Mauvaise nouvelle : A deux ans de mandat de Donald Trump, l’hostilité évidente des médias (certains Démocrates de mauvaise foi la nient farouchement, mais hélas pour eux, la très à gauche université de Harvard fût la première à le signaler) ne montre aucun signe de relâchement.
Bonne nouvelle : les sondages montrent que cette couverture négative n’a qu’un impact perceptible relatif sur l’attitude du public envers le président.
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Depuis le 20 janvier 2017, Media Research Center, le plus important organe indépendant de surveillance de la presse aux Etats-Unis, a analysé chaque moment de la couverture du président Trump par les journaux télévisés du soir d’ABC, de CBS et de NBC, soit environ 23 millions de personnes chaque soir (1).
Les points clefs
- Comme l’an dernier, la présidence de Trump a été l’événement le plus couvert de l’année 2018:
- près de 87 heures de couverture, soit 28 % de tout le temps d’antenne des nouvelles du soir.
- C’est une baisse légère par rapport aux 99 heures de couverture de 2017, peut-être un signe que les réseaux se lassent de traiter chaque tweet de Trump comme une situation de crise.
- Le ton de la couverture média reste sans cesse hostile : 90% négatif contre seulement 10% positif (hors déclarations neutres), à l’image de 2017.
- Pourtant, malgré la désapprobation évidente des médias, l’opinion publique du président s’est légèrement améliorée en 2018, passant d’une approbation moyenne de 40 % le 1er janvier à 42,7 % le 31 décembre, selon RealClearPolitics (2). Bien entendu, sa cote de popularité serait de 20 points supérieurs sans l’effet négatif des médias.
- Pour la deuxième année consécutive, l’enquête sur la “collusion entre Trump et la Russie a été le sujet le plus couvert, avec 858 minutes d’antenne.
- Depuis le 20 janvier 2017, l’enquête sur la Russie a fait l’objet de 2 092 minutes de couverture sur les trois seuls bulletins des nouvelles du soir.
Dans le détail
Couverture négative : Pour déterminer la tendance de la couverture médiatique, les analystes de MRC ont recensé toutes les déclarations explicitement évaluatives concernant le Président ou son administration, qu’elles proviennent de journalistes, de présentateurs ou de sources non partisanes telles que des experts ou des électeurs. Les évaluations de sources partisanes, ainsi que les déclarations neutres, n’ont pas été incluses.
- Comme cela a été le cas depuis l’entrée en fonction du Président, le ton des journaux télévisés a été exceptionnellement hostile, allant de 82% négatif en avril 2017 (après que Trump ait été félicité pour l’attaque de missiles contre la Syrie après l’attaque chimique diligentée par Assad) à 96% négatif en février 2018 (lorsque les informations se sont concentrées sur l’enquête russe, les appels pour un contrôle strict des armes, et l’assistant de la Maison-Blanche accusé de violence domestique).
- L’effet négatif à 90 % que nous avons calculé correspond à peu près à ce que le Pew Research Center, qui n’est pas un groupe conservateur, a constaté dans son étude sur la couverture des 60 premiers jours au pouvoir de Trump. Ils ont constaté que 62 % des reportages des chaînes de télévision étaient négatifs, contre 5 % positifs et 33 % neutres. Si vous supprimez les histoires neutres du décompte, le résultat net de Pew ressemble au nôtre : 93% d’effets négatifs, contre seulement 7% d’effets positifs.
- Thomas Patterson, spécialiste des médias à Harvard, s’était penché sur la couverture médiatique des 100 premiers jours de Trump au pouvoir. Il avait constaté que la couverture de NBC était négative à 93 %, celle de CBS à 91 % ; ABC n’était pas incluse. Son étude a également révélé une couverture très négative des principaux journaux et de CNN. Seule Fox News offrait une couverture relativement équilibrée (52 % négative contre 48 % positive).
Les médias hautement partisans reçoivent des critiques partisanes
- La position extrême des médias semble leur avoir valu un plus grand respect de la part des électeurs Démocrates, dont 76% disent faire confiance aux médias (contre 51% en 2016), selon le dernier sondage Gallup (3).
- A l’inverse, un maigre 21 % des Républicains disent faire confiance à la presse, un écart presque record de 55 points dans la façon dont la presse est perçue par les électeurs de chaque parti. (Avant Trump, cet écart partisan n’a jamais dépassé 40 points).
Programme politique de Trump
- Plus de la moitié de la couverture de Trump dans les journaux télévisés du soir diffusés en 2018 ne portait que sur cinq sujets :
- l’enquête sur la Russie (858 minutes) ;
- la politique d’immigration (643 minutes) ;
- la nomination du juge Kavanaugh à la Cour suprême (435 minutes) ;
- l’armement nucléaire nord-coréen (410 minutes) ;
- l’enquête de Robert Mueller sur l’ex-avocat de Trump Michael Cohen (341 minutes).
Comme le montre le tableau suivant, la couverture médiatique de tous ces sujets a été extrêmement négative, allant de 80 % de mauvaise presse sur la Corée du Nord à 99 % négative sur l’affaire Cohen :
Et pour le Shutdown du gouvernement ?
