Pour ne pas prendre le risque d’être exposés à une faillite mondiale, où des confiscations de dépôts bancaires ou de confiscations gouvernementales, et pouvoir toujours avoir accès à «son argent» et en disposer rapidement, par exemple en cas de fermeture temporaire d’une banque, beaucoup de détenteurs d’or prennent la précaution de le conserver hors du système bancaire traditionnel.
Ont-ils raison ? Pourquoi ces décisions préventives soudaines ?
Au mois de novembre 2018 a été créé un marché de l’or à Paris.
Ce nouveau marché associe la Banque de France à une banque américaine bien connue J.P.Morgan.
En avez-vous entendu parler dans les médias, par nos ministres, nos députés ? Moi non !
Une première question se pose : pourquoi s’être associée à une banque américaine ? Les banques françaises, ou même européennes, ne seraient-elles pas assez solides, sûres ?
Comme nous le signale une information de la Revue Banque, le stock d’or de la Banque de France est dorénavant «mobilisé» pour garantir les «contrats d’échanges or contre devises».
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Seules les banques centrales pourraient se servir de ces produits financiers, en partenariat avec la Banque de France, mais la possibilité existe que, dans un proche avenir, toutes les banques commerciales internationales pourraient également y avoir accès, puisque la banque partenaire de la Banque de France est américaine.
Il faut donc que cela se sache : l’or de la Banque de France, «notre or», n’est plus intouchable et ce n’est pas une nouvelle qui peut nous réjouir car il est dorénavant à la merci d’un krach financier (que de nombreux économistes renommés jugent inévitable), ou de quelques opérations programmées par ceux qui manipulent les bourses de la planète et se termineraient en fiascos inattendus.
Dès lors «notre or» servirait de garantie et une partie, plus ou moins importante, s’enfuirait des sous-sols de l’hôtel de Toulouse, à Paris, où sont stockés «nos» 2435 tonnes d’or car, ces tonnes d’or, nous appartiennent, elles appartiennent aux Français et elles serviraient de garantie ultime dans le cas où l’Euro s’effondrerait (et quand on constate l’état pitoyable de l’Union européenne actuelle, on peut craindre le pire car une faillite entraînerait inévitablement une très importante décote de l’Euro).
Avoir fait de «notre or» une garantie disponible pour des risques d’opérations financières sans avoir même demandé notre avis, sans même nous avoir consultés, est plus qu’une faute car nous perdons ainsi notre souveraineté monétaire, après l’avoir perdue sur bien d’autres sujets (frontières, agriculture, industrie, etc.).
Sur cette opération, réalisée en catimini, nous n’avons pas entendu les explications du gouverneur de la Banque de France et pourtant nous souhaiterions bien savoir vers quels objectifs elle semble favoriser les intérêts américains qui, il est intéressant de le souligner, sont les détenteurs du record mondial de la possession de l’or, avec plus de 8000 tonnes.
(La France se classe au cinquième rang mondial, derrière la Chine, l’Allemagne et l’Italie).
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
C’est scandaleux, ni plus ni moins.
Une preuve de plus que l’on nous prend pour des riens du tout à qui on ne demande pas leur avis.
Je ne suis pas experte en économie, mais n’importe quel imbécile peut dire sans se tromper, que nous sommes arrivés à une telle situation, avec la volonté et l’aval de nos Gouvernants, depuis des décennies, de leurs satellites, des élites collaborationnistes, et des artistes opportunistes en tous genres.
Les Médias parmi les premiers responsables vont s’acharner à nous faire penser que c’est le peuple qui serait coupable.
Que nous reste-t-il? Que pouvons nous faire de nos maigres économies qui déjà fondent comme neige au soleil de Juin? Acheter quelques pièces d’or ?
Heureux (?) les lecteurs de DREUZ Info que l’on peut motiver et effrayer par la menace de spoliation de LEUR OR..!!
Il me revient en mémoire la fable Du Savetier et du Financier (de La Fontaine)
Lequel chantait (à son travail) du matin au soir ? ? Et lequel (inactif de ses mains) était rongé par le souci du matin au soir ??
Soyons réalistes et…sérieux en plein coeur de la révolte dite “des Gilets Jaunes” en proie à l’inquiétude (sordide ?) du pain quotidien, qu’ils soient actifs ou retraités ! Il paraitrait indécent d’afficher des questionnements sur la manière de thésauriser.. et obsolète à l’heure du développement des “monnaies virtuelles” (blockchain, vous connaissez..?)
Bonjour,
Je reviens sur votre article à la suite de recherches consécutives à cette “réforme des retraites”.
En effet, je me demande “pourquoi ?” cette marche forcée sur la question : s’agirait-il de “trouver du fric” pour fin 2020 ? Et, en pendant : piller les réserves des fonds de retraites, à l’occasion, n’est peut-être pas suffisant… reste donc à continuer à brader notre or… !
Je m’interroge sur cette mise “en garantie” auprès d’une banque américaine, la J.P.Morgan car, d’après la BDF et depuis 2015 : “Chaque contrepartie de politique monétaire doit remettre en garantie à sa banque centrale des actifs couvrant en totalité son encours de refinancement.” (voir https://www.banque-france.fr/politique-monetaire/cadre-operationnel-de-la-politique-monetaire/remise-dactifs-en-garantie-des-operations-de-refinancement-de-leurosysteme).
Jusqu’à nouvel ordre, la “Banque Centrale” de la France n’est pas J.P.Morgan.
Vous n’avez pas compris les textes que vous lisez (il faut dire que c’est étanche).
La situation dont vous parlez, et le texte que vous citez, correspond à une création de monnaie, en l’occurrence de nouveaux euros qui augmenteraient la masse monétaire globale de la zone euro : dans ce cas, pour obtenir cette création de monnaie, il faut déposer des actifs auprès des banques centrales.
La situation dont parle l’article correspond elle à un échange or contre devise, euros existants ou autres devises, lequel échange n’augmenterait pas la masse monétaire.
Il est évident que cette précision ne justifie en rien la fuite en avant de la France, droit dans le mur en klaxonnant.
Vous confondez d’évidence avec l le principe du quantitative easing qui ne dispose aucunement que la contrepartie doit être en or…
Mais, surtout, vous n’avez pas compris ce que n’écris : le paragraphe final se rapporte exclusivement à la notion de la « Banque Centrale ».