Publié par Rosaly le 20 janvier 2019

A l’invitation du Roi Mohammed VI et des Evêques du pays, le Pape François se rendra au Maroc les 30 et 31 mars prochains.

Le chef de l’Eglise catholique rencontrera le Commandeur des Croyants 800 ans après la visite de François d’Assise au Sultan al-Malik alKamil à Damietta à quelques kilomètres du Caire. La croix à la rencontre du croissant de lune !

Depuis le voyage de François d’Assise à Damietta, rien n’a changé. Hier comme aujourd’hui, guerres saintes, invasions, raids islamistes meurtriers, affrontements violents se succèdent. Et le cri de guerre « Allah akbar » (Allah est le plus grand ) retentit à nouveau semant destruction et mort. La chasse aux chiens d’infidèles reprend de plus belle.

Dans ce contexte de djihad guerrier lancé par les soldats d’Allah à l’encontre de l’Occident chrétien, le Pape François poursuit la promotion d’une Eglise ouverte, centrée sur le dialogue interreligieux et le contact direct avec les périphéries du monde.

Afin de célébrer le vingt-sixième voyage apostolique du Pape, un symbole a été sélectionné, mais ce choix suscite la polémique, notamment au sein des franges les plus conservatrices (d’aucuns diront plus traditionalistes) du Vatican, et pour cause.

Ce symbole ou logo représente une Croix stylisée, plutôt moche, positionnée à l’intérieur d’un Croissant de lune. Les couleurs utilisées sont le vert et le rouge pour évoquer le Maroc, le jaune et le fond blanc pour le Vatican. Sous l’image apparaît le nom du Pape avec l’inscription « Serviteur de l’Espérance ». Ecrit en arabe : « Maroc 2019 ».

A croire que l’Evêque de Rome et la hiérarchie vaticane auraient avalisé une sorte de subordination à l’islam.

Ce logo franchement laid peut en effet être sujet à plusieurs interprétations.

  1. Le croissant de lune encercle et étouffe la Croix comme dans une étreinte mortelle.
  2. La Croix du Christ , assiégée par le symbole des Sarrasins et des Ottomans, perce l’horizon et s’échappe victorieuse en écrasant les infidèles.
  3. La Croix et le croissant de lune s’enlacent, s’entremêlent et se transforment en une religion syncrétique qui s’inspire de l’une ou de l’autre.
L’hérésie du Chrislam

Le logo interconfessionnel choisi par le Vatican perturbe également les laïcs.

Ainsi Silvana de Mari, chirurgienne et écrivain a écrit dans le journal « La Verita » du 13 janvier : « Ce logo est celui de la soumission aux musulmans. La nouvelle Eglise adore dialoguer, elle adore dire aux autres : vous avez bien sûr raison, toutes les religions mènent à Dieu, qui est absolument le même… La hiérarchie catholique, porteuse de la Bonne Nouvelle, a disparu des radars. »

Le journaliste Giulio Meotti, lui a fait écho sur le quotidien Il Foglio: « A quoi mène ce syncrétisme catholique capitulateur ? Au Moyen-Orient, l’islam engloutit le christianisme, comme dans ce logo. Le Pape de Ratisbonne me manque. »

Les modalités choisies par le Pape François pour la dialectique avec le monde musulman ne satisfont pas les islamolucides. Ces derniers pensent que l’islamisation du Vieux Continent est en train de remettre en cause notre propre identité et ils n’ont pas tort de s’inquiéter, car la défense de l’islam par le Pape François pourrait détruire l’Europe.

Il existe heureusement des journalistes et des intellectuels catholiques, hélas trop peu nombreux, qui ne se mettent pas à genoux et n’embrassent pas l’anneau pontifical, horrifiés par la nouvelle politique du Vatican à l’égard de l’islam. L’un d’eux est le journaliste américain William Kilpatrick.

