Publié par Isa Normand le 5 février 2019

Oui, la France a du génie, elle l’a démontré tout au long de son Histoire. Pourtant, de toute l’Histoire de France, et peut-être de toute l’Histoire des nations, jamais, JAMAIS, un dirigeant d’État n’a été aussi méprisé que vous

En sus, vous y êtes parvenu en un temps record, toutes catégories confondues. Il y a eu des présidents détestés, craints, décapités, assassinés, mais à ce point méprisés, jamais !

Même votre prédécesseur F. Hollande, malgré l’étalage de ses turpitudes sexuelles, a certes été la risée du monde entier, mais méprisé à ce point ? Non !

Vous vous calfeutrez dans un palais, mais vous n’avez rien de noble, encore moins de légitimité (cf. les magouilles électorales de vos commanditaires) pour avoir le droit d’y résider. Vous salissez à jamais ce lieu, avec votre épouse-mère dispendieuse qui veut y marquer son empreinte à grand renfort de moquettes et autres balivernes à 500.000 euros chacune. On se souviendra à jamais des fêtes infâmes que vous y avez données, des Benalla et cie.

L’Élysée est devenu un repaire puant

Vous n’en sortez qu’entouré d’une armée composée de milliers d’hommes, car vous avez peur des Français. Vous avez raison d’avoir peur. Car si la plupart se contenteraient d’un reproche, d’un crachat ou d’une insulte en vous approchant, d’autres sont si exaspérés qu’ils pourraient sortir de leurs gonds et je doute qu’à titre personnel vous sachiez vous servir d’un Flash-ball ou même d’une lance à incendie pour vous défendre. Vous n’avez même pas fait votre service miliaire (vous auriez légalement dû le faire: l’opinion) – donc vous êtes un tire-au-flanc qu’en d’autres temps on aurait qualifié de déserteur, mais vous avez endossé, sans vergogne, le rôle de chef des armées, en commençant par insulter un Général dont les états de service étaient une gloire pour la France.

Le seul adjectif qui m’est venu à l’esprit quand une France intoxiquée par le poison médiatico-politique vous a élu, c’était paltoquet («Individu grossier dans ses manières.»). Cela ne sort toujours pas de ma tête.

Oui, grossier. Vous insultez sans arrêt les Français par des propos méprisants, vous insultez leur intelligence en vous contredisant sans vergogne, vous insultez leur patriotisme en voulant engloutir la France dans l’Europe et en falsifiant son Histoire jusque dans les collèges et même les maternelles, que vous faites en sus polluer par des enseignements sexuels monstrueux.

Vous insultez ses créateurs, ses entrepreneurs, ses artistes, que vous faites fuir ailleurs à coup de taxes et de surtaxes. Vous préférez visiblement vous coller à des footballeurs en sueur, gagnant X millions/mois pour le seul haut fait de savoir taper dans un ballon. Entre Français, n’est-ce pas !

Vous avez oublié une donnée, dans votre calcul apparemment brillant : la France a du génie ! Pas seulement pour créer, pour inventer, pour exporter ses idées, sa littérature, ses traditions, sa mode, ses vins, ses fromages, sa cuisine, ses chansons, ses films, et faire venir de partout dans le monde des visiteurs pour admirer ses cathédrales, ses chefs-d’œuvre, ses musées, ses villes, ses villages, ses rues, ses paysages…

La liste est longue, et la France ne vous a pas attendu pour cela. Il y a deux mille ans ou presque qu’elle œuvre patiemment pour en faire sans doute le plus beau pays du monde.

Elle a un autre génie, qui n’est pas celui de la Bastille, même si cela a un rapport lointain. Jamais elle ne s’est laissée mettre en cage, opprimer, piller, étrangler par quiconque, même si elle met du temps pour se transformer en tigre et déchiqueter ceux qui voulaient la déchiqueter.

Dans la première lettre ouverte que je vous ai adressée, le 8 novembre dernier, je vous suppliais de démissionner. Je savais, parce que mon cœur bat au rythme du pouls de la France, que le mouvement des GJ n’allait pas être éphémère, mais qu’il grandirait et conduirait inexorablement à la guerre civile si le Gouvernement s’entêtait.

Vous avez beau le réprimer, le faire cogner, l’arroser d’eau glacée, l’estropier, l’intimider, le manipuler par votre «grand débat» (encore une forme de mépris !), vous n’y arriverez pas parce que vous ne lui ressemblez pas !

Maintenant vous préparez une entourloupe de plus avec la promesse d’un RIP au lieu d’un RIC, RIP par lequel – le questionnaire pour le « grand débat » en est une démonstration flagrante – vous allez forcément préparer des questions piège, confuses, et évitant les sujets de fond. La première question que porterait un RIC serait sans doute:

Etes-vous pour ou contre la démission de Macron ?

Simple et clair, non ? Si vous étiez un génie et un homme transparent, vous sauriez faire, mais vous ne savez pas parce que vous êtes un homme tortueux et fier de l’être, pensant que c’est une démonstration d’intelligence. Et votre entourage ne sait pas faire non plus, parce que vous vivez en vase clos, vous gobergeant ensemble de pouvoir si aisément garder vos pouvoirs sur un peuple si facile, croyez-vous, à berner, à dominer et à exploiter.

L’orgueil précède la chute, dit la Bible, et ce qu’elle dit s’accomplit toujours. Le moindre des policiers que vous envoyez pour démolir ses concitoyens, sauf à être lui-même démoli, sait que la France est une cocotte-minute en ébullition.

Oui, la France est une cocotte-minute en ébullition. Tout le monde le sait ou le ressent, sauf vous.

Si vous étiez un génie, E. Macron, vous sauriez prévoir, vous sauriez comprendre que le vent tourne, vous sauriez entendre battre le cœur des Français. Qui sème le vent récolte la tempête. Vous allez récolter la tempête, E. Macron. Je ne doute pas un instant que vous vous soyez déjà préparé un système de repli sophistiqué (à nos frais), avec une cagnotte secrète (détournement dans quelque paradis fiscal), vous donnant largement de quoi tenir longtemps sous des palmiers. Mais vous aurez votre Varennes, vous serez intercepté. Savez-vous pourquoi ? Parce que Dieu a entendu le cri de désespoir des Français, et à cause de votre goguenardise insultante à Son égard.

Vous allez avoir beaucoup de sang sur les mains, E. Macron. Vous en avez déjà beaucoup, même si c’est dérisoire face à ce qui se prépare. Franchement, je préfère ma place à la vôtre, même si je fais partie de ces vieux retraités sans dents que vous méprisez, car vous ne savez pas ce que vous allez affronter. Moi, je commence à en avoir une vague idée. Dommage qu’il faille, certainement maintenant, en passer par une destruction quasi absolue du pays. Mais il s’en relèvera, ce pays. Vous et vos comparses, jamais !

Isa Normand, une has been de 77 ans, mais une Française « populiste ». Traduction : patriote !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Isa Normand pour Dreuz.info.

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