Publié par Bernard Martoia le 21 janvier 2019

Le rétablissement de l’impôt sur la fortune est la première revendication dans le référendum d’initiative citoyenne exigé par les gilets jaunes. Ah bon ?

Je vais me faire de nouveaux ennemis avec cette parabole, mais je m’en suis tellement fait quand je travaillais au ministère des Affaires étrangères (aucune promotion dans ma carrière alors que les camarades syndiqués et les lèche-bottes en ont tous eu une qu’ils ne méritaient peut-être pas) que cela m’est parfaitement indifférent alors que la banqueroute de l’Etat et la guerre civile se rapprochent inexorablement.  A bon entendeur…

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Un professeur d’économie d’un collège affirma qu’il n’avait jamais eu un seul étudiant qui avait manqué son cours. En revanche, il se retrouva un jour à devoir arrêter ses cours à une classe entière, celle-ci ayant affirmé et insisté pour dire que le socialisme était le système idéal et que personne n’étant plus pauvre ou riche, tout le monde serait heureux !

Alors le professeur annonça : “Nous allons tenter le socialisme dans votre classe. Dorénavant, je prendrai la moyenne de toutes vos notes et vous aurez tous la même note. Ainsi personne ne sera mal noté.”

A l’issue du premier contrôle, le professeur fit la moyenne des notes obtenues de tous les élèves. Tout le monde se retrouva avec une note de 13/20. Ceux qui avaient cravaché pour réviser trouvèrent cela injuste. En revanche, ceux qui avaient moins forcé étaient ravis au nom de la justice sociale.

Après le deuxième contrôle, ceux qui avaient moins forcé révisèrent un peu moins. Ils décidèrent de profiter de l’occasion pour s’amuser davantage tandis que ceux qui avaient cravaché étudièrent encore moins parce qu’ils ne seraient pas récompensés de leurs efforts. Toute la classe se retrouva avec une note de 9/20. Personne ne fut content.

Le processus étant engagé, la moyenne du troisième contrôle fut de 4/20. Par la suite, les notes ne remontèrent jamais. Les pointages de doigts commencèrent et les jugements péremptoires dominaient les conversations [l’élève Mélenchon était particulièrement virulent]. Tout le monde se sentit mal à l’aise dans la classe. Mais personne ne voulut étudier pour le bénéfice de l’autre. À leur grande surprise, ils faillirent tous à l’examen de fin d’année.

Alors le professeur déclara : “ La récompense est à la mesure de l’effort pour réussir, mais lorsque les gouvernants enlèvent toute forme de récompense, personne ne voudra plus fournir l’effort nécessaire à la réussite, et le pays s’en ira à vau-l’eau !” 

Voilà où a conduit inexorablement le socialisme dans lequel la France s’est engagée allègrement, en octobre 1945, avec les ordonnances d’un duo de hauts fonctionnaires (Pierre Laroque et Ambroise Croizat) établissant la sécurité sociale qui dévore aujourd’hui un tiers du PIB avec, cerise sur le gâteau, le désert médical dans la France périphérique des métropoles.

Les riches qui en avaient marre d’être tondus et insultés quittèrent l’enfer fiscal numéro un de la planète après l’élection de l’énarque François Hollande. Il ne resta plus que la classe moyenne à tondre pour la nomenklatura formatée à l’ENA; ce dont elle ne se priva pas pour conserver ses privilèges jusqu’à un certain samedi 17 novembre 2018 où des gilets jaunes occupèrent des ronds points qui ne mènent à nulle part.

Dieu se rit des gilets jaunes qui déplorent le matraquage fiscal dont ils chérissent les causes (sécurité sociale, système de retraite par répartition, progressivité de l’impôt sur le revenu des ménages, justice sociale, école publique, ENA, syndicats marxistes, services publics, comité Théodule sur le réchauffement climatique, droit d’asile, aide médicale d’État pour les clandestins, etc., etc.)

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