Publié par Alexandre Del Valle le 15 janvier 2019

Alexandre del Valle analyse ici les raisons profondes pour lesquelles les Français (et les Européens exceptés les Suisses) n’ont jamais été et ne seront jamais associés aux décisions pourtant existentielles relatives à l’immigration, d’ailleurs présentée par le président de la République comme un défi “ qui va durer ”, donc comme une fatalité. Pour ces raisons “ philosophiques ”, le débat sur l’immigration promis par Emmanuel Macron n’aura pas lieu.

Dans sa « Lettre ouverte » aux Français, Emmanuel Macron aborde brièvement la question de l’immigration avec cette question légitime : « Que proposez-vous pour améliorer l’intégration dans notre Nation ? En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ? ». Déjà, le 12 décembre dernier, le président français – qui avait d’ailleurs rencontré deux fois au Puy du Fou Philippe de Villiers, très hostile à l’immigrationnisme – a proposé en conseil des ministre d’insérer parmi les cinq débats nationaux un sur l’immigration « dans un contexte de mondialisation et de laïcité parfois bousculées ». L’idée et la formulation étaient assez heureuses, mais l’espoir d’une levée du tabou n’a pas duré longtemps, puisque deux jours plus tard, le 14 décembre, le gouvernement – certes à la suite des protestations de membres de la majorité dont Marlène Schiappa et Matthieu Orphelin, annonçait que seulement quatre grands débats et non cinq auraient finalement lieu, l’immigration devenant un simple sous-thème de la question « citoyenneté ». L’expression « inquiétude des Français » a ainsi soudainement disparu.

Comme si le fait de débattre de la maîtrise des migrations futures ou en cours était en soi une hostilité envers les étrangers d’hier intégrés et respectueux des valeurs et lois françaises et occidentales.

Quant à l’idée « populiste » d’inclure la question migratoire dans un futur projet de Référendum d’initiative populaire (RIC), formulée par nombre de gilets jaunes et les partis de droite et souverainistes, elle est totalement écartée et présentée comme « dangereuse » car risquant de « flatter les bas penchants xénophobes » de la plèbe française autochtone (« sans-dents », « populistes-xénophobes » ; « lépreux », « lepénisés », etc). Le président Macron n’avait pourtant pas hésité, le 10 décembre, dans son allocution télévisée, à déclarer : « Je veux aussi que nous mettions d’accord la Nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde, que nous abordions la question de l’immigration. Il nous faut l’affronter. Ces changements de fond qui demandent une réflexion profonde et partagée, imposent un débat sans précédent. Il devra se dérouler au niveau national dans nos institutions, chacun y aura sa part: gouvernement, assemblées, partenaires sociaux et associatifs ; vous y aurez votre part. Je veux (…) prendre ainsi le pouls vivant de notre pays. » C’était sans compter sur le pouvoir d’intimidation psychologique des lobbies « immigrationnistes » officiellement reconnus depuis des années comme des autorités morales supra-parlementaires, à commencer par SOS Racisme (créée conjointement par Mitterrand et des officines trotskistes du PS pour diaboliser la droite patriotique), dont le président, Dominique Sopo, pourtant impeccable sur la question de l’antisémitisme et de l’islamisme, est monté au créneau contre l’initiative macronienne. Sopo a ainsi accusé les « gilets jaunes » (et indirectement le président à leur écoute) de traiter les immigrés en « bouc émissaires jetés en pâture des frustrations sociales ». Comme si le fait de débattre de la maîtrise des migrations futures ou en cours était en soi une hostilité envers les étrangers d’hier intégrés et respectueux des valeurs et lois françaises et occidentales. De la même manière, les défenseurs du « Pacte de l’ONU en faveur de migrations sûres, ordonnées et régulières », signé par un ministre du Président Jean-Baptiste Lemoyne et approuvé par Emmanuel Macron, ont rappelé à juste titre que cette approbation onusienne rentrait en contradiction avec le fait de donner la parole au peuple dont une majorité est favorable à la fin de l’immigration extra-européenne et à la préférence nationale.

