Publié par Guy Millière le 16 février 2019

Je n’attends pas grand-chose depuis longtemps des gouvernements et des Présidents qui se succèdent en France.

Mais le gouvernement actuel et Macron, et j’entends y revenir de façon plus précise, suscitent chez moi un dégoût particulier.

François Mitterrand était une crapule cynique et rouée, un être sournois et corrompu, Jacques Chirac était un être corrompu aux liens très troubles avec des dictateurs criminels du monde arabe. Nicolas Sarkozy avait lui-même des liens très troubles avec des gens infréquentables et suivait une ligne directrice si brisée qu’on aurait pu l’imaginer dessinée par un malade atteint du syndrome de Parkinson. Il a, de surcroît, provoqué un désastre abominable en Libye en servant d’écran aux actes crapuleux de Barack Obama. François Hollande était avant tout un être médiocre, plus doué pour le scooter rue du Cirque que pour la direction d’un pays (si Dominique Strauss Kahn avait été élu à sa place, l’Elysée aurait été transformé en un grand lupanar, et cela n’aurait pas été mieux).

Un seul des prédécesseurs de Macron a été élu de façon douteuse, Jacques Chirac en 2002, année où le mot d’ordre a été «votez escroc pas facho» (sachant que Jean-Marie Le Pen ne serait pas élu, j’ai choisi à l’époque de m’abstenir).

Macron a été élu d’une façon infiniment davantage que douteuse. La campagne contre François Fillon (que je n’appréciais que très modérément, mais qui valait mieux que Macron) a été répugnante.

La campagne contre Marine Le Pen a été tout aussi répugnante : je n’ai pas voté pour elle car son programme était socialiste (je me suis abstenu de nouveau) mais la décrire comme une antisémite, ce qu’elle n’est pas, était à mes yeux aussi odieux que la campagne contre Fillon.

La campagne électorale de Macron et la façon dont elle a été menée visait qui plus est à fracturer tous les partis politiques pour ne laisser sur le bas-côté que les léninistes et des gens diabolisés et abusivement définis comme fascistes.

C’était une manière de faire sournoise et délétère qui n’avait rien de démocratique et annonçait des lendemains qui déchantent. Je savais, car j’ai étudié l’histoire, que «la France en marche» était un slogan pétainiste, ce qui n’avait rien pour me plaire. Quand une majorité énorme de députés recrutés à la hâte, et souvent incompétents, est entrée à l’assemblée nationale, prête à voter n’importe quoi, j’ai attendu le pire, et je le dis : le pire, nous y sommes, et il n’a pas fallu longtemps pour y arriver.

Le pire était en germe dans les insultes et les paroles de mépris adressées sans cesse aux pauvres gens, que Macron visiblement abhorre, tout comme il abhorre visiblement la France sur laquelle il ne peut s’empêcher de cracher de manière récurrente.

Le pire était en germe aussi dans une série de mesures qui sont au libéralisme ce que la sécheresse est à la pluie : suppression d’une part de l’impôt sur la fortune (maintenu sur les biens immobiliers) et augmentation simultanée d’une multitude de taxes payées par tous, y compris les plus démunis, démultiplication des réglementations au nom d’un «changement climatique» inexistant (sinon dans l’esprit vicié de charlatans), abaissement des limitations de vitesse sur de nombreuses routes aux fins d’accroître le nombre de contraventions et de ponctionner davantage le portefeuille des automobilistes et d’accentuer le racket fiscal.

Le pire était en germe, à l’évidence, dans la façon dont quasiment tous les médias ont soutenu Macron en 2017, comme s’il était l’Elu et le Rédempteur, et dans le soutien que lui ont apporté des milliardaires pratiquant le capitalisme de connivences (crony capitalism) et diverses organisations islamiques, dont l’UOIF (appelée maintenant Musulmans de France).

