Que la Chine soit en train de sérieusement mordre la poussière, en raison des pressions du président Trump pour corriger les injustices douanières de Pékin, le vol de l’innovation, des brevets d’invention et de la propriété intellectuelle occidentale qui ont enrichi la Chine, est maintenant un fait confirmé.
C’est la réaction de la Chine qui mérite de s’y attarder un instant car il éclaire sous un angle intéressant les revendications des Gilets Jaunes et les tentatives du président Macron. Et donner tort à tout le monde – c’est ce que je vais écrire – n’est pas forcément politiquement correct.
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Pour être totalement honnête, Emmanuel Macron n’est pas responsable de l’effondrement de l’économie
Le gouvernement français et la présidence Macron sont secoués par ce mouvement de révolte sans précédent. Pour être totalement honnête, Emmanuel Macron n’est pas responsable de l’effondrement de l’économie. L’effondrement est malheureusement tombé sur les épaules d’un président qui mêle incompétence et arrogance, le pire des mélanges.
Des décennies de mauvaises décisions prises par des hauts-fonctionnaires médiocres et étriqués d’esprit, de mesures économiques socialistes et keynésiennes, qui partout ont mené à la paupérisation, ont créé la situation que subissent les Français – et les demandes des Gilets jaunes, si elles étaient un jour exaucées, ne mèneraient nulle part, et certainement pas à l’amélioration du sort des Français.
Une dépêche Reuters (1) publiée ce 23 janvier il y a deux heures montre en miroir dans quelle gadoue la France est embourbée.
Etat des lieux
La pression croissante [des mesures prises par l’Administration Trump] sur la deuxième économie mondiale a poussé la croissance l’an dernier à son plus bas niveau depuis 1990, alors même que Pékin accélérait les mesures de relance et incitait les banques à prêter davantage.
Les solutions pour la relance
- La Chine va faire sur de nouvelles réductions d’impôts et de taxes pour les petites entreprises, ont annoncé mercredi les responsables du ministère des Finances. [C’est exactement ce qu’a fait Trump pour redresser l’économie américaine et faire baisser le chômage, pendant que Macron impose de nouvelles taxes déguisées en taxe carbone en en baisse de l’aide sociale].
- Le gouvernement pourrait dévoiler d’autres mesures de relance budgétaire au cours de la réunion parlementaire annuelle de mars, notamment des réductions d’impôt plus importantes et des dépenses accrues pour des projets d’infrastructure, selon les économistes.
- Le gouvernement étudie également un plan visant à réduire les cotisations de sécurité sociale afin d’alléger le fardeau des petites entreprises, a dit M. Liu.
- Les initiés politiques s’attendent également à ce que Pékin réduise la taxe sur la valeur ajoutée, qui varie de 6 % pour le secteur des services à 16 % pour les fabricants.
La réalité dont se moquent les simplets économistes français : Baisse des impôts = hausse des recettes fiscales
- La Chine a atteint son objectif de recettes fiscales pour 2018 malgré des réductions d’impôts importantes l’an dernier, a ajouté M. Li.
- Pékin a livré environ 1,3 trillion de yuans de réductions d’impôts et de taxes en 2018.
- Le ministre des Finances Liu Kun a déclaré ce mois-ci que la Chine réduira encore les impôts et les taxes cette année.
- L’engagement pris par les décideurs politiques de réduire les impôts de manière plus énergique en 2019 a fait naître l’espoir que le ratio de déficit budgétaire annuel pourrait être porté à 3 % du produit intérieur brut.
Rapidement, je vous explique pourquoi la baisse des impôts produit plus de recettes fiscales, et non l’inverse :
- Un énarque vous dira que si les impôts baissent, la recette fiscale va forcément baisser, puisque le second est la somme du tout. Les énarques et diplômés des grandes écoles d’administration sont des simples d’esprit. Ils ne pensent pas par eux-mêmes. Ce sont des ordinateurs capables de répéter mot pour mot une somme gigantesque de choses apprises, mais ils sont dépourvus d’intelligence artificielle.