Ainsi, l’idée même de proposer aux Français (non encore suffisamment (ré)« éduqués ») de «débattre» sur l’immigration et l’identité nationale est présentée comme un « danger ». Comme les professionnels des sondages, les élus de tous bords, les journalistes, les experts et les lobbies immigrationnistes savent en fait parfaitement que le baromètre sur la « confiance » que le Cevipof (centre de recherche de Sciences Po) confirme chaque année que les Français refusent à près de 70 % l’immigration de masse extra-européenne qui augmente et se poursuit depuis trente ans. On se rappelle d’ailleurs qu’en 2009, lorsque Nicolas Sarkozy avait lancé son grand « débat » sur l’identité nationale et l’immigration (promesse de campagne de 2007 avec le fameux ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Co développement), les lobbies immigrationnistes relayés par l’aile cosmopolitiquement correcte de l’UMP (Juppé en tête) et des ministres « d’ouverture » avaient dénoncé avec indignation les « risques de dérapages » xénophobes-démagogiques et donc de « lepénisation ». Chargé d’ajuster le tir après les bourdes « racistes » de Brice Hortefeux, Éric Besson déclara ainsi en 2010, en toute logique cosmopolitiquement correcte: « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage ». Un autre ministre de Sarkozy, le médiatique Koushner, a présidé une association de médecins engagée de longue date dans l’aide logistique et idéologique (y compris illégale) aux bateaux qui acheminent les illégaux venus de Libye en complicité avec les passeurs et en violation des lois des États et même des directives de FRONTEX. De la même manière que Sarkozy jadis, mais de façon encore plus foudroyante, l’élan de lucidité nationale et démocratique de Macron qui a pourtant bien écouté les doléances des maires de France, a été stoppé net sous le poids des professionnels de la reductio ad hitlerum et de la culpabilisation.

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Définitions élémentaires

Commençons par le mot immigration : d’après le Larousse, il signifie « l’installation dans un pays d’un individu ou d’un groupe d’individus originaires d’un autre pays ». L’immigration illégale (ou irrégulière) désigne l’immigré clandestin qui rentre dans un pays et tente d’y rester de manière illégale, c’est-à-dire en violant les lois sur l’immigration et les frontières, le plus souvent grâce à des réseaux de passeurs eux-mêmes criminels. Quant à l’immigrationnisme, on peut le définir comme « l’idéologie extrémiste qui considère l’immigration comme bonne par nature au point de la favoriser sans limites, sans tenir compte de l’intérêt national, des réticences des populations d’accueil, ceci au détriment du principe de préservation de la culture majoritaire, en appelant à violer les lois en vigueur ou à les changer, et en niant toute différence entre migrant légal et illégal puis entre national et étranger dans le cadre d’une hostilité de principe envers la souveraineté des États et l’existence de frontières ». De ce point de vue, les immigrationnistes (relativistes, révolutionnaires marxistes, bobos multiculturalistes ou capitalistes-libertaires à la Soros) préconisent de favoriser l’immigration massive, de quelque nature qu’elle soit, y compris criminogène, économiquement inutile ou civilisationnellement hostile (anti-occidentale-islamiste), en la présentant à la fois comme étant inéluctable et comme faisant partie du corpus inaliénable des « droits de l’homme », eux-mêmes considérés depuis des décennies dans les post démocraties occidentales multiculturalistes comme devant être supérieurs aux lois et constitutions nationales donc à la volonté populaire. D’où l’hostilité farouche des élites de la plupart des pays occidentaux à consulter les populations autochtones ou assimilées à qui est imposée une mutation ethno-civilisationnelle majeure présentée comme bonne, inexorable et « réparatrice » pour des Nations européennes ex-coloniales appelées ainsi à expier leurs « fautes » passées, y compris au prix de leur propre submersion culturelle et démographique. Du point de vue de l’idéologie immigrationniste et diversitaire, les pouvoirs politiques ne devraient donc non seulement pas contrôler mais encourager les migrations, même illégales, notamment en dépénalisant le délit d’immigration illégale et en sommant les autochtones légitimement inquiets à s’adapter aux coutumes et exigences des allochtones. Ce principe sociétal supérieur de l’immigrationnisme commanderait de ce fait aux politiques d’abdiquer leurs prérogatives régaliennes au détriment même de la préservation de l’intérêt national et de la cohésion civilisationnelle du pays, qui devrait dès lors s’incliner devant les intérêts communautaires particuliers des nouveaux venus. Ces derniers sont « créditeurs » de « droits » dont la contrepartie sont les « devoirs » des pays d’accueil, « débiteurs » en « réparations » morales et matérielles.

Devenu un « bien commun de l’humanité », la « migration » doit de la sorte être favorisée par tous les moyens et le Migrant doit pouvoir logiquement jouir des mêmes droits et avantages matériels que le Citoyen au nom du fait que toute différence entre le national et l’étranger serait une discrimination intolérable en soi.

