Publié par Thierry Ferjeux Michaud-Nérard le 25 février 2019

Georges Bensoussan, interrogé trop brièvement sur I24 News, a insisté sur la nécessité de ne pas manipuler médiatiquement les épisodes antisémites récents contre les “Gilets Jaunes” dans leur ensemble. Il a souligné le danger de les instrumentaliser, en multipliant les cérémonies mémorielles et les invocations moralisantes, ce qui est parfaitement improductif. On ne peut que constater que cette perversion moralisante est associée à une dérive totalitaire qui répond trop bien à la propagande de la caste politico-médiatique contre les “Gilets Jaunes”. Dénoncer les actes antisémites par la caste politico-médiatique pro-Macron, c’est utiliser l’instrumentalisation des “Gilets Jaunes” pour le combat de Macron contre le populisme de droite.

À propos des statistiques sur la hausse des actes antisémites en 2018, qui justifient les bavardages vides de sens des journaleux collabos et des commentateurs petits-bourgeois des télés collabos BFM-TV, LCI et C-News sur “l’antisémitisme aujourd’hui en France”, Georges Bensoussan souligne que les statistiques des actes antisémites ont été bien plus préoccupantes au cours des années précédentes que la hausse de 74% enregistrée par rapport à l’année dernière. Coïncidence, ce déchaînement médiatique vulgaire intervient pour dénoncer le mouvement des “Gilets Jaunes” en passant sous silence l’antisémitisme des islamistes infiltrés.

C’est pourquoi les commentateurs petits-bourgeois des télés collabos BFM-TV, LCI et C-News, qui résident dans les beaux quartiers et qui dénoncent “l’antisémitisme aujourd’hui en France”, veulent dézinguer les “Gilets Jaunes”. Leurs bavardages partisans de salon, après une succession d’actes antisémites allant de l’agression verbale violente de Finkielkraut à la profanation des lieux de mémoires (les arbres plantés en mémoire d’Ilan Halimi ont été coupés) et à la publication des chiffres de l’antisémitisme, militent pour la fin du mouvement des “Gilets Jaunes” et se comportent dans l’opinion en moralistes infâmes saboteurs pro-Macron.

Georges Bensoussan relaxé en appel : La Cour d’appel considère qu’il n’y avait pas de provocation à la haine, car Georges Bensoussan n’a pas visé la communauté arabo-musulmane dans son ensemble, mais insisté sur l’emprise de l’idéologie salafiste. Alors que ses accusateurs voulaient faire requalifier les faits en injure raciale, les juges ont estimé que cette tentative ne reposait sur rien. (Martine Gozlan)

Georges Bensoussan : “C’est une puissante colère qui m’anime. L’antisémitisme se pare désormais des oripeaux d’un antiracisme dévoyé” (Vincent Tremolet de Villers, Le Figaro). La Seine-Saint-Denis a perdu 80 % de sa population juive en 15 ans. “Les Territoires perdus de la République” décrivait l’apparition d’un antisémitisme culturel dans des quartiers en France. Le temps du déni est révolu ? 16 ans plus tard, la “Tribune contre le nouvel antisémitisme” est publiée par Le Parisien et un livre est publié par Albin Michel.

Georges Bensoussan : “Les forces du déni demeurent puissantes. Elles tiennent à cette partie de la gauche sociétale qui domine encore largement l’opinion par le biais d’un grand nombre de médias au discours formaté. Tout en déplorant l’antisémitisme (plus jamais ça), on continuera à ne pas nommer la source du péril. De ce côté-là, il faut s’attendre à de nombreuses contorsions. Nous assistons à l’émergence de deux peuples. Le vivre ensemble ne cesse d’être invoqué quand dans les faits les communautés n’ont cessé de se séparer.