- Si les Chinois, après Trump, ont compris (et prouvé) que la baisse des impôts crée une hausse de l’activité économique, donc une hausse des recettes fiscales, c’est parce que l’argent permet de produire de la richesse lorsqu’il est entre les mains des producteurs de richesse, et à produire des dépenses lorsque il est entre les mains du gouvernement. On ne peut pas le dire plus simplement.
Relance par les investissements dans les infrastructures
- Les dépenses fiscales de la Chine ont augmenté de 8,7 % pour atteindre 22,1 billions de yuans (3,3 billions de dollars) en 2018, tandis que les recettes ont augmenté de 6,2 % pour atteindre 18,3 billions de yuans, a déclaré Li Dawei, fonctionnaire au ministère des Finances.
- Le ralentissement de l’activité en Chine a également suscité des inquiétudes quant à l’endettement croissant des collectivités locales, qui s’endettent de plus en plus pour mettre en place des mesures de soutien à la croissance.
Cygne noir et rhinocéros gris
La Chine doit être sur ses gardes contre les risques du “cygne noir” tout en repoussant les événements du “rhinocéros gris”, a déclaré lundi le président Xi Jinping. Un “cygne noir” désigne un événement imprévu qui a généralement des conséquences extrêmes, tandis qu’un “rhinocéros gris” est une menace très évidente mais ignorée.
- L’encours de la dette des collectivités locales s’élevait à 18,39 billions de yuans à la fin de 2018, a dit M. Hao, ajoutant que les risques liés à la dette des collectivités locales restent globalement gérables.
- L’encours total de la dette des collectivités locales s’élevait à 6,47 billions de yuans à la fin de 2017, selon le rapport de travail du ministère des Finances pour 2018.
- Fin 2018, le Conseil d’État a approuvé un quota de 2019 pour de nouvelles émissions d’obligations par les administrations locales de 1,39 billion de yuans, permettant aux autorités locales de commencer à émettre de la dette dès janvier.
- Les émissions d’obligations des collectivités locales se sont élevées à 1,95 trillion de yuans l’an dernier, a indiqué le ministère des Finances dans un communiqué séparé mercredi.
- Cela porte l’encours total des émissions d’obligations des collectivités locales à 7,39 billions de yuans à la fin de l’année 2018, a-t-il déclaré.
- Selon le rapport de travail du ministère pour 2018, ce chiffre était de 6,14 billions de yuans à la fin de l’année 2017.
Conclusion
Tant les Gilets jaunes que Macron se gourent de trajectoire
Ecrire un article comme celui-ci, qui ne sert à rien, est un sale boulot, mais quelqu’un doit le faire, et je le fais avec plaisir parce qu’il démontre que tant les Gilets jaunes que Macron se gourent de trajectoire.
Sale boulot, parce que ça ne sert à rien de parler d’économie.
L’économie a été astucieusement exclue des programmes de l’Education nationale française. Et j’ai totale confiance que si elle était enseignée, ces messieurs auraient déifié les théoriciens de l’économie d’Etat, encore appelée socialiste, et diabolisé l’économie basée sur l’homme, autrement appelée capitaliste et libérale. Mais il serait forcément sorti de cette préparation, même orientée, des jeunes assez astucieux et vifs pour faire la part des choses et redresser un jour la France, ce qui représente un danger immense pour l’appareil d’Etat qui ne vit et s’enrichit qu’en se rendant indispensable auprès de citoyens qui attendent leurs aides sociales pour boucler les fins de mois.
Au lieu de cela, personne ne comprend le sens des mots et les concepts de base, qui pourtant sont très simples : soit le gouvernement vous prend en charge et c’est votre faillite, soit vous vous prenez en charge et c’est votre réussite.
Lorsque dans les conversations, je cite les autres pays, on me répond toujours que la Suisse est trop petite pour servir d’exemple, que Singapour est culturellement trop loin pour servir d’exemple, que la Chine est trop grande pour servir d’exemple, et immanquablement, mes interlocuteurs français me répondent Italie, Espagne et Grèce. Comparé aux difficultés de ces trois pays, ils se sentent mieux. Faut-il être bien désespéré pour avoir besoin de l’Espagne et de la Grèce pour se sentir mieux…
Ils ne remarquent pas, cependant, que la taille n’est pour rien dans les difficultés économiques de ces trois pays, comme elle n’est pour rien dans la réussite des autres : l’Italie a presque la population de la France, et la Grèce de la Suisse. Et surtout, ne dites à personne que les économies des Pays Bas, de la Finlande, de la Suède, de la Grande Bretagne, de la Norvège, du Danemark, et de la Belgique sont plus dynamiques que celle de la France (2).