Devenu un « bien commun de l’humanité », la « migration » doit de la sorte être favorisée par tous les moyens et le Migrant doit pouvoir logiquement jouir des mêmes droits et avantages matériels que le Citoyen au nom du fait que toute différence entre le national et l’étranger serait une discrimination intolérable en soi. Au nom de ce politiquement correct devenu « cosmopolitiquement correct », les nations occidentales sont de plus en plus explicitement sommées de renoncer à préserver leur identité nationale « oppressive » (Erdogan a bien déclaré que demander aux immigrés musulmans turcs de s’assimiler est un « crime contre l’Humanité ») au profit d’un multiculturalisme et d’une dissolution nationale. L’immigrationnisme s’oppose ainsi à l’immigration (au sens « neutre » du terme) puisque cette dernière cesse d’être une aspiration de personnes dont le projet de s’installer ailleurs est légalement conditionné à l’acceptation du pays d’accueil et devient au contraire ce « droit » inaliénable que le Pacte de Marrakech a assimilé au corpus de la religion des Droits de l’Homme auquel les gouvernements des nations (surtout occidentales) doivent adhérer. L’idée est également que les pays ex-coloniaux sont « redevables » d’une dette morale imprescriptible et qu’ils doivent démontrer leur sincère contrition en renonçant à défendre leur identité et leurs frontières après avoir été pourtant sommés de respecter l’identité et la fierté nationaliste des peuples décolonisés.

La logique post-démocratique du cosmopolitiquement correct

Alors que l’identité rebelle des peuples ex-colonisés ou même de séparatistes antinationaux (catalans, bretons, écossais, kurdes, etc.) est survalorisée et jamais frappée de « racisme-fascisme » même lorsqu’elle est radicale et intolérante, l’identité nationale pluriséculaire des États-Nations européens est réduite à un objet de honte ou, au mieux, à un folklore. Dans le terrain d’essai du mondialisme que tend à devenir le « boboland » ouest-européen culpabilisé (même s’il est contesté par les « populistes »), les maîtres-censeurs cosmopolitiquement corrects ont compris que l’abolition de toute différence de traitement et de droits entre nationaux et étrangers n’est pas une chose naturelle, qu’elle se heurte aux réflexes identitaires des peuples autochtones, et qu’elle ne peut se réaliser que dans des pays où le sentiment national a été culpabilisé et les défenseurs de l’identité autochtone diabolisés. Les partisans du Village global immigrationniste savent très bien que ce projet d’auto-démantèlement ne peut être poursuivi dans les pays anti-occidentaux du Sud, d’Asie ou d’Afrique, quant à eux totalement décomplexés dans leur chauvinisme et même leur suprémacisme (islamiste, panturc, néo-ottoman, black is beautiful, panarabe, etc.), d’où le fait qu’aux Nations unies comme dans les lobbies pro-Migrants-antiracistes et les discours politiques des partis « respectables », seuls les peuples européens-blancs-judéo-chrétiens (Occidentaux « croisés et sionistes ») sont accusables de « racisme » et contraints à l’immigrationnisme et jamais les pays ex-colonisés afro-islamiques. Ce ventre-mou ouest-européen est donc plus que tout autre lieu le laboratoire d’une Cosmopolis (« Mc World ») en devenir où les êtres humains sont appelés à être indifférenciés (« droit au voile, au piercing ou la minijupe, même combat »), ce qui implique la disqualification morale d’une politique migratoire choisie et contrôlée et la justification idéologique du refus de s’assimiler et même de s’intégrer de la part de migrants qui « risqueraient », s’ils adoptaient les habitudes et cultures des pays européens d’accueil, de faire obstacle à ce projet cosmopolitiquement correct de dissolution civilisationnelle. D’évidence, même si la vraie extrême-droite nazie-fasciste quasi inexistante (heureusement) en Europe aujourd’hui était définitivement morte, les cadres de la « Suprasociété » multiculturelle (Zinoviev) en gestation feraient tout pour l’inventer, tant la diabolisation du patriotisme via la reductio ad hitlerum est vitale pour discréditer/abréactionner les forces antimondialistes.