“Le vivre ensemble est, dans les faits, un lent processus d’éclatement de la nation. On invoque le vivre ensemble alors que nous ne vivons pas ensemble, mais à côté les uns des autres. Ce processus d’éclatement de la nation nourrit une insécurité culturelle dont les premières victimes sont les classes populaires et les classes moyennes pour lesquelles la nation reste le bien commun, cette forme d’harmonie collective qui leur semble aujourd’hui menacée. Évoquer la France comme un “pays antisémite” était jusqu’à maintenant aberrant tant les préjugés anti-Juifs n’avaient cessé de reculer depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est moins vrai à l’heure actuelle. Dans ce domaine, la régression française est patente.

“L’antisémitisme qui tue aujourd’hui ne vient pas de l’extrême droite même si celui-ci reste une réalité.

“L’antisémitisme d’aujourd’hui est nouveau par la source et par le mode opératoire. Par la source d’abord. Cet antisémitisme violent est issu d’une nouvelle frange de la population française. Il puise aux sources coraniques comme à l’histoire moderne des Juifs du Maghreb, une histoire méconnue en France où de nombreux idéologues accréditent la thèse d’une histoire apaisée que le sionisme et la création de l’État d’Israël seraient venus menacer. Que les Juifs du Maghreb furent longtemps des Juifs de culture arabe, c’est certain. Il n’est pas nécessaire, pour autant, d’idéologiser ce passé des Juifs du Maghreb ni de confondre l’histoire d’une bourgeoisie juive qui avait peu à faire avec la “rue arabe”, avec l’histoire des Juifs de condition populaire, largement majoritaires, qui eux, et eux seuls, eurent à subir une vie marquée par l’arbitraire et une forme de précarité au quotidien sur fond de crainte diffuse. Arrivé en France, cet antisémitisme traditionnel s’y est aggravé tout en se modifiant, nourri par le ressentiment né d’une intégration peu ou mal réussie, comme par le conflit israélo-palestinien et israélo-arabe. Un antiracisme dévoyé peut-il nourrir l’antisémitisme ? Ce dévoiement de l’antiracisme va trop loin quand il crée un discours normatif qui impose ses règles à l’opinion.

“L’antisémitisme ne parle plus le langage du racisme d’avant guerre. Il parle la langue d’une idéologie victimaire et communautariste qui se pare des oripeaux de gauche de l’antiracisme. Il s’agit d’un antiracisme dévoyé. Une partie de cet antisémitisme prétend s’exprimer au nom de la morale de l’ouverture à l’Autre même si, en réalité, nombre de violences verbales antijuives dans les quartiers relèvent du “sale race”, voire prend appui sur la mémoire de la Shoah pour affirmer que l’État d’Israël “fait aux Arabes ce que les Allemands firent jadis aux Juifs” (sic). Ce dévoiement de l’antiracisme va plus loin quand il crée un discours normatif qui fait de toute opinion dissidente un écart à la règle passible du tribunal. Ce faisant, il nourrit la judiciarisation du débat intellectuel et à terme son inévitable rétrécissement. Ce dévoiement est inséparable, à cet égard, d’une judiciarisation de la société qui, loin de signifier une extension des droits de chacun, traduit au contraire le règne, encore feutré, de la guerre de tous contre tous. La vie impossible des Français juifs dans les territoires perdus témoigne d’un processus de séparation qui menace à terme toute la communauté nationale. L’exode intérieur de nombreux Français juifs (la Seine-Saint-Denis a perdu 80 % de sa population juive en quinze ans) doit être corrélé au départ des 52.000 Juifs qui ont gagné l’État d’Israël ces seize dernières années.”

Sans compter le nombre, inconnu, de ceux qui sont partis vivre et prospérer loin de la France.

“En dépit des proclamations qui se multiplient, les Français juifs, et d’abord, sinon exclusivement, le judaïsme populaire, seront abandonnés à leur sort tout comme la “France périphérique” qui relève de la même logique d’abandon (de Macron), restera cantonnée à… la périphérie de la vie nationale. Taraudée par l’amertume de sa marginalisation et le sentiment de son déclin social, cette France-là, majoritaire en nombre, et qui étouffe sous le poids d’un discours moutonnier (LREM), ne trouve plus de langage commun avec des élites culturelles et sociales de plus en plus souvent hors sol et pour lesquelles les mots “identité” et “nation” paraissent vides de sens. Mais aussi, il faut qu’ils gardent en mémoire les diagnostics de Marc Bloch et de Georges Bernanos dressés en 1940-1941, “L’Étrange Défaite” de l’un, la “Lettre aux Anglais” de l’autre.

