Publié par Jean-Patrick Grumberg le 22 janvier 2019

Comme des singes de cirque qui ont appris leur numéro par cœur, tous les journalistes, pensée unique et haine de Trump obligent, ont publié hier cette sombre histoire : un étudiant, coiffé de la fameuse casquette rouge pro-Trump “MAGA”, a insulté un vétéran amérindien.

Et l’histoire est fausse.

C’est une Fake News produite par la grande usine à Fake News : les médias traditionnels. La réalité n’est pas que l’étudiant s’est moqué du vétéran, mais tout l’inverse : c’est l’étudiant qui avait été insulté.

Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

Ce qui a été rapporté par les Fake News et les menteurs

  • Emilie Jardin (CNews) :

Des images qui choquent les Etats-Unis. Des adolescents ont été filmés en train de se moquer d’un vétéran amérindien lors d’une manifestation.

Nathan Phillips, un vétéran de la guerre du Vietnam, et membre de la tribu indienne Omaha, participait à la Marche des peuples autochtones vendredi 18 janvier à Washington lorsqu’il s’est retrouvé au milieu d’élèves d’une école privée catholique du Kentucky, venus participer à une manifestation anti-avortement.

Les images montrent l’homme de 64 ans chanter l’hymne de l’AIM (American Indian Movement), tout en jouant du tambour, tandis que les adolescents, qui portent des casquettes au slogan de Donald Trump («Make America Great Again»), se moquent ouvertement.

Ce qui s’est vraiment passé

Ce jour-là, trois manifestations se retrouvaient au même endroit :

  • La manifestation anti-IVG,
  • La Marche des peuples autochtones,
  • Et un rassemblement d'”Hébreux Noirs”.

Si vous regardez la vidéo en entier, et non l’extrait qui a servi à attaquer l’étudiant, vous constatez que ce qui s’est réellement passé est l’inverse de ce que les médias ont rapporté :

  • Vous entendez les Noirs proférer des insultes christianophobes contre le jeune étudiant catholique, contre son école parce que c’est une école catholique (Covington Catholic High School junior), et également contre les Amérindiens.
  • Vous constatez que l’étudiant ne s’est pas approché pour défier Nathan Phillips, le vétéran amérindien, mais que c’est Phillips qui s’est approché des étudiants.
  • Et si vous regardez bien la vidéo, vous constatez que Nick Sandmann, l’étudiant catholique, ne s’est pas moqué du vétéran, mais l’a soutenu contre les propos de haine des “Hébreux Noirs”, en lui parlant calmement.

Un extrait vidéo montre clairement que l’étudiant blanc catholique pro-Trump, une cible que les journalistes aiment détester, n’agresse pas le vétéran.

  • Le journaliste écrit :

“Voici une vidéo montrant clairement que Nathan Phillips s’est approché des élèves. D’après les preuves que nous avons maintenant, je crois que les personnes qui ont condamné catégoriquement et unilatéralement les étudiants devraient se rétracter et présenter des excuses.”

Associated Press rectifie les faits (7) et révèle que ce sont les “Hébreux noirs” qui ont tout déclenché

Des manifestants affiliés aux Hébreux noirs (un mouvement afro-américain affirmant être des descendants des israélites de l’Ancien Testament) s’en sont pris simultanément aux Amérindiens et aux lycéens catholiques. Nathan Phillips a d’ailleurs lui-même reconnu s’être approché des lycéens dans le but de s’interposer et les protéger. Nick Sandmann [l’étudiant catholique] et Nathan Phillips [le vétéran amérindien] disent qu’ils essayaient de désamorcer les tensions.

Associated Press continue :

La vidéo montre aussi les Amérindiens insultés par le petit groupe des Hébreux noirs

D’autres vidéos montrent des membres du groupe religieux [Hébreux noirs] en train de crier des insultes et des attaques profanes aux étudiants, qui se moquent d’eux en retour. La vidéo montre aussi les Amérindiens insultés par le petit groupe religieux.

Les élèves étaient appelés “racistes”, ″bigots, “″white crackers” et “enfants incestueux” par le troisième groupe [Hébreux noirs].

