Jean (2, 1-11)
Il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin; la mère de Jésus lui dit: «Ils n’ont pas de vin.» Jésus lui répond: «Femme, que me veux-tu? Mon heure n’est pas encore venue.» Sa mère dit aux serviteurs: «Faites tout ce qu’il vous dira.»
Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs; chacune contenait environ cent litres. Jésus dit aux serviteurs: «Remplissez d’eau les cuves.» Et ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit: «Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas.» Ils lui en portèrent.
Le maître du repas goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit: «Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant.»
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
On a souvent parlé de cette séquence de l’évangile de Jean comme d’une sorte d’action magique de la part de Jésus ! Jésus change l’eau en vin…
Or, tout se passe dans la discrétion, et l’évangéliste lui-même nous dit qu’il s’agit d’un « signe », c’est le terme souvent utilisé dans la bible hébraïque pour évoquer les bienfaits de Dieu, pour autant que son peuple sache les reconnaître ! Un signe qui est donc une manifestation, une « épiphanie » en grec, selon le 4ème évangile. Mais cette transformation de l’eau en vin, s’agit-il d’un fait réel, d’une fiction théologique, ou simplement d’un message pour provoquer notre réceptivité à la Parole de Dieu ?
Cette page d’évangile surprenante, bien composée, est en fait une catéchèse primitive. Une invitation à accueillir dans nos vies la puissance transformante de l’Esprit de Dieu. Peut-être nous demandons-nous : est-ce que Jésus n’aurait pas pu réaliser sa première intervention publique avec quelque chose de plus vital pour survivre que du vin ? Comme : apporter la santé aux malades, répondre à des besoins de base plus urgents… Si nous entrons dans la logique du texte de St Jean, nous comprenons que le geste de Jésus – à travers le vin de la noce – touche à des réalités profondes, au niveau de l’être. Le message est ontologique et anthropologique.
D’abord, l’action se passe au cours d’une noce, ce qui montre que Jésus n’est pas le rabat-joie qu’on a parfois décrit, il partage la fête d’un couple, de deux familles, et de tous les invités du voisinage, rassemblés à l’occasion d’un mariage au village de Cana.
Mais le cadre n’est pas dû au hasard, nous savons que dans la tradition biblique, la noce est un fil rouge révélateur qui parcourt tous les textes : cela représente l’alliance de Dieu avec son peuple Israël et avec l’humanité. Une union aimante manifestée depuis Abraham mais surtout lors de la sortie des servitudes d’Egypte, avec les dix commandements : une relation de confiance avec Dieu. Nous lisons dans le Cantique des cantiques et dans la littérature sapientielle : « La Sagesse a bâti sa maison, elle a dressé une table et préparé son vin ! Quittez votre inconscience, marchez dans la voie de l’intelligence » (Pr 9.1) C’est ainsi que par notre baptême, nous sommes devenus membres agrégés à cette alliance révélatrice de la vraie vie, et cela par l’intermédiaire du Christ seul médiateur. La bible insiste sur la fidélité dans l’alliance, c’est une noce, une union solide entre Dieu et son peuple. C’est pourquoi toute trahison de l’amour de Dieu scellé par le pacte du Sinaï est appelé par les prophètes « adultère », car servir de faux dieux est une idolâtrie. « Voici que je mets devant toi la vie et la mort, le bonheur et le malheur…Choisis donc la vie pour que tu vives ! » (Deutéronome)
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N’oublions pas que le nom du village : « Cana », signifie « jaloux » dans la langue de Jésus. Dieu est jaloux, selon les termes bibliques, non pas au sens humain caractériel, mais essentiellement parce que Dieu souffre lorsque nous nous détournons de lui en étant attirés par les idoles. En raison de nos multiples écarts, malgré nos infidélités, Dieu veut à tout prix nous sauver, et c’est le sens du nom même de « Jésus », « Yehoshua ». A la lumière de ce que Dieu nous offre et des réponses qu’il attend de nous, le message central de cet évangile des noces de Cana est justement le dévoilement du manque qui apparaît dans nos réalités humaines. La fête est compromise, il n’y a plus de vin ! C’est Marie la mère de Jésus qui signale à son fils que le vin manque. Le vin, c’est la joie, la convivialité de la fête, la réussite du rassemblement et aussi le bonheur des époux entourés de tous leurs parents et amis.
