savoir ce qu’il pouvait bien y avoir dedans.
Je me disais aussi.
Bonsoir, je n’ai pas lu toute la Bible, mais j’en ai lu des passages, je compte la lire en entier quand je le pourrai, c’est déjà pas mal, en tous cas ça m’étonnerait que j’y trouve autant d’horreurs que dans le coran. Qu’est-ce qui vous gêne ? Pourquoi ce “je me disais aussi” ? Cordialement, L.
La parole de l’Abbé ARBEZ est toujours généreuse et réconfortante pour les enfants d’Israël. J’ai déjà eu l’occasion de l’en féliciter et surtout de le remercier après lecture de ses interventions dans les colonnes de DREUZ Info.
Mais il se trouve que la direction (?) de ce quotidien dont j’apprécie souvent les articles, et leurs auteurs (en particulier aussi Mr Millière par exemple pour ne pas le nommer ) ne m’apprécie pas apparemment, car mes commentaires passent à la trappe…?? POURQUOI ?
J’adresserai donc un mail de remerciements et de félicitations à Monsieur l’Abbé ARBEZ directement par la voie de sa boite e-mail.