J’ai vu d’emblée en Macron un mégalomane pervers, acheté et vendu, et ce qu’il a fait depuis qu’il est devenu Président ne m’a pas surpris. Et j’inclus dans ce qui ne m’a pas surpris la soirée gay pride à l’Elysée lors de la Fête de la musique, l’affaire Benalla dans tous ses méandres crapuleux, et la photo avec des truands en sueur à Saint Martin. Un homme qui avait accepté de figurer torse nu (c’était un photomontage) en couverture de Tétu et qui avait une réputation aux parfums de souffre et de moiteurs ne pouvait que se livrer à des pratiques de ce genre.

J’ai pensé que la population française ne réagirait pas, et voir la mine lugubre et angoissée de tant de gens quand je passais brièvement par la France me serrait le cœur.

Je ne m’attendais pas au soulèvement des gilets jaunes, mais j’y ai d’emblée perçu l’explosion d’un désespoir réel et profond.

Je m’attendais à ce que les revendications soient incohérentes. Il y a si longtemps que les Français sont tout à la fois massivement désinformés, imprégnés d’une pensée unique débilitante et privés des moyens de connaître et de comprendre par l’hégémonie imposée des (non) idées de gauche qu’il ne pouvait en être autrement. J’ai vu néanmoins dans ces revendications une demande de rétablissement d’une démocratie confisquée (le référendum d’initiative populaire est au cœur de ce qui est demandé), une demande d’équité (effet en retour de la perversité fiscale macronienne) et une demande de respect de la population par ses dirigeants.

Je m’attendais à ce que Macron ne réponde à aucune de ces demandes.

Non seulement il n’a répondu à aucune de ces demandes, mais il les a piétinées et a rajouté une immense dose de mépris supplémentaire, des insultes odieuses lancées par ses seconds couteaux, une volonté de décrire les gilets jaunes comme des fascistes hostiles à la démocratie, une utilisation cynique des anarchistes et des bandes de banlieue (que la police a laissés venir exercer des violences à de nombreuses reprises) aux fins que les gilets jaunes apparaissent comme essentiellement violents, et des ordres donnés aux forces de l’ordre pour qu’elles deviennent forces d’une extrême répression, qui va jusqu’à la mutilation de ceux qui en sont victimes.

Macron parle de «république». Il souille ainsi tout ce qu’il peut appeler «république» et donne à la république dont il parle un visage mutilé, balafré, monstrueux. Une volonté chez lui d’écraser, d’humilier et de faire peur pour pousser à la résignation est évidente.

On m’a dit qu’il y a plus abject sur la planète : c’est vrai, Maduro au Venezuela est plus abject, Kim Jong Un ou les dirigeants chinois ne laisseraient pas une seule manifestation survenir.

Mais le fait qu’il faille comparer la France sous Macron à des régimes ignobles pour trouver plus abject est accablant pour la France.

Après avoir, d’un air crispé, fait quelques concessions qu’il entend reprendre rapidement dès que l’opportunité lui sera donnée, il utilise le subterfuge frelaté d’un «débat» qui n’en est pas un et qui ne débouchera sur rien (il a dit d’avance qu’il ne changerait pas quoi que ce soit à la direction qu’il a suivie jusqu’à présent) pour continuer à ignorer la révolte, pour lui dénier toute validité et toute légitimité et pour l’empêcher de tenir elle-même débat, comme l’a montré la dispersion de ceux qui voulaient se réunir le 26 janvier au soir place de la République : l’endroit où des gauchistes ont pu se réunir pendant trois mois de suite au printemps 2016 a été refusé aux gilets jaunes qui voulaient juste s’y réunir trois heures.

Je m’attendais à ce que le «débat» n’en soit pas un, mais c’est pire encore que ce que j’imaginais. Macron a fait placer successivement deux villes en état de siège, y a réuni des maires : certains, choisis à l’avance, ont posé des questions elles-mêmes préparées à l’avance et auxquelles il a préparé des réponses, les autres ont eu un rôle de figurants qui auraient sans doute pu être remplacés par des figures de carton-pâte ou des poupées gonflables. Il a ensuite fait une apparition «inopinée» dans la salle des fêtes d’une troisième petite ville, et son apparition était tellement «inopinée» que des caméras de télévision étaient installées depuis des heures, et qu’un impressionnant service d’ordre maintenait à distance tout perturbateur éventuel. Il s’est rendu dans d’autres lieux depuis : toujours sur le même mode.