Quand les “Hébreux noirs” insultent les Amérindiens, les médias restent silencieux

Associated Press cite l’Amérindien. Ce dernier déclare :

“Ils [les Hébreux Noirs] faisaient des remarques aux autres groupes… “Dans l’Etat où je vis, ces Indiens ne sont qu’une bande d’ivrognes. Comment dois-je parler de ça ?”.

Quelques journalistes américains s’excusent – y compris CNN !

  • Quand la vérité des faits a été révélée, la journaliste , dans The Atlantic (2) a fait son mea culpa. Elle écrit, mais trop tard : “La prochaine fois qu’il y aura une histoire virale, j’attendrai que d’autres faits émergent.”
  • Jake Tapper, de CNN, a annoncé que suite à la demande de CNN Business, Twitter a suspendu le compte de la personne qui a mis le feu aux poudres et déclenché la controverse haineuse, une institutrice californienne.
  • C’est elle qui a publié un petit extrait de la vidéo de 2 heures, qui a été visionnée par 2,5 millions de personnes et retweetée 14 000 fois, et qui sorti du contexte, lui fait dire l’inverse de ce qui s’est réellement passé, indique Donie O’Sullivan pour une fois très honnête, sur CNN Business (3).

  • Un porte-parole de Twitter, qui a été manipulé par l’institutrice qui voulait déclencher la réaction virale de journalistes qu’elle savait prêts à tout pour attaquer Trump a déclaré à CNN Business : “Les tentatives délibérées de manipuler les conversations publiques sur Twitter en utilisant des informations trompeuses constituent une violation des règles de Twitter”.

Les journalistes ridiculisés par leurs mensonges

  • Xavier Frère, dans le Dauphiné (4) :

Nathan Phillips, un Amérindien, joue, au tambourin, l’hymne “AIM” (pour American Indian Movement), une cinquantaine d’élèves l’entourent et se moquent de lui. La grande majorité de ces jeunes arborent des sweat-shirts pro-Trump ou des casquettes MAGA (“Make America Great again, le slogan de la campagne de Donald Trump en 2016). L’un d’eux se plante devant Nathan Philipps, le regarde fixement dans les yeux, tandis que ses camarades l’encouragent et raillent l’attitude du vieil homme.

Et il ajoute, ravi de sauter sur l’occasion pour donner son avis personnel au lieu de faire son métier avec honnêteté et neutralité, un autre gros mensonge de sa confection :

Cet incident intervient alors que Donald Trump met de l’huile sur le feu depuis le début de son mandat, avec une attitude ambiguë sur les “Native” américains.

Frère fait référence aux moqueries de Trump contre Elizabeth Warren, la sénatrice américain bien blanche qui s’est inventé des racines indiennes, et que son test ADN a révélé qu’elle a moins de sang indien que la moitié des Américains, et que Trump appelle Pocahontas. Même les tribus indiennes se sont offusquées de l’usurpation culturelle de Warren.

  • Bérangère Viennot, dans Slate (5) – rien ne surprend venant de ce site gauchiste qui adore inciter à la haine – va jusqu’à écrire : “l’ado blanc face au vieil Amérindien, le vrai visage du trumpisme.”

Elle ne présentera pas ses excuses, maintenant qu’elle sait que “l’ado blanc” soutenait le vieillard. Sa haine du blanc, sa haine de Trump, la ronge trop fortement.

Au contraire, elle compare ceux qui portent une casquette MAGA à ceux qui font le salut nazi !

Ce visage, ce sont ces rangées de lycéens du Wisconsin qui font le salut nazi sur une photo de classe, en 2018. Ce visage, c’est Brett Kavanaugh, à l’époque lycéen dans une école catholique de garçons, «ivre et mort de rire», qui aurait physiquement contraint Christine Blasey Ford.

(Christine Blasey Ford, qui a accusé Brett Kavanaugh de l’avoir violée, a été démentie par les trois témoins qu’elle a nommés, dont sa meilleure amie), mais Viennot continuera à accuser Kavanaugh en ignorant les faits.