Quelques chiffres lourds de conséquences géocivilisationnelles et politiques

Le ministère de l’intérieur rend publics chaque année les chiffres officiels de l’immigration en France. Dans la dernière mouture, on apprend ainsi que nos responsables politiques et nos administrations ont délivré quelques 262 000 titres de séjour en 2017, soit une hausse de 13,7 % sur un an, et probablement un peu plus pour l’année 2018. D’après la Direction générale des étrangers en France (DGEF), ce chiffre s’explique par l’augmentation de 35 % des titres accordés à des « réfugiés » (à 90% faux réfugiés politiques et vrais migrants économiques illégaux). En 2017, le nombre de « demandeurs d’asile » a ainsi pour la première fois franchi la barre des 100 000 en France. Avec pas loin de 300 000 nouveaux migrants supplémentaires annuels en France (majoritairement musulmans afro-maghrébins-turcs-moyen-orientaux-asiatiques), soit trois millions de personnes sur 10 ans, 30 millions sur un siècle… ou encore l’équivalent de la ville de Nice importée chaque année, on nous dit que l’immigration est « stable » en France et le pourcentage d’immigrés sensiblement identique depuis 40 ans… En effet, 5,7 millions d’immigrés en France est un chiffre apparemment « stable », puisqu’on en dénombrait à peine cinq en 1998 ; de même que le chiffre supposé de musulmans, évalué depuis les années 1990 à quatre ou cinq millions. A ce propos, l’ancien conseiller et ministre de Jacques Chirac, Azouz Bégag, a émis une observation de bon sens lorsqu’il a déclaré, de façon provocatrice : « les musulmans et leurs fils n’auraient fait aucun enfant en France depuis 40 ans et aucun nouvel immigré musulman ne s’y serait installé ? Ceci est faux, nous avons fait trois, parfois sept ou dix enfants et nous sommes certainement entre 15 et 20 millions au moins »… Des chiffres qui, s’ils sont avancés par la droite, les « populistes » ou le RN, sont assimilés à une « fake news » raciste. Il ne s’agit pas là d’alimenter la thèse du « grand remplacement », car l’immigration peut être maîtrisée et tempérée par l’intégration-assimilation dans un pays dirigé par des élites décidées à préserver son identité, mais de souligner à quel point le tabou migratoire et identitaire en France est devenu ubuesque et même orwellien. Ajoutons que les titres accordés aux étudiants (Chine, Maghreb, etc.), ont bondi de 20 %, pour atteindre un total de 88 100 en 2017 et qu’ils talonnent maintenant l’immigration familiale au classement des principaux motifs de séjour en France. Les titres de séjour via le regroupement familial ont d’ailleurs eux aussi augmenté de 2,2 % (91 070) durant la même année. Et d’une façon générale, l’immigration économique a augmenté dans notre pays de 20,5 % (27 690 titres). Du côté des « demandeurs d’asile », la DGEF a confirmé le chiffre de 121 200 demandes (incluant celles enregistrées à l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides)) et celles initiées en première étape de la démarche en préfecture. Un record.

Et c’est ainsi, en toute conscience coupable, que les Européens organisent lentement mais sûrement leur auto-éviction progressive civilisationnelle et démographique, ne serait-ce que pour « ne pas faire faire le jeu des populistes et pour ne pas donner raison à l’extrême-droite ».

Passons maintenant aux coûts, tout aussi tabous. D’après nombre d’experts comme le consultant international Jean Paul Gourévitch, dont les travaux n’ont jamais pu être sérieusement contredits par ses détracteurs, le coût de l’immigration légale représenterait chaque année en France un déficit (c’est-à-dire dépenses moins recettes) de 12,2 milliards (8,5 milliards d’euros pour l’immigration légale et 3,7 milliards pour l’immigration illégale), ceci sachant que les dépenses pour l’immigration illégale se sont encore accrues en 2017-2018. D’après Gourévitch – dont les chiffres ont de quoi rendre fous d’indignation les paysans et artisans français aux retraites ridicules (gilets jaunes ou pas) – il faut ajouter à cela les investissements publics dans l’éducation et les programmes d’intégration (que le Pacte onusien de Marrakech du 11 décembre 2018 préconise d’augmenter). D’autres experts ont corroboré les nombreuses études de Gourévitch selon lesquelles l’immigration de masse pèse plus sur les finances publiques qu’elle ne rapporte à la France : ainsi, en avril 2018, Xavier Chojnicki, Lionel Ragot et Ndeye-Penda Sokhna ont publié un rapport sur « l’impact budgétaire de 30 ans d’immigration en France », lequel conclut sans réserve que la contribution nette des immigrés a « généralement été négative » entre 1979-2011. De quoi remettre en cause bien des certitudes immigrationnistes. Et de quoi frustrer tant de Françaises et Français qui auraient tant souhaité que les milliards investis en grande partie en faveur de l’assistanat d’immigrés extra-européens souvent hostiles aux valeurs occidentales soient utilisés pour relancer la natalité des Européens « de souche ». Mais cette seule mention de l’européanité « de souche » et l’idée même de réserver des avantages financiers aux nationaux sont d’emblée assimilées à une « discrimination raciste ». La boucle est bouclée. Et c’est ainsi, en toute conscience coupable, que les Européens organisent lentement mais sûrement leur auto-éviction progressive civilisationnelle et démographique, ne serait-ce que pour « ne pas faire faire le jeu des populistes et pour ne pas donner raison à l’extrême-droite ». Toutefois, ce raisonnement manichéen qui consiste à empêcher toute expression patriotique légitime entre les deux extrêmes que sont les « fascistes » et les « immigrationnistes » est contreproductif, car il risque d’entraîner l’éviction générale des castes politiques post-démocratiques sourdes à l’instinct de survie de leurs peuples qui en tireront inévitablement les conclusions qui s’imposent.