Mais le message révèle nos limites : c’est notre humanité qui bute souvent sur le manque, elle est fragile malgré ses prétentions, elle n’arrive pas toujours à l’essentiel malgré ses réussites. Beaucoup de nos contemporains traversent un vide existentiel, une crise des valeurs, une démotivation dans l’éthique. Précisément, l’évangéliste nous dit qu’il y a 6 jarres pour la purification. Or le 6, c’est l’incomplétude, il s’agit de passer au 7, la plénitude. En transformant l’eau des ablutions en vin de fête, Jésus ne renie pas la tradition des pères, nous savons qu’il se montre favorable à la purification en bien des circonstances, il reçoit lui-même avec d’autres le baptême de Jean qui encourage l’homme à la conversion. Mais il ouvre la voie à l’étape suivante, à laquelle doit aboutir toute purification : la joie d’un bonheur retrouvé. Car le rite a pour but de faire entrer dans la proximité avec Dieu et avec les autres. Par le passage de l’eau au vin, Jésus veut aider à franchir le pas, c’est un don qui réjouira le monde.
Cet évangile a parfois servi de disqualification de la religion de Jésus qui aurait échoué pour conduire le peuple à l’alliance. Cette vision réductrice estimait que le Christ avait rendu périmé tout ce qui l’avait précédé. C’est la théologie de la substitution, qui a été abolie dans les Eglises catholiques et protestantes, mais cela seulement au 20ème s. Ce qui veut dire que cette vision négative d’autrefois a provoqué des dégâts considérables au cours des siècles. Aujourd’hui nos Eglises affirment clairement que l’alliance avec Israël n’a pas été abolie, et que l’événement chrétien n’invalide en aucun cas la foi hébraïque dont il est issu.
Nous constatons que le geste de Jésus au cœur de ce mariage part des jarres remplies d’eau pour apporter sa réponse au manque de vin. Le manque pointé par l’évangéliste n’est pas simplement matériel, il est d’ordre spirituel. D’où la question : quelle sorte de vin nous manque aujourd’hui ? à nous et à notre prochain, à notre monde, à nos églises ? Quel est ce manque : est-ce une plus grande qualité de vie ? est-ce la formulation courageuse de la vérité, la réalisation incorruptible d’une justice ? Quel est ce vin, cette joie du cœur, qui manque à notre noce de ce temps, qu’est-ce qui altère l’alliance avec Dieu, sans oublier l’alliance entre nous ?
Il n’y a plus de vin ! La noce à Cana a failli être gâchée, les invités allaient être frustrés de la fête. Et les responsables de l’intendance n’en étaient même pas conscients…En sera-t-il de même pour nous, si nous ne voyons pas le manque qui nous concerne, ainsi que les manquements dans nos communautés, si nous minimisons ce qui aujourd’hui met sérieusement en péril les relations interpersonnelles et collectives dans nos sociétés ?…
Comment agir puisque ce manque n’est pas seulement matériel mais aussi spirituel : allons-nous pouvoir transformer l’eau en vin ? Ferons-nous aboutir les questionnements d’actualité, les recherches et les attentes des plus lucides? L’eau de la purification a son utilité : quand nous puisons à cette eau, par la remise en question de nous-mêmes, elle va se transformer en vin si nous sommes nous-mêmes transformés, nous atteindrons la joie, pour nous et pour les autres.
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Le récit de Cana nous alerte ainsi sur les besoins profonds de notre humanité. Au contact de l’enseignement du Christ, voici que les temps de crise peuvent nous ramener à l’essentiel, amorcer une transformation salutaire en nous-mêmes, dans nos Eglises, dans notre monde. Nous pouvons vivre l’œuvre de grâce, dans l’Esprit connaître ce passage de l’homme ancien à l’homme nouveau, créer des relations renouvelées. Pour cela, nous devons descendre au fond de la cuve, au cœur de notre réalité de baptisés, dans le saint des saint de nos consciences, là où se trouve l’eau qui purifie et qui fait vivre…Cette eau devient alors le vin de la joie et de la présence divine, le ciel et la terre en voie de réconciliation… une nouvelle étape est franchie sur la voie du royaume.
