Les Gilets jaunes, la France Insoumise, le Parti socialiste, les syndicats et la totalité ou presque de tous les politiciens du pays sont formels : la France subit depuis des années une véritable tempête de turbolibéralisme, dans laquelle l’austérité a frappé de plein fouet tous les citoyens à commencer par les plus pauvres pendant que les riches ont reçu cadeaux sur cadeaux.
C’est intolérable. Dans un pays qui se voudrait égalitaire, dont la fine fleur intellectuelle se bat tous les jours pour que les inégalités se réduisent, il semble vraiment inconcevable que toutes les politiques mises en oeuvre par tous les gouvernements successifs se résument à une abominable casse des services publics, des diminutions de personnel partout sans arrêt et des coupes claires dans les administrations de tous niveaux qui se traduisent par une véritable désertion de l’État dans tous les domaines.
C’est bien simple : on ne trouve plus personne derrière les guichets. Les contribuables, les citoyens ou les assujettis qui se pointent dans l’une ou l’autre administration d’État ou des collectivités territoriales dont ils dépendent se retrouvent bien souvent devant des bureaux et des chaises vides, des couloirs où règnent un silence sépulcral, voire des machines à café désertées.
La situation est intenable et n’est due, à l’évidence, qu’à la réduction permanente des moyens dont l’État dispose et qu’il se refuse de plus en plus à mettre à disposition de ses administrations maintenant exsangues. Ainsi, les dépenses publiques ont fondu comme neige au soleil au point que le maigre budget dont dispose l’État ne parvient plus à couvrir les besoins essentiels de la Nation.
Cette diminution ahurissante des dépenses publiques atteint des records qui n’ont pas cessé de provoquer les cris de toute une presse attentive à la bonne santé de l’État ; seuls certains ultra-libéraux, ne reculant devant aucun mensonge, osent prétendre que la France est championne du monde toutes catégories des dépenses publiques, alors même que plus personne ne peut nier l’évidence d’une véritable disparition, que dis-je, d’un génocide administratif dans le pays où le rond-de-cuir et le pousse-cerfa sont devenus des espèces bien plus menacées encore que l’ours polaire (qui étaient plus de 5 000 en 1950 et seraient à peine 20 000 à présent).
Il faut l’admettre : tout ceci était inévitable.
Eh oui : à force de réductions drastiques d’impôts, de cadeaux somptueux aux riches, les finances publiques vinrent à manquer rapidement et, depuis plusieurs décennies, les gouvernements successifs n’ont eu d’autre choix que de couper dans tous les postes possibles avec les effets catastrophiques qu’on peut observer : partout, dans les bureaux douillets de nos fières administrations, le papier des photocopieuses, les agrafes et les attaches-trombones viennent à manquer !
Pourtant, il était facile de ne pas tomber dans ces pièges ultralibéraux ! Grâce à un impôt progressif soigneusement appliqué, on redistribue mieux les revenus de toute cette faune française riche et opulente vers les pauvres électeurs des classes laborieuses et défavorisées, permettant par le jeu d’une redistribution efficace, de réduire le rapport de revenus entre le décile le plus riche et le décile le plus pauvre de plus de 23 (c’est-à-dire le décile le plus riche gagne 23 fois plus que le décile le plus pauvre avant impôts) à 6 après impôts.
Forcément, avec une telle redistribution, le nombre de pauvres en France n’a pas arrêté de baisser, preuve que cette progressivité sauvage étudiée de l’impôt a particulièrement bien rempli son but. Comme quoi, on peut être l’un des pays les plus égalitaires du monde et baigner dans le plein emploi et l’absence de classe défavorisée. C’est supayr.
Malheureusement, les cadeaux aux riches n’ont, eux, pas cessé de s’empiler les uns sur les autres.
C’est ainsi qu’entre 2010 et 2017, les impôts directs se sont véritablement effondrés puisqu’en sept ans, le premier décile a vu sa contribution fiscale passer de 1,6 à 3,2 milliards d’euros, pendant que le dernier passait d’un peu plus de 77 milliards d’euros à un misérable petit 102 milliards.