Même de brillants intellectuels comme Michel Onfray, une personne avec qui j’ai du plaîsir à échanger des idées et pour qui j’ai humainement beaucoup d’estime, dit des âneries grosses comme lui lorsqu’il en parle : il ne comprend rien, et mélange libéralisme et corruption.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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(1) Reuters
(2) World Economic Forum
Encore un article lumineux de vérités. J’ajoute deux points:
– Paragraphe avec le 2: Si les Chinois, après Trump, … Si l’argent prélevé par l’État à celui qui créé des richesses est dépensé pour des choses inutiles, c’est nuire gravement à l’économie du pays. L’argent de l’État ne doit être dépensé que pour des choses indispensables (régaliennes: routes, justice, police…) ou des choses fortement utiles.
– La Suisse n’a pas de ressources minières, pas de vue sur aucune mer, très peu de terres agricoles… La France a vue sur les 3 mers les plus importantes du monde, les terres agricoles les plus fertiles du monde, un peuple avec des savoirs-faire les meilleurs du monde. Et une culture socialiste complètement dépassée.
Une culture socialiste complètement dépassée.
Et c’est a cause de cela que la France plongera vers le précipice, le peuple avec.
Combien de pays déjà enseigne la mathématique financières au secondaire!!!
Dépendre du gouvernement est catastrophique. Il n’est plus loin le jour ou
nous aurons que des vieux qui deviendront majoritaire dont personne ne pourra rien. Là je ne donne pas cher pour la suite.
Merci pour cet article qui remet l’église au milieu du village.
Avec des efforts, on peut encore lire ou écouter des raisonnements qui tiennent la route et non teintés d’idéologie gauchisante. En ce qui concerne l’économie, c’est devenu mission impossible. Tous réclament plus d’état, plus d’interventionnisme, plus de dirigisme, sous prétexte que l’on vit sous une économie ultra mega archi turbo libérale.
Le dirigisme d’Etat et le Socialisme a échoué dans tous les pays, de toutes tailles, sous tout climat, ce qui prouve bien qu’on ne l’a pas suffisamment essayé !
Le problème avec le Socialisme c’est quand les autres n’ont plus assez d’argent (M. Thatcher).
Merci, Jean Patrick, pour votre “article qui ne sert
à rien,”effectivement.
L’engrenage socialiste est tel, ici, depuis au moins
l’arrivée de Mitterrand, aboutissant à l’élection de l’imposteur Macron ( auquel vous avez “donné sa
chance”, je ne suis pas près de l’oublier, alors que
je maudissais les propagandistes qui nous avaient
balancé ce missile sur la France), que nombre de
catégories de la population ne peuvent plus guère
imaginer se passer de subventions étatiques —à
commencer par les pseudo-journalistes dont vous
parliez, hier.
Trump a su faire comprendre au peuple américain
sa politique: elle repose sur la liberté d’entreprendre.
Macron, à la suite de Hollande, et des autres, bride
cette même liberté: multiplication des lois, des
paperasses, des taxes, en purs prédateurs.
Macron n’a pas été élu par ses supporters, pour tirer
de la crise le pays qu’il est chargé d’enfoncer.
Lire, à ce propos, l’excellent article de votre confrère
d’Atlantico: Edouard Husson, paru ce matin:
“Aix-la-Chapelle ou la dernière illustration en date
de l’intimidation morale qui asphyxie la démocratie
française”.
Atlantico se distingue, décidément, par la qualité et
l’audace , en France:permettez-moi ( ce qui n’enlève
rien à Dreuz) de citer également le remarquable
article de Olivia Dufour et Guillaume Jeanson:
“Les impensés de la réforme de la justice”.
Nous le voyons, sans doute possible: Macron
réalise, jour après jour, ce pour quoi ses manda-
taires l’ont propulsé à la tête de la France: sa
ruine.
