Publié par Magali Marc le 25 février 2019

Nous connaissons tous une copine ou un collègue de travail qui croient dur comme fer qu’il faut combattre le réchauffement climatique. Ils ont assimilé l’idée que l’Apocalypse est à nos portes, et comme de bons petits soldats, ils se mettent au garde à vous dès qu’ils entendent les mots «preuves scientifiques».

Pour nous aider à les convaincre que les alarmistes exploitent leur foi envers la « science », j’ai traduit l’article de James Delingpole (publié sur le site de Breitbart, le 23 février). L’un des premiers à avoir sonné l’alarme contre le bidouillage des scientifiques réchauffistes, Delingpole a déjà déclaré : « Ce n’est pas de la science que je me méfie, c’est des scientifiques»*.

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Les cinq meilleurs arguments contre l’alarmisme climatique

Tony Heller, alias Steven Goddard du Deplorable Climate Science Blog, a dressé une liste des cinq principaux arguments contre l’alarmisme climatique.

C’était en réponse à un défi lancé par Scott Adams, qui n’était pas certain de la position à adopter sur cette question et qui avait besoin d’être convaincu.

Sur l’un de ses « Periscopes », Adams – créateur des caricatures de Dilbert, qui a maintenant une carrière parallèle florissante en tant que chercheur de vérité sur Internet – a dit que si Heller pouvait produire cinq arguments inattaquables, il deviendrait un climatosceptique ; mais que si Heller échouait, alors il (Adams) « adhérerait énergiquement à l’opinion selon laquelle on a toutes les raisons d’être inquiets ».

Alors, comment Heller s’en est-il tiré ?

Je pense qu’il a fait un excellent travail.

Les cinq arguments, que je vais reformuler légèrement, sont les suivants :

  1. L’alarmisme climatique n’est qu’une version moderne des superstitions primitives de l’homme concernant les cataclysmes naturels. Mais ces craintes sont sans fondement car il n’y a pas de preuve légitime montrant que les conditions météorologiques extrêmes augmentent ou que l’élévation du niveau de la mer s’accélère .
  2. L’alarmisme climatique est une forme de pensée collective – ou bien, comme le dit Heller, représente les nouveaux vêtements de l’Empereur. Cette pensée de groupe exige qu’on ignore les preuves et qu’on s’en remette plutôt aux opinions d’un très petit groupe d’« experts » pris individuellement.
  3. Si les arguments en faveur du « réchauffement climatique » étaient aussi puissants que ces experts le disent, le débat serait clos depuis longtemps. Au lieu de cela, toutes leurs « prédictions apocalyptiques » ont échoué lamentablement. Quelle raison avons-nous de les croire après tout ce temps ?
  4. L’alarmisme climatique découle des graphiques et des modèles informatiques basés sur des données triées sur le volet ou corrompues. Peu de ces modèles, si tant est qu’il y en ait, se sont rapprochés de la prévision des résultats dans le monde réel.
  5. Les solutions proposées au « changement climatique » sont « irréalisables, dangereuses et inutiles ».

À mon avis, ce dernier argument est l’argument décisif.

C’est celui qui devrait nous unir tous, sceptiques et vrais croyants. Après tout, même ceux qui souscrivent pleinement à la théorie selon laquelle les changements climatiques sont dangereux, sans précédent et causés par l’homme devraient certainement convenir qu’il est inutile de dépenser de l’argent pour régler le problème si cela peut faire plus de mal que de bien.

Pourtant, c’est exactement cela qui est fait.

Le vent et le soleil, subventionnés par les contribuables, causent d’énormes dommages à l’environnement, à la faune et à l’économie.

Les biocarburants détruisent la forêt tropicale et les terres agricoles, faisant grimper les prix des denrées alimentaires et nuisant inutilement à la nature.

Les individus attirés par l’appât du gain dans des industries de façade, façon village Potemkine, telles que l’industrie des énergies renouvelables, sont subventionnées grâce au capitalisme de connivence afin de produire de l’énergie inefficace, intermittente et inutilement coûteuse, ce qui entraîne une mauvaise allocation des ressources rares et plonge les pauvres dans la pauvreté énergétique.

La science dans les universités et les écoles est corrompue par l’ensemble des industries climatiques qui récompensent la science, aussi imparfaite soit-elle, à la seule condition qu’elle fasse la promotion du récit alarmiste et refuse de subventionner les chercheurs scientifiques qui osent remettre en question le soi-disant « Consensus ».

De vastes sommes d’argent public – plus de 1,5 milliards de dollars par an – sont gaspillées à cause de cette chimère du « changement climatique ».

Pourtant, malgré toutes ces dépenses, selon les propres calculs des alarmistes, elle compensera le « réchauffement climatique » d’ici la fin du siècle de 0,048°C (0,086°F), soit 1/20e de degré Celsius.

Les militants, les politiciens timides, ceux qui cherchent à s’enrichir, les scientifiques louches, les sous-estimés des médias et d’autres idiots utiles qui réclament plus d’action pour le climat exigent l’impossible. S’ils parvenaient à réaliser leurs ambitions, la civilisation industrielle occidentale s’effondrerait.