Et tout indique que la situation des plus riches va encore s’améliorer copieusement puisque le gouvernement multiplie actuellement les idées toutes aussi surprenantes les unes que les autres pour faire venir les riches en France, pour les dorloter, pour favoriser leur implantation. Pourtant, chacun sait qu’attirer ainsi les personnes fortunées n’entraîne qu’un accroissement des inégalités et, par voie de conséquence, la pauvreté dans le pays (ce qui explique pourquoi les pays comme la Suisse ou tant d’autres font absolument tout pour bouter les familles aisées en dehors de leur territoire).
Si l’on y ajoute les véritables paradis fiscaux qui se mettent en place en France dans l’immobilier, on comprend que la tempête ultra-néolibérale, le capitalisme débridé et l’esclavagisme des classes laborieuses ont encore de beaux jours dans le pays.
C’est vraiment lamentable : à cause de ces libéralités honteuses offertes à ceux qui possèdent toujours plus, on se retrouve dans la situation scandaleuse où les 10 % des foyers fiscaux les plus riches ne paient QUE 70 % de l’impôt total (!), alors que tout le monde sait, depuis les syndicalistes jusqu’aux politiciens en passant par les journalistes, les Gilets jaunes et les philosophes-experts-chroniqueurs, que la vraie égalité fiscale, c’est lorsque 100 % de l’impôt est payé exclusivement par les riches, voire LE riche, qui mérite alors amplement son sort de vache à lait.
Et du reste, qui d’autre que LE riche pourra abonder aux plus de 1 000 milliards de prélèvements sociaux que l’État, ses administrations et ses institutions sociales prélèvent chaque année pour s’assurer que nous disposons tous d’une assurance santé, chômage et vieillesse absolument fantastique ?
Non, décidément, cette tempête de libéralisme en France doit cesser. Trop d’inégalités, trop peu d’impôts payés par les riches et beaucoup trop payés par les pauvres, des coupes claires impitoyables dans les services publics, une baisse effarante des moyens et des personnels, tout indique que ce pays doit absolument prendre un vrai virage social !
Il faut en finir avec tout ce libéralisme !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © H16. Publié avec l’aimable autorisation de l’auteur (son site)
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C’est un copain de Mélenchon qui écrit ces conneries ? La France est un pays socialiste depuis longtemps et c’est de ça dont elle souffre. C’est pas en augmentant les fonctionnaires et en refusant de voir des ” riches” sur le territoire que l’on va arranger le sort des victimes d’une recherche d”égalité” digne de l’URSS ! On est loin du libéralisme et de Trump !
Pourquoi lire ça sur Dreuz ? Tant qu’à faire, j’achète l’huma !
Meriamon
Mériamon : c’est du second degré, tout du long… depuis le temps, vous devriez connaître H16 😉
Ah, c’est H16, toujours excellent. Ou presque toujours, parfois je ne partage pas son opinion. Mais là c’est excellent.
Regarde les graphiques, regarde le ton……c’est de l’humour précisément par un libéral (il s’appelle H16 et sévit sur contrepoint, il a aussi son propre blog), parce que les données montrent très exactement le contraire de ce que ne cessent de répéter les politiciens, les médias et tous les gauchos.
@Mémarion
C’est au deuxième degré. C’est presque de l’humour noir (bien que cette métaphore , au train où vont les choses, risque de devenir punissable par la loi)
La petite phrase sur la soi disant disparition des ours polaires indiquent clairement que l’article est une blague! 😉
Aussi, la Suisse qui ferait « … absolument tout pour bouter les familles aisées en dehors de leur territoire.»
Mouarf!
Je croyais lire Aliénation, Merdiapart, l’ imMonde ou l’inHumanité…Bref tout ce qui nous permet de croire que ce pays ne s’en sortira jamais. En d’autres circonstance ça m’aurait fait rire.
Le problème avec l’humour grinçant, la preuve par l’absurde ou l’inversion accusatoire, c’est que cela n’est pas à mettre face à tous les yeux, dans un pays très sous-éduqué, mais sur-intoxiqué en économie.
Donc H16 s’en fait une spécialité, mais il ne peut être un blog grand public.