Je lui ai donné sa chance, à Macron, parce que ma culture me rend difficile de condamner sans preuve. Il l’a largement laissé passé, sa chance, et il ne tient pas le cap, ce jeune.
Jean Patrick, 4 ans dans le gouvernement
Hollande ne vous avaient donc pas suffi,
pour juger de la scélératesse du person-
nage?
Une politique anti-libérale, criminelle:
(permettant aux délinquants multi-réci-
divistes de devenir des tueurs djihadistes,
cela vous semblait bon pour la France?
bon pour les Français juifs?); une politique
couvrant les hommes politiques de gauche
fraudeurs: acceptable? accroissant le chô-
mage de masse: engageante? augmentant,
sans compter la dette publique: affriolante?
Je ne vous comprends pas.
Vous auriez VU cela, pour un politicien
américain, vous ne lui auriez donné
AUCUNE chance, j’en suis convaincue.
Car vous aimez l”Amérique.
Moi, j’aime mon pays, la France.
L’Amérique aussi: je ne lui souhaite pas
de tomber, un jour, sur un Macron ( je
vois que vous ne manquez pas d’équiva-
lents, en termes de corruption et d’incom-
pétence, quand il m’arrive de lire des
articles de Guy Millière.
Il me semble déloyal de comparer les économies Américaines et chinoises a l’économie francaise car des trois, une n’a pas la main sur sa monnaie.
Du coup, je ne suis pas certain que les mêmes remèdes aboutiraient aux mêmes résultats.
Pas du tout.
Comment assurer qu’une baisse des taxes en France seulement, dans le contexte Européen (le contexte mondial étant le même pour les USA la Chine et la France),
aurait des répercutions positives sur NOTRE économie puisque sans baisse des dépenses (inutiles) de l’état, c’est le déficit qui sera, encore une fois, augmenté et la dette creusée ?
GB77930, tout à fait d’accord avec vous. Une fois de plus on voit ici la difficulté d’appréhender l’ensemble de la problématique économique mondiale…. D’autre part, ceux qui prennent la Suisse en exemple se trompent aussi de “modèle”. J’y ai travaillé pendant 30 ans, en tant que frontalier, et ai donc pu concrètement comparer le niveau de vie de l’ouvrier et employé “moyen” des deux pays, ainsi que ce qui sort concrètement de leurs “votations référendaires”. J’ai un gros doute sur l’utilité de vouloir suivre cet exemple…. De même j’ai un fille expatriée en Allemagne depuis plus de 20 ans… L’exemple de l’Allemagne est tout aussi trompeur. C’est un colosse aux pieds d’argile…. Et le petit ouvrier ou employé allemand n’est pas mieux loti que le Suisse ou le Français….
Aussi longtemps que nous resterons prisonniers de la “dette” qui n’enrichit que les banques en paupérisant ceux qui la payent, nous ne pourrons pas améliorer notre sort. C’est tout un mode de fonctionnement qu’il faut changer, mais çà, sans violentes convulsions, ne sera pas possible.
“Aussi longtemps que nous resterons prisonniers de la « dette » qui n’enrichit que les banques en paupérisant ceux qui la payent, nous ne pourrons pas améliorer notre sort.”
Pour ne plus être prisonnier de la dette, il faudrait peut-être commencer par faire ce qu’il faut pour ne pas en créer, de dette. À savoir, équilibrer le budget de l’État, en particulier en réduisant les dépenses inutiles innombrables. La Cour des Comptes en épingle régulièrement, et encore, ce n’est qu’un échantillon, car la gabegie est immense, monumentale.
Il y a bien sûr les incroyables privilèges de l’aristocratie d’État, mais pas seulement.
Il y a bien sûr l’immigration massive, “open bar”, mais pas seulement.
Il y a aussi, et peut-être surtout, la culture de l’assistanat et des “services publics” et subventions en tous genres (je ne parle pas des missions régaliennes de l’État), qui a conduit notre pays à un taux de prélèvements obligatoires record.
C’est tout cela qu’il faut revoir.
La dette que nous remboursons, ou plutôt dont nous remboursons les intérêts, incapables que nous sommes de rembourser le capital, et pour cause, elle vient de là.