Il mène en fait campagne pour les élections européennes de manière illégale (la campagne, officiellement, n’a pas commencé) et avec l’argent des contribuables, et comme le mouvement politique factice que des communicants ont créé pour lui risquait d’être battu, il a compté sur quelques amis, en tête desquels Bernard Tapie, pour faire éclore une liste «gilets jaunes» censée prendre des voix à ses principaux opposants. L’opération «liste gilets jaunes» semblant glisser vers le fiasco, il tente autre chose, et revient vers l’insulte et la volonté de décrire le mouvement des gilets jaunes comme un mouvement fasciste. Le soulignement exacerbé de quelques actes antisémites odieux, la tentative d’attribuer ces actes aux gilets jaunes, l’organisation soudaine d’une manifestation «contre l’antisémitisme» attribuant la remontée de ce dernier à des gilets jaunes et à l’extrême droite alors que l’essentiel de l’antisémitisme en France vient aujourd’hui de l’extrême gauche et de l’islamisation du pays, tout cela est relève du coup monté et constitue une manipulation malodorante à laquelle s’ajoute la création au même moment d’une commission d’enquête parlementaire sur les violences d’«ultra-droite» dans les manifestations et la volonté de convoquer Marine Le Pen et sa nièce devant cette commission.

Je m’attendais à ce que les grands médias soient condescendants avec les gilets jaunes. Ils ont semblé désarçonnés dans un premier temps et ont pratiqué quelques jours une parole plus libre, puis ils se sont repris. Désormais la condescendance chez eux est quasiment omniprésente, l’adulation de Macron aussi. Le «débat» leur paraît une initiative «remarquable». Le fait que le vrai débat, dans un contexte de crise majeure et de perte de légitimité du Président et du gouvernement, aurait dû être, comme la Constitution le permet, des élections anticipées découlant d’une dissolution de l’Assemblée nationale (avec changement du mode de scrutin aux fins que l’Assemblée nationale soit effectivement représentative, ce qu’elle n’est pas du tout aujourd’hui) a été totalement escamoté. Désormais, bien sûr, les grands médias feignent de s’inquiéter de la «remontée de l’antisémitisme» et de la présence de «l’ultra droite» dans les manifestations.

Je m’attendais à ce que les questions essentielles ne soient pas abordées dans le «débat» et soient noyées sous des questions factices. C’est le cas. Pendant quelques jours, il a été question de la limitation de vitesse à quatre-vingts kilomètres-heure et de savoir si elle «sauve des vies». Puis il a été question de la très constructiviste «transition énergétique». Il a été dit aussi que pour que le gouvernement satisfasse davantage de «revendications sociales» il faudrait des rentrées fiscales supplémentaires et des économistes socialistes (oxymore) ont dit que les «gilets jaunes» ne peuvent demander de gagner plus sans que des taxes supplémentaires viennent payer pour cela (des taxes supplémentaires sont donc au programme du gouvernement).

Parmi les sujets jamais abordés : le vieillissement de la population, l’existence des zones de non-droit, la dette française, les effets de l’euro, les flux migratoires, l’islamisation et la dissémination en France de l’islam radical, le retour en France de criminels djihadistes.

Les grands médias disent maintenant que Macron voudrait coupler les élections européennes avec un référendum (aussi factice que le débat) au sein duquel seraient posées des questions aussi essentielles que «voulez-vous réduire le nombre de députés ?»

Macron semble, hélas, en train de réussir son opération «pourrissement» du mouvement des gilets jaunes

La volonté d’écraser, d’humilier, de faire peur et de recourir à l’extrême violence policière et aux mutilations pour pousser à la résignation semble faire son effet : les révoltés sont moins nombreux. L’utilisation cynique des anarchistes et des bandes de banlieue venant commettre des actes violents semble faire son effet aussi, tout comme la surdité totale opposée aux revendications initiales : les révoltés apparaissent violents. L’infiltration de l’extrême gauche parmi les gilets jaunes fait très nettement son effet : un mouvement né d’une révolte contre une taxe et d’exigences démocratiques est maintenant porteur de demandes visant à faire «payer les riches». On entend de plus en plus explicitement dire qu’il y en a assez du désordre et des conséquences économiques de celui-ci. Nul ne semble incriminer Macron, qui a créé le désordre et en est le seul responsable, et qui a laissé le désordre perdurer. L’utilisation du thème «péril fasciste» et «péril antisémite» va sans doute faire son effet.