“Petites chroniques désabusées d’un pays en lente décomposition”… c’est comme Houellebecq, il peut y avoir le pire comme le meilleur, selon “les paramètres extérieurs et conditions d’écriture” probablement…
Car si le fond de son argumentaire en FILIGRANE est intéressant, ce qu’il dit en réalité est assez largement renversable en deux temps trois mouvements… Il faut juste prendre le temps de le faire, de retravailler les bornes etc.
Donc travail inutile et en base article assez peu constructif. Il a de la chance de faire un tour chez Dreuz (mais enfin, c’est mieux que quand Gala fait une apparition !)
100% d’accord ! Mais que fait cette blague sur Dreuz, c’est un mystère.
La sous-éducation économique des français permet ce genre de connerie et mélenchon le sait bien !
Mériamon
“Assez largement renversable”? Ben ne vous gênez pas pour renverser alors. Allégation gratuite et qui me paraît bien aventureuse en l’occurrence: vous seriez bien en peine de le faire ici.
Car en résumé, l’article dit qu’utiliser l’impôt pour réduire les inégalités est juste une ânerie, et ça c’est incontestable.
L’impôt a une fonction, une seule: financer l’Etat et ses actions. Une fois définies ses missions (administration police, justice, armée, éducation, santé) et établi leur coût, le prélèvement à opérer sur le PIB, il faut le rétablir de la façon la plus équilibrée possible, ET SURTOUT ÉCONOMIQUEMENT LA PLUS EFFICACE , c’est-à-dire CELLE QUI MAXIMISE LE PIB!
Il n’est pas là pour “corriger” les injustices économiques subjectives, car cela aboutit toujours à des absurdités, des effets pervers et finalement à l’effet contraire à long terme. Démonstration sur 35 ans avec l’ISF , en particulier sa version Hollande qui a fait partir à lui seul au moins 75000 millionaires en 5 ans. Au moins 10% de PIB en moins grâce à cet impôt débilississime.
L’impôt sur le revenu à taux progressif par exemple favorise à long terme l’écrasement des bas revenus, les plus riches, en position d’influenceurs, cherchant à compenser leur surimposition en augmentant leur revenu au détriment des autres, donc ceux en-dessous (à modifier la répartition primaire des revenus en leur faveur, en termes savants).
Car l’impôt a en effet une caractéristique curieuse, pas forcément immédiatement évidente pour le béotien en économie : son produit va dans les poches de l’État, et pas dans celle des pauvres.
Et derrière ce sont les politiques qui décident de son usage, de manière d’autant plus “responsable” que ce n’est pas leur argent. Comme disait Hollande, “c’est gratuit, ça ne (me) coûte rien”.
[Sur l’efficacité économique des politiciens, cf l’économie des choix publics de Buchanan.]
C’est comme si pour rétablir la “justice sociale” entre Pierre et Paul, le premier gagnant 10 fois plus que le second, Jacques proposait de se dévouer pour empocher la différence.
Tout étudiant en économie a appris (mais souvent oublié derrière, repris par l’obsession égalitariste dominante) que le seul impôt qui ne déforme pas les prix de marché de concurrence pure et parfaite, et donc ne rend pas la production économique sous-optimale, est un impôt proportionnel, à taux unique (flat tax).
Ce que dit en sous-texte l’auteur, c’est qu’on paie en France la “réduction des inégalités” (très relative) par une sous-efficacité qui plombe le PIB, et donc le gâteau à partager.
Vaut-il mieux moins d’écarts de revenus, mais à un niveau de revenu moyen par habitant inférieur, et donc des pauvres touchant 1000 et des riches 20000, par exemple, ou plus d’écarts avec des riches touchant 80000 (et payant leur part d’impôts dessus) mais des pauvres touchant 2000 (là on est un peu dans la comparaison France-Suisse)?
Je suis persuadé que cet article est un gag. Le ou les auteurs planqués sous l’auteur Dreuz Infos ont écrit cet article soit pour se marrer, soit pour relancer le débat sur Dreuz.
Bon, dans la seule hypothèse où cet article serait sérieux, il relève d’une stupidité hors norme. Même un militant communiste hésiterait à écrire pareils choses.
Il ne mérite même pas d’être commenté pour y apposer des arguments contradictoires.
Il n’est que haine baveuse de débilité anti-riche.