Selon l’évangile de Jean, nous sommes les convives du Christ participants du repas fraternel à sa table, pour anticiper le banquet messianique de la fin des temps. Le menu de fête qui nous est proposé est celui de l’amour désintéressé, de la générosité issue du Père, du service fraternel, et d’une grande espérance en cours de réalisation. Chaque année, notre prière pour l’unité des chrétiens nous en rappelle l’urgence.
Jésus a manifesté sa gloire dans l’attention aux autres, le don de sa personne, et l’amour incarné avec force jusqu’à la croix du Golgotha. La mort n’a pu le retenir emprisonné, et la vie a jailli au matin de Pâques, et elle vibre toujours en nous. Nous sommes aujourd’hui les uns et les autres, de modestes serviteurs de la bonne nouvelle.
Comme les serviteurs mis en évidence dans le récit de la noce de Cana, écoutons Marie, mère de Jésus, car elle nous recommande encore : « faites tout ce qu’il vous dira ! »
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
l’abbé, je vais trinquer à votre santé ce midi, moi qui ne bois plus qu’in petit verre de vin à midi!
santé morale aussi, ça fait chaud au coeur de vous lire
merci!
moi aussi je bois le minimum,
même pour célébrer la messe!
Vous découvrez l’eau chaude ici….. un double sens dans les paroles, les miracles, les paraboles de Jésus…. !!!!
Cela s’appelle de la THÉOLOGIE, et la Bible n’est faite que de cela…..
petit exemple avec cet épisode des Noces de Cana, il suffit de reprendre les explications de Saint Ephrem (v. 306-373) diacre en Syrie, Docteur de l’Église, qui nous dit ceci en ses “”Hymnes sur la foi, 14″” :
« Tant que l’Époux est avec eux ils ne peuvent pas jeûner… »
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et il y a plusieurs des Docteurs et Pères de l’Eglise qui nous ont laissé des commentaires sur les évangiles, comme Saint Bonaventure, Sainte Thérèse de Lisieux, ou//et d”Avila …. et tant d’autres…..
Il n’y a pas assez d’une vie pour tout lire et surtout comprendre, tant les”doubles sens” peuvent être subtils et …. enfin bref … quoi de plus beau que ces Textes Saints et leur signification !!!!!!
Allez je ne résiste pas au plaisir et lisez ce qu’en pense l’Évêque d’Hiponne, Saint Augustin (354-430) Docteur de l’Église, dans “Sermons sur l’évangile de Jean, n°8,1″”
L’Eau Changée en Vin !
Le miracle par lequel notre Seigneur Jésus Christ a changé l’eau en vin n’a rien d’étonnant pour ceux qui savent que Dieu en est l’auteur. En effet, c’est bien le même qui, à ce jour de noces, produit du vin dans ces six jarres… et qui, tous les ans, renouvelle cette transformation dans les vignes. Ce que les serviteurs ont versé dans les jarres a été changé en vin par l’action du Seigneur ; de même, la pluie qui tombe des nuages est changée en vin par la même action du Seigneur. Cependant, nous ne l’admirons pas, parce que cela recommence tous les ans. L’habitude a fait disparaître l’émerveillement. Mais cela est beaucoup plus digne de notre attention que ce qui s’est passé dans les jarres remplies d’eau.
En effet, qui songe à considérer l’œuvre de Dieu qui conduit et gouverne le monde entier ? N’est-on pas alors saisi d’étonnement et comme écrasé sous le poids de ces miracles ? Si l’on considère la puissance renfermée dans une seule graine de la première espèce venue, on y découvre une très grande réalité qui éblouit l’observateur. Mais les hommes, occupés ailleurs, sont devenus insensibles au spectacle des œuvres de Dieu, qui leur donnerait à louer le Créateur chaque jour. C’est pourquoi Dieu s’est réservé d’opérer certains prodiges inhabituels pour réveiller les hommes de leur assoupissement et les amener à le louer.
Et vous? vous inventez la roue? (comme le paon…)
je m’adressais à Dreuz qui nous ressort parfois/souvent des écrits avec parfois des commentaires douteux et des mélanges de genres encore plus douteux, et pas à vous mon Père… mais puisque vous en parlez, c’est superbe un paon faisant la roue…. et Saint François (d’Assise) a du les aimer, en tant que Créatures si belles placées sur terre par L’Éternel pour le plaisir de nos yeux…..
