Publié par Gaia - Dreuz le 26 janvier 2019

Il est nécessaire pour la communauté internationale d’adopter une position de grande fermeté contre trente années de duperies et de violations des engagements par Téhéran

Ali Akbar Salehi, chef de l’Agence iranienne de l’énergie atomique, a déclaré dans un aveu inédit et alarmant que les mollahs avaient menti dans les négociations nucléaires avec le P5+1 au sujet du site nucléaire d’Arak, dissimulant une partie des installations interdites.

« Concernant les tubes à combustible, nous avions acheté des tubes similaires auparavant, mais je ne pouvais pas les déclarer à l’époque. Seul une seule personne le savait en Iran, a-t-il déclaré dans une interview à la télévision d’Etat. Seule la plus haute autorité de l’Etat (Khamenei) était au courant et personne d’autre. Sa Sainteté avait souligné que vous devez faire attention à ces gens, ils ne sont pas dignes de confiance et ne tiennent pas leurs promesses. Eh bien, nous devions travailler avec finesse et intelligence. Cela veut dire qu’en plus d’avoir eu soin de ne pas briser les ponts derrière nous, nous devions aussi construire des ponts pour nous permettre d’aller plus vite si nous devions reprendre notre activité. Il s’agit de tubes de deux à trois centimètres de diamètre et de trois ou quatre mètres de long. Nous avions acheté des tubes similaires et la même quantité. On (AIEA) nous a dit de les remplir de ciment, nous avons donc versé du ciment dans ces tubes. Mais nous n’avons pas déclaré que nous avons d’autres tubes, si non, ils auraient dit : messieurs, veuillez verser également du ciment dans ceux-ci (…) Nous allons maintenant utiliser ces tubes, maintenant nous avons ces tubes (…) » (La 4ème chaine de la télévision de l’Etat, le 22 janvier 2019). https://bit.ly/2RLqSHH

Ces propos montrent clairement que l’attitude de Téhéran dans les négociations nucléaires, notamment avec le P5+1, n’a été motivée que par la tromperie et la dissimulation et n’a jamais eu d’autre but que de gagner du temps pour obtenir l’arme nucléaire. La dissimulation d’équipements non autorisés sur le site d’Arak est le dernier exemple de trente années d’impostures par le régime islamiste concernant son programme nucléaires illicite sous la direction de Khamenei et de Rohani. Une réalité que la Résistance iranienne n’a cessé de dénoncer depuis 1991.

Mme Maryam Radjavi, présidente-élue de la Résistance iranienne, a averti aussitôt après l’accord du 14 juillet 2015 : « Cet accord ne ferme pas la voie des mollahs à la tromperie et à l’accès à l’arme nucléaire ». Le 24 novembre 2013, après l’accord nucléaire temporaire avec le P5+1, elle avait déjà souligné : « Le respect des obligations internationales par Téhéran dépend précisément du degré de détermination et de fermeté de la communauté internationale vis-à-vis des intentions funestes d’un régime fondé sur la fourberie ».

Mme Radjavi avait également mis en garde : « Toute indulgence, hésitation ou concession de la part de la communauté internationale ne fera qu’inciter Khamenei à se tourner à nouveau vers la fabrication de l’arme nucléaire par la tricherie. Le régime des mollahs ne s’est jamais porté volontaire pour signaler ses activités nucléaires à l’AIEA conformément au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). C’est la Résistance iranienne qui a été la première partie à révéler les installations clandestines du régime et sa duperie nucléaire. »

Dans son livre intitulé « Sécurité nationale et diplomatie nucléaire”, Hassan Rohani a écrit : « En 2002, les activités se déroulaient dans une atmosphère bien calme. Mais, soudain, les moudjahidine (OMPI) ont fait beaucoup de vacarme en portant de fausses accusations (…) L’avis de notre organisation de l’énergie atomique était que nous devrions compléter le site (nucléaire) de Natanz et ensuite informer l’AIEA à ce sujet, pour ainsi les mettre devant le fait accompli (…) En 2000, l’Organisation iranienne de l’énergie atomique avait promis aux responsables [iraniens] qu’avant mars 2003, en employant 54 000 centrifugeuses, elle serait en mesure de produire 30 tonnes de combustible enrichi à 3,5 %. »

Le Sunday Telegraph a écrit le 5 mars 2006: « Dans un discours prononcé lors d’une réunion à huis clos réunissant d’éminents religieux et universitaires islamiques, Hassan Rohani, qui a dirigé les pourparlers avec le troïka européen jusqu’à l’année dernière, a révélé comment Téhéran avait cherché à gagner du temps et duper l’Occident après que son programme nucléaire secret fut révélé par l’opposition iranienne en 2002. »

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Source : Ncr-iran

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