“Qu’ils n’oublient pas leurs mots sévères sur “la trahison d’une partie des élites” et sur “la lâcheté du grand nombre”. Et (il faut surtout) qu’ils s’évertuent à ce que ces textes demeurent de grands textes littéraires de combat, mais (pourquoi faut-il) qu’ils n’aient pas pour nous de valeur prémonitoire ?

“Ces belles âmes, si émouvantes lorsqu’il s’agissait d’honorer la mémoire d’une Simone Veil ou d’un Claude Lanzmann, sont méconnaissables lorsque l’on découvre “cet autre visage de l’antisémitisme”.

“Cette réalité de l’antisémitisme (est suscitée par) cette imposture de la caste politico-médiatique où le déshonneur le dispute à la malhonnêteté. Le récit de la honte absolue se résume dans (ce procès) cette tentative d’assassinat intellectuel. Retenez l’odieux silence de tant de responsables qui n’eurent pas le courage de parler. Qui choisirent de jouer la montre. Qui, non contents de détourner le visage au passage de l’ancien ami, se turent. Qui prêtèrent la main à cette sinistre farce (en forme de mascarade) qui confinait au crime (contre une âme), pliant devant ceux qui les avaient persuadés qu’ils étaient intouchables et qui espérèrent bénéficier, pour prix de cette complicité de tentative d’assassinat intellectuel, d’un lambeau de cette misérable gloire. (Le procès éminemment politique fait à Georges Bensoussan, par Sarah Cattan).

“L’aberration de voir la Licra siéger en 2017 aux côtés des islamistes fut la décision d’un quarteron de personnalités oscillant “entre haine et bêtise”. Le silence et la complaisance coupables des spécialistes du djihad judiciaire leur seront préjudiciables. Quand l’ennemi nous a déclaré la guerre, nous n’avons pas à nous plaindre des coups qu’il nous porte. En revanche, lorsque le camp que l’on croyait ami garde le silence, voire joint ses coups à ceux de nos adversaires, c’est la pire situation qui se puisse concevoir. Cette gauche a dévoyé l’antiracisme pour en faire un instrument du politiquement correct, un concept tout sauf anodin, une machine de guerre contre la vérité qui finit par tuer toute vie intellectuelle transformée en mensonge. D’autres répondirent qu’il s’agissait là d’un contre-sens intellectuel, d’un procès en sorcellerie, d’un crime contre la pensée juste, d’une agonie (socialiste) de la lucidité, d’une effroyable défaite intellectuelle, morale et politique. Cet antisémitisme “tua des Juifs parce que Juifs”, tous exécutés par des musulmans alors que la haine était antérieure au conflit israélo-arabe : du million de Juifs dans les pays arabes, il reste 4000. Le monde arabe est essentiellement antisémite. “La démarche de l’historien d’hier est la même que la démarche de l’historien d’aujourd’hui : Nommer non pour stigmatiser mais pour inviter à réfléchir ensemble pour trouver une solution.”

Pour Joel Kotek : L’antisémitisme, c’est l’idée que les Juifs sont responsables de tout ce qui ne va pas dans le monde. Georges Bensoussan a livré avec Les Territoires un message prémonitoire et tiré la sonnette d’alarme. Les tenants d’une culture victimaire dangereuse veulent faire taire celui qui est la quintessence de l’antiracisme. Ce qu’ils veulent, c’est remettre en cause la laïcité. Les Parties civiles font fausse route, elles sont dans une impasse de catastrophe intellectuelle, de désastre juridique et d’outrage moral. Ce procès est a-normal. Il est dangereux. Ce quelque chose de nouveau qui est en train de se produire, c’est la montée d’une nouvelle l’intolérance qui se répand à la surface de la terre, mais dont personne ne veut convenir : un nouveau mot “islamophobie” a été inventé pour permettre aux aveugles de rester aveugles. (Sarah Cattan)