Nous avons, collectivement, joué le rôle de la cigale de la fable, depuis 45 ans. Et aujourd’hui nous sommes endettés jusqu’au cou.
“Ne pas rembourser la dette” est un slogan démagogique et dangereux, qui ne va pas au fond des choses, ni politiquement, ni juridiquement, ni moralement.
Les banques ne sont pas parfaites, mais si elles n’existaient pas, les entreprises n’existeraient pas non plus, et les particuliers ne pourraient emprunter pour s’acheter une maison ou autre.
Cibler “les banques” est de la démagogie. Les banques, ce sont aussi et surtout les épargnants, à savoir vous et moi. Si l’État ne rembourse pas ses dettes aux banques, ce sont les épargnants qui trinqueront en premier, ce qui serait parfaitement immoral.
La faute des Français, ainsi que le dit Charles Gave par exemple, est d’avoir élu des démagogues, depuis 45 ans. Ces démagogues nous ont endettés, et en cela ils sont coupables ; mais croire et vouloir faire croire que ceux qui les ont élus avec constance depuis les années 70 n’ont aucune responsabilité est parfaitement irresponsable.
D’accord avec vous sur le fait qu’une grande partie de la dette est due à la gabegie et autres dépenses “sociales” inconsidérées des divers gouvernements que se succèdent depuis notamment 1945, mais pas seulement. L’origine de cette dette remonte d’une part à la désindexation des monnaies occidentales de l’or (Bretton-Woods), remplacé par le dollar US, puis le fait que les banques centrales se sont tournées (plus ou moins forcées) vers les marchés financiers, au lieu d’emprunter à des taux préférentiels à la Banque de France. (Procédé qui éthiquement – si on peut parler d’éthique dans le monde financier – peut être discutable, j’en conviens). Toujours est-il que c’est depuis que la planche à billets peut fonctionner à plein régime…. ce qui permet par exemple au $dollar de ne pas s’écrouler complètement…. comme il aurait dû le faire depuis longtemps. C’est parce qu’il fallait des liquidités sans commune mesure avec les stocks d’or dans les banques centrales, pour reconstruire ce qui avait été détruit de 39 à 45, que le US$ a remplacé l’étalon-or.
Là-dessus se sont greffées les gabegies gouvernementales, et le tout forme un “paquet-cadeau” que plus personne ne pourra jamais rembourser. Au point que les “actifs” des pays les plus endettés ne représentent plus RIEN. Et que l’excédent budgétaire de l’Allemagne (les target 2) énorme, n’est qu’une bulle d’actifs pourris. Toute la finance mondiale repose sur du vent, et est prête à nous péter à la figure à tout moment. Pour ça, un seul petit déclencheur peut suffire, comme la sortie de l’Italie de l’Europe…. et à plus forte raison la France (qui avec l’Allemagne et la GB, plus pour longtemps peut-être pour la deuxième, sont encore les seuls pays contributeurs). Ce qui en résultera, personne n’est capable de le prédire…. Moi non plus. Et c’est pourtant ce qui nous pend au nez, qu’on le veuille ou non.
La question que je vois parfois revenir consistant à emprunter à taux préférentiel voire nul à la BdF est à mon sens également un faux problème.
En effet, si l’État emprunte à taux préférentiel à la BdF (ce qui suppose que la France ait recouvré sa monnaie nationale et soit sortie de l’euro, évidemment), deux points à voir :
1. il faudra bien que l’État rembourse intégralement les sommes empruntées à la BdF, sinon le problème est le même : on accumule la dette, autrement dit on refile la patate chaude aux générations suivantes,
2. comment la BdF peut-elle prêter à taux préférentiel sinon :
a. en empruntant elle-même à taux préférentiel, ce qui n’est pas possible
b. en créant de la monnaie ex nihilo, ce qui ne peut conduire qu’à de l’inflation, donc in fine à faire payer les ménages – et on en revient au problème de départ : un État qui n’équilibre pas son budget le fera toujours payer, d’une façon ou d’une autre, à la population.
Ces arguments, y compris à mon sens celui des accords de Bretton-Woods et de la prééminence du dollar, sont des dérivatifs pour éviter de parler du vrai problème : la démagogie de gouvernements qui dépensent à tout va et endettent les citoyens, en particulier les générations futures.