J’avais écrit il y a quelques semaines que Macron n’était pas un libéral, mais un agent de la nomenklatura française, européenne et mondiale. Cela me semble plus que jamais exact.

Macron est un désastre absolu pour le libéralisme économique et politique en France. Et qu’on le qualifie encore de libéral est un scandale.

Ses têtes pensantes quittent l’Elysée. L’un, Sylvain Fort venait de l’entourage de Jean-Pierre Chevènement, libéral bien connu (sic). L’autre, Ismael Emelien, a travaillé pour Nicolas Maduro, un autre libéral bien connu…. Un certain Philippe Grangeon vient les remplacer. Il vient du Parti socialiste et a milité à la Ligue Communiste Révolutionnaire. Un vrai libéral !…

J’aimerais penser qu’une amélioration est possible

Je ne pense hélas pas qu’une amélioration soit possible.

La France est régie par la nomenklatura française : adeptes du crony capitalism, politiciens professionnels de gauche renvoyant l’ascenseur aux crony capitalists dans le cadre d’un échange de bons procédés, propriétaires et journalistes des grands médias (souvent subventionnés par les politiciens susdits), artistes eux-mêmes subventionnés par les politiciens susdits, juges, hauts fonctionnaires, tous ceux que les membres de cette nomenklatura cooptent sur la base du formatage des esprits opéré dans des lieux cruciaux tels que l’ENA, l’école de la magistrature, les écoles de journalisme. Cette nomenklatura est au cœur de la construction européenne telle qu’elle s’opère, et fait partie d’une nomenklatura européenne, et, au-delà, d’une nomenklatura mondiale. Elle raisonne à l’échelle planétaire.

Elle s’appuie en France sur une couche d’immigrants de première, deuxième ou troisième génération au sein de laquelle elle recrute ses domestiques et ceux qui travaillent pour elle à un niveau subalterne. Elle peut se donner bonne conscience en disant qu’elle est ouverte au multiculturalisme (et en ajoutant que ceux qui sont hostiles à l’immigration, et en particulier à l’immigration musulmane, sont xénophobes, voire racistes).

Elle n’en a rien à faire de l’islamisation du pays : elle l’utilise au contraire pour briser toute défense d’une souveraineté nationale et d’une identité culturelle, comme l’a montré Yves Mamou dans son livre Le grand abandon *. Elle sait que l’immigration coûte cher : elle n’en a rien à faire non plus, car elle la fait financer par le reste de la population. Elle pense éviter les émeutes en laissant les zones de non-droit en situation d’autonomie. Elle traite les attentats islamiques comme des dégâts collatéraux dont elle s’accommode. Elle accepte, bien sûr, le retour en France de ceux partis mener le djihad pour l’Etat Islamique alors qu’ils auraient dû être déchus de la nationalité française.

Elle n’en a rien à faire du reste de la population.

Elle attend que ce reste de la population se résigne, se taise, paie les taxes qu’on lui demande de payer, accepte les miettes qu’on lui jette.

Ce reste de la population a crié son désespoir. On renvoie ses membres à la niche, comme des chiens qui auraient indûment tenté d’échapper à leur maître. Une partition bien écrite se joue. La police cogne et mutile ceux qui ne vont pas assez vite à la niche. Les anarchistes et autres bandes donnent des images d’incendies et de saccage et permettent de susciter un désir de retour à l’ordre. L’extrême gauche infiltrée et ses demandes permettent de dire que ces gens sont décidément irresponsables. Les grands médias font écho. Macron vient dire qu’on ne peut dialoguer avec ces gens-là.