La fermeture partielle du gouvernement a été le sujet principal sur Trump en décembre, avec 67 minutes de temps d’antenne, soit environ un cinquième de la couverture totale sur Trump. (Il est à noter que ce chiffre comprend également les négociations qui ont eu lieu avant le début de la fermeture le 21 décembre).
En décembre, près de 97 % des évaluations de la gestion de l’impasse par Trump des négociations avec le parti Démocrate étaient négatives.
En règle générale, les médias sont habitués à voir qu’un tel assaut d’attitudes négatives amène toujours l’homme politique qui en est l’objet à faire marche arrière. Trump ne réagit pas ainsi, au contraire, il contre-attaque durement, ce qui les rend hystériques.
Les médias ont de plus été si négatifs à l’égard de ce président, pendant si longtemps, que l’effet de leurs critiques semble maintenant être pratiquement nul.
Les journalistes se sont clairement engagés dans la mêlée politique pour faire la guerre à ce président. Ont-ils accompli quelque chose ? Ils ont solidifié la fidélité des partisans politiques de Trump, ont perdu la réputation d’être des journalistes objectifs, et comme ils ne pouvaient pas rendre les Démocrates plus démocrates, ils n’ont gagné aucun point.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
(1) Ad Week
(2) RealClearPolitics
(3) Gallup survey
(4)
moi ce qui me fait chier …. c’est que le faible d’esprit avale tout ses stupidités anti-Trump …. au lieu de regarder la baisse de chômage , de regarder son meilleur pouvoir d’achat …+ les médias ne parle que d’espion russe partout et critique le congédiement de comey …. mais jamais les médias parle que la clinton a éffacer ses serveurs informatique et détruit tout les téléphones de la campagne électoral malgré la promesse sous serment ce qui contrevient a une enquête du FBI pour obstruction
Bonjour Michel!
Et s’il n’y avait que les faibles d’esprit pour avaler ces stupidités, mais une chroniqueuse comme Denise Bombardier, qui passe pour être une femme intelligente, a écrit :«… Trump, un incompétent ubuesque en train de déchirer son pays de manière irréversible ? » (chronique du 14 janvier).
Je ne sais pas ce qu’elle lit mais elle a cru le mensonge selon lequel contrairement à l’affirmation de Trump, «les pelouses du National Mall étaient à moitié vides …». Mme Bombardier a cru les fake news médias. Elle aurait du lire l’article de Dreuz du 22 janvier 2017: https://www.dreuz.info/2017/01/22/medias-malhonnetes-la-presidence-trump-commence-sur-2-fake-news-et-1-omission/
Je ne trouve pas Denise Bombardier si intelligente que cela! Je trouve qu’elle et Jeannette Bertrand sont deux obsédées par le sexe: elles n’arrêtent pas d’en parler. Comme si les gens avaient absolument besoin de leurs conseils pour savoir comment se font les enfants!!! C’est grotesque à la fin!!!
Elle voudrait que les femmes deviennent prêtres et dit que l’Église fait de la discrimination sur ce sujet en parlant d’inégalité sur ce point précis: je lui ai fait remarquer que égalité et uniformité ne voulaient pas dire la même chose.
Un vœux pour 2019 : la disparition de la gauche et de toute cette clique pourrie (médias aux ordres) jusqu’à l’os !
Les Fonctionnaires ne sont plus payés aux USA qui va gober ??????????????
Magali je t’aime et je suis d’accord avec tes propos mais il faut être honnête …. a l’exception de Nathalie Levy avec sa chronique du vendredi tout les autres journalistes ou chroniqueurs ( es ) de québecor médias sont anti-Trump …. ce médias ne fait que suivre la tendance mais Mme Levy le fait qu’elle est a contre-courant alors dans 10 ans ont dira encore qu’elle avait raison …. c’était la seul a l’époque qui avait osez critiquer le programme économique de hugo chavez et elle avait donner 10 ans avant la faillite du vénézuela … elle est une juste entourer d’incompétent ( e )
Un hebdomadaire important Belge (le The Economist belge) a publié ceci.
Pourriez vous faire un commentaire. Il y a eu aussi un livre sur les mensonges de Trump.
https://trends.levif.be/economie/politique-economique/avec-une-moyenne-de-15-mensonges-par-jour-trump-est-devenu-le-menteur-en-chef-des-etats-unis/article-opinion-1075759.html?utm_source=Newsletter-08/01/2019&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBTECZ&
Vous parlez de “certains démocrates de mauvaise foi…” mais “démocrates” et “mauvaise foi”, c’est un pléonasme ! En Belgique, la propagande anti-Trump a atteint des sommets surtout en Wallonie (je devrais dire “Walbanie”) où la moyenne des gens gobe tout et n’importe quoi ! Ils ont une éponge à la place du cerveau ! Perso, durant les infos, quand les journaleux s’attaquent à Trump, je zappe car cela devient récurrent et imbuvable jusqu’à la nausée !