On nous dit que les USA font marcher la planche à billets, ce leur donne un avantage sur les autres pays ; à quoi on peut répondre : mais pourquoi les autres pays continuent-ils à effectuer leurs transactions en dollars ? La réponse paraît simple : parce que les USA sont encore le pays en lequel on peut le plus avoir confiance. (pour des tas de raisons, dont leur créativité et le fait que leur économie fonctionne très bien – économie libérale, au passage)
A mon point de vue, la confiance qu’il me semble raisonnable d’accorder aux USA est extrêmement limitée. Ce pays est devenu un quasi totalitarisme absolu, sous des dehors de “libre entreprise”. On met en avant quelques réussites, mais au prix de combien d’échecs et de précarités ? La propagande des lobbys et du “deap state” y fonctionne aussi bien qu’en ex URSS ou Corée du Nord. N’oublions pas qu’à Yalta les deux blocs se sont partagés les savants nazis qui ont continué (et continuent toujours) leurs recherches à l’Ouest comme à l’Est !!! Et les uns érigent les autres en épouvantail à abattre. Lorsque les américains ont débarqué en France pendant la dernière guerre, ils avaient déjà préparé une monnaie d’occupation, (de remplacement au Reichmark et …. au Franc français). C’est grâce à Churchill qui a permis à DeGaulle d’aller à Londres que nous avons pu éviter d’être occupés comme l’Allemagne l’a été jusqu’au tournant des années 2000, et dans laquelle subsistent toujours des bases américaines….. Les américains, aidés par les Russes sur le front russe pour affaiblir les nazis, ne sont venus en Europe QUE pour tenter de l’occuper…. avant que les Russes ne le fassent… En Europe les invasions ont été longtemps guerrières, maintenant elles sont devenues économiques et politiques…. les affrontements directs étant “exportés” essentiellement au moyen-orient, où les divers intérêts s’entrechoquent. Et nous n’avons pour l’instant en retour que le boomerang du terrorisme (que nous fabriquons en grande partie), et des invasions migratoires qui finiront par anéantir totalement la civilisation judéo-chrétienne….
Comme quoi la même chose vue par dix personnes différentes donnera dix versions différentes.
C’est votre droit de croire en l’angélisme américain. En attendant, c’est bien les américains qui “jouent” à implanter leurs bases militaires partout…en finançant et formant des rebelles (qui ont été rabaptisés Daesch en Syrie) pour tenter d’y implanter un gouvernement fantoche à leurs ordres. La dernière manip de se genre est en train au Venezuela….. Pourquoi croyez-vous que les USA s’intéressent à ce pays ? Pour y développer le tourisme me direz-vous…. Permettez-moi d’avoir une autre opinion sur ce sujet. Et à propos, comparez donc le budget militaire américain et le russe…. Et vous me redirez lequel des deux peut être taxé d’impérialiste…. Bien cordialement
Oh la la… votre commentaire est un tissu de caricature anti-américaine. Je comprends mieux pour quoi vous votez Asselineau…
Juste deux choses :
1. Non, les USA ne sont pas intervenus durant la WWII pour nous occuper : ils sont intervenus pour défaire les forces de l’Axe, qui les avaient attaqués, à Pearl Harbor – et pas de fin à la WWII sans la capitulation de l’Allemagne nazie. Ce qui passait par un débarquement en Europe de l’ouest, et la libération de la France. Je sais bien que Roosevelt prévoyait de mettre sur pied un AMGOT en France, et que c’est la fureur de de Gaulle, appuyé par Churchill pour le coup, qui l’en a empêché ; mais il faut reconnaître que du pdv américain, le moins que l’on pouvait penser était que la France manquait de fiabilité – ayant quand même, par l’entremise de son Assemblée Nationale, donné les pleins pouvoirs à un homme, Pétain, qui ne cachait pas son souhait de cesser les hostilité s et de composer avec les Allemands (on l’a vu par la suite pendant 4 ans) ; et on pourrait parler des chefs militaires, dont AUCUN ne souhaita poursuivre la lutte avec de Gaulle : ni ceux restés en France, ni ceux échoués en Grande-Bretagne suite à Dunkerque, ni ceux postés en Afrique du nord.