Quand on y lit : “les 10 % des foyers fiscaux les plus riches ne paient QUE 70 % de l’impôt total (!), alors que tout le monde sait (…) que la vraie égalité fiscale, c’est lorsque 100 % de l’impôt est payé exclusivement par les riches, voire LE riche, qui mérite alors (…), cela porte à l’éclat de rire.
Je suis persuadé qu’il s’agit d’un gag. Si Dreuz est sérieux pour cet article, c’est très gravissime et son sérieux va en prendre un très grand coup dans l’aile.
C’est du second degré, enfin… H16 est on ne peut plus clair quant à ses orientations en politique économique, il suffit de lire ses autres articles, ou d’aller faire un tour sur son blog.
Moi, cet article m’a beaucoup plu.
🙂
Je n’avais jamais remarqué le dénommé H16….
Autant pour moi.
Bien joué de sa part….
😉
Vous dites des âneries. “Même un militant communiste hésiterait à écrire pareils choses.”
Détrompez-vous! Ils profèrent dix fois pire!
Je vous invite à écouter Manon Aubry (kicé cellela? tout simplement la tête de liste des Insoumis aux Européennes.) ou les autres Insoumis, genre Coquerel ou Simonnet
Ou encore Aurore Lalucq, censée être économiste (diplômée de l’université Bonux, sans doute) (ou quand l’idéologie rend aveugle et dévoie l’analyse qui n’a plus rien de rationnel).
Là, je reconnais que tu as raison. Les communistes disent, pensent et écrivent 10 fois plus l’imbécilité, mais eux, se prennent au sérieux.
J’avoue ma faute.
En fait, je le savais déjà et depuis longtemps. Mais ta remarque est très pertinente. Mon subconscient a eu un moment d’égarement en pensant qu’un communiste pouvait être, ne serait-ce que le temps d’un éclair, normalement constitué et avoir une once d’intelligence, ce qui est, de toutes évidences, totalement impossible.
Suis-je pardonné ?
🙂
Pardonné et absous. Va en paix, mon fils, maintenant que tu as reconnu et confessé ta faute. Amen.
Tu as bien compris que le terme “ânerie” ne te visait pas directement, mais les bourricots gauchistes frénétiques malades de la peste fiscaline et autres fièvres taxeuses.
MDR !!!
🙂
La chute est vraiment hilarante : c’est de l’ultra-néo-turbo-libéralisme ! ha ha ha 🙂
Merci pour cette tranche acérée d’humour au second degré, H16 !
Il est inquiétant de constater qu’il y a des internautes qui n’ont pas compris que c’est ironique, malgré les graphiques qui montrent massivement exactement le contraire du texte et malgré le ton moqueur et comique de l’écriture.
moi j’ai bien aimé lire Frederic Duval du Medef et son livre “Dettes, Fiscalité, Chômage, le scandale francais”
C’est la preuve comme 2+2=4
Le problème est qu’il n’y a aucune solution.
Avec l’Europe, on a trouvé l’Allemagne pour garantir nos dettes… Mais qui après eux sans Europe ?
Et puis impossible de dire comme Melenchon, on rembourse pas et Hop.
Le problème est que pour boucler un budget, il faut emprunter toujours plus. En fait on ne rembourse rien actuellement, on ne fait que faire rouler la dette en empruntant toujours plus d’année en année…
Si on venait à avoir des budgets en excédents durant 30 ans ?… ou bien si on ne payait plus les pensions ?
“ou bien si on ne payait plus les pensions ?”
C’est ce qui risque de finir par arriver. Nous sommes sur la même pente que la Grèce, ou le Vénézuéla, et tant d’autres pays à régime socialo-communiste.
Là où j’étais précédemment salarié, j’ai annoncé à mes collègues, en 2003, que notre boîte allait dans le mur, parce que mal gérée, et que si rien ne changeait, nous déposerions le bilan.
Beaucoup ont refusé de me croire… mon métier nécessitant de connaître sur le bout des doigts la gestion d’une entreprise, je parlais pourtant d’expérience ; et comme les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets… du coup, évidemment, il n’y a pas eu de changement de cap.
Le dépôt de bilan a eu lieu 4 ans plus tard, en 2007. Pourquoi n’étais-je pas surpris ?
