Publié par Dreuz Info le 10 février 2019

Au Québec, cet unique pays chrétien et francophone d’Amérique du Nord, la concomitance dans l’actualité des commémorations de la tuerie à la Grande Mosquée avec la condamnation de son auteur et le dépôt imminent d’une loi provinciale sur la laïcité m’ont inspiré les réflexions ci-dessous.

In memoriam pour tous ?

La commémoration de la tragédie de la Grande Mosquée de Québec et la condamnation de son auteur m’ont amené à revoir le fil des événements et à constater que «nous avons été terrorisés» à l’idée d’être vus par le monde entier comme de dangereux racistes, et nous avons bien démontré que nous ne l’étions pas ! L’assassin était un fou avéré mû par l’attrait de la célébrité ; rien de confessionnel. Tous les officiels du pays et une foule nombreuse dans un froid glacial, sous une couverture médiatique mondiale plus importante que celles accordées aux discours de Donald Trump à l’ONU, se sont élevés clairement contre ce triste événement.

Lors de ce rassemblement, je m’attendais à entendre tôt ou tard l’un des représentants de la communauté musulmane nous dire avec urbanité que son affliction et celle de ses proches éprouvés les «rapprochait» des cinq membres de la famille Charrier, de Beauport, à un kilomètre, tous «Aides humanitaires», assassinés, un an plus tôt seulement, et à la même époque de l’année, au Burkina Faso, par des musulmans.

Oui, par des musulmans. «Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs de l’humanité» n’a jamais été aussi vital à comprendre pour l’humanité qu’en cette occurrence : peu importe qu’ils aient été sunnites, chiites, islamistes, djihadistes, salafistes… ils se réclament tous de l’islam, la (religion) des musulmans, c’est indéniable, non démenti, et jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas une insulte. Finis les «attentats djihadistes» et leurs corollaires redondants qui nous font oublier au quotidien de bien nommer les choses et ce qu’elles sont réellement. L’attentat du World Trade Center et tout ce qui s’en est suivi est «musulman». Quant aux risques d’amalgames, il faut remettre l’église au cœur du village : ce n’est pas à nous d’éviter les amalgames mais bien à eux de nous éviter de pouvoir en faire. Si tous les musulmans ne sont pas des terroristes, ils restent tous complices volontaires des desseins d’Allah.

À ma connaissance, pas un seul mot de compassion élémentaire n’a été prononcé depuis ce 29 janvier 2017 par un membre de la communauté musulmane à l’intention de la famille Charrier. Mais une pluie diluvienne de requêtes invraisemblables s’est abattue sur toutes les instances publiques, dont la plus blessante, voire outrancièrement insultante, a été la demande, refusée, de désignation du «29 janvier» comme «Journée nationale contre l’islamophobie» ; demande faite sans ce soucier de faire passer les Québécois pour des racistes finis, afin d’exploiter indéfiniment ce filon de culpabilisation si prometteur, malgré tous ce qu’on à fait de bon cœur depuis, pour atténuer le geste isolé d’un fou furieux.

Ils clament volontiers autour d’eux que ce n’est pas ça l’islam, et qu’ils veulent bien s’intégrer, mais que NOUS devons être davantage inclusifs, en leur accordant des heures de piscine pour leurs femmes en burkinis interdits aux baigneurs lambda, leurs voilures musulmanes dans des emplois laïcs, des cantines hallal au primaire… concessions stupides qui les maintiennent résolument dans un monde à part ! Et ils obtiennent toujours gain de cause en inversant effrontément toutes les lois protectrices de nos démocraties, dont la fameuse liberté de culte ! Ce ne sont pas nos lois qui les empêchent de s’intégrer comme y arrivent toutes les autres «cultures» qui débarquent chez nous, c’est leur culte sectaire et on n’y peut rien. On n’a pas à les recevoir mieux que les autres en modifiant nos lois démocratiques ; ce ne serait pas équitable pour les autres cultes.