Des intellectuels de pacotille, tels Bernard Henri Levy, font, eux, écho à Macron, comme hier ils faisaient écho à Sarkozy (Bernard Henri Levy a contribué au chaos en Libye, avec les conséquences meurtrières qu’on sait ; dois-je ajouter qu’il a dit voici peu aux Etats-Unis dans une revue juive gauchiste, The Forward, que Trump est un ennemi des Juifs et un danger pour Israël : quel homme lucide !).

La France sombre et va, je le crains, continuer à sombrer.

Dans l’Index of Economic Freedom publié chaque année par la Heritage Foundation, la France est tombée au soixante et onzième rang mondial. Des pays du tiers-monde sont mieux classés qu’elle. Il y a trois ou quatre ans, elle était au quarante-deuxième rang (mais c’était avant le «libéral» Macron).

Il n’y a pas de Trump français. Il ne peut pas y en avoir dans un contexte où faire fortune sans recourir au crony capitalism et sans entrer dans les engrenages de l’économie mixte est impossible.

Il n’y a plus de dirigeant politique libéral, et lorsqu’il y en eut (Alain Madelin, Francois Léotard), ceux-ci n’ont jamais pu mettre en œuvre leurs idées et libérer la France des entraves qui l’asphyxient. Macron, lui, accentue l’asphyxie.

Il n’y a plus de penseurs libéraux qui soient audibles, et plus guère, même, de commentateurs libéraux qui aient un auditoire relativement important (Ivan Rioufol est l’exception à la règle).

Il n’y a plus de quotidien lisible et exempt de la désinformation qui imprègne l’atmosphère : les écoles de journalisme formatent les esprits et les journalistes ensuite désinforment sans toujours le savoir. Il existe des chroniqueurs qui apportent ici ou la une liberté de ton et de réflexion, mais ils se font rares. Outre Ivan Rioufol, je citerai Gilles-William Goldnadel, quelques auteurs qui écrivent dans Causeur et Valeurs Actuelles. Les webmagazines tels que Dreuz (ou Europe-Israel) font un travail de réinformation et d’information, mais ne peuvent avoir l’impact qui serait nécessaire pour que l’information retrouve vraiment sa place. (Macron, tel Robespierre au temps de la Terreur, trouve qu’un peu d’information, c’est encore trop, et, après avoir fait voter une loi liberticide sur les «fake news», nourrit des projets plus liberticides encore).

L’offre politique en ce contexte est asthénique. Charles Gave, pour qui j’ai estime et amitié, s’est rapproché de Debout la France, et Emmanuelle Gave sera candidate sur la liste de Nicolas Dupont-Aignan. Le choix qu’ils ont fait me semble le moins pire dans le contexte que je viens de décrire. Les Républicains me paraissent mériter toutes les critiques que Thierry Mariani leur adresse : ils n’ont aucune ligne cohérente. Le Rassemblement National a rompu avec l’antisémitisme de Le Pen père, et n’est en rien un mouvement fasciste (et il est indispensable de le souligner dans un moment où le gouvernement Macron utilise odieusement la montée de l’antisémitisme en France sans jamais incriminer les vecteurs essentiels de l’antisémitisme aujourd’hui : les adeptes de l’islamo-gauchisme) : le programme du Rassemblement National n’en reste pas moins marqué de traits socialistes, et je ne sais si les orientations en matière de politique étrangère qu’il incluait ont changé : la présence d’Hervé Juvin au côté de Marine Le Pen ne me dit rien qui vaille, même si je trouve que ce que dit Marine Le Pen sur ce qui se passe présentement en France est très respectable.

Je comprends que des suffrages se portent vers Debout la France et le Rassemblement National.

Je m’attends à une montée au niveau européen des mouvements décrits comme «populistes» et conduits par Viktor Orban et Matteo Salvini, et je considère cette montée comme une bonne nouvelle.

Je regarde la France de loin, avec tristesse. Je continuerai mon travail d’analyse.

Les raisons qui m’ont conduit à partir me conduisent à rester là où je vis aujourd’hui, dans un pays où règne le plein emploi et où il y a un Président digne de ce nom.

J’aimerais, dois je le dire, me tromper et penser que la France ne sombrera pas. Mon rôle tel que je le conçois est de dire ce qui me semble exact et pertinent.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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