“L’islam, comme corps de doctrine théologique et surtout politique et juridique, n’a rien à voir avec ce qu’il est convenu d’appeler les Lumières. Martin Luther-King : “À la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis mais des silences de nos amis” ! Le silence des amis, ce fut plutôt la kyrielle des petites lâchetés de qui craint pour sa place, pour son poste, redoutant de s’écarter de la doxa et du conformisme qui vous dispense de penser, craignant de déplaire, et parfois même, dans le contexte professionnel, étouffé par la peur de s’exprimer dans un lieu qui aurait pourtant dû être un modèle de démocratie et de liberté.

Georges Bensoussan : “Pilotée par les lâchetés et le conformisme de tels dirigeants, étroits d’esprit et à mille lieues de l’âme des pères fondateurs, la mémoire de la catastrophe juive est au risque de virer à un moralisme des plus plats. Un fade moralisme est peu à même de déceler dans le terreau culturel de l’époque et dans notre société “post-catastrophe”, les germes des politiques massivement meurtrières de demain. En perdant de vue cette seule, mais majeure, interrogation politique : Comment une société évoluée a-t-elle pu concevoir Treblinka ? Car, à travers la destinée singulière du peuple juif, là est vraiment la question de fond.

De nombreuses voix, après celle de Georges Bensoussan, ont dénoncé le caractère inopérant, voire contre-productif, de la mise en scène à grand spectacle des manifestations médiatico-politiciennes socialistes contre l’antisémitisme en France, notamment l’excellent Schmuel Trigano. Les commentaires des lecteurs montrent que ceux-ci ne sont plus dupes d’une opération idéologique douteuse. S’il est légitime de manifester contre un fait précis, une revendication particulière, que peut bien signifier le fait de se mobiliser massivement contre un phénomène aussi diffus, complexe, protéiforme que l’antisémitisme ? Qui se proclame aujourd’hui antisémite ? Alors, contre qui et contre quoi se mobilise-t-on (à l’initiative d’un parti socialiste décrédibilisé) ?”

Ces grandes messes socialo-opportunistes dont le pays est coutumier sont destinées à conjurer le fait que la France est confrontée à une très grave crise alors qu’aucun remède n’est proposé par Macron. Le régime LREM est dans l’impasse. La République est en ruine. La démocratie représentative, à l’agonie. Alors, le pays socialiste le plus athée du monde se réfugie, face à l’inconnu, dans la pensée magique. Ces défilés soi-disant unitaires renouent avec la pratique des processions où on implorait le ciel jadis de mettre un terme aux calamités du moment : peste, famine, guerre et aujourd’hui l’antisémitisme islamiste sans dire son nom. Si ces cortèges relèvent de rites magiques, ils sont contraires au judaïsme qui les condamne fermement.

“Étrange de voir des rabbins accepter de servir de caution à des hommes dont la politique vis-à-vis des Juifs (Israël) est plus que douteuse. Qu’espèrent-ils ? Que la France des élites va devenir philosémite ? Que les territoires perdus de la République de Georges Bensoussan vont accueillir les Juifs portant kippa ? Que la France renonce à sa politique anti-israélienne et pro-arabe ? Dénoncer hypocritement l’antisémitisme en général, c’est se battre contre des moulins à vent. C’est faire comme si l’antisémitisme islamiste actuel ne concernait que les Juifs. C’est la France entière qui est malade d’un Islam dont les valeurs heurtent de plein fouet les valeurs républicaines. Pourquoi cibler uniquement l’antisémitisme ? Ces manifestations de soutien inquiètent autant que les cris de haine étouffés. On ne dénonce que l’antisémitisme. Cet appel à lutter contre l’antisémitisme ne porte-t-il pas la même ambivalence que SOS Racisme ? Cette organisation lutte-t-elle contre le racisme islamiste ou l’appelle-t-elle au secours ? Ne compte-t-on pas sur l’antisémitisme pour sauver un régime sans âme ? Faire l’unité d’une nation que l’on démolit ? N’appelle-t-on pas l’antisémitisme au secours d’une Union européenne à bout de souffle ? Les débats-bavardages, dignes des lamentations sur les télés collabos vulgaires BFM-TV, LCI et C-News qui rappellent le café du commerce suite à la manifestation du 19 février, sont destinés avant tout à protéger l’antisémitisme islamique, en le noyant dans un ensemble de propos médiocres vides de sens. (librement adapté de © Sidney Touati pour Dreuz.info.)