Car il faut bien comprendre, à la veille du dépôt de loi sur la laïcité du gouvernement Legault, que quand on bannit le porc des cantines scolaires pour des raisons religieuses, on viole l’espace laïc en oubliant qu’on y a arraché les crucifix il n’y a pas si longtemps, justement pour la rendre plus accessible à tous ; quand une institutrice se présente devant sa classe d’enfants âgés entre 5 et 12 ans déguisée en mère Teresa musulmane, sans savoir ce qu’elle va instiller, ne serait-ce que par son apparence, dans la tête des enfants et de leurs parents trop heureux d’étaler leur anti-racisme, on viole la loi sur la laïcité de l’école publique ; quand une infirmière voilée œuvre en hôpital psychiatrique auprès de malades de l’âme en quête de leur raison, on viole l’espace laïc de ces personnes fragilisées et on les expose à un prosélytisme au moins visuel et envahissant ; quand un policier coiffé de son fez musulman peut être amené à arrêter un juif, on viole l’uniforme de tous les policiers en oubliant qu’il représente l’incarnation concrète de la loi et rien d’autre ; quand une armée bigarrée de signes religieux identiques affronte une armée également bigarrée des mêmes signes religieux, ceux qui ont respecté l’uniforme risquent de regretter rapidement la naïveté de leurs ascendants trop conciliants…

Un uniforme qui n’est pas uniforme n’est plus un uniforme, c’est un étendard de conquête. Il faut garder en tête que tous les musulmans sont sous l’influence du coran, prédisposés à œuvrer pour la gloire d’Allah selon leur position sociale et leurs dispositions physiques et intellectuelles, aveugles forcenés aux désastres que cette secte inflige partout où elle règne en maître dans le monde. Et, obtus en diable, ils ne démissionnent jamais, même après un millénaire d’échec ! Le temps jouerait pour eux puisqu’Allah est éternel. Sans Reconquista, ils avancent inexorablement, comme l’aiguille des heures sombres.

Ils connaissent très bien l’origine de nos agacements populaires à leur égard puisqu’ils les provoquent délibérément pour mieux nous agonir ensuite d’islamophobies et obtenir tout et rien, peu importe, tant qu’on cède du terrain jusqu’à en prendre l’habitude ! C’est comme un levier utilisé pour désarticuler nos sociétés, en leur laissant de plus en plus de places privilégiées. La ficelle est tellement énorme qu’elle cache un épais tissu de mensonges à tous les bien-pensants de ce monde. S’ils veulent des cimetières musulmans, c’est pour ne pas enterrer leurs morts avec des infidèles.

Intégration ? Pas même post mortem !

«Tu aimeras ton prochain comme toi-même» ; «Mais qui donc est mon prochain ?» : ces deux versets du Nouveau Testament donnent l’occasion au Christ de se fendre d’une de ses plus longues paraboles, celle dite «du bon Samaritain». S’il avait voulu qu’on aime tout le monde béatement comme des imbéciles, il aurait coupé court et aurait répondu : «Tous». Mais ce n’est pas le cas.

Je vous tous invite à «relire vraiment» cette parabole transmise par Saint-Luc au chapitre 10,25-37, et à le faire religieusement : aménagez vous un moment de tranquillité, baissez l’éclairage, allumez une bougie, faites brûler de l’encens, dans le silence ou une musique inspirante, de la flûte indienne, du chant grégorien ou de la musique sacrée, donnez vous de la corde, prenez un peu du temps qui vous est dévolu sur Terre pour regarder vers le Ciel dans l’intimité de votre cœur ; si l’un des versets du bon Samaritain vous amène à rêvasser, rêvassez, relisez-le inlassablement jusqu’à avoir envie de recommencer avec un autre… Laissez-vous aimer par la Parole de Dieu !

… Cette parabole se termine par le verset : «Va, et toi aussi fais de même» : soit un bon chrétien, aide sur ton chemin et dans la mesure de tes moyens les blessés, les malades, les nécessiteux, les infirmes, les affamés, les personnes en danger… déploie ton humanité. Et ce serait un monde merveilleux si nous réservions notre charité chrétienne à ceux-là. Pour les autres, qu’ils soient simplement compétents et reconnaissants, oui, RECONNAISSANTS, là où nous avons peut-être besoin d’eux, peu importe leurs convictions religieuses si elles respectent mon pays très enviable, et ceux qui nous l’on défriché, érigé, électrifié… courageusement dans une misère noire, les mouches noires et l’hiver polaire blanc.

On peut avoir une certaine compassion pour ce petit troupeau de malheureux égarés dans l’arrière-monde, mais aucun sentiment avouable pour l’islam qui contrefait notre prochain pour abuser de notre humanité.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Finie pour Dreuz.info.

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