Publié par Thierry Ferjeux Michaud-Nérard le 14 janvier 2019

Médias partisans anti-“Gilets Jaunes”, pourquoi tant de haine contre le peuple en colère ?

Plusieurs agressions de journalistes ont émaillé la mobilisation des “Gilets Jaunes”. Ils dénoncent les méthodes de voyou des médias partisans au service de la propagande de désinformation du pouvoir LREM.

La critique des journalistes au service du pouvoir LREM est aussi vieille que la presse subventionnée par tous les pouvoirs en place. Eugénie Bastié : “Médias, pourquoi tant de haine ? Vendus, superficiels et approximatifs, les critiques des “Gilets Jaunes” s’appliquent à un seul et même objet (les médias pro-Macron).

Les “Gilets Jaunes” sont du côté de la vérité. Vous êtes du côté du mensonge et de la manipulation :

Le fumeux Jean-Michel Aphatie défend Macron. Il a été qualifié de “millionnaire”, interpellé et couvert d’invectives par un opposant se présentant comme participant au mouvement des “Gilets Jaunes”.

Eugénie Bastié : “Cette séquence lunaire n’est qu’une manifestation parmi d’autres de la haine et de la défiance qu’inspirent les journalistes à une majorité de la population. Selon le baromètre du Cevipof, 23 % des personnes interrogées ont confiance dans les médias, avant-dernière place du classement, juste avant les partis politiques (9 %). Moralité : la critique des médias partisans est aussi vieille que la presse !

“Nous, journalistes (aux ordres), ne pouvons accepter de devenir les boucs émissaires de la société”.

Lanier, secrétaire général du Syndicat national des journalistes, dans une tribune au Monde : “Face à l’escalade de la haine envers les journalistes (aux ordres), un sursaut citoyen s’impose chez les “Gilets Jaunes” et dans l’ensemble de la société… La violence contre des journalistes “prend une ampleur inédite”.

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Aline Leclerc, Philippe Gagnebet et Alexandre Berteau : “Cinq journalistes pris à partie à Toulouse ce week-end. Les chaînes de télévision (partisanes et vulgaires dénoncent) la violence à l’encontre des médias (qui) augmente d’année en année. Depuis le début de la mobilisation des “Gilets Jaunes”, des témoignages de journalistes insultés ou malmenés par des manifestants ont été partagés sur les réseaux sociaux.

“À Toulouse, cette violence verbale et physique à l’égard des médias a pris une tournure inquiétante. 5 journalistes de BFM-TV et C-News ont échappé “de peu” à des agressions physiques de la part de “Gilets Jaunes”. Le phénomène n’est pas nouveau, certains journalistes de télévision se font accompagner de gardes du corps lorsqu’ils couvrent des manifestations. Mais la colère à l’encontre des médias a pris de l’ampleur au fil des années, aux dires des journalistes interrogés par Le Monde, et a atteint une “violence alarmante”.

Les journalistes agressés portent plainte pour “violences aggravées”, “menaces de mort réitérées” et “tentative d’agression en réunion”. Samedi, à Toulouse, ces journalistes ont été pris à partie par des dizaines de “Gilets Jaunes”. Entourés par une “foule hystérique”, (certains) ont dû s’enfuir en courant et trouver refuge auprès des forces de l’ordre “pour éviter un lynchage”. Cela “aurait pu” devenir gravissime…”. On a entendu : “BFM, collabos… On va te faire la peau !” Un journaliste de C-News raconte avoir “reçu des coups de pied, des crachats, une bouteille d’eau en plein visage, et avoir été poursuivi dans les rues toulousaines”… Depuis une dizaine d’années, c’est systématique. C’est quotidien, dans les manifs on se fait au minimum insulter.”

“Vous êtes là pour mentir ou pour dire la vérité ?” “Les gens ne connaissent rien à notre métier… Ils croient qu’on bosse pour Macron !” À Béziers, des journalistes ont été molestés et accusés d’être “vendus à Macron”. “Ce climat prend une ampleur inédite avec ce mouvement (des “Gilets Jaunes”). “Sur chaque rassemblement, nos journalistes ont fait face à des situations tendues”, explique Céline Pigalle, directrice de l’information de BFM-TV : “On reproche aux journalistes de ne pas rendre une image fidèle de la réalité.”

Alexandre Kara, directeur de Franceinfo : “On nous accuse d’être à la botte du pouvoir, de reprendre les chiffres des forces de l’ordre pour le nombre de manifestants” (sans jamais les nuancer ni les critiquer).

“Vous ne venez que quand les voitures brûlent… C’est plus tentant (pour l’audimat et la pub) d’aller filmer les émeutes sur les Champs-Élysées que les rassemblements pacifiques dans la rue adjacente.”

Le Syndicat national des journalistes : “Chacun doit comprendre que s’en prendre aux journalistes, c’est s’en prendre à la liberté de la presse, pilier de notre démocratie (LREM socialiste bourgeoise !)”.

Aphatie : une “violence inadmissible”. Un journaliste de BFM-TV : “C’était un véritable lynchage, et la cible c’était BFMTV… Ça a dégénéré dès qu’ils ont vu BFMTV sur le terrain”… la foule hurlant “collabo BFM”.

Le ministre de la Culture Riester a dénoncé un “ignoble lynchage”. Grivaux a poussé le “coup de gueule” du porte-parole : “Total soutien aux journalistes” de @LCI. Depuis des semaines des équipes de journalistes sont prises à partie et subissent des violences de la part de manifestants partout en France…”

Castaner : “Dans notre démocratie, la presse est libre. (???) La liberté d’informer est inaliénable. Violenter des journalistes, c’est attenter à l’une et à l’autre : ils devront en rendre compte devant la Justice.”

Nunez : “Soutien aux journalistes de @LCI pris pour cible à #Rouen. Plainte a été déposée. Tout est mis en œuvre pour livrer leurs agresseurs à la Justice.”

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Moralité : Ce constat compatissant diffusé dans la presse dominante : “Couvrir les manifestations des “Gilets Jaunes” est une mission (devenue) dangereuse pour les journalistes (partisans pro-Macron) !”

Mais étrangement, on ne remarque aucune autocritique, ni la moindre remise en question. Les télés et médias dominants sont tous les porte-voix de Macron. Jamais aucune critique de la politique des LREM. Les télés vulgaires en continu et les médias dominants se font toujours les marchepieds des LREM pour la propagande de Macron, comme c’est le cas pour la promotion publicitaire du faux grand débat de Macron.

Attention : Il fallait bien s’attendre à la réaction des “Gilets Jaunes” : La manipulation de la colère du peuple par les télés en continu et les médias dominants pro-Macron pour la promotion du faux grand débat de Macron, pour enfumer les “Gilets Jaunes” et pour créer la confusion dans les esprits, était inéluctable.

Et bien sûr personne, parmi les journalistes bourgeois anti-“Gilets Jaunes” rentiers des télés vulgaires en continu et les mêmes se livrant en continu à des commentaires pro-Macron dans les médias partisans, “ne se demande pourquoi et comment on en est arrivé là” !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.

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