Publié par Gaia - Dreuz le 29 janvier 2019

Pour Xavier Lemoine, maire de Montfermeil* (Seine-Saint-Denis), en première ligne pendant les émeutes de 2005, la retenue des forces de l’ordre à l’époque contraste avec les consignes de sévérité excessives qu’elles appliquent aujourd’hui face aux «gilets jaunes».

LE FIGARO. – En qualité de maire  de Montfermeil, vous avez vécu les émeutes de 2005 en banlieue. Voyez-vous des similitudes avec les violences  qui accompagnent aujourd’hui  le mouvement des «gilets jaunes»?

Xavier LEMOINE. – Certes, en 2005 comme en 2019, un pavé reste un pavé, un cocktail Molotov ou une voiture qui brûle également. Et il peut y avoir, par la manière dont les médias rendent compte des événements, une similitude de forme entre les émeutes urbaines de 2005 et la crise des «gilets jaunes». En revanche, sur le fond, il n’y a rien de commun, rien de comparable entre les deux événements. Le nombre des manifestants ou des émeutiers, leurs motivations, le jugement de l’opinion publique à leur égard sont très différents.

Les émeutes de 2005 ont été, en premier lieu, un événement strictement local à Clichy-sous-Bois et Montfermeil. Dès la quatrième nuit, elles diminuaient considérablement d’intensité, jusqu’à l’explosion d’une grenade lacrymogène lors de la sortie des fidèles d’un hangar servant de …

Source : Lefigaro

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