2. Si les USA sont la quasi-dictature que vous dites, expliquez-moi pourquoi tant de gens, du monde entier, cherchent à s’y expatrier ?
Franchement, gardez-vous votre Asselineau, il débloque à fond et manifestement ça déteint sur la capacité de ses aficionados à raisonner sainement.
Daniel B écrit : “Ce pays est devenu un quasi totalitarisme absolu, sous des dehors de « libre entreprise ».”
Dans quel ville américaine vivez-vous ? A Detroit ? Berkeley ? Le tableau que vous brossez ne correspond pas à mon Amérique, qui est un pays de grande liberté et de libre entreprise.
Pensez-vous que je sois un naïf qui ne doive pas croire ce que ses yeux lui montrent, mais croire ce que vous me dites que je doit voir ?
Mon expérience personnelle de la libre entreprise américaine, pensez-vous qu’elle ne doive pas servir d’expérience personnelle ?
Quels exemples concrets avez-vous autour de vous qui illustrent la déconfiture que vous décrivez ?
Cette logique économique désastreuse datte des années trente … Voir le cerclme de réflexion X-crise, qui inspirera le Régime de Vichy.
Avec des gens qui ont cru que la crise de 29 c’était la crise du capitalisme libéral, et non celle du dirigisme et du planisme délirant. Et qui en on profité pour nous ressortir de l’antilibéralisme en veux-tu en voilà.
Des criminels !
Ces démagogues continuent à acheter les
voix, Jacques Ady. Massivement. Nous
nous rapprochons, à grands pas, de la
démocratie pratiquée en RDC.
@ GB77930 : je n’ai pas remarqué la même chose que vous.
La plupart des pays européens qui dépassent la France que je cite dans mon article et dont l’économie se porte bien, vivent avec l’euro.
La baisse des taxes bénéficie à l’économie dans tous les contextes, partout, quelle ce que soit le gouvernement.
Une tristesse que des évidences ne soient pas comprise, d’avoir dû passer ma vie “active” entière dans ce contexte. En pure perte ? L’avenir le diras !
La Chine mise sous pression, de devoir alors procéder un allègement des taxes pour compenser, pour permettre à ses concitoyens de consommer, tentant ainsi de limiter le ralentissement économique…
Évidences indispensables à rappeler, même si on n’aime pas les entendre !
Merci pour cette article vous avez raison.
J’ajouterai que c’est plus difficile pour un petit pays de créer des richesses, donc quand ils font mieux que nous, ils représentent des exemples pertinents. Car si je fabrique un arrosoir dans un petit pays, mon marché intérieur ne suffira pas forcément à faire les économies d’échelles pour amortir mon Capitale.
Si je suis aux Etats Unis avec le même produit et la même valeur ajouté mon succès sera beaucoup plus facile et spectaculaire.
C’est pour cela que les séries Américaines ont un tel succès. De toutes petites séries vont intéresser un petit publique marginal mais être vu par 200 000 personnes et ce rentabiliser malgré tout.
Les automobiles sont fabriquer uniquement par des pays qui ont au minimum 50 millions d’habitants.
Ce qui m’impressionne chez Trump c’est qu’il fait bouger les lignes sur les théories économiques.
2018 les salaires ont augmenté sans créé d’inflation, sans faire monter les taux d’emprunts, pas de choc obligataire.
Merci M . Grumberg
L Italie à trouve la solution donner l argent au peuple et non au entreprises qui reçoivent des aides investissent à.l étranger et licencie à tout va,donner au minimum 780 euros,bien contrôlés ferais tourner l économie sûrement, envoyer à la retraite ceux qui ont cotisé le max requis avant l âge légal de la retraite libererais des postes d emploi,malheureusement ,le peuple italien est content,par contre toutes les institutions bancaires internationales BCE,Fmi veulent détruire le projet,en annonçant des prévisions apocalyptique pour l Italie
Tant que les socialistes de droite comme de gauche gouverneront ce pays, les français auront la tête sous l’eau. Et s’il on faisait payer la dette à ceux qui l’ont contractée : députés, sénateurs, ministres et présidents anciens et actuels ??? Ils sont tous millionnaires ou peu s’en faut !!!!!