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L’immigrationnisme : un nouveau corpus des droits de l’homme qui s’impose aux nations, surtout occidentales…

Tout le monde connaît la célèbre formule de l’économiste Lafer : « trop d’impôt tue l’impôt ». On pourrait dire de la même manière : « trop d’immigration tue l’immigration », au sens où à partir d’un certain seuil, l’intégration d’immigrés issus d’horizons civilisationnels différents (en l’occurrence des populations issues de pays islamiques) devient sinon impossible du moins fort compliquée. Cette difficulté qui croît en même temps que le nombre tient notamment à ce que les êtres humains se regroupent naturellement entre semblables et que ceux-ci sont d’autant moins prêts à s’adapter et à se soumettre aux mœurs et lois des pays d’accueil que leur proportion augmente. Une autre loi de la psychologie et de la géopolitique nous enseigne que plus l’on assiste et l’on accorde à l’Autre victimisé des « droits » indiscriminés sans exiger de contreparties, plus as apparaît oppressive la contrepartie naturelle que sont les devoirs et moins le bienfaiteur est respecté. D’où la sagesse des grands maîtres d’arts martiaux qui savent pertinemment que plus le prétendant en « bavera » avant d’être éligible, plus il sera fier d’avoir été accepté et sera reconnaissant envers son professeur. En conséquence, il apparaît évident que la façon dont les pays européens traitent la question migratoire ne peut déboucher à terme que sur un échec, au détriment du principe d’intégration et au profit des prédateurs islamistes et autres revanchards anti-occidentaux. La Vieille Europe, qui s’excuse à longueur de temps de ne pas être « raciste » face à des populations qui le sont souvent sans complexe vis-à-vis des autochtones chrétiens ou juifs; qui veut « se faire pardonner » la colonisation passée en favorisant le colonialisme à rebours des pays du sud ; qui accorde moult « droits » aux migrants légaux et illégaux sans exiger d’eux des devoirs équivalents; cette Europe qui fait subir à ses peuples autochtones une immigration majoritairement islamique depuis des décennies (regroupements familiaux, migrants illégaux, naturalisations indiscriminées, etc.) au détriment d’une immigration choisie et diversifiée ; (Malte, Chypre et l’ensemble de l’Europe centrale et orientale privilégient au contraire une immigration non-musulmane) et qui crée un appel d’air par son laxisme (quasi impossibilité d’expulser les illégaux et de déchoir de leurs nationalité les naturalisés non loyaux) et son assistanat massif (on vit mieux en Europe sans travailler qu’en bossant dans nombre de pays d’origine), agit en fin de compte comme si elle désirait que l’immigration ainsi incontrôlée et civilisationnellement peu compatible devienne une menace existentielle. Moins complexés dans leur identité nationale, plus traumatisés par le communisme soviétique que par le fascisme, qu’ils ne voient pas partout, habitués qu’ils sont au terrorisme intellectuel marxiste, les pays d’Europe centrale et orientale, pourtant eux aussi démocratiques et membres de l’Union européenne, privilégient au contraire (comme Malte, Chypre et le Luxembourg puis comme la Suisse en dehors de l’UE) une immigration non-musulmane majoritairement européenne. Une « préférence » qu’avait préconisée dans les années 1970-80 Alfred Sauvy, le célèbre et respecté démographe, mais que les censeurs cosmopolitiquement/islamiquement corrects ont réussi à assimiler à du « racisme », à de l’intolérance et donc à du « fascisme ».

Source : Valeursactuelles

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