Publié par Jean-Patrick Grumberg le 21 février 2019

« Le bon sens, au vu des dangers, devrait nous faire exiger aux Européennes une liste, une seule, fédérant toutes les autres et n’ayant qu’une mission, sauvegarder le climat », affirme le journaliste Alexandre Lemarié dans Le Monde (1).

Vous croyez ça ? Moi pas. D’ailleurs la question n’est pas de savoir si Lemarié croit ce qu’il dit, ou s’il fait partie de la dictature écologique. Non. La vraie question est qu’il parle sans savoir parce qu’il veut croire, qu’il répète sans réfléchir parce qu’il n’est pas bon de questionner, qu’il se conforme à la pensée dominante en croyant s’en distinguer, et qu’il fait partie d’une grande famille de gauche qui a perdu toute capacité de remise en question du Big Brother qu’elle a toujours combattu, et dont elle pense ne pas dépendre. A tort.

A Los Angeles, en ce moment, on se les gèle. Il y a longtemps qu’on n’a pas eu un mois de février comme ça. J’ai des amis qui mettent ce froid sur le dos du réchauffement. Je leur dis : « A supposer que ce soit vrai, le risque des conséquences apocalyptiques du réchauffement n’existe pas, s’il fait plus froid ». Je suis trop logique pour eux, leur logiciel se bloque et leur disque dur n’arrive pas à rebooter.

De plus en plus de gens comme moi doutent. Certains doutent qu’il y ait un réchauffement, car le climat a toujours connu des cycles. D’autres voient un changement – le niveau des glaces, de l’eau etc, mais refusent catégoriquement qu’on mette ça sur le dos de l’homme – personne n’en a fait la preuve d’ailleurs – ce n’est qu’un hypothèse confortable.

Savez-vous combien de centaines de millions de personnes doutent de tout ça ? Non et moi non plus. Pourquoi ? Parce que les médias ont décidé pour nous. Ceux qui doutent sont quantité négligeable et méprisable. Ils ne leur donnent jamais la paroles sauf pour se moquer d’eux. La cause est entendue, obéissez à vos maîtres et taisez-vous.

Beaucoup de scientifiques qui doutent sont empêchés de parler. Censurés par les médias, tournés en ridicule par leurs pairs, ils n’ont pas de raison de se battre contre des moulins à vent et risquer le bannissement social, voire professionnel, pour lutter contre une machine équipée pour les broyer.

A la naissance, j’ai eu la chance de gagner une grande liberté de penser au loto de l’ADN, et je serai coupable de ne pas mettre cela au service des autres.

Je vais vous dire ce que je pense, parce qu’en face, ils n’arrêtent pas de répéter leurs conneries.

  1. Avez-vous remarqué que leurs prédictions de catastrophe ne sont jamais pour une date proche, mais éloignée ? Pourquoi ? Parce que d’ici là, vous aurez oublié leurs erreurs de prévisions. D’ici là, lorsque la réalité les trompera, ils n’auront aucun compte à rendre et seront déjà en train de faire les futures prédictions. C’est déjà le cas aujourd’hui. Faites une recherche Google des déclarations des savants faites il y a 10 et 20 ans : vous allez être surpris.
  2. L’arnaque est qu’il est entendu et accepté que les scientifiques et politiques aient le droit à l’erreur pour leurs déclarations passées, car ce qui compte, ce sont leurs déclarations actuelles.
  3. Jamais les médias ne disent aux scientifiques que ce qu’ils ont prédit il y a 10 ans ne s’est pas produit, et remettent en cause la pertinence de ce qu’ils prédisent pour dans 10 ans. La règle est d’apporter zéro crédit aux déclarations passées et tout le crédit à celles que font maintenant les mêmes personnes et les mêmes organismes. Ce qu’ils ont prédit hier est négligeable, sans importance. Et dans 10 ans, ils recommenceront : ce qu’ils disent aujourd’hui sera rangé dans la case « prévisions fausses sans importance des années passées – concentrons-nous sur les prévisions forcément justes faites aujourd’hui ».
  4. Par-dessus tout, les ordinateurs n’arrivent pas à dire quel temps il fera la semaine prochaine – et l’on veut nous faire croire qu’ils savent quel temps il fera dans 10 ans. Ca n’a aucun sens.

Je vois surtout une chose dans cette affaire de climat

Cette aubaine du climat, des contraintes futures, des taxes qui existent déjà et celles qui se préparent, ne sont qu’une variante du pouvoir donné au gouvernement de contrôler nos vies. Ce que nous devons faire et ne pas faire. Confisquer un peu plus du fruit de notre travail, pendant qu’eux s’excluent de toute contrainte. Ont-Ils renoncé à voyager en avion privé ? Se déplacent-ils sans limitation de vitesse et escortés de voitures et motos, qui multiplient les émissions de CO2 — tout en criant que le danger est imminent ? S’il est imminent, comment justifient-ils de ne pas s’appliquer à eux-mêmes les règles qu’ils concoctent ?

Tout cela est une nouvelle façon de prendre le contrôle sur nos vies.

Et c’est aussi une façon de punir le capitalisme — encore l’homme blanc forcément coupable — des formidables avancées, technologiques, des inventions et du modernisme qu’il a apporté à l’humanité depuis un siècle.

D’ailleurs vous n’entendrez ni Lemarié ni les autres climatoshnocks exiger des mesures radicales et urgentes contre les deux plus grands pollueurs de la planète : la Chine et l’Inde.

C’est nous autres, le monde occidental qui polluons à nous tous moitié moins que la Chine et l’Inde, qui devons faire les efforts, sauver la planète, payer des taxes carbone. Et ils ne demandent rien aux vrais pollueurs – en fait les Accords de Paris sur le climat les autorise à polluer encore plus et sans limite pendant les 10 ans à venir. A quoi sert de réduire la pollution si les grands pollueurs ne font rien ? Où est le danger vital, l’urgence de sauver la terre, si l’on n’exige aucun effort de ceux qui la mettent le plus en danger ?

Foutaises et balivernes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  1. Le Monde

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