Je garde le meilleur pour la fin.

  • Le meilleur, c’est Lise Ravary, qui dans le Journal de Montréal (6) écrit : “Pourriture raciste”.

La haine rend hideux, mais pour un journaliste, elle rend méprisable. Je n’ai pas de haine en moi, si j’en avais, aurais-je la haine de Ravary ? Je l’ignore. Elle est ravagée, Ravary, d’avoir tiré ses conclusions d’un petit extrait vidéo qui l’a manipulée de bout en bout, et l’a trompée pour l’inciter à déraper, exactement comme l’institutrice qui a découpé la vidéo le souhaitait. J’ai lu le reste de l’article de Ravary – c’est digne des journaux à scandale, ses propos ont leur place dans un caniveau : insultes, affirmations gratuites qu’elle fait passer pour des vérités, c’est la panoplie de la haine ordinaire à son paroxysme. Pouah !

Une victime trop belle pour être ignorée par les journalistes

L’étudiant coche toutes les cases : c’est un mâle, il est blanc, catholique (c’est une université catholique), privilégié, et pro-Trump. La “victime” aussi : c’est un patriote (ancien combattant), une victime (minorité amérindienne).

L’affaire était trop belle, elle était irrésistible, pour des journalistes gauchistes qui sont tombés dans le manichéisme de la politique identitaire et raciste anti-blanc. Le jeune étudiant leur apportait une grande joie : la caution, la preuve que leur hystérie anti-Trump est justifiée. Que Trump est un raciste, un être méprisant, car évidemment, ceux qui exigent qu’on ne fît pas d’amalgame lorsqu’un musulman jette une vieille dame juive par la fenêtre de son appartement en hurlant Allahou Akbar, sont les premiers à faire l’amalgame avec le président haï, par la sainte action du couvre-chef maudit.

Conclusion

Lorsque je vous dis que le journalisme est mort, cette nouvelle histoire s’ajoute au lourd dossier à charge, celui où récemment France 3 changeait le texte d’une banderole sur Macron dans une manifestation de Gilets jaunes, du journaliste allemand du prestigieux Der Spiegel, célébré par CNN comme “journaliste de l’année”, récompensé par ses pairs, et qui a fini par avouer avoir fabriqué au moins 14 reportages bidons, ou tout récemment, la bombe médiatique qui pourrait le faire destituer : Trump a demandé à son ex-avocat de mentir devant le Congrès – jusqu’à ce que le conseiller spécial Mueller lui-même dénonce l’info comme mensongère.

Mais les menteurs ont besoin de gogos pour gober leurs mensonges. Si 80% des Français sont encore anti-Trump parce qu’ils continuent à boire les Fake News des journalistes – même quand ces Fake News sont exposées, c’est qu’ils ont envie de détester Trump, et qu’ils cherchent auprès des journalistes de quoi justifier leur haine. C’est intellectuellement pathétique.

Conclusion de ma conclusion

Si vous prêtez attention, vous constaterez que les Fake News concernant les conservateurs abondent. Les informations contraires aux thèmes que les médias ont décidé de défendre, comme l’immigration illimitée, sont enterrées ou niées, et celles qui plaident pour eux montées en épingle. Vous lisez quotidiennement des Fake News sur Israël, jamais aucune sur les Palestiniens. Vous ne trouverez jamais de Fake News visant une personnalité de gauche, un homosexuel ou un membre de la minorité visible. Toutes les Fake News vont toujours dans la même direction.

Conclusion de la conclusion de ma conclusion

L’acharnement et la haine de Trump sont si forts, que les Fake News le concernant sont quasi-quotidiennes. Je suis fatigué d’avoir à consacrer autant de temps à les dénoncer, mais si je ne le fais pas, qui va le faire ? Mes confrères Samuel Laurent et Adrien Sénécat du Décodex ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

(1)
(2) The Atlantic
(3) CNN
(4) Le Dauphine
(5) Slate
(6) Journal de Montréal
(7) Associated Press

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading