Publié par Sidney Touati le 12 février 2019

La quasi-totalité des élites européennes était imprégnée d’idéologies fascistes, racistes, staliniennes… la période de l’entre-deux guerre est à cet égard un véritable bouillon de culture. La victoire des Alliés en 1945 n’a pas fait disparaître d’un coup de baguette magique l’antisémitisme et le culte des idoles. 

Les hommes qui encadrent, organisent, administrent la vie économique, sociale, culturelle sont quasiment les mêmes que ceux qui occupaient ces postes avant et pendant la guerre. 

On ne peut comprendre l’histoire de l’Union européenne si l’on ne prend pas en compte ce paramètre.

L’Europe a été construite par des hommes qui ont cru que le IIIeme Reich réaliserait l’union des peuples européens.

Après l’effondrement des nazis, la France universaliste a servi de faux-nez au pangermanisme. En apparence, tout indiquait que l’Europe serait française. De Gaulle en était persuadé. C’est la raison pour laquelle il a mis son prestige dans la réalisation de ce projet et qu’il a tendu la main à l’Allemagne. Il était sûr de son coup. Il fallait rapidement sortir du «bourbier Algérien» pour permettre à La France de saisir cette chance historique d’établir son leadership pacifiquement. L’Allemagne a les reins cassés, professait-il.

Erreur fatale. Toute la bureaucratie était pro-allemande. L’administration française était imprégnée par l’esprit de la Collaboration, de la soumission à l’Allemagne.

Le mort saisit le vif. 

A partir de la présidence de Valerie Giscard d’Estaing, la mécanique de la construction européenne se met au service de l’Allemagne. La descente aux enfers de la France commence. L’Europe révèle son vrai visage. Elle s’aligne globalement sur les dictatures. Elle est contre Israël et les États-Unis.

Dans la Culture comme dans la nature, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. 

Avec la découverte des camps d’extermination, l’antisémitisme accolé au plus grand crime de l’Histoire devint moralement et politiquement insoutenable. Il n’était plus à la mode de cracher sur les Juifs. Ca ne se faisait pas. Alors les antisémites ont fait le dos rond. Dans l’attente des jours meilleurs, ils firent une pause.

La trêve fut de courte durée. Le monstre avait juste effectué un repli tactique. L’antisémitisme ne tarda pas à revêtir de nouveaux habits qui le rendraient présentable et fréquentable.

Fin des années 60, l’antisémitisme a trouvé le terreau fertile où répandre ses miasmes. Il est parvenu à se faire une virginité, à trouver ses lettres de noblesse au-delà du monde occidental. Il s’est exporté dans l’immense monde musulman dont le dogme religieux professe le mépris du Juif. 

La fameuse conférence de presse du général de Gaulle de novembre 1967 a fait coup double. Elle a remis le juif-Israël à sa place en espérant l’enfermer dans une sorte de ghetto idéologique. Puis, dans un second temps, elle a déposé entre les mains du monde musulman la part maudite de l’histoire des pays européens –l’antisémitisme nihiliste et destructeur. Tragique erreur. Choix dramatique qui fait sortir l’Europe de ses rails judéo-chrétiens au profit d’un néo-paganisme dont la nouvelle Allemagne fera son miel avec le culte de l’idole-technologie à laquelle elle se soumet totalement et par l’ouverture à l’Islam.

Aujourd’hui, l’Europe est allemande. La France est cassée en trois morceaux

Aujourd’hui, l’Europe est allemande. La France est cassée en trois morceaux. Le peuple est profondément divisé entre les habitants des grandes villes composés des «élites» qui vouent un culte au dieu païen de l’efficacité et de la jouissance ; ceux des banlieues, voués à l’Islam, à ses haines endémiques ; ceux des territoires périphériques, les “tradis”, massacrés par les pouvoirs. 

Les «progressistes» aux postes de commande, imposent des valeurs antinomiques avec celles issues de la Bible et de la Renaissance. L’Europe se bâtit sur la «mort de l’homme».

L’homme libre et responsable incarné dans la figure du citoyen disparaît sous nos yeux. 

L’homme «marionnette mue par des structures» le remplace. L’individu interchangeable, indifférencié, prend la place de la personne sujet-acteur de l’histoire. 

A terme, une telle Europe n’est pas viable. Comment en sortir sans provoquer un épouvantable cataclysme ? Tel est le problème qu’il nous faut résoudre aujourd’hui. 

Si le Brexit réussit, l’Angleterre servira sans doute de modèle. D’autres nations suivront. Mais il n’est pas certain que les actuels dirigeants européens soient aussi tolérants que les dirigeants de la défunte URSS qui ont laissé la Pologne sortir du bloc soviétique. 

L’insipide technocrate Michel Barnier a pour mission de punir le peuple anglais qui a eu l’audace de choisir la liberté.

Par des pratiques dignes de clans mafieux, il espère rendre très coûteux, voire impossible ce qu’il considère être un «délit de fuite». Mais les technocrates de Bruxelles devraient prendre garde. Le chant du départ anglais risque de devenir le chant funèbre de l’Europe allemande.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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