Je suis toujours étonné par la capacité des gens, de beaucoup de gens, à faire l’autruche ; que ce soit pour ce genre de sujets (économiques) ou pour d’autres sujets, sociétaux ou autres.
Il est impossible de convaincre quelqu’un qui refuse de vous écouter, qui refuse de voir les choses en face.
Il y a hélas beaucoup de gens qui ne veulent pas voir les choses en face en France ; raison pour laquelle, comme le dit Charles Gave, nous élisons des démagogues depuis 45 ans. Raison pour laquelle les rares hommes politiques lucides de ce pays n’ont jamais obtenu de score suffisant aux élections pour accéder au pouvoir – à la notable différence des USA (par exemple), qui ont su élire Donald Trump.
Le problème est dans les démagogues qui nous gouvernent, mais aussi dans la majorité de la population, qui refuse de voir la réalité en face quand on la lui présente.
J’approuve sans réserve l’ensemble de ton post.
Tu cites là quelques uns des très nombreuses drames de ce pays.
La france sombre dans le néant, et les français refusent sans cesse de le voir.
Comment un peuple à t-il pu voter 40 ans de socialisme qui l’ont amené à la ruine et ne toujours pas en prendre conscience.
Cela me dépasse.
Le conflit entre le propos langue de bois à peine caricaturé et l’avalanche des graphiques bien réels est drôle ! Et de plus en plus hilarant jusqu’à la phrase (lutte ?) finale contre le turbo-ultra-méga-archi-libéralisme. Petit chef d’oeuvre d’humour noir. Merci !
Amusant ! j’ai beaucoup ri aussi quand Melenchon (un grand humoriste) nous a fait plus ou moins comprendre, il y a deux ou trois ans, qu’il fallait rompre avec les Etats-Unis et lier plutot notre economie a celle d’un pays en plein essor, jouissant d’ une
economie florissante basee sur une monnaie sure et stable, d’importance mondiale: le bolivar.
Humour noir, bien evidemment ! Tous les liens démontrent exactement l’inverse des accusations. C’est tres bien fait d’ailleurs ! Les taxes imposées sur l’immobilier sont un cauchemar. Comment un pays peut-il créer de la richesse tout en confisquant la plupart des revenus que touchent les investisseurs et les patrons ? C’est impossible, et c’est le mal francais. Le seul remede semble etre une révolution.
H16 ou HS ?
en tout cas pour moi cet emprise des impots, de la dette, de l’immigration me rendent totalement hors service, mais je m’en souviens à chaque élection.
Aucune nation ne s’est jamais enrichie en taxant…plus! C’est au contraire en taxant moins que l’économie se porte mieux et là…plus de taxes rentrent par effet de conséquence. Sur ce point macron a essayé il est vrai mais son idéologie gauchiste le pousse à “travailler” son taxisme jour et nuit! Et ensuite il se plaint qu’il travaille trop. ON VOUDRAIT QU IL TRAVAILLE MOINS POUR FAIRE MOINS DE CONNERIES.
Tout simplement MAGISTRAL ! Bravo pour ce pamphlet qui démontre bien le déni de réalité (les chiffres) du discours dominant (le texte). La “stupidité au pouvoir” en France, ça devient un vrai délire !
L’effet pervers, si on fait payer 100 pourcent de l’impot a ceux qui gagnent dix fois plus que moi, c’est que ceux qui gagnent cinq fois plus ne seront plus punis. Il faut que ce scandale cesse: il faut que ceux qui gagnent dix fois plus que moi paient 100 pourcent de l’impot ET que ceux qui gagnent entre cinq et dix fois plus que moi (il y en a bien plus) paient AUSSI 100 pourcent de l’impot. Ca fait 200 pourcent ? tant mieux, ca permettra aux pauvres de s’enrichir.
La magistrale lecon d’economie de H16 me rappelle le slogan d’un candidat a la presidentielle (M.Ducatel: il avait ete candidat, malheureusement battu, contre
Mitterrand): “il faut que les pauvres s’enrichissent, et rapidement, sans quoi les riches vont etre ruines”.
Cet article mérite d’être envoyé à ceux qui voient en Dreuz info un journal sectaire et..bien sûr par conséquent, dénué d’humour…
En tout cas c’est un bon exercice pour l’équilibre mental. Lecture à recommander.