Ivan Rioufol : la gauche, l’extrême gauche, l’islam, grenouillent l’antisémitisme : “Elle est à nous la France !”, a crié l’homme à la barbe teinte au henné, un keffieh palestinien autour du cou. Le barbu, filmé à ses dépens, a été des plus injurieux, au milieu d’une poignée d’autres enragés. Parmi les propos entendus : “Barre-toi, sioniste de merde”, “Palestine libre !”, “grosse merde sioniste !”, “à Tel Aviv !”, “nous sommes le peuple, Dieu va te punir !”, “tu es un haineux et tu vas mourir en enfer”, “Elle est à nous la France !”…

“Du nanan pour ceux qui comme Bernard-Henri Lévy dénoncent depuis trois mois l’antisémitisme des “Gilets Jaunes” et, partant, l’illégitimité de leur révolte (comme) cette accusation infâmante de Darmanin, en parlant de “peste brune” à propos des manifestations sur les Champs-Élysées. (Macron) lui-même avait évoqué “la lèpre qui monte” partout en Europe avec la montée du populisme. Depuis la première mobilisation des Français oubliés, une propagande venue des amis de Macron consiste à laisser croire que les Gilets jaunes doivent être tenus collectivement pour responsables des outrances commises par des groupuscules.

“Le déchaînement antisémite de samedi devait leur donner raison. Mais les faits sont têtus. La scène s’est déroulée samedi [dernier] à Paris, lors d’une prise à partie d’Alain Finkielkraut, et l’homme qui hurle : “Elle est à nous la France !” identifié comme islamiste a évolué dans la mouvance radicale selon Le Parisien.

Les LREM demandent aux “Gilets Jaunes” de se désolidariser de ces intrus, quand les donneurs de leçons ne font rien pour désigner les vrais antisémites. La désinformation BFM-TV, LCI et C-News doit fermer les yeux sur les nouveaux antisémites, ceux qui ont agressé Finkielkraut “au nom d’un antiracisme dévoyé”. “Ces judéophobes grenouillent majoritairement à gauche, à l’extrême gauche, chez les islamistes : “Elle est à nous la France !”, dit le salafiste au nom du grand remplacement qui reste l’objectif d’une idéologie totalitaire.”

“Ces fakes news sont cautionnées par le pouvoir et le discours dominant, qui disent lutter contre les mensonges. Les “coucous” étaient dans la manifestation parisienne de samedi. Ils sont les “vrais fauteurs de haine” comme l’a bien dit Finkielkraut dimanche. La peste n’est pas brune mais verte et rouge. La lèpre qui monte n’est pas chez le peuple français, mais chez ceux qui veulent s’accaparer la France (“Elle est à nous !”, dit le salafiste) au nom d’un grand remplacement qui reste l’objectif d’une idéologie totalitaire et conquérante.

“Les Tartuffe sont légion chez les arbitres des élégances qui, à l’instar du PS, ont appelé à manifester contre l’antisémitisme sans inviter le Rassemblement national, au prétexte que ce parti n’aurait pas rompu avec “la fachosphère” (Olivier Faure, PS, sur RTL). Pour ma part, en dépit de ma totale et ancienne solidarité avec les Français juifs et leurs alertes répétées, je ne m’associerai pas à cette démonstration insincère.”

“Je ne veux pas y côtoyer les faux culs et les lâches qui n’osent nommer la source de l’antisémitisme contemporain (l’islamisme radical) qu’ils prétendent combattre en l’épargnant.”

Moralité : Chaque jour les LREM nous donnent une nouvelle illustration de cette maxime de Bossuet :

“Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.”

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.

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