Comme le dit Heller :

La raison pour laquelle l’hiver est froid, c’est à cause d’un manque d’énergie solaire. Le soleil est bas dans le ciel, les jours sont courts et la plupart du temps nuageux.

Pourtant, les alarmistes du climat veulent que les gens dépendent de l’énergie solaire pour leur survie. Ils imaginent qu’il existe une technologie de stockage qui peut conserver d’énormes quantités d’énergie pendant de longues périodes lorsque le soleil ne brille pas ou que le vent ne souffle pas.

Mais comme Bill Gates l’a souligné, cette technologie n’existe pas.

J’ai des diplômes en sciences et en génie et j’ai travaillé durant la majeure partie des 45 dernières années dans ces deux domaines.

Le travail des scientifiques consiste à trouver des solutions. Par contre, le travail principal des ingénieurs est de faire des choses qui fonctionnent. Si un pont ou un microprocesseur ne fonctionne pas – de très mauvaises choses vont arriver. Une mauvaise ingénierie est fatale pour les humains, les entreprises et les civilisations.

C’est ce qui m’intrigue tant chez les militants « environnementaux » autoproclamés. Ils n’arrêtent pas de nous dire qu’ils veulent sauver la planète, qu’ils se préoccupent des « générations futures », que ceux qui « nient » le changement climatique sont égoïstes, avides et anti-scientifiques.

Pourtant, tout ce que font ces militants « environnementaux » a un effet diamétralement opposé à leurs prétendues bonnes intentions.

Ces écolos nuisent aux pauvres, ils nuisent à la planète, ils entravent la croissance économique qui, historiquement, nous a permis de surmonter ou de limiter des problèmes environnementaux comme la pollution. Ils tuent des oiseaux, des chauves-souris et des orangs-outans. Pourtant, ils n’arrêtent pas de nous dire qu’ils détiennent une supériorité morale.

Pensez-y la prochaine fois que vous lirez un reportage effrayant sur l’apocalypse climatique à venir ou sur des enfants qui quittent l’école pour protester contre le fait qu’il faut en faire plus pour l’environnement : ce n’est pas de la science que vous voyez ici, mais de la politique gauchiste radicale.

C’est la principale raison, M.Scott Adams, pour laquelle vous ne devriez pas vous laisser troubler par la grande peur du climat : parce que même si les écologistes avaient raison concernant la science – et ils ont tort, soit dit en passant – ils se trompent totalement quant aux solutions.

Leurs intentions peuvent sembler bonnes ; les résultats qu’ils nous infligent sont très mauvais.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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Post-Scriptum

Un article de Bruno Guillard (paru sur le site de Boulevard Voltaire le 16 décembre 2018**) présente le livre récemment publié du physicien français François Gervais, intitulé L’Urgence climatique est un leurre (Éditions Le Toucan).

Guillard écrit que selon Gervais :

toutes les annonces du GIEC ne reposent que sur des modélisations informatiques qui sont régulièrement démenties par les observations. Le réchauffement est devenu changement puis dérèglement climatique ; face à l’évidence empirique, le GIEC est contraint d’adapter sa prophétie. Le réchauffement prévu par le GIEC d’ici 2100 était de 6 degrés vers 2005 ; il n’est plus que de 3 degrés, et ce chiffre est contesté par plus de 2.800 articles publiés ces dernières années dans des revues scientifiques à comité de lecture, soit plus de la moitié des 5.000 articles scientifiques publiés sur ce sujet.

Nos amis et collègues demandent parfois « qui donc a intérêt à tromper le public ? » comme si cela ne s’était jamais produit ! Comme si personne n’avait annoncé dans les années soixante que la planète allait crouler sous la surpopulation, que dans les pays surpeuplés, les gens allaient crever de faim !

Comme si Al Gore n’avait pas annoncé en 2007, 2008 et 2009, qu’« il n’y aurait plus de glace » au pôle Nord d’ici 2013 environ en raison du présumé « réchauffement climatique d’origine humaine ».

En se référant aux experts du « climat », la BBC, financée par le gouvernement, attisa l’hystérie collective avec un article aujourd’hui embarrassant, dont le titre était : « Des étés arctiques sans glace avant 2013 ». D’autres médias officiels relayèrent la même information. (…) ( en dépit) des prédictions alarmantes d’Al Gore et de ce que les critiques ont appelé « la secte de la fin du monde », les (..) données satellite ont montré qu’en Arctique, la glace a en fait augmenté de 50 % par rapport aux niveaux de 2012. Et même, en octobre, les niveaux de glace se sont accrus à une vitesse telle qu’il s’est agit de l’augmentation la plus rapide qu’on ait enregistrée depuis les premiers relevés en 1979**.

Toujours selon Gervais : « Les scientifiques « climatosceptiques » ne sont pas une petite minorité, comme le répètent sans cesse les propagandistes subventionnés des médias, les politiciens, les altermondialistes et l’ONU, mais aussi le monde de la finance. (..) (D)e très nombreux (..) physiciens, dont des titulaires du prix Nobel, (disent) que ce sont essentiellement des variations naturelles liées aux fluctuations du flux solaire qui sont en cause ».

Sources :

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