Mes prières vous accompagnent mon Père et je n’aurais jamais parlé ainsi à un Religieux, je fais partie de cette génération qui a appris le respect des Prêtres et de Tout Religieux Catholique quel qu’il soit.
En outre, étant alité pour le reste de ma vie et ce, depuis 10 ans, j’ai consacré ma vie à Notre Religion, en tant que membre de l’O.F.S. et il n’y a plus en moi que cette prière :
« Je Te rends grâces, Seigneur Dieu, pour toutes ces douleurs que j’éprouve ; je Te demande, Ô Mon Seigneur, de m’en envoyer cent fois plus encore Si tel est Ton bon plaisir, car j’accepterais très volontiers que Tu m’affliges sans m’épargner, puisque c’est pour moi une consolation surabondante que d’accomplir Ta Très Sainte Volonté.
Amen ! »
au plaisir de vous lire….
Par contre, je n’ai pas trop vu dans l’évangile de gratte chèvres qui ait vu apparaître l’archange Gabriel.
Bonjour Mr. l’abbé, en terminant votre article, vous citez Marie qui a dit “faites tout ce qu’il vous dira”. Notons que c’est le seul ordre rapporté dans les Evangiles que Marie n’ait jamais donné à des hommes, celui d’obéir à Jésus. Les chrétiens qui respectent la volonté de Marie ne suivent donc que Jésus. En cela, je suis mariste…
nous sommes bien d’accord
Arrêtez un peu de diviniser Marie à toutes occasions ! Vous répondrez un jour de cette idolâtrie, vous qui esquivez la communion et la communication directe avec Jésus. Marie n’a fait que confirmer aux serviteurs incrédules de faire ce que Jésus avait dit. On peut bien s’imaginer qu’ils l’aient pris pour un zozo original, non ? Ils ont écouté une femme particulière, sa mère (autorité supposée). En quoi Marie aurait-elle une autorité sur nous aujourd’hui ? Ridicule. Marie est une femme remarquable et obéissante, oui c’est sûr, mais autant qu’on sache elle n’a reçu aucune mission (ou ministère) de Jésus pour servir l’Église. Elle est un exemple pour nous aujourd’hui, comme d’autres disciples et c’est tout. Et n’oublions pas que malgré elle (lien maternel) elle avait tendance à gêner Jésus dans son autorité. Jésus est resté célibataire et prêt de sa mère mais n’était pourtant pas immature ou attardé, ce que l’on aurait pu penser de lui. Il a vécu lui aussi tous nos rejets.
Quand au vin, c’est une préfiguration de l’Esprit de Dieu qui se répandrait plus tard et ferait lui-même la purification des âmes en vue des noces de l’Agneau, c’est tout. Jésus est là pour compléter les jarres, en préfiguration de son œuvre purificatrice et parfaite de rédemption des péchés.
calmez-vous, calmez-vous ! j’ai simplement dit que j’étais d’accord avec la phrase de l’opinion précédente: ” respecter la volonté de Marie c’est SUIVRE JESUS! ”
où voyez-vous de la divinisation idolâtrique là-dedans? j’ajouterai même que suivre Jésus, c’est aller vers le Père, car Jésus ne s’est pas annoncé lui-même, il s’est toujours montré totalement dépendant du Père dans l’Esprit.
Vous en oubliez des “choses” sur Marie….!!!
Elle est INCONTOURNABLE .!!!!
si elle n’avait donné son “Fiat”, vous pouvez m’expliquer la suite ….. ?!
je ne saurais trop vous conseiller un excellent livre de Michèle Reboul : “L’Immaculée Conception, Clé de Voûte de la Création,” pour approfondir ce Personnage qui est quand même Celle qui terrassera le Serpent à la fin des temps, et vous en sortirez “un autre” !!!!
@ Zayith,
Les catholiques ne divinisent pas la Très Sainte Vierge Marie. Le catholicisme romain, dont vous ne comprenez strictement rien, rend un culte de vénération, de respect à Marie, Mère de Dieu (theotokos). Nous honorons, nous vénérons, nous respectons énormément Marie, Mère de Dieu en la louant et en la priant d’intercéder pour nous :
Je vous salue Marie, pleine de grâce;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.
Je vais vous faire une révélation.
Savez-vous pourquoi vous et vos coreligionnaires protestants évangéliques, ne comprenez strictement rien au christianisme authentique que vous professez faussement ?
