Publié par Rosaly le 30 janvier 2019

Beatrix von Storch, Princesse d’Oldenburg, co-présidente de l’AfD au Bundestag allemand, a accusé Thomas Haldenwang, le nouveau chef des Services secrets fédéraux allemands, de fermer les yeux sur l’islamisme radical et l’antisémitisme et de s’en prendre à l’AfD pour avoir osé émettre des critiques envers le laxisme de ses services à l’égard des discours de haine anti-Juifs et anti-Chrétiens prononcés dans les mosquées.

Thomas Haldenwang a remplacé l’ancien chef des Services secrets allemands Georg Maassen, limogé pour avoir refusé de placer l’AfD sous surveillance et d’avoir contesté à Angela Merkel sa déclaration sans preuve « d’une chasse à l’homme » dans les rues de Chemnitz par des « nazis », lors d’une manifestation contre la violence des « réfugiés » suite au meurtre sauvage d’un jeune homme par des « invités » de Mutti Angela.

Après le départ forcé de Georg Maassen en Novembre dernier, son successeur prit la décision inhabituelle d’annoncer que les Services secrets allemands allaient examiner la possibilité de mettre le plus grand parti d’opposition allemand sous surveillance pour des « activités » présumées contraires à la Constitution. Des Services secrets qui révèlent publiquement des secrets, est-ce une nouvelle stratégie secrète ?

Se référant aux informations parues dans le Tagesspiegel, Beatrix von Storch a accusé le chef des Services secrets allemands Thomas Haldenwang de protéger les islamistes radicaux et les antisémites tout en s’acharnant contre l’AFD pour des raisons politiques.

Madame Von Storch a été accusée d’avoir un comportement anti-démocratique pour avoir déclaré :

« La haine est prêchée dans les mosquées contre notre système de gouvernement, contre les Juifs et les Chrétiens. Les services secrets doivent mieux surveiller les mosquées »

Beatrix Von Storch se référait à un article sur les prédicateurs de haine musulmans publié par le journaliste du Web Constantin Schreiber extrait du livre « Inside Islam ».

« Un journaliste de WDR, un site de publication sur le Web, que l’on ne saurait qualifé d’être un grand ami de l’AfD, a écrit que les prêches exhortant les fidèles à haïr les Juifs et les Chrétiens étaient très courants dans les mosquées, information confirmée par les Services secrets.

Cela arrive à un moment où les Juifs en Allemagne subissent de plus en plus d’agressions violentes de la part des musulmans. A cause de l’antisémitisme musulman, les Juifs en Allemagne craignent de revêtir leur kippa en public.

Face à ces menaces, j’ai fait appel aux Services secrets afin qu’ils prennent des mesures contre ces prédications haineuses dans les mosquées. Et pour toute réponse, leur nouveau chef m’accuse de tenir des discours anticonstitutionnels et antidémocratiques et menace de me placer sous surveillance. Si ce n’était aussi tragique, cela serait presque drôle. »

Beatrix von Storch est la cofondatrice des « Amis de la Judée et de la Samarie » au Parlement européen. Elle et Petr Bystron, le porte parole du Comité de politique étrangère de l’AfD, ont pris la parole lors de la fondation du caucus « Juifs dans l’AfD » en octobre dernier.

Tous deux ont à plusieurs reprises critiqué le gouvernement allemand pour avoir financé des groupes anti-israéliens liés au Hamas.

La liberté d’opinion ayant pris du plomb dans l’aile, aujourd’hui l’oeil noir de la nouvelle Gestapo est braqué sans pitié sur ces « dissidents ».

Selon certains esprits éclairés, « l’histoire est un perpétuel recommencement » (affirmation attribuée à l’historien grec Thucydide).

Ce qui se passe en Allemagne semble hélas le confirmer… une dictature soft semble pour l’instant s’installer peu à peu. On n’envoie pas encore les opposants dans des camps de rééducation comme dans les années trente et quarante, mais accusations injustifiées, attaques personnelles, mises sous surveillance pleuvent sur les patriotes

Une « démocratie » de plus en plus conforme à la charia semble s’installer en Allemagne. « Islam über alles » sera-t-elle la nouvelle devise de la future république islamique d’Allemagne?

Lorsqu’une rose blanche défia le nazisme.

Cette surveillance du parti patriote AfD ordonnée par le gouvernement allemand me fait penser à un petit groupe de résistants à la dictature nazie, fondé au printemps 1942 à l’université de Munich, par Hans Scholl et Alexander Schmorell. Ce mouvement prit le nom de « Die weisse Rose » (La Rose Blanche)

Ces jeunes refusaient d’accepter le totalitarisme dans lequel avait sombré l’Allemagne et voulaient sauvegarder leur indépendance d’esprit face au “nihilisme intellectuel” que représentait le nazisme. Ils parlèrent de la situation politique avec Kurt Huber, professeur à l’université de Munich, réputé pour ses cours de philosophie qui impressionnaient et influençaient beaucoup les étudiants. Kurt Huber les encouragea à résister et devint le mentor de la Rose Blanche.

Révoltés par la dictature hitlérienne et les souffrances causées par la guerre, les étudiants se décidèrent à agir pendant l’été 1942. Ils écrivirent sur les murs des slogans pacifistes et antifascistes, collectèrent du pain pour des détenus de camps de concentrations et s’occupèrent de leurs familles. Les actions de la Rose Blanche furent prises en exemple à partir de janvier 1943 par des intellectuels du sud de l’Allemagne et de Berlin.

Leurs tracts furent également recopiés et distribués à Hambourg par un groupe de jeunes gens en contact avec la Rose Blanche qui s’était constitué autour de Hans Konrad Leipelt, étudiant en chimie. En février 1943, après la défaite de Stalingrad, Kurt Huber rédigea le sixième tract. Il fut imprimé à plus de 2 000 exemplaires, distribué et envoyé par la poste. Le 18 février 1943, Hans Scholl et sa sœur Sophie lancèrent des centaines de tracts dans la cour intérieure de l’université de Munich ; le concierge les arrêta et les livra à la Gestapo. Ils furent condamnés à mort car leurs appels au ressaisissement éthique des consciences allemandes fut considéré par les nazis comme un crime politique majeur. Le réseau de Hambourg fut lui aussi démantelé par la Gestapo à l’automne 1943. Hans et Sophie Scholl, ainsi que Christoph Probst, un autre membre du groupe, furent guillotinés le jour même de leur condamnation, le 22 février 1943 ; d’autres résistants, Alexander Schmorell, Willi Graf et le Professeur Kurt Huber furent exécutés quelques mois plus tard. Dix autres membres de la Rose Blanche furent assassinés les années suivantes, dont huit à Hambourg. 80 personnes furent arrêtées dans le sud de l’Allemagne, et 50 personnes dans la région de Hambourg ; elles furent condamnées à des peines de prison allant jusqu’à cinq ans pour avoir été en contact avec la Rose Blanche

Alexander Schmorell (1917-1943)
Hans Scholl (1918-1943)
Sophie Scholl (1919-1943)
Christoph Probst (1919-1943)
Willi Graf (1918-1943)
Kurt Huber (1893-1943)
Aujourd’hui, ce n’est plus la critique d’Hitler qui est réprimée, mais celle de l’islam et de son idéologie haineuse prêchée dans les mosquées.    

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Sources :  

  • « Gestapo methods : German Secret Police goes after friends of Israël » (Voice of Europe)
  • La Rose Blanche – La Résistance allemande au Nazisme (extraits)

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