Ce dernier a récemment déclaré que Bergoglio ne semblait pas bien mesurer le risque encouru suite à la fermeture de nombreuses églises en Europe en raison du manque de fidèles.

Le journaliste et auteur Giulio Meotti a rapporté sur Facebook les réflexions de W. Kilpatrick sur l’attitude quelque peu incompréhensible du Pape face à l’islamisation de l’Europe et ajouté ses propres conclusions :

Tout comme la vague de fermeture d’églises suscite peu d’inquiétude chez le Pape François, de même l’islamisation de l’Europe ne le préoccupe guère. Et comme le prouve son encouragement aux migrations musulmanes de masse, il ne semble avoir aucune objection à l’islamisation en cours du vieux Continent.

Le Pape donne l’impression d’accepter l’expansion rapide de l’islam. Quoi qu’il ait en tête, il semble que le pape François parie contre les probabilités. Il y a quelques semaines, deux jeunes femmes scandinaves firent un pari similaire en s’embarquant pour un voyage au Maroc. Elles parièrent leur vie sur l’hypothèse que la narration sur l’islam apprise à l’école et à l’université était la bonne . Elle perdirent le pari.

Que François ait été mal informé sur l’islam ou qu’il ait adopté une stratégie de désinformation, il prend un risque énorme, non seulement pour sa vie, mais aussi pour celle de millions de personnes.

Quand la religion de Mahomet rencontre la religion de l’indifférence, laquelle semble être la plus susceptible de l’emporter selon vous ?

Tous les doutes, les considérations et réflexions de Kilpatrick peuvent être partagées. C’est le plus grand défi auquel l’Église est confrontée en ce siècle et cela concerne aussi les laïcs, qui refusent d’élever leurs enfants dans une Société ayant pour seul point de référence le divertissement de masse politiquement correct.

Que se passera-t-il pour le christianisme si violemment déraciné de son lieu de naissance, qui se bat pour sa propre survie dans certains pays africains comme le Nigeria ou au Moyen-Orient, mais se suicide dans une Europe qui cède la place à une religion expansionniste, belliqueuse, fière d’elle-même, exclusive vieille seulement de 14 siècles ?

Le reniement de nos propres racines judéo-chrétiennes nous rend plus vulnérables face à l’islam guerrier. L’optimiste s’imagine que notre survie est assurée et ne s’inquiète pas de l’avenir, mais il se trompe. Le pessimiste pense que la fin de notre civilisation est inéluctable et que rien ne sert à résister, mais il se trompe également.

Le Pape Benoît XVI a essayé de mettre en garde, mais il a été poliment prié de se taire, afin de ne pas rompre les relations diplomatiques avec les pays musulmans. Son successeur est un Pape qui ne parle jamais de l’Europe, il préfère l’abandonner à son destin.

Si le Christianisme européen avait été encore rayonnant, moins tiède, il aurait converti avec un zèle de missionnaire les millions de musulmans arrivés en Europe occidentale depuis les années septante. Au lieu de cela, c’est l’islam qui est parti vaillamment à la conquête des coeurs et des esprits occidentaux. Et cela n’augure rien de bon pour l’Humanité. Si elle veut survivre et croître à nouveau, la civilisation judéo-chrétienne doit relever le défi lui imposé par l’islam, le vaincre, le rejeter hors de l’Occident, sinon elle déclinera.

« Les civilisations meurent par suicide, non par meurtre. » Arnold Toynbee, historien britannique du siècle dernier.

Nombreuses furent les tentatives d’exterminer le Christianisme au cours des siècles, aucune ne réussit à ce jour, ni les hordes barbares musulmanes, ni le communisme. Bien au contraire, il resurgit à chaque fois plus fort que jamais. Puisse la Croix vaincre à nouveau le Croissant de lune !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : « Ecco i rischi dietro il viaggio di Papa Francesco in Marocco. » (Gli occhi della Guerra.It)

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