Parce que vous faites partie d’une secte hérétique, issue du protestantisme historique (début du 16ème siècle) tout aussi hérétique et faux et qui représentait une révolte, une rébellion ouverte à l’égard de Rome. Vous chercherez, en vain, une continuité historique et institutionnelle (cf. Matth. 16,18) entre l’Eglise historique de Jérusalem, instituée le jour de la Pentecôte, et votre secte pseudo-chrétienne maléfique et ignorante.
Autrement dit, votre secte pseudo- et anti-chrétienne est née dans le sillage des catholiques apostats Luther, Calvin et Zwingli. Ces derniers, au lieu de se soumettre à Rome et de prier Dieu qu’Il intervienne dans Son Eglise afin de la purifier et de la sanctifier, se sont publiquement révoltés contre Rome et ont fondé leurs propres sectes protestantes hérétiques et pernicieuses.
Vous avez été conditionné, vous avez été manipulé, vous avez été endoctriné et aveuglé afin de croire en un gigantesque mensonge démoniaque : que l’Eglise historique, celle que le Seigneur Jésus-Christ a fondée le jour de la Pentecôte à Jérusalem, est dans l’erreur. En marchant dans les pas des hérésiarques Luther, Calvin et Zwingli, vous débitez les mêmes inepties irrévérencieuses et blasphématoires.
Partant de là, les protestants évangéliques hérétiques possèdent autant de légitimité, d’autorité et de vérité que les sectes sataniques mormone et jéhoviste, toutes sorties du même moule spirituel protestant contestataire, hérétique, usurpateur et imposteur.
Entendez et comprenez les paroles du Seigneur Jésus-Christ : Repentez-vous et convertissez-vous !
L’étude du récit des « noces de cana » par Schalom ben Chorin
PUBLIÉ PAR THIERRY FERJEUX MICHAUD-NÉRARD LE 8 AOÛT 2015
https://www.dreuz.info/2015/08/08/letude-du-recit-des-noces-de-cana-par-schalom-ben-chorin/
La foi a t’elle besoin de toutes ces exégèses ? Pourquoi ne pas simplement tout prendre au premier degré.
« Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verez s’accomplir » Marc 11:24
Donc en principe, tout le monde peut faire ce que Jésus a fait. C’est d’ailleurs ce qu’il est venu dire au monde.
Je dirais même Ue plus on analyse, plus on s’éloigne de la foi.
On pourrait dire qu’il y a de fait autant d’exégèses que de personnes puisqu’il s’agit de compréhension et d’interprétation des textes. De plus leur étude nécessite de considérer le contexte historique et géographique, la langue d’écriture utilisée, le public visé, les partis pris du traducteur et je ne sais quoi d’autre, d’où la difficulté de bien comprendre la pensée de l’auteur et le sens de ce qu’on lit. C’est ça aussi qui est passionnant dans la lecture des récits bibliques qui restent très fiables en science historique, en particulier le nouveau testament.
Concernant Marc 11 : 24, d’expérience on ne peut pas appliquer ce verset au premier degré, ça ne marche tout simplement pas ou alors très rarement pour des raisons très particulières. Dieu n’est pas un concept universel distributeur de bénédictions pour tout le monde ! Non, Dieu communie avec ceux qui le cherchent, ceux qu’il connait concrètement, notamment ceux qui le prient en croyant en son existence. L’application de ce verset a plusieurs prérequis :
– il s’adresse à des disciples (suiveurs de Jésus dans les faits), ce qui est loin d’être le cas de l’ensemble des baptisés ;
– tout le monde ne sait pas prier en s’adressant effectivement au Père au nom de Jésus, c’est-à-dire en tant que racheté ayant accepté l’œuvre de Jésus et le pardon des péchés (identité très particulière) car prier n’est pas un exercice mental mais une relation véritable avec Dieu ;
– celui qui prie ici est en communion avec Jésus, c’est-à-dire qu’il se laisse transformer par l’Esprit Saint et ce qu’il prie est en accord avec la volonté de Dieu, non une demande capricieuse ou pour quelque chose qui ne lui sert de rien.
La foi est très précieuse, elle nous vient de Dieu directement et tout le monde en a reçu une portion ; il faut en prendre un soin infini car très nombreuses sont les fausses doctrines. Elle est en fait la “monnaie d’échange” par laquelle Dieu peut travailler en toute justice (la sienne) et nous couvrir de bénédictions.
Par contre vous avez raison sur le fait de ne pas trop gamberger, ce qui n’altère pas la foi (elle a besoin de méditation aussi) mais l’empêche d’atteindre nos membres pour la pratiquer dans les faits. Tout est question de conviction personnelle et il faut rechercher la vérité, être convaincu pour faire. L’épreuve de la réalité fait qu’on rectifie ce que l’on croit jusqu’à ce que la Parole de Dieu “fonctionne” effectivement.
Zayith, ne le prenez pas mal, mais j’ai l’impression de recevoir un cours dans votre réponse. La foi ne s’embarasse pas de tout ça. Vous avez, et ce n’est pas un reproche, une vision strictement chrétienne de D.eu et de ce qu’Il est ou n’est pas. Je reste à mon premier degré et ça marche très bien. Je suppose que je ne vous apprend rien a disant que Jésus n’était pas chrétien. :o)
vous êtes un bon sadducéen, adversaire de Jésus, eux qui refusaient la tradition orale, le message des prophètes, les commentaires rabbiniques de l’Ecriture…il fallait – disaient-ils – s’en tenir à la lettre des Ecrits et seulement le Pentateuque.
pas très orthodoxe tout ça!
Tu m’étonnes qu’il trouvait plein de types pour le suivre: il changeait l’eau en vin.
Conclusion: l’ivrognerie n’est pas un phénomène récent.
Ouep et c’est important qu’on change de mentalité sur Jésus que les rituels de nos églises font passer pour un rabat-joie effectivement, parce qu’on ne sait pas vraiment accepter le pardon de nos péchés à cause de notre propre justice orgueilleuse. La Pentecôte aussi c’était la méga teuf ! Hé hé, clin d’œil à ceux qui ont déjà vécu le trip du Saint-Esprit…
In vino veritas
La première chose que fait Noé après le Déluge, c’est de planter une vigne… :
“Prenez et buvez en tous car ceci est mon sang…”
Un sang nouveau, spirituel, regénérateur…
Merci monsieur l’Abbé d’en avoir partager la spiritualité (sans spiritueux).
On comprend comment certaines brutes sanguinaires sataniques ont interdit le vin pour disqualifier le miracle en suivant les directives occultes d’autres envieux haineux sataniques qui voulaient faire oublier le miracle divin pour garder leur gloire de prétentieux au commandement terrestre.
L’étude du récit des « noces de cana » par Schalom ben Chorin
La signification du vin dans la tradition juive, puisque le rituel juif utilise ce breuvage, (fait qu’au) cours des noces, on n’en offrait pas seulement aux hôtes… mais on prononçait une bénédiction sur le vin, au début de la cérémonie de mariage, avant de tendre la coupe à l’époux et à l’épouse. Le vin joue un rôle dominant dans le rituel de la nuit du Seder, de la fête de Passah, (au moins depuis l’époque du second Temple), puisque chaque Sabbat est inauguré par le Kiddush, par la bénédiction sur la coupe remplie de vin, tout comme on termine cette journée, en versant quelques gouttes de vin. La tradition rabbinique recommande de mêler de l’eau à un vin fort alcoolisé : un tiers de vin pour deux tiers d’eau. On comprend que six cruches de pierre contenant de l’eau soient mentionnées à l’occasion des noces de Cana. Cette eau devait être mélangée au vin pour préparer le breuvage de Meseg, dont il est question dans le Cantique des cantiques (7, 3).
La réalité historique est que la tradition recommandait de mêler de l’eau à un vin fort alcoolisé : un tiers de vin pour deux tiers d’eau. On comprend pourquoi six cruches de pierre, contenant de l’eau, sont mentionnées lors des noces de Cana. Cette eau devait être mélangée au vin pour préparer le breuvage de Meseg, dont il est question dans le Cantique des cantiques (7, 3).
On peut aussi voir les corrélations entre le mariage juif à l’époque de Jésus (Yéhoshoua) et la Sainte Cène.
voir Le Mariage juif selon la bible et la Sainte Cène (similitudes & prophéties) :
https://actubible.wordpress.com/2017/07/09/le-mariage-juif-selon-la-bible-et-la-sainte